-
Joshua Logan : " Quelle actrice ! J’ai essayé de beaucoup l’aider, de la soutenir, parce qu’elle en a besoin ; elle a toujours peur de mal faire et elle ne se laisse pas facilement aller : il faut continuellement l’encourager, ne jamais la maltraiter. " Il rajoutera : " Je n’ai pas peur de dire que c’est une actrice aussi présente sur un écran que Greta Garbo et aussi bonne comédienne que Charlie Chaplin. (…) Comme Charlot, elle sait jouer à la fois gaie et triste, gai triste, vous comprenez : un humour mélancolique et une mélancolie humoristique ; elle est toujours à la limite. "
Après ce film dont la magie est intacte, même après 40 ans, Monroe place la barre très haut avec The prince and the showgirl (1957). Acteurs de composition et très gros budget. Le tournage est un cauchemar, le film est exécrable. Pourtant (on ne sait comment) mais elle parvient, malgré le statisme épouvantable de la mise en scène d'Olivier et son perpétuel mépris, à insuffler à son personnage médiocre une fraîcheur, une intelligence.
votre commentaire -
Et Dieu créa une blonde
Marilyn Monroe
Il y aura cinquante ans le 5 août, disparaissait la plus grande icône du XXe siècle, Marilyn, alias Norma Jean Baker. Elle avait trente-six ans, avait tourné dans trente-trois films, dont seulement onze en véritable vedette.
La légende s’empara d’elle. On lui écrivit des chansons post-mortem (Elton John), on la peignit en multicolore et on l’accrocha dans des musées (Andy Warhol), on fit de sa vie un roman (Joyce Carol Oates), on se servit de son image pour se réclamer d’elle (Madonna), on lui fit quelques clins d’œil adroits (Nicole Kidman), on l’incarna même (Michelle Williams). On essaya aussi (toujours) vainement de l’imiter. On vendit ses robes à prix d’or. Ses photographies inondèrent le monde.
On fit de sa tombe un repère à touristes. Et puis on écrivit, pour tenter de percer son mystère : depuis sa mort tragique, Marilyn est sans doute la star qui fit le plus couler l’encre des biographes, des plus sérieux aux plus opportunistes, jusqu’à ceux qui prétendirent réécrire sa vie en lui inventant de faux mariages ou faire de sa mort un assassinat venu des plus hautes sphères.
Puisque Marilyn ne peut plus rien nous dire, plus rien nous révéler, il nous faut deviner. Ou encore mieux : l’écouter, ce qu’on refusa de faire de son vivant. Car Marilyn a déjà tout donné d’elle à l’écran. Dis Marilyn, c’est ça être une star ?
Norma Jean et son double
Une très jolie anecdote (vraie ou fausse, peu importe) circule sur Marilyn.
Un jour, alors que l’actrice était au faîte de sa gloire, une de ses amies se promenait avec elle dans les rues de New York. Marilyn portait des lunettes noires et un foulard sur la tête. Elle passait inaperçue. Soudain, elle demanda à son amie : « Tu veux que je devienne ELLE ? » Interloquée, l’amie acquiesça, et raconte que Marilyn ne changea rien à son accoutrement, mais qu’une « lumière » sembla s’allumer en elle. Alors, les passants la reconnurent et se précipitèrent sur elle.
Au-delà de l’effet un peu magique de l’histoire, ce qu’elle dévoile de l’actrice est bouleversant. Marilyn Monroe n’était pas une création des studios de la Fox, ou des cinéastes qui en firent leur star. Marilyn Monroe était une invention d’une jeune fille pleine d’ambition, Norma Jean Baker, dont le deuxième prénom lui offrait déjà tout un héritage, celui d’une blonde platine trop vite disparue, Jean Harlow.
On le sait aujourd’hui, Marilyn Monroe n’était pas une « blonde stupide », ce rôle qu’on lui colla à la peau, sans avoir réellement vu les films qui l’aurait consacrée en tant que telle. Elle le dit elle-même dans
Les hommes préfèrent les blondes :
« Je peux être intelligente quand je le veux, mais la plupart des hommes n’aiment pas ça. »
Dans Sept ans de réflexion, comment peut-on même imaginer que, face au benêt Tom Ewell, ce soit elle l’idiote ? Il y a certes une vraie tristesse à connaître les efforts que fit Marilyn pour être reconnue comme autre chose qu’une bombe sexuelle : jamais aucune actrice ne se fit autant photographier alors qu’elle lisait des livres (et pas n’importe lesquels : parmi ses préférés figurait l’Ulysse de James Joyce), et elle monta sa propre société de production afin de pouvoir interpréter des rôles plus sérieux. Peine perdue : personne ne voulut d’elle comme la Grouchenka des Frères Karamazov.
Il semblait qu’elle devait se contenter de laisser sa jupe voler au-dessus d’une bouche de métro ou de dandiner élégamment des fesses. Son bref passage à l’Actor’s Studio, qui constitua pour elle en privé une vraie révélation, fit en public vendre des feuilles à scandale. L’idée d’une Marilyn comme actrice sérieuse faisait beaucoup rire. Pourtant, il n’y a qu’à comparer la jolie blonde avec son ersatz cheap, Jayne Mansfield, pour constater que le tour de poitrine n’était pas le seul aspect qui les différenciât...
De « blonde stupide », on est aujourd’hui passé au « blonde fragile ». Certes, l’épitaphe est plus juste. La fragilité de Marilyn éclate dans chacun de ses films, même les comédies. Elle vole la vedette à ses partenaires non pas par sa prodigieuse beauté, ni même par sa capacité à manipuler et séduire les hommes, mais parce qu’elle représente l’éternel féminin, de la déesse Vénus à la Juliette de Shakespeare. Le personnage Marilyn a presque créé le cliché de la femme moderne : indépendante, expérimentée, suffisamment habile pour obtenir ce qu’elle veut plus vite que n’importe qui (pêle-mêle, un plombier dans Sept ans de réflexion, un radeau dans Rivière sans retour,
une carrière de chanteuse dans La Joyeuse Parade), mais capable de tout sacrifier pour son véritable idéal : un amour, un homme qui lui tienne chaud la nuit, quel qu’il soit, rustre, laid, vieux, saxophoniste dans Certains l’aiment chaud, ridicule dans Sept ans de réflexion et Les hommes préfèrent les blondes ou milliardaire français dans Let’s Make Love.
Même criminelle (Niagara),
même schizophrène (Troublez-moi ce soir), Marilyn apporte ce qu’il faut de tendresse et d’émotivité à son personnage pour emporter l’adhésion et l’affection de son public. C’est elle qu’on aime, c’est à elle qu’on veut du bien.
Marilyn, surtout, était une blonde manipulatrice. L’actrice nous a tous bernés. Une petite brune sans prétention nommée Norma Jean, qui se faisait photographier en maillot de bain sur la plage et épousait un jeune soldat devient la blonde pulpeuse la plus célèbre de tous les temps, épousant au passage un joueur de base-ball et l’un des dramaturges les plus célèbres des États-Unis : croit-on vraiment qu’il ne s’agit que d’un hasard ou de beaucoup de chance ?
Lors de l’anniversaire du président Kennedy, l’actrice fit beaucoup attendre son prestigieux public : Marilyn ne pouvait pas arriver à l’heure, Marilyn se devait de faire sensation. Il lui fallait porter une robe couleur chair qui la montrait presque nue, il lui fallait chanter comme si elle avait un orgasme, quitte à alimenter les commérages.
Marilyn n’est pas comme les autres, elle est unique, elle chante une chanson banale comme personne ne le refera plus après elle ; elle fait tomber un président américain comme personne ne saura le refaire après elle.
Au fond, l’actrice n’avait pas besoin de l’Actor’s Studio, où l’on apprenait à « jouer ». Norma Jean ne jouait pas, elle était elle-même, ou plutôt, elle était son invention géniale, Marilyn, une partie d’elle qu’elle ne dévoilait qu’à l’écran, schizophrène jusqu’au bout des ongles.
C’est Marilyn qui, seule, a créé sa légende : vêtue d’une jupe qui s’envole, d’une robe rouge couleur sang ou rose bonbon, d’un pull-over violet, la croqueuse de diamants envoie son rouge baiser et roucoule « Poupoupidou ». Qui sait ? Peut-être a-t-elle été jusqu’à mettre en scène sa propre mort. Marilyn pouvait-elle apparaître un jour vieille et ridée, ou jouer les grands-mères ?
Trente-six ans, c’est un bel âge pour mourir. Surtout quand Norma Jean, cachée sous le fard et le blond trop pâle de Marilyn, a refait son apparition pour un dernier film, hurlant dans le désert pour ensuite blottir sa tête contre l’épaule de son amant et partir loin, loin, vers des contrées inconnues.
Il y a beaucoup d’étoiles sur le pavé d’Hollywood, mais il n’y a qu’une star. Conserve bien ton mystère, Marilyn.
Ophélie Wiel
SOURCES
http://www.critikat.com/Marilyn-Monroe.html
votre commentaire -
Marylin Monroe : suicide ?
Le dimanche 5 août 1962, Marilyn Monroe est retrouvée morte. La version officielle : mort par overdose de barbituriques. Par contre, plusieurs doutes persistent sur cette mort et certain se demandent si, en fait, ce « suicide » ne cacherait pas un lourd secret. C’est l’avis du premier policier arrivé sur les lieux. Voici un résumé de l’affaire.
À 4h25 du matin, le 5 août 1965, à Los Angeles, le téléphone sonne au poste de police : Marilyn Monroe est morte. Le sergent Jack Clemmons se dirige alors directement au domicile de l’actrice.
Il trouve Marilyn nue, étendue dans son lit, la main fermement agrippée au combiné de téléphone. Des boîtes de somnifères vides jonchent le sol. Tout laisse à penser à un suicide. Le sergent n’y croit pas : « J’ai su dès la première seconde qu’il s’agissait d’un crime ; la position de son corps n’avait pas l’air naturelle. À l’évidence, on l’avait placé ainsi. »
Clemmons n’est pas au bout de ses surprises. Une agitation suspecte règne dans la maison. On est en train de réparer la fenêtre de la chambre de l’actrice, à 5 heures du matin, alors que la plus grande star d’Hollywood vient de mourir ! Est-ce qu’on veut camoufler des traces d’effraction ? En plus, la gouvernante de Marilyn est occupée à charger le coffre d’une voiture de boîtes contenant on ne sait quoi.
Disparition de pièces à conviction ? La maison semble avoir été récemment remise en ordre et la machine à laver est en marche. Après un tel nettoyage, comment trouver des empreintes ? En interrogeant les personnes présentent sur les lieux, il ne recueille que des réponses vagues, comme si tout avait été appris par cœur. Pire que ça, en recoupant les emplois du temps de la gouvernante et des deux médecins présents sur les lieux, il s’aperçoit qu’ils ont attendu quatre heures avant de prévenir le commissariat…
Autre élément capital, la dose de barbiturique supposément avalée par l’actrice est colossale. Huit à dix boîtes de barbituriques. D’après des experts en médecine légale, la dose retrouvée dans le sang et le foie aurait suffi à tuer plusieurs personnes. Or, il est impossible de continuer à avaler des barbituriques alors qu’on en a déjà absorbé une quantité mortelle. En outre, les médicaments auraient dû laisser des traces dans l’estomac, mais aucun résidu, ni de capsule, ni de leur contenu ne s’y trouvait.
À ce jour on ne sait toujours pas comment une telle quantité de drogue a pu arriver dans le sang de l’actrice, car tous les autres procédés, injections avec seringue, injection rectale, ont été étudiés et rejetés.
La question qu’on doit se poser, qui à tué Marilyn ?
Qui pouvait en tirer profit ? Selon plusieurs, les candidats ne manquent pas. Il faut regarder du côté de sa vie privée.
Au premier rang, ses liaisons dangereuses avec les frères Kennedy. Elle a connu une aventure avec John F Kennedy, mais au moment de sa fin tragique, c’est avec le frère cadet, Robert, alors ministre de la justice, qu’elle nouait une relation tumultueuse.
Quelques jours avant le drame, Marilyn a appris que Robert voulait mettre fin à leur relation. Elle téléphone sans cesse à la Maison Blanche, mais ses appels sont interceptés. Furieuse, elle menace Robert que s’il ne revient pas sur sa décision, elle convoquera une conférence de presse pour le lundi 6 août et elle fera tout pour salir la réputation des Kennedy. Elle révèlera qu’elle avait avorté de Bob Kennedy, qu’elle avait eu une liaison avec John et que la CIA et la mafia préparaient main dans la main l’assassinat de Fidel Castro, le leader cubain et ce, avec la bénédiction du Président.
Ça crée aussitôt une panique à la Maison Blanche. Dans la soirée du samedi, Robert est vu se rendant à la maison de l’actrice pour la calmer…ou pour récupérer le journal écrit par la star où elle consigne les détails sur l’assassinat de Castro. Une querelle s’en suit et Bob ressort les mains vides. Quelques heures plus tard, l’actrice est retrouvée morte.
La mafia entre aussi dans le portrait. Fin 1960, Marilyn entretient une brève liaison avec Frank Sinatra, lui-même bien connu pour ses amitiés avec la mafia. Elle est régulièrement invitée au Cal-Neva Lodge, casino très prisé des gangsters, dont Sinatra est copropriétaire avec Sam Giancana, chef de la mafia de Chicago et ami personnel des Kennedy. En effet, il connaissait bien Joe, le père de John et avait même partagé une maîtresse avec John.
Marilyn est donc piègée au cœur d’une véritable toile d’araignée à cause de ces liaisons. Ceux qui veulent nuire aux Kennedy ( ils sont très nombreux ) savent où frapper. Marilyn devient ainsi leur cible de prédilection. Sa maison est truffée de micros. Jimmy Hoffa, président du puissant syndicat des camionneurs l’espionne dans le but de faire chanter Bob.
Le FBI aussi connaît des difficultés avec les Kennedy. En effet, le ministre de la justice avait tenté de faire renvoyer le tout puissant patron Edgard Hoover. La CIA aussi avait des raisons d’en vouloir aux Kennedy après le fiasco du débarquement à Cuba qui coûta la vie à des centaines d’agents secrets. Donc, de nombreuses personnes sont au courant de la relation entre Marilyn et les Kennedy et quand l’actrice menace de tout déballer, nombreux sont ceux qui auraient intérêt à la faire taire.
Le mystère reste entier. De plus, plusieurs pièces à conviction ont mystérieusement disparu. Pourquoi a-t-on jeté les échantillons prélevés sur le corps de la victime ? Que sont devenus le carnet intime de Marilyn et les bandes d’enregistrement de ses conversations téléphoniques avec la Maison Blanche ? Le premier avait été confié à un juge, les secondes furent saisies par le FBI dans les archives de la compagnie de téléphone. Les deux se sont ensuite volatilisés.
Cet article a été élaboré en se basant sur le numéro 27 de la revue Facteur-X aux éditions ALP/MC. Cette chronique a pour but le divertissement et n’a pas la prétention de se prendre au sérieux.
Mardi 24 février 2004, par Volume 37 //
votre commentaire -
Enquête - Qui a tué Marilyn?
Introduction Dans la presse mondiale, la robe de Monica Lewinsky a déclenché une vaste réflexion sur les périls encourus par la démocratie en Amérique à la suite de fredaines.
Tout éditorialiste digne de ce titre s'y tailla la plume.
Notre Tocqueville, dans sa tombe, en égaie son éternité et rit chaque jour.
L'autre matin, sur ABC News, relayé en clair par Canal +,
Peter Jennings, le présentateur vedette,
y alla d'un commentaire désabusé:
"Il a suffit de quelques semaines pour que le monde sache tout
sur la vie privée de Bill Clinton.
Plus de trente ans ont été nécessaires pour en apprendre un peu sur celle de
John Fitzgerald Kennedy.
" Un ange passa dans le studio, un fantôme blond.
Une douce source
de chaleur qui s'est éteinte
par une nuit d'août dans la canicule de Californie.
Marilyn Monroe est morte il y a trente-six ans.Officiellement au matin du dimanche
5 août 1962, à 4 h 25.
Elle avait 36 ans.
Elle avait peur.
Elle comptait encore sur deux
ou trois doigts les amis qui ne l'avaient pas trahie.
Elle avait un chien, Maf, qui aboyait.
Les chiens jappent contre le malheur.
On la déclara suicidée. Overdose.
Trop de médicaments, trop de dom Pérignon, trop de...
Pas assez de chaleur humaine pour le corps le
plus moelleux qui fut jamais photographié.
Depuis sa mort, plus de 110 livres sont parus sur sa vie,
ses dernières années, ses derniers mois, ses derniers jours, presque sur son Jugement dernier.
Tous, quasi tous, sauf certains, bâtis sur commande afin
d'engoncer le bon peuple dans
la guimauve, ceux ne voulant que la montrer en gloire
ou ceux voulant profiter de sa beauté
pour faire un peu de pognon
- drame posthume qui dupliquait celui d'une vie maltraitée
- suggéraient, avançaient que ce suicide tenait du crime,
du meurtre, de l'assassinat.
L'interrogation n'avait pas attendu longtemps. Quelques semaines après les obsèques,
dirigées par Joe Di Maggio, un vrai fidèle, un vrai amour, quoique plutôt nerveux, sinon
violent, et dont furent exclus tout Hollywood, tout le cinéma, tout ce que Joe n'aimait pas.
L'un des premiers livres faisant clairement état d'un assassinat fut écrit en 1964 par unancien du FBI. Une sorte de Fox Mulder de drôles d'X Files, Frank Cappell, qui s'interrogeait
en 70 pages sur L'Etrange Mort de Marilyn Monroe (Strange Death of Marilyn Monroe).
Opuscule flingué à mort dès parution. Moqué. Mais lu de près par le tsar du renseignement,
le dictateur de la flicaille, Edgar J. Hoover, directeur inamovible et haï du FBI. Lu également
à la loupe par toute une famille du Massachusetts qui venait de perdre, en novembre 1963,
un de ses fils en la personne d'un président des Etats-Unis. Et ce n'était pas fini.
Aujourd'hui sort, aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne et en France, le même jour,le 15 octobre 1998, peut-être ce qui résume toute l'affaire, du moins, et cela est sûr,
la somme des enquêtes, recherches effectuées depuis la mort de Marilyn, augmentée de
douze ans de travaux, de fouinages, d'interviews et de contre-interrogatoires:
Marilyn Monroe, enquête sur un assassinat, de Don Wolfe. Ni un flic ni un journaliste
d'investigation, un acharné. Un homme de cinéma, qui collabora avec Spielberg,
travailla sur maints films, dont, naguère, Certains l'aiment chaud, de Billy Wilder.
Starring Marilyn Monroe. Et c'est de ce livre de 600 pages que L'Express, aujourd'hui, vous livre
en exclusivité des extraits.
Wolfe ne patauge pas dans la pleurnicherie, l'émotion de commande, la nostalgie,le chant d'amour à la beauté saccagée. Il rend justice. Et la justice est sévère.
Le livre de Don Wolfe ne fait pas de quartier. Il démontre, montre, il livre, délivre, prouve.
Le lyrisme est bridé au profit de la précision. Résultat étonnant autant que détonant.
Car, à la lecture de ce réquisitoire fondé uniquement sur des faits, on ne peut s'empêcher
de penser au lyrisme fou, incantatoire, halluciné, et qui, par le biais de la fiction, débusquait
les crimes d'une société, des romans du cycle de Los Angeles, signés de James Ellroy,
et principalement d'American Tabloid, dont la couverture affichait sur fond de Capitole l
es profils de médailles bénies de John et Bobby Kennedy. Et rapportait, au hasard
d'un surcroît d'intuition, matrice de l'intelligence exacerbée par une passion de la vérité,
ce que Don Wolfe, méthodique inspiré, vient de démontrer. La vraie mort de Marilyn Monroe.
La comparaison n'a rien de choquante entre un ouvrage de fiction (Ellroy) et le résultatd'une enquête interminable (Wolfe). Les écrivains sont tous des flics sentimentaux; et non ripoux.
Ils traquent l'explication, ce repos soudain de la raison agacée.
Qu'Ellroy, en 1995, ait débusqué comme ça, dans l'air, par le raisonnement simple des mots
qu'on jette sur le papier et qui tout à coup, sculptent un autre visage aux icônes ce que
Don Wolfe le méticuleux bâtit paragraphe par paragraphe, témoignage par témoignage,
s'échinant à donner 50 pages de sources dûment répertoriées en fin de volume, ressemble
fort à une grande belle vieille statue verdie par les âges mais qui mérite un salut:
celle de Liberty Island, à l'entrée de New York.
Les écrivains sont des êtres remarquables qui offrent en effet à leurs personnages,aux sujets humains de leurs études, la plus grande liberté. Comment faire passer
dans le sens commun que lire le livre de Don Wolfe est libérer Marilyn? Non pas la venger, l
ui donner une revanche. Le repos. Lui faire savoir par-delà l'Au-delà que jamais plus
elle ne sera plaquée. Sa terreur. Terreur d'une enfant qui, sortant d'un orphelinat,
valsa entre neuf familles d'accueil en quatre ans. Que les mufles autour d'elle
- on dut planquer son cadavre dans un placard à balais pour qu'il échappe aux paparazzi
- s'ajoutaient aux salauds.
Le dernier vient de mourir, il y a peu, et toute la presse a célébré sa voix,
son élégance, son génie.
L'homme qui la fit violer - et filmer son viol - par un patron de la Mafia: Frank Sinatra.
Elle qui pensait l'épouser. Elle en épousa d'autres, qui en ont bien profité. Miller,
le grand Arthur Miller, une belle conscience qui déclara lui faire un somptueux
cadeau (moyennant 250 000 dollars et vivant à ses crochets): le scénario des Misfits.
Mise en scène John Huston, costarring Monty Clift ("la seule personne connue
qui m'ait paru plus malheureuse que moi," dixit M. M.) et Clark Gable, le père irréel
qu'elle s'était choisi sur photo. Sur le tournage tragique - Monty et Gable n'en virent pas la sortie
- Clark fut très gentil avec elle, qui jouait le désespoir platine en robe à pois.
A sa mort, on accusa Marilyn d'avoir provoqué sa crise cardiaque par ses retards.
Gable n'était plus là pour démentir. Et la campagne de dénigrement était orchestrée
de très haut. Par ceux pour lesquels Marilyn Monroe ne fut qu'un "morceau de viande",
hurla-t-elle le vendredi.
Olaf son petit chien
Elle mourut le dimanche. Une perdrix dans un tableau de chasse, une voix à écouter
par des micros cachés, une arme et un danger dans le maintien au pouvoir. Un objet.
Mais cet objet savait écrire, espérer.
Croyait en quelque chose qui n'avait déjà plus cours,
la bête honnêteté des pères fondateurs. Ignorait que le FBI et la CIA détenaient un dossier
à son nom, dont le frère, en cyrillique, reposait au Kremlin. Marilyn avait ses secrets.
Elle les inscrivait dans un cahier rouge. Comme des notes de répétitions.
Comme un scénario à apprendre par cœur. Il fallait le récupérer.
En lisant Don Wolfe, on sait que la décadence de la démocratie en Amérique
date plus de la traque du cahier rouge de l'ex-Norma Jeane chantée si joliment par
Birkin que de l'étude de la robe bleue de Monica. Quand l'Etat commet ses crimes,
le nettoyage ne se fait pas au pressing pour que la Maison paraisse Blanche.
Marilyn Monroe, enquête sur un assassinat, par Don Wolfe. Traduit de l
'américain par Dominique Peters, Dominique Kugler, Nadine Gassié, Pierre Girard
et Andrée Nahline. Albin Michel, 592 p.
Le corps découvert au 12305 5th Helena Drive Avant l'aube du dimanche 5 août 1962, un vent chaud venu du désert Mojave balayait
le bassin de Los Angeles, agitant les hauts eucalyptus qui protégeaient comme un
rideau la maison de Marilyn Monroe, à Brentwood. On entendait tinter doucement
dans l'obscurité les vieux carillons que lui avait offerts le poète Carl Sandburg.
D'autres sons, plus étranges, furent portés par le vent au cours de la nuit: des cris,
une vitre qu'on brise.
Les voisins ont parlé d'une femme hystérique qui aurait crié: "Assassins! Espèce
d'assassins! Vous êtes contents, maintenant qu'elle est morte?"
A minuit, le sergent Jack Clemmons prit son poste au commissariat de police de
West Los Angeles, Purdue Street. Les premières heures de ce dimanche, la garde
du sergent Jack Clemmons fut très calme. Jusqu'à cet appel, peu avant l'aube.
Son interlocuteur se présenta: DR Hyman Engelberg. Et il dit: "Marilyn Monroe est morte.
Elle s'est suicidée."
Croyant à une plaisanterie, Clemmons demanda: "Qui avez-vous dit que vous étiez?- Je suis le DR Hyman Engelberg, le médecin de Marilyn Monroe. Je me trouve chez elle.
Elle vient de se suicider. - Donnez-moi l'adresse, j'arrive."
Il regarda sa montre et nota dans le registre qu'il était 4 h 25 du matin.
Au 12305 5th Helena Drive, le sergent Clemmons entendit un chien aboyer.Il frappa à la porte. Il entendit dans la maison des pas et des conversations murmurées.
Il frappa de nouveau. Il se passa une bonne minute avant qu'on allume la lampe
du porche et qu'une femme entre deux âges lui ouvre. Elle dit qu'elle
était Eunice Murray, la gouvernante.
Elle conduisit le sergent Clemmons dans une chambre où gisait le corps, en travers du lit.
On avait rabattu un drap sur la tête, ne laissant visible qu'une mèche de cheveux blond platine.
Un homme à l'air distingué était assis, abattu, près du lit, la tête baissée, le menton dans les mains, le DR Hyman Engelberg. Un autre homme, debout près de la table de nuit, se présenta comme le DR Ralph Greenson, le psychiatre de Marilyn Monroe.
"Elle s'est suicidée", dit le DR Greenson. Puis, montrant la table de nuit jonchée de boîtes de comprimés, il désigna un flacon vide de Nembutal et ajouta: "Elle en a pris tout le contenu."
Clemmons se souvient: "Elle était à plat ventre dans ce que j'appelle ``la position du soldat´´: la tête dans un oreiller, les bras le long du corps, le bras droit légèrement plié, les jambes allongées toutes droites." Il avait vu bon nombre de suicides et, contrairement à l'idée reçue selon laquelle une surdose de somnifères est une manière facile et indolore de mourir, les victimes souffrent habituellement de convulsions accompagnées de vomissements et meurent dans une posture très tourmentée.
"A-t-on bougé le corps? demanda Clemmons.
- Non, répondirent les médecins.
- Avez-vous tenté de la ranimer? demanda le sergent Clemmons.
- Non, nous sommes arrivés trop tard, répondit le DR Greenson.
- Savez-vous à quelle heure elle a pris les comprimés?
- Non."
Clemmons avait l'habitude que les médecins l'informent spontanément.
Mais il s'agissait de la mort d'une star du cinéma. Quand le sergent se retourna pour parler
à Mrs Murray, il se rendit compte que la gouvernante avait quitté la pièce.
Il la retrouva dans la buanderie, où machine à laver et séchoir étaient en marche.
Elle pliait du linge sur le plan de travail et elle lui sembla agitée.
Il sembla curieux au sergent Clemmons que la gouvernante s'inquiète de la lessive
en pleine nuit, alors que sa patronne gisait morte dans sa chambre.
Il demanda:
"Quand avez-vous découvert que Miss Monroe avait un problème?
- Peu après minuit, répondit Mrs Murray. J'étais allée me coucher vers 22 heures.J'ai remarqué la lumière sous la porte de Marilyn. Je me suis dit qu'elle dormait
ou qu'elle parlait avec quelqu'un au téléphone. Alors je suis allée me coucher.
Je me suis réveillée à minuit parce que je devais aller aux toilettes.
La lumière filtrait toujours sous la porte de Marilyn. Alors je me suis inquiétée.
J'ai essayé d'ouvrir la po
rte, mais elle était fermée à clef de l'intérieur.
J'ai frappé, mais Marilyn n'a pas répondu.
Alors j'ai appelé son psychiatre, le DR Greenson, qui n'habite pas très loin.
Quand il est arrivé, vers minuit et demi, elle ne lui a pas répondu non plus.
Alors il est sorti et il a regardé par la fenêtre de la chambre. Il a vu Marilyn c
ouchée, immobile, sur le lit, et il lui a trouvé une mine bizarre. Il m'a dit: `
`Nous l'avons perdue´´, et puis il a appelé le DR Engelberg."
Le corps de Marilyn avait été découvert à minuit et demi, et la police n'avaitété appelée qu'à 4 h 25. Le sergent Clemmons demanda aux médecins
pourquoi il leur avait fallu près de quatre heures pour appeler la police.
Le DR Greenson répondit:
"Il nous a fallu obtenir l'autorisation du service de publicité du studio.
- Le service de publicité?
- Oui, le service de publicité de la Twentieth Century Fox.Miss Monroe y tournait un film [Something's Got to Give].
- Qu'avez-vous fait pendant ces heures?
- Nous avons bavardé", marmonna le DR Engelberg.
Clemmons interrogea les médecins sur les circonstances qui avaient présidé à la
découverte du corps. Le DR Greenson raconta l'histoire presque dans les mêmes termes
que Mrs Murray.
On l'avait appelé peu après minuit et il était arrivé vers minuit et demi.
Il avait dû casser une fenêtre avec le tisonnier pour accéder à la chambre,
où il avait trouvé Marilyn sur le lit. Il indiqua que sa main tenait fermement le téléphone,
quand il l'avait trouvée,
et qu'il le lui avait alors presque immédiatement pris. Il ajouta qu'elle avait
dû essayer d'appeler à l'aide. Le sergent Clemmons trouva curieuse cette hypothèse du DR Greenson, sachant que Mrs Murray était dans la maison, la porte de sa chambre à trois mètres de celle de Marilyn.
Tandis qu'il rentrait au quartier général de la police de West Los Angeles,des idées lancinantes occupaient l'esprit du sergent Clemmons:
il était certain que le corps avait été déplacé, et il se demandait de quoi les médecins
avaient bien pu parler pendant quatre heures, avant d'appeler la police.
Pourquoi n'avait-il pas trouvé de verre dans la pièce fermée à clef? [...]
Une étrange autopsie Si la plupart des entreprises ferment, le dimanche, à la morgue du comté de Los Angeles
c'est en général le jour le plus actif. C'est le plus souvent le samedi soir que l
es gens meurent dans des circonstances curieuses. En 1962, le bureau du coroner
du comté et la morgue étaient situés dans le sous-sol du palais de justice, d
ans le centre-ville.
Le DR Thomas Noguchi, récemment nommé médecin légiste adjoint,arriva à 6 h 30 le dimanche matin. Le coroner Curphey avait appelé le
bureau avant son arrivée et laissé un message:
"Le DR Curphey veut que le DR Noguchi procède à l'autopsie de Marilyn Monroe.
" Noguchi ignorait que la star était morte et il pensa que la personne à autopsier
portait le même nom qu'elle. Quand il apprit qu'il s'agissait effectivement de la
célèbre Marilyn Monroe,
il trouva curieux que le coroner Curphey l'ait choisi comme légiste.
"On aurait dû confier une autopsie de cette importance à un médecin plus confirmé,
déclara Noguchi. Et pourtant le DR Curphey avait bien spécifié que le
travail me revenait."
Docteur Noguchi (à gauche).
Le DR Noguchi vérifia la liste des corps arrivés à la morgue dans la nuit
de samedi à dimanche et fut surpris de ne pas trouver de Marilyn Monroe sur la liste.
Il interrogea l'assistant du coroner, Lionel Grandison. Celui-ci devait vérifier les décès
survenus dans le comté de Los Angeles et s'assurer que tous ceux qui s'étaient produits
dans des circonstances peu claires, ou hors de la présence d'un médecin, étaient
déférés au bureau du coroner. Grandison ne tarda pas à découvrir une première irrégularité.
"Quand les gens meurent de cause naturelle à l'hôpital, leur corps y estgénéralement conservé jusqu'à ce que les dispositions soient prises
pour leur transport en vue des funérailles, explique Grandison.
Mais, quand la mort en question peut être un suicide ou un meurtre,
quand il s'agit d'un accident ou quand les causes sont tout simplement inconnues,
la loi dit que le corps doit être transporté à la morgue du comté,
pour que le bureau du coroner tire les conclusions adéquates."
Grandison entreprit une recherche et trouva le corps de Marilyn Monroeaux pompes funèbres de Westwood Village. "Pour que cela ait été possible,
poursuit Grandison, il a fallu que quelqu'un téléphone à l'entreprise de
pompes funèbres et demande spécifiquement qu'on vienne chercher le corps."
Il fut d'autant plus
choqué de découvrir que les responsables des pompes funèbres de
Westwood Village préparaient déjà le corps pour l'embaumement,
si bien qu'ils étaient très réticents à l'idée de l'envoyer au coroner.
C'était une situation sans précédent, et son enquête ultérieure amena
Grandison à interroger le personnel des pompes funèbres de Westwood Village,
mais il ne réussit pas à découvrir qui avait demandé par téléphone que le corps s
oit transporté dans leurs locaux. Peu après 9 heures du matin, Grandison fit
prendre le corps aux pompes funèbres et le fit placer dans le casier nº 33 de
la morgue du comté de Los Angeles, au palais de justice. Marilyn Monroe
devint le cas nº 81128 dans les dossiers du coroner.
Marilyn Monroe fut ainsi la première des stars à figurer dans la distributionmorbide du film de la vie professionnelle du DR Noguchi. Devaient suivre Sharon Tate,
Janis Joplin, William Holden, Nathalie Wood et John Belushi.
En 1968, il fit aussi l'autopsie de Robert Kennedy. Noguchi publia alors un livre sur sa fréquentation des cadavres célèbres et conquit le sinistre titre de "coroner des stars".
Après la publication de son livre, en 1984, il fut démis de ses fonctions de
directeur par l'administration de la ville à cause d'une prétendue mauvaise gestion de
son bureau et de la publicité tapageuse faite autour de son métier de médecin légiste.
Peu avant le début de l'autopsie, John Miner, avocat général adjoint,spécialiste de droit médical et psychiatrique, se joignit au DR Noguchi.
John Miner était professeur adjoint à l'école de médecine de l'université de Californie
du Sud et, de même que le DR Ralph Greenson, chargé de cours à l'Institut
de psychanalyse de Los Angeles.
Le coroner du comté de Los Angeles, le DR Theodore Curphey, assistait, lui aussi,à l'autopsie de Marilyn Monroe. Bien que sa présence n'eût jamais été révélée par
le bureau du coroner, Lionel Grandison a récemment déclaré:
"Je me souviens du jour de cette autopsie, et je peux affirmer que
le DR Curphey était là...
Je sais qu'il a personnellement supervisé tout ce qui s'est passé."
La révélation de Grandison explique peut-être pourquoi on avait assigné un
tout nouveau médecin légiste au cas nº 81128. "La présence du coroner Curphey
à une autopsie était sans précédent, affirme Grandison.
Il a supervisé toute la procédure et orchestré le rapport final.
Il lui aurait été difficile de le faire avec le légiste en chef, qui aurait
normalement dû se voir confier cette tâche."
A propos de la manière dont le coroner Curphey dirigea l'autopsie,Noguchi a déclaré: "Tout jeune membre de l'équipe, je n'ai pas eu le sentiment
que je pouvais m'opposer au patron sur la procédure."
Le DR Noguchi et John Miner avaient lu les rapports de police indiquant que
Marilyn Monroe était morte dans une pièce fermée de l'intérieur et que ses médecins
pensaient qu'elle avait succombé à l'ingestion d'une trop forte dose de barbituriques.
Ils avaient aussi analysé les flacons de comprimés pris dans la chambre.
Le DR Engelberg avait déclaré à la police que, le vendredi 3 août,
il avait renouvelé l'ordonnance de Marilyn Monroe pour 50 comprimés
de Nembutal. Le registre de la pharmacie San Vicente indiquait que l'ordonnance
avait été exécutée la veille de la mort. [Mais ne mentionnait que 25 comprimés.]
Le DR Noguchi déclare que, bien qu'on n'eût découvert aucune seringuedans la pièce fermée, l'autopsie commença par une recherche de points
de perforation qui auraient indiqué que des substances avaient été administrées par injection.
Le rapport d'autopsie indique clairement: "Pas de traces d'aiguille."
Dans le dossier, il est bien dit que le DR Engelberg avait fait à Marilyn une piqûre le 3 août -
la veille de sa mort - vers 16 heures. Et, comme elle mourut vers 22 h 30 le lendemain,
on observe que trente heures s'étaient écoulées.
Le DR Noguchi, dans son livre, Coroner, explique combien il est difficile dedécouvrir des traces de piqûres récentes. Il cite le cas de John Belushi.
Après avoir examiné le corps de ce dernier, la police avait éliminé l'injection
d'une substance toxique comme cause de la mort parce que le personnel
du coroner n'avait pas réussi à découvrir de traces de piqûre.
Le chef de la division
de médecine légale, le DR Ronald Kornblum, examina le corps de Belushi
et fut incapable, lui aussi, de découvrir une trace de pénétration d'aiguille
- pas plus que le DR Noguchi.
Mais celui-ci, soupçonneux depuis qu'on avait retrouvé de la poudre
de cocaïne sur le lieu du décès, persista: "J'ai pris le bras droit de Belushi dans
mes deux mains, et je l'ai pressé, raconte le docteur...
Soudain, une gouttelette de sang est apparue au creux du coude, mais le fait que les piqûres récentes
aient été si difficiles à découvrir m'inquiéta...
On avait utilisé une aiguille stérile et seules des gouttelettes de sang le révélaient."
Autre sujet d'inquiétude lors de l'examen externe du corps: la lividité cadavérique.
Elle est causée par l'effusion hors des vaisseaux du sang qui s'accumule dans
les parties les plus basses du corps dans les heures qui suivent la mort.
Il y produit des taches qui vont du gris bleuâtre au violacé.
Dans son rapport, le médecin mentionne deux zones de lividité:
le visage, le cou, les bras, la poitrine et l'abdomen, d'une part, et
"une légère lividité qui disparaît à la pression sur la face postérieure des bras et des jambes",
d'autre part. Cette double lividité présente une grande importance légale.
Les zones de lividité secondaires se forment quand on bouge un corps
pendant que s'installe la lividité cadavérique, processus qui dure généralement
quatre heures
après le moment de la mort. Par exemple, si un corps repose sur le ventre
pendant trois heures
après la mort et qu'ensuite il soit mis sur le dos, une zone de lividité secondaire
peut apparaître sur le dos pendant l'heure qui suit.
Vous remarquerez, le doigt dirigé vers les médicaments.?......
La mort de Marilyn Monroe avait choqué le monde entier. Des années après,
cette mort semble toujours inexpliquée et diverses théories ont vu le jour.
Une photographie, dont El Pais a eu l’exclusivité pour la diffusion, jamais publiée
apparait dans un livre, Exquisite Corpse, et elle montre le corps de Marilyn Monroe
juste après sa mort en août 1962. On peut aussi voir un bras tendu
montrant la table de nuit et les médicaments qui auraient tué l’actrice.
Ce bras pourrait appartenir à Jack Clemmons, l’inspecteur qui s’est rendu sur les lieux.
Dans ce livre, le médecin légiste, Thomas T. Noguchi, explique que la
mort de Marilyn a été le plus grand défi de sa carrière de médecin.
Le DR Noguchi et John Miner auraient pu envisager cette possibilité
quand ils remarquèrent cette double lividité.
On sait maintenant que Marilyn Monroe est morte vers 22 h 30 le samedi soir.
Son corps a été retourné et placé sur le brancard par Guy et Don Hockett
[des pompes funèbres]
huit heures après la mort, soit quatre heures après la fin du processus d'installation de la lividité cadavérique.
En conséquence, la légère lividité remarquée sur son dos n'a pu se produire
qu'immédiatement après la mort, quand le corps est resté un temps sur le
dos avant qu'on le place à plat ventre sur le lit.
Le rapport du DR Noguchi signale deux contusions récentes sur le corps de Marilyn:"une petite ecchymose sur la fesse gauche et une autre à
gauche sur la chute des reins".
Pourtant, à en croire Lionel Grandison, d'autres bleus étaient visibles sur le
corps de Marilyn, ignorés par le document officiel.
"Quand un corps est amené
à la morgue, explique Grandison, il est immédiatement
inspecté par un assistant médical.
A ce stade, tous les bleus, cicatrices, coupures et autres traumatismes
sont indiqués sur une première fiche d'examen. Cette fiche est intégrée
au dossier officiel." Lionel Grandison déclare qu'il a vu cette fiche le matin du 5 août
et qu'elle signalait les bleus sur la fesse indiqués dans le rapport d'autopsie,
mais aussi d'autres bleus, sur les bras et à l'arrière des jambes.
Selon Grandison, "la fiche de cet examen initial faisait partie
du dossier qui
disparut quand l'affaire prit de l'ampleur." Le fait que ces bleus évidents
n'aient conduit à aucune interrogation, et que les plus petits ne furent même
pas notés, constitue une omission troublante.
Le DR Noguchi admit, lors d'une interview, en 1982, qu'on aurait dû s'intéresser a
u gros bleu pourpre sur la fesse gauche. "Ce bleu, dit-il, n'a jamais été totalement expliqué.
C'est un signe de violence." Après l'examen externe, le DR Noguchi passa à l'examen interne.
Il ouvrit l'estomac, et John Miner et lui en ont examiné le contenu,
à la recherche de traces des comprimés de Nembutal qu'elle aurait ingérés.
Ils ont donc été surpris de trouver l'estomac totalement vide.
"Il y avait dans l'estomac une petite quantité de liquide, se souvient John Miner,
mais nous n'y avons détecté aucun signe qui aurait indiqué qu'il avait contenu
une forte dose de médicaments ou de sédatifs."
"Un prélèvement du contenu gastrique examiné sous microscope polarisantne montre pas de cristaux réfringents", déclare le rapport d'examen.
Selon le DR Sidney S. Weinberg, ancien médecin légiste en chef du comté de Suffolk,
New York, "la mort par ingestion d'une grande quantité de barbituriques est i
ncompatible avec l'absence de cristaux réfringents dans le tube digestif.
Sous microscope polarisant, on aurait pu déterminer la nature exacte du
produit ayant entraîné la mort, car ces médicaments ont chacun
leur forme cristallisée particulière."
De plus, le DR Weinberg et plusieurs autres médecins légistes de renom
ont souligné qu'on appelle le Nembutal la "veste jaune" à cause du jaune
de la gélatine qui entoure le produit actif. Si Marilyn Monroe avait avalé
une cinquantaine de comprimés de Nembutal, comme on l'a dit, il y aurait
eu des traces de teinture jaune dans le tube digestif, surtout dans un estomac vide.
Le DR Noguchi ne trouva aucune trace de teinture jaune. Pour examiner l'intestin,
le DR Noguchi et Miner commencèrent par regarder le duodénum,
la première section après l'estomac.
Quand des comprimés ont séjourné un certain temps dans l'estomac,
il arrive que des résidus passent dans le duodénum. "Je n'ai pas trouvé
la moindre preuve visuelle de la présence de comprimés dans l'estomac ou
l'intestin grêle, déclara le DR Noguchi. Aucun résidu. Pas de cristaux réfringents.
Et pourtant les flacons de comprimés vides montraient que Marilyn Monroe
avait avalé de 40 à 50 comprimés de Nembutal et un grand nombre
de comprimés d'hydrate de chloral."
L'un des problèmes posés par l'examen ne fut donc pas tant ce que
le DR Noguchi et John Miner trouvèrent, mais ce qu'ils ne trouvèrent pas.
Autre facteur important lors de l'examen tant externe qu'interne: l'absenced' "odeur de poire". Les médecins légistes savent que les victimes d'une ingestion
d'hydrate de chloral dégagent une forte odeur, dite "de poire".
Ce n'est pas le cas lorsque la dose fatale d'hydrate de chloral a été injectée
par voie intraveineuse et non ingérée par le tube digestif.
John Minier
L'autopsie sur le corps avait duré cinq heures. On ramena ce qui restait
de Marilyn Monroe dans le casier nº 33 de la morgue.
C'est peu après 22 heures, ce dimanche soir, que le photographe de LifeLeigh Wiener s'introduisit dans la morgue du comté.
Moyennant une bouteille
de whisky, l'employé de la morgue lui ouvrit le casier nº 33 et en tira le corps
pour que Wiener prenne quelques photos. Il en prit plusieurs du cadavre,
couvert et découvert. Ce fut la dernière séance de photos de Marilyn Monroe.
Giancana, Chef de la Pègre
Une enquête censurée En 1982, l'éminent journaliste Anthony Summers fit son entrée au
"pays des scorpions". Le directeur du Sunday Express de Londres avait
engagé Summers afin qu'il parte pour Hollywood écrire un article sur
la nouvelle enquête du bureau du procureur. Arrivé en septembre 1982,
Summers pensait que sa tâche ne lui prendrait pas plus de quelques
semaines. Il lui fallut trois ans pour terminer
Les Vies secrètes de Marilyn Monroe.
Ayant interrogé plus de 650 personnes pour ses recherches,Summers raconta toute l'histoire des relations intimes de la star a
vec le président John Kennedy et le ministre de la Justice,
Robert Kennedy. [...]
Au cours de ses recherches pour Les Vies secrètes de Marilyn Monroe,
Anthony Summers croisa le chemin de Ted Landreth, ancien cadre
de CBS qui tentait depuis trois ans de trouver une chaîne de télévision américaine assez courageuse pour montrer la véritable tragédie vécue par Marilyn Monroe.
En 1983, Summers et Landreth joignirent leurs forces pourcoordonner leurs enquêtes. Summers convainquit la BBC de
produire le documentaire Say Goodbye to the President.
En cours de tournage, à la fin d'un enregistrement, Eunice Murray
livra une révélation inattendue.
"L'interview a été très conventionnelle en ceci que Mrs Murray n'apas varié la version qu'elle avait récitée durant toutes ces années,
se souvient Ted Landreth.
Mais, aussitôt la caméra arrêtée et les lumières éteintes, Mrs Murray a
fait une remarque stupéfiante. Par chance, la bande-son tournait
encore, et nous avons inclus son commentaire dans le film."
Summers, qui menait l'interview, se souvient de l'incident: "Mrs Murray m'a dit soudain: `
`Pourquoi donc, à mon âge, dois-je ainsi continuer à dissimuler la vérité?´
Je lui ai demandé ce qu'elle voulait dire, et elle nous a tous stupéfiés
en admettant
que Robert Kennedy avait effectivement rendu visite à Marilyn le jour de sa mort,
et que le médecin [le Dr Greenson] et une ambulance étaient arrivés alors
qu'elle était encore en vie."
Quand on lui demanda de bien préciser ce dernier point, Mrs Murray répondit:
"Quand il [le docteur] est arrivé, elle n'était pas morte, et
j'étais là - au salon."
On l'interrogea alors sur la relation entre les Kennedy et Marilyn Monroe.
E. Murray: Eh bien, pendant toute une période, cela ne m'a pas du tout
surprise que les Kennedy soient très importants dans la vie de Marilyn...
Je n'étais pas informée, mais j'étais témoin de ce qui arrivait...
A. Summers: Et vous croyez qu'il [Bobby] était là ce jour-là?
E. M.: Chez Marilyn?
A. S.: Oui.
E. M.: Oh, bien sûr!
A. S.: Cet après-midi-là?
E. M.: Oui.
A. S.: Et vous pensez que c'est pour cette raison qu'elle était bouleversée?
E. M.: Oui, et c'est devenu tellement délicat que les gardes du corps deRobert Kennedy, vous savez, ont dû s'interposer pour le protéger...
Quand Anthony Summers demanda à Mrs Murray pourquoi elle n'avait
pas dit la vérité à la police en 1962, elle répondit: "J'ai dit ce que
je pensais qu'il fallait dire."
En 1985, Stanhope Gould, producteur du magazine d'information 20/20 surABC, lut les épreuves d'imprimerie du livre de Summers et en conclut que
l'histoire Monroe-Kennedy ferait un excellent sujet pour son émission.
Comme ils espéraient ouvrir la saison d'automne avec un scoop, Gould
et le producteur exécutif Av Westin confièrent le projet à Sylvia Chase
et Geraldo Rivera.
Quand Sylvia Chase demanda à Eunice Murray si Marilyn Monroe
avait une relation amoureuse avec Robert Kennedy, celle-ci répondit:
"Je la qualifierais d'amoureuse, oui." Le sénateur George Smathers révéla à
Sylvia Chase que le président Kennedy lui avait parlé des relations de Bobby avec Marilyn.
Smathers avait appris du président les problèmes
qu'avait causés Marilyn
dans un avion qui la conduisait auprès de Bobby et où elle s'était enivrée.
C'était l'interview d'un célèbre privé de Hollywood, Fred Otash,
qui constituait la partie la plus stupéfiante de l'émission. Jadis enquêteur
pour la police de Los Angeles, Otash avait été engagé par Jimmy Hoffa,
racontait-il, pour placer des micros espions tant dans la maison de Lawford
[Peter Lawford, acteur et beau-frère du président] sur la plage que
dans celle de Marilyn, à Brentwood.
Il affirmait que les enregistrements prouvaient la présence de
Bobby Kennedy chez Marilyn le jour de sa mort.
Une semaine avant que l'émission passe à l'antenne, le président d'ABC News,
Roone Arledge, demanda aux producteurs Stanhope Gould et Av Westin
de réduire de moitié les trente minutes prévues. Travaillant jour et nuit,
l'équipe de 20/20 réduisit le sujet à treize minutes.
Quelques heures avant la diffusion, Roone Arledge annula le reportage.
L'histoire de Marilyn Monroe fut remplacée par une émission sur les chiens policiers. [...]
Sylvia Chase donna sa démission et Geraldo Rivera fut renvoyé
pour ses protestations au vitriol.
On avait souvent vu le président d'ABC News, Roone Arledge, au bras
d'Ethel Kennedy, et des rumeurs de liaison couraient. L'assistant d'Arledge,
David Burke, avait été conseiller en communication de Kennedy, et Jeff Ruhe,
autre assistant d'Arledge, était marié à l'une des filles de Bobby et Ethel.
Quand Kerry Kennedy McCarthy fut invitée au Geraldo Show en 1995,
elle déclara: "Très honnêtement, Geraldo, vous avez été victime de la famille...
La famille s'est habituée à entendre la vérité sur Jack - mais pour ce qui est de Bobby...
Vous voyez, Ethel est très proche de Roone Arledge..."
Bien qu'on n'ait pas connaissance de l'existence d'une copie du
reportage original de trente minutes en dehors de celle qui reste
enfermée dans les coffres d'ABC-TV, une copie du treize minutes a été
subtilisée juste après l'annulation de la diffusion. Parmi d'autres
fragments préservés, nous disposons d'une version montée de
l'interview du détective privé Fred Otash par Sylvia Chase:
S. Chase: Comment vous êtes-vous intéressé à l'affaire?
F. Otash: Hoffa voulait fabriquer un portrait négatif de Bobby Kennedy.
S. C.: Et que s'est-il passé?
F. O.: On a mis des micros chez Lawford - dans la chambre, dans les téléphones. Quatre en tout.
S. C.: Pourquoi chez Lawford?
F. O.: Eh bien, parce qu'on nous avait informés que c'était l'espace de détente des Kennedy - c'est là que Bobby et Jack [John, le président] se distrayaient... Il y a eu plusieurs bandes de Marilyn et Jack en train de faire l'amour.
S. C.: Entend-on Bobby Kennedy sur ces bandes?
F. O.: Oui...
S. C.: Cela confirme-t-il que Bobby Kennedy et Marilyn avaient aussi une liaison?
F. O.: Bien sûr... Oui... Bobby Kennedy et Marilyn ont souvent été enregistrés.
S. C.: A-t-on enregistré des bandes chez Marilyn jusqu'à la mort de celle-ci?
F. O.: On en a enregistré le jour de sa mort - la nuit de sa mort.
S. C.: Une conversation avec Kennedy?
F. O.: Une conversation avec Bobby Kennedy.
S. C.: Et de quoi parlaient-ils?
F. O.: Ils se disputaient violemment. Elle lui disait: "J'ai l'impression d'être jetée !J'ai l'impression d'avoir été utilisée ! J'ai l'impression d'être un morceau de viande!"
Otash continua par la description d'une bagarre qui avait eu lieu dans la
chambre de Marilyn, où Bobby hurlait:
"Où est-il? Où l'as-tu mis? Il me le faut!
Ma famille te paiera pour l'avoir!"
La bagarre se termina par le bruit de coups portés et
d'une porte qui claque.
"Il [Bobby] est ensuite allé chez Lawford et il était dans tous ses états,
dit Otash au Times. Lawford m'a expliqué qu'il était en pleine panique et
qu'il aurait dit: ``Elle tempête et elle fulmine. Je suis inquiet pour elle
et pour ce qui va sortir de tout ça.´´ Lawford m'a alors révélé que
Marilyn avait tenté de joindre Jack Kennedy à la Maison-Blanche,
mais on lui avait répondu qu'il était à Hyannis Port.
Elle avait continué d'essayer, sans arriver à rien."
Otash expliqua au Times pourquoi il avait gardé le silence pendant toutes ces
années à propos de l'affaire Monroe: "Je crois qu'il est temps que la vérité
soit connue... Personne ne me paie, je n'écris pas de livre, je ne veux rien
prouver." A l'époque de l'interview, Otash avait 63 ans.
Il vivait une retraite dorée, avec des résidences à Los Angeles, Palm Beach
et Cannes. Mr "O" mourut à Los Angeles en novembre 1992, laissant une fortune évaluée à plus d'un million de dollars. A sa mort, les bandes de surveillance ne furent pas retrouvées.
Le petit carnet rouge
Robert Slatzer [auteur des Derniers Mois de Marilyn Monroe, un de ses
plus fidèles amis] rencontra, le jeudi 9 août, chez la star son exécutrice
testamentaire, Inez Melson. "Inez triait ce qui restait des papiers de Marilyn dans le classeur du pavillon d'amis, raconta Slatzer.
Elle me dit que, lorsqu'elle était arrivée là le dimanche matin, elle avait
découvert le meuble classeur fracturé et que beaucoup des affaires
de Marilyn avaient disparu."
Marilyn s'était toujours inquiétée de la sécurité de ses papiers.
En faisant visiter à Slatzer sa nouvelle maison, au mois d'avril 1962,
elle avait signalé que des documents ne cessaient de disparaître
de ses dossiers et qu'elle avait ordonné qu'on change les serrures et
qu'on mette des barreaux aux fenêtres du pavillon d'amis.
Lorsqu'il quitta la maison de Marilyn ce jour-là, Slatzer repensa
à la dernière fois où il l'avait vue.
C'était à la mi-juillet. Elle l'avait appelé d'une cabine et sa voix était pressante.
"Viens me prendre à 18 heures", avait demandé Marilyn. Elle l'attendait
à l'endroit convenu, silhouette solitaire que personne n'avait reconnue
- sans maquillage, portant de grandes lunettes de soleil, ses cheveux
blonds attachés en queue de cheval sous un foulard. "Salut!" dit-elle
avec un grand sourire en montant près de lui dans la Cadillac.
En chemin, elle parla de ses peurs et de ses inquiétudes.Peu après le gala d'anniversaire du président, en mai, on lui avait
brutalement interdit toute communication avec lui, et la ligne de téléphone
privée sur laquelle elle l'appelait avait été coupée. Peter Lawford avait dit
sans ambages à Marilyn que plus jamais elle ne devait parler au président.
"Cela lui causa un choc émotionnel dévastateur qui la fit s'effondrer sur leplateau de Something's Got to Give, a raconté Slatzer. Dans sa rage
et son désespoir, elle appela plusieurs fois la Maison-Blanche pour exiger une explication.
Bobby devint l'émissaire chargé de calmer les fureurs de la femme délaissée.
Avant ce jour, je n'avais jamais saisi jusqu'où étaient allées ses r
elations avec Bobby. Lors de notre dernière rencontre, elle me confia que récemment
Bobby avait aussi tenté de rompre avec elle. Comme John, il n'avait fourni
aucune explication." Les Kennedy avaient touché le point sensible de sa t
erreur du rejet, et son désespoir s'était mué en colère, comprit Slatzer.
Le Docteur Noguchi Thomas. Robert Kennedy.
Sortant un cahier à couverture rouge de son grand
sac, Marilyn avait montré à Slatzer son "Carnet de secrets". "Qu'est-ce que c'est? - Mon journal. Je veux que
tu le lises." Slatzer se souvient d'avoir feuilleté les pages et d'avoir été s
urpris d'y trouver des notes sur ses conversations avec les Kennedy.
Elle y abordait des sujets comme le projet d'utiliser le syndicat du crime
pour assassiner Fidel Castro, les essais nucléaires, les liens de Sinatra
avec la pègre, les droits civiques, les efforts de Bobby pour faire arrêter
Jimmy Hoffa; une page indiquait que c'était Bobby qui avait convaincu
le président de retirer la couverture aérienne lors du désastre
de la baie des Cochons.
Quand Slatzer se rendit compte de l'importance de ce journal, il lui
demanda pourquoi elle avait pris ces notes.
"Parce que Bobby aimait parler d'affaires politiques, lui répondit-elle,et je voulais pouvoir discuter de choses qui l'intéressaient.
Alors je prenais des notes après nos conversations, et ensuite j'en
apprenais autant que je pouvais sur les sujets abordés pour
pouvoir en parler intelligemment.
- Quelqu'un d'autre a-t-il vu ce carnet? demanda Slatzer.
- Personne... Mais je suis tellement en colère que je serais capable
de convoquer une conférence de presse et de le montrer au monde
entier pour que tout le monde sache qui sont vraiment les Kennedy!"
Slatzer tenta de la convaincre d'oublier les Kennedy et de se concentrersur sa carrière: "Il est évident que Bobby ne veut plus continuer
avec toi, tu ferais
mieux de l'oublier, lui conseilla-t-il. - Ce n'est pas facile", répondit-elle. [...]
La dernière journée de Marilyn
Le samedi 4 août 1962, le vent sec du désert chauffait le bassin de Los Angeles,
et, dès 9 heures du matin, il faisait près de 27 ºC. Marilyn avait passé
une bonne partie de la nuit debout.
Les rideaux tirés, la chambre plongée dans le noir était étouffante
- et puis il y avait eu une série d'appels troublants.
Une femme, dont Marilyn n'était pas sûre de reconnaître la
voix, l'avait appelée à
plusieurs reprises, entre minuit et le lever du jour,
pour lui dire:
"Fichez la paix à Bobby!" en la traitant de "traînée". [...]
En début d'après-midi, le vrombissement d'un hélicoptèreretentit entre les cloisons
de la salle de tournage de la Fox. Un gardien de la sécurité plissa les
paupières, ébloui, quand l'appareil
amorça sa descente sur l'héliport, près du plateau 14.
Comme l'indique le registre de la sécurité du studio, l'hélicoptère
avait reçu l'autorisation
d'atterrir peu après 11 heures. Une limousine gris foncé attendait
dans l'ombre tandis que l'hélicoptère
se posait en soulevant un tourbillon de poussière.
L'attaché de presse du studio, Frank Neill, travaillait près de l'aire
d'atterrissage le samedi.
Il fut surpris de voir Bobby Kennedy sauter à terre et
foncer sur la limousine.
Après avoir nié pendant vingt-trois ans, Eunice Murray a reconnu en1985 que Bobby Kennedy s'était rendu chez Marilyn le 4 août 1962.
"J'étais dans le living quand il est arrivé.
Elle n'était pas habillée." [...]
D'après Norman Jefferies [gendre d'Eunice et hommeà tout faire], Robert Kennedy
arriva entre 15 et 16 heures en compagnie de Peter Lawford.
"Mr Lawford nous a demandé de disparaître,
Eunice et moi, et il nous a envoyés au supermarché. Il m'a donné de
l'argent en me disant d'acheter des Coca.
A notre retour - une heure plus tard - la voiture était partie,
Marilyn
était en pleine crise d'hystérie. Je n'avais jamais vu ça.
Elle avait une trouille noire."
Les révélations de Jefferies ont été corroborées par Sidney Guilaroff
[coiffeur de Marilyn et son ami depuis les années 40].
Dans une interview de 1995, Guilaroff a déclaré pour la
première fois qu'il avait parlé
deux fois à Marilyn ce jour-là.
La première, en fin d'après-midi ou en début de soirée.
"Quand Marilyn m'a appelé, elle était en larmes et
j'avais du mal à la comprendre.
Quand j'ai réussi à la raisonner et lui ai demandé
quelque chose du genre: `
`Mais qu'est-ce qui se passe, ma chérie? ´
´ elle m'a dit: `
`Bobby Kennedy est venu ici et il m'a menacée,
il a crié après moi et m'a bousculée!´
´ J'ai dû répondre plus ou moins:
``Qu'est-ce que Robert Kennedy fichait chez toi?´
´ parce que je ne savais strictement rien de son
aventure avec Bobby en plus de John.
Maintenant, elle se croyait en danger. Bobby avait l'impression
qu'elle représentait un problème et lui avait dit: `
`Si tu me menaces, Marilyn, on ne manque pas de moyens de te faire taire.´
Les écoutes [d'Otash] avaient enregistré en continu unequerelle entre Marilyn et
Bobby Kennedy tandis qu'ils passaient d'une pièce à l'autre.
"Marilyn et Bobby se disputaient violemment, et elle lui a dit: ``J'ai l'impression d'être jetée!
J'ai l'impression d'avoir été utilisée´´." Earl Jaycox, l'assistant d'Otash, a confirmé que
Marilyn hurlait tandis que Bobby Kennedy essayait de la convaincre de lui donner son journal
et les papiers: "Où est-il? Où est-il?" Elle cria qu'on la traitait comme un "morceau de viande".
En 1985, Anthony Summers a été mis en contact par Mark Monsky,
directeur de l'information
sur NBC, avec quelqu'un du gouvernement qui avait entendu
une quarantaine de minutes des
bandes Otash-Spindel, notamment ce qui s'était passé chez
Marilyn le jour de sa mort.
On avait mis en marche le magnétophone, qui avait révélé
"deux visites de Robert Kennedy".
Lors de la première, "on pouvait entendre Marilyn et Kennedy parler".
La bande enregistra alors la
conversation, qui vira à l'altercation: "Les voix parlaient de plus
en plus fort, a-t-il raconté.
Ils se disputaient à cause de quelque chose que
Robert Kennedy avait promis.
Comme ils se bagarraient, les voix devinrent plus perçantes.
Il n'arrêtait pas de revenir à la charge:
``Où est-il? Où est ce putain de truc? On a besoin de savoir.
C'est important pour la famille.
On peut prendre toutes les dispositions que tu veux!´´
Il y eut ensuite des coups et le bruit de quelque chose
qui tombe, et Marilyn Monroe qui hurlait."
La scène se terminait par
le bruit d'une porte qu'on claque.
D'après ses déclarations, le Dr Greenson arriva chezMarilyn entre 16 h 30 et 17 heures.
Il donna trois versions différentes des motifs de sa visite. [...]
Norman Jefferies a dévoilé la
vérité sur la visite du docteur.
Après s'être vus congédiés par Lawford lorsqu'il avait débarqué
avec Bobby Kennedy en milieu
d'après-midi, Eunice Murray et lui avaient trouvé Marilyn en pleine
hystérie à leur retour, à 16 h 30.
Mrs Murray avait alors appelé Greenson.
La visite de Greenson s'acheva vers 19 heures. Il lui conseillade prendre du Nembutal pour
passer une bonne nuit. A la demande de Mrs Murray,
Norman Jefferies passa aussi la nuit sur place.
Pendant les dernières heures de sa vie, Marilyn se raccrochaà son meilleur ami: le téléphone.
"C'est entre 20 heures et 20 h 30 que j'ai eu de nouveau
Marilyn au téléphone, raconte
Sidney Guilaroff.
Elle allait beaucoup mieux et avait vu son psychiatre,
le Dr Greenson.
J'ai essayé d'apaiser ses angoisses. Elle a conclu la conversation avec
cette remarque provocante: ``Tu sais, Sidney, je sais un tas
de secrets sur les Kennedy. - Quel genre de secrets?
ai-je demandé. - Des dangereux´´,
a-t-elle répondu, et elle a raccroché." [...]
Entre chien et loup, trois hommes descendirent5th Helena Drive.
L'un deux portait une petite sacoche noire ressemblant
à une serviette de médecin.
Elizabeth Pollard, une voisine de Marilyn, invitait souvent quelques
amies à jouer aux cartes le samedi soir.
Elles virent "Bobby Kennedy entrer dans la maison de Marilyn
juste après le crépuscule",
ont-elles déclaré au sergent Jack Clemmons plusieurs mois
après la mort de Marilyn.
Elles faisaient un bridge "et Bobby Kennedy est carrément passé
par la fenêtre pour pénétrer chez Marilyn".
Ces femmes dirent à Clemmons que le ministre était
accompagné de deux hommes.
La ligne directe de Marilyn sonna peu après 21 h 30.C'était une voix amie, celle de José Bolaños
[scénariste d'origine mexicaine, ami de M. M. depuis février].
Il était de retour à Los Angeles pour voir Marilyn et appelait d'un
bar de Santa Monica Canyon. Il a seulement révélé que Marilyn lui dit
"quelque chose de scandaleux...
quelque chose qui, un jour,
sera un choc pour le monde entier", et a ajouté que Marilyn
s'éloigna du téléphone au cours
de la conversation. Elle ne raccrocha pas, mais posa l'écouteur pendant
qu'il attendait au bout du fil.
Elle ne revint jamais.
Jefferies raconte qu'entre 21 h 30 et 22 heures Robert Kennedy
apparut à la porte, accompagné
de deux hommes. Ils donnèrent l'ordre à Jefferies et à sa
belle-mère de déguerpir. [...]
Réfugiés chez des voisins, Eunice Murray et Jefferies virent Bobby
et les deux hommes s'en aller.
[...] En entrant dans le pavillon d'amis, ils découvrirent Marilyn
dévêtue, allongée en travers
sur le divan. "J'ai cru qu'elle était morte, déclara Norman Jefferies.
Elle était sur le ventre,
une main tenant plus ou moins le téléphone. Je n'avais pas
l'impression qu'elle respirait et
elle avait une couleur affreuse... Eunice a pris le téléphone
pour appeler une ambulance.
Puis elle a appelé en urgence le Dr Greenson, qui a dit
qu'il arrivait tout de suite.
Je suis allé au portail attendre l'arrivée de l'ambulance."
Hall [l'ambulancier] confirma avoir trouvé Marilyn dans un état
comateux sur le divan du pavillon d'amis, précisant qu'ils l'avaient
mise sur le dos par terre pour essayer de la ranimer.
Lorsque le Dr Greenson arriva, il donna l'ordre d'arrêter et de tenter
une réanimation cardio-pulmonaire. Il injecta une piqûre
d'adrénaline directement dans le cœur, mais l'aiguille heurta une côte.
Hall dit que Marilyn succomba quelques instants plus tard.
"Après, ce fut la folie, dit Jefferies. Ce fut horrible. Il y a eu lesvoitures de police, les camions des pompiers, d'autres ambulances...
tout ce qu'on veut! Un hélicoptère de la police s'est posé
sur le terrain de golf et, bientôt, ça grouillait de partout." Le Dr Engelberg
arriva autour de minuit et le corps de Marilyn fut transféré du sol du pavillon d'amis à sa chambre, dans la maison principale.
Jefferies a déclaré que le scénario d'un suicide "à huis clos" fut formulé.
[...] D'après lui, il y avait au moins une douzaine de policiers en civil qui
s'agitaient au 12305 5th Helena Drive - puis, brusquement, plus personne.
Le responsable fut identifié plus tard par Billy Woodfield et
plusieurs anciens membres de la
police de Los Angeles comme étant le capitaine James Hamilton,
du bureau du renseignement
de la police
de Los Angeles, un ami de Robert Kennedy, et on reconnut dans les
deux hommes qui avaient accompagné Bobby chez Marilyn ce soir-
là deux détectives chargés de la sécurité de Kennedy.
Avaient-ils vraiment l'intention d'assassiner Marilyn?Ou voulaient
-ils seulement la neutraliser en lui collant une bonne dose pour qu'elle
les laisse tranquillement fouiller dans ses papiers rangés dans
le pavillon d'amis, juste le temps de mettre la main sur les notes
et les lettres, les documents
officiels et son journal intime?
Elle a reçu une injection en présence de Bobby Kennedy et la dose
était assez forte pour tuer 15 personnes.
Dans l'urgence, on rangea avec soin la maison de la star, on fit saisirles archives téléphoniques, on détruisit papiers et autres notes - e
t on passa un appel affolé à la Maison-Blanche.
La preuve au milligramme
Le véritable verdict sur la mort de Marilyn s'est toujours trouvé dans
les informations apportées en 1962 par le rapport toxicologique du
Dr Raymond Abernethy. Selon ce rapport, l'analyse chimique montre
clairement que le sang contenait
4,5 milligrammes pour 100 millilitres de barbituriques et 8 milligrammes
pour 100 millilitres d'hydrate de chloral.
L'analyse par ordinateur fait apparaître que le cas nº 81128 aurait dû
ingérer de 27 à 42 comprimés de Nembutal (c'est-à-dire de pentobarbital)
et de 14 à 23 comprimés d'hydrate de chloral pour que soient atteintes
de telles concentrations. Les dosages opérés sur le sang révèlent donc
l'ingestion de 41 à 65 comprimés.
Mais cela n'inclut pas les 13 milligrammes par 100 grammes de
pentobarbital qu'Abernethy retrouva dans le foie. Or il aurait fallu de
11 à 24 comprimés supplémentaires de Nembutal pour expliquer cette c
oncentration du produit dans le foie.
Nous arrivons donc à un minimum de 52 et à un maximumde 89 comprimés
nécessaires pour que le cas nº 81128 succombe effectivement
à cette dose létale par ingestion.
Pourtant, sur les milliers de cas fatals dus à un empoisonnement aigu paringestion de barbituriques qui ont été conservés dans les banques de
données du monde entier, il n'y a pas un seul cas où plus de 12 comprimés
aient été absorbés sans qu'on en retrouve des résidus dans le tube digestif.
Dans aucun cas on n'a observé chez une victime une concentration si élevée
de pentobarbital dans le sang et d'hydrate de chloral dans le foie sans
retrouver de cristaux réfringents ni aucune concentration de comprimés
dans l'estomac ou l'intestin.
Le Dr Noguchi a pourtant bien déclaré n'avoir pu déceler aucun résidu
de comprimé, aucune trace de cristaux réfringents, aucune concentration
de barbituriques dans l'estomac ou l'intestin.
Or Marilyn Monroe était au plus haut des taux de barbituriques
dans le sang. Elle présentait aussi une forte concentration d'hydrate
de chloral, qui agit en synergie avec le pentobarbital et en augmente énormément
l'effet létal. Les doses combinées auraient suffi pour tuer
de 9 à 20 personnes.
Les banques d'information de médecine légaleétablissent également
qu'il n'existe à leur connaissance aucun cas d'une dose fatale par ingestion
entraînant une aussi forte concentration dans le sang de pentobarbital et
d'hydrate de chloral associés.
La victime meurt inévitablement avant que la concentration approche ce
niveau dans le sang. Marilyn Monroe aurait été déjà morte quand moins
de 35% de la quantité totale de barbituriques seraient passés du tube
digestif dans le sang.
Enquête - Rapport d'enquête sur une mort suspecte
Nom : Monroe Prénom : Marilyn Profession : Actrice Adresse : 12305 Fifth Helena Drive Date et heure : Décès survenu le dimanche 5 août 1962 à 3h40
Lieu : Brentwood - Los AngelesObservation : La victime est allongée nue sur son lit, sur le ventre, en diagonale. Elle tient un téléphone dans la main droite. Indices de suicide :
- Présence d'une fiole vide sur la table de nuit, ayant contenu 50 capsules de Nembutal délivrées la veille (ordonance présente)
- Chambre fermée de l'intérieur. Victime psychiquement fragile, suivie en permanence par deux psychiatres. La presse à fait état de difficultés d'ordre professionnel et privé dans le passé récent de la victime.
Indices d'assassinat :
- Le corps a été déplacé. Sa position ne correspond pas à celle d'une mort par overdose.
- L'autopsie révèle la présence de drogue dans le sang, mais pas dans l'intestin. Cela suppose que la dose a pu être injectée à la victime.
- L'ouverture pratiquée dans la fenêtre a pu l'être pour amener le corps, dans l'hypothèse où la mort ait eu lieu ailleurs. Le comportement des témoins est étrange. Ils semblent cacher quelque chose.
L'assassinat apparaît hautement vraisemblable.
La commission d'enquête a conclu au suicide probable,
mais l'enquête n'a pu être menée à terme.Il eût été impossible au reste du pentobarbital et de l'hydrate
de chloral de pénétrer dans le système sanguin à la suite d'une ingestion,
par le biais d'un suppositoire, d'un lavement ou par tout autre processus.
Comment, alors, la dose
fatale a-t-elle été administrée ? Cela n'a pu se faire que par intraveineuse
- ce genre de piqûre létale où la victime perd presque immédiatement
conscience et succombe en dix à vingt minutes.
Sources : http://users.skynet.be/p.pollefoort/pages/enquete/quiatuemm.htm
1 commentaire -
-
Escarpins
chrevreau doré
cuir
blanc/ivoiremarron
Modèle “Viatica” crée pour Marylin Monroe, porté dans le film de Billy Wilder “Someone like it hot”, 1959.
noir
daim
Modèle Court pour Mrylin Monroe, 1958-59 dessus en crocodile
Talon Stilettonoir
violet
Marilyn Monroe's black
satin
noir
rouge
Marilyn Monroe Lady Brera shoe
Unlabelled | Green satin pump that belonged to Marilyn Monroe | International Footwear Museum Of Vigevano [Pavia, Italy]
Marilyn Monroe's Shoe @Museo della Calzatura, Vigevano, Italy
soie
"Somethings Got To Give"Marilyn's white shoes
Marilyn Monroe: A pair of silver leather high heels, size 6 1/2, with an inside label reading "Pacelle / Saks Fifth Avenue" and a matching silver leather clutch purse also noting "Saks Fifth Avenue" on the inside lining; both housed in an old shoe box [though not from Saks] with a handwritten annotation on the bottom reading "Prop Department / 'Somethings Got to Give' / 20th Cent. Fox / Wardrobe #7" and on the side "Frances hold for Marilyn Monroe."
Mules
Red satin slippers
plexiglas
Marilyn Monroe.
Shoes Shoes Shoes ♥¸.»•..レ O √ 乇 ♥..レ O √ 乇. ♥レ O √ 乇 ♥Marilyn Monroe 1954
rouge
rose
Marilyn Monroe's Ferragamo shoes
Ferragamo Museum Marilyn Monroe original costumes and shoes and art and images
Marilyn Monroe's Shoes - 1958-9 - by Ferragamo - The Salvatore Ferragamo Museum
Sandales en cuir doré
Marilyn Monroe's shoes. I actually held this shoe a few weeks ago in the office! She had tiny feet!
Sandales en paille
Sandales à semelle compensée
Trotteurs
Chaussures
Bottes
Bottines
Marilyn Monroe's court shoe in crocodile and suede. Made between 1958- 1959
specifically for Ms. Monroe. Ferragamo museum @thebaghag
5 commentaires -
Cal-Neva Lodge
Adresse : number 2 state line, Crystal Bay, Nevada.
Casino et lieu de villégiature au bord du lac Tahoe, qui tire son nom de sa situation à cheval entre la Californie et le Nevada
Les lois du Nevada autorisant le jeu, contrairement à celles de Californie, les tables de jeu étaient disposées dans les pièces situées dans la partie du bâtiment construite sur le sol du Nevada.
La piscine :
Les cottages :
L'établissement appartenait à Frank Sinatra de 1960 à 1963.
En 1960, ce fut Paul Skinny D'Amato, ancien directeur du Thunderbird, à Cuba, appartenant à Sam Giancana, patron de la Mafia, qui dirigea cet établissement.
1961 : Marilyn et Frank Sinatra :
Week-end du 27 au 29 juillet 1962 :
La Commission des jeux du Nevada ayant pu prouver la présence de Sam Giancana au Cal-Neva, retira plus tard à Sinatra sa licence de jeu.
Site internet
votre commentaire -
BURNSIDE Bill
Exercice : photographe.
Photographe écossais mais vivant à Los Angeles, qui travailla de nombreuses fois avec Norma Jeane entre 1946 (février) et 1948, et , selon lui, obtint ses faveurs, pendant qu'ils s'efforçaient ensemble d'élaborer son image.
Plage Santa Monica :
Autre :
sources cursum Perficio
votre commentaire -
Par Dona Rodrigue dans MARILYN MONROE : la fin des masques et des mensonges sur la légendaire star platine le 7 Juin 2012 à 01:02
Marilyn Monroe: la fin des masques et des mensonges
sur la légendaire star platine
publié le 11 mai 2012
en ligne sur lesinrocks.comOn a écrit tout et n’importe quoi sur Marilyn depuis sa mort en 1962. Cinquante ans plus tard, le livre “Monroerama” fait exploser les masques et les mensonges sur la légendaire star platine. Toute l’histoire de Marilyn Monroe est à retrouver dans un Hors-série Inrocks, “Marilyn, étoile de la pop culture et figure essentielle de l’histoire de l’Amérique contemporaine”, en kiosque dès aujourd’hui.
De quoi Marilyn Monroe est-elle le nom ?
De la plus grande star de cinéma au monde, qui a tourné avec les plus grands (Huston, Hawks, Cukor, Mankiewicz) ; d’une icône platine canonisée par Andy Warhol ; de la première artiste sacrifiée sur l’autel du show-biz, victime des barbituriques et de son image, inaugurant une longue lignée de stars fauchées trop jeunes, de Janis Joplin à Amy Winehouse ; ou encore de la femme d’Arthur Miller et amante de J. F. Kennedy qui n’en finit pas d’inspirer les écrivains, de Norman Mailer à Joyce Carol Oates ?
Pour le cinéaste Olivier Assayas, “c’est comme si elle avait inventé un espace inédit à l’intérieur du cinéma classique”. Peut-être. Mais cela ne suffit pas à expliquer qu’une robe plissée atteigne 4,6 millions de dollars lors de sa vente aux enchères, simplement parce qu’elle l’a portée dans Sept ans de réflexion.Icône-poster qui s’affiche dans les chambres des adolescents, Marilyn offre une figure de toute éternité (blonde souriante aux lèvres pulpeuses) mais des masques multiples. Elle a porté au moins seize identités différentes :
Norma Jeane Mortenson, Norma Jeane Baker, Norma Jean Dougherty, “The Mmm Girl”, Marilyn Monroe, Mona Monroe, Marilyn DiMaggio, Zelda Zonk, Marilyn Miller… Ce sont ces multiples facettes que restitue aujourd’hui Monroerama, sorte d’encyclopédie pop à la mesure de son sujet éclaté.
On y dresse toutes sortes de listes, on y parle de sa vie quotidienne avec Arthur Miller, de ses recettes de maquillage, de ses adresses californiennes ou new-yorkaises, de son addiction aux vêtements chic et cool signés Emilio Pucci, des cinéastes avec qui elle a tourné ou encore de sa réputation de défenseur des droits civiques – elle avait imposé Ella Fitzgerald au Mocambo, boîte branchée de L. A. qui interdisait l’entrée aux clients et artistes de couleur, en promettant d’y réserver une table tous les soirs, ce qu’elle fit.
Alors que sortent de nombreuses publications à l’occasion des cinquante ans de la mort de l’actrice, Monroerama est l’ouvrage qui la capture le mieux dans toute sa diversité. Le livre avance autant comme une entreprise de déconstruction des masques dont la star se parait que comme une machine de guerre contre les mensonges qui ont nimbé sa légende.
Ainsi, contrairement à l’idée répandue d’une liaison avec JFK, “elle n’a couché qu’une fois avec John Fitzgerald Kennedy, en mars 1962. C’était à Palm Springs, dans la maison de Bing Crosby. Marilyn a alors téléphoné à son masseur et ami Ralph Roberts : ‘L’un de mes amis, lui a-t-elle dit en restant mystérieuse, souffre du dos… Donne-moi des conseils pour le soulager…’ (JFK souffrait terriblement du dos)”.
Elle n’aurait pas non plus été intime avec Robert Kennedy. Les parasites qui ont pondu force bios truquées et autres théories du complot deux ans après la mort de Marilyn en prennent pour leur grade. Cette mort qui transforme une vie en mythe, l’un des plus grands mystères du XXe siècle avec celle de John Kennedy, va être ici examinée, décortiquée, ré-autopsiée.Il faut lire la passionnante reconstitution de la dernière année de la star par l’écrivain et critique littéraire Michel Contat, où il apparaît que son dernier psychanalyste, Ralph Greenson (mis en scène dans le roman Marilyn dernières séances de Michel Schneider), qui l’avait complètement assujettie, aurait joué un rôle littéralement morbide le jour même de sa mort, le 4 août 1962.
“J’aimerais avoir le courage d’être fidèle au visage que j’ai créé. Parfois, je me dis qu’il serait plus facile de ne pas vieillir du tout, de mourir jeune. Mais alors, ma vie ne serait pas achevée. Et je ne me connaîtrais pas totalement”, disait Marilyn.
Quelque temps avant sa mort,elle avait gagné son long combat contre la Fox qui menaçait de la virer du tournage de Quelque chose doit craquer (Cukor) pour la remplacer par Lee Remick, elle nourrissait des tas de projets dont I Love Louisa, une comédie musicale avec Frank Sinatra, et devait se remarier avec Joe DiMaggio le 8 août – qui fut finalement le jour de son enterrement au Westwood Memorial Cemetery de Los Angeles.La thèse du suicide fut vite écartée au profit d’une mort accidentelle due à une surdose de Nembutal (entre 80 et 100 gélules) et à un lavement rectal à l’hydrate de chloral (un puissant laxatif).
“En conclusion, il s’agirait d’un accident dont Greenson serait responsable et sur lequel il a habilement laissé planer le doute d’un suicide. L’hypothèse de Spoto (1) est plausible : elle rend compte de la relation toxique qui avait fini par s’établir entre l’analyste et sa patiente, elle est cohérente aussi au regard de l’état d’esprit de Marilyn, plutôt heureux et plein d’espoir à ce moment-là de sa vie, malgré ses difficultés existentielles, ses dépendances, ses anxiétés. Selon lui, ‘Marilyn est morte à la merci de ceux qui croyaient avoir pour mission de la sauver – non pour son bien mais pour le leur. Ils voulaient la posséder.’ Ce qui donne une résonance sinistre au mot (médical) de Greenson à Mrs Murray (la gouvernante-espionne qu’il avait placée aux côtés de Marilyn – ndlr), sur le seuil de la chambre : ‘Nous l’avons perdue’”, écrit Michel Contat.
Greenson et Eunice Murray ont laissé passer plusieurs heures avant d’appeler la police. Quand les policiers débarquent vers 4 heures du matin, ils surprennent Murray en train de lessiver les draps sur lesquels Monroe est morte, certainement pour éliminer toutes traces du lavement administré par Greenson à Marilyn en fin de journée.L’acteur Peter Lawford, ami de la star, lui avait parlé au téléphone quelques heures avant sa mort et l’avait trouvée bizarre. Il s’était inquiété et avait appelé ses proches – mais sans se déplacer lui-même. Et DiMaggio ? Pourquoi n’était-il pas près d’elle ? Seule entre les mains de ses soi-disants soignants qui allaient précipiter sa mort en voulant la maintenir dans un état de dépendance (affective, psychique mais aussi financière), Marilyn aurait passé l’après-midi à expliquer à Greenson qu’elle voulait interrompre son analyse avec lui.
La mort de Marilyn n’en paraît que plus tragique tant elle aurait pu être évitée ; et romanesque tant elle semble annoncée par des signes auxquels personne n’a pris garde : le 8 mars, Monroe déménage dans sa nouvelle maison du 12305 Fifth Helena Drive à Los Angeles : “Sur le dallage de l’entrée, les propriétaires précédents avaient fait inscrire une devise en latin, ‘Cursum perficio’, qui ce jour-là prendrait une résonance glaçante : elle signifie ‘ J’ai achevé mon parcours’.”Le 19 mai, lorsqu’elle apparaît devant 17 000 personnes sur la scène du Madison Square Garden pour chanter Happy Birthday Mr. President pour JFK, vêtue d’un fourreau de tulle transparent brodé de strass qui révèle sa nudité, signé Jean Louis, célèbre costumier hollywoodien, Peter Lawford l’accueille par ces mots : “Mister President, the late Marilyn Monroe”, “late” signifiant aussi bien “en retard” que “feu Marilyn Monroe”.
Cette soirée où son corps apparaît à l’apogée de l’image qu’elle s’est construite, femme défiant de toute la puissance de sa sexualité un puissant à la réputation de Don Juan, complètement éclipsé par l’aura éclatante de la star, l’écrivaine Maylis de Kerangal y voit le moment où Marilyn bascule dans la mort. Une “séquence pornographique et sacrifice humain” :“Or si cette robe insensée focalise à elle seule le face-à-face entre le Président et l’actrice, désigne en Marilyn la nymphomane ingérable, voire une folle, une femme désormais incapable de revêtir la robe idoine pour une soirée de gala, inadaptée aux codes sociaux donc, déréglée (…), elle matérialise surtout la tension sexuelle, palpable en cet instant, confirme la rumeur d’un rapport entre eux, d’un rapport qui met en jeu le sexe et la politique, d’un rapport qui est d’abord un rapport de pouvoir et absolument archaïque, et c’est là, dans ce face-à-face, que vient se loger le caractère pornographique de la séquence : l’exhibition de cette indécence-là.”
Sa nudité, Monroe l’exhibera encore dans un ultime rapport de force entre elle-même et Hollywood, en plongeant nue dans la piscine de Quelque chose doit craquer et en s’offrant à l’objectif de Bert Stern lors de dernières séances photo devenues cultes. Une façon d’exacerber l’image de sex-symbol qu’elle s’était inventée de toutes pièces.
“Les gens ne se rendent pas compte mais elle a inventé Marilyn Monroe”,disait joliment le photographe Richard Avedon.
Si Monroerama liste pas moins de dix nuances de blond arborées par Marilyn entre 1949 et 1952, c’est le blond platine qu’elle lègue comme un héritage à Jayne Mansfield puis à Madonna, Lindsay Lohan, Rihanna, Anna Nicole Smith et même Andy Warhol.“A Hollywood, la vertu d’une femme est beaucoup moins importante que sa coiffure”, disait Monroe. Le chapitre consacré à l’obtention chimique de ce blond symbole de glam fait froid dans le dos.
Dupliquée par Warhol, travaillée par des artistes comme Douglas Gordon, Monroe s’est aussi vue déclinée en produits dérivés, posters et T-shirts, servant aussi à des marques telles Dior ou Dolce & Gabbana. Pdg d’Authentic Brands, James Salter possède désormais le nom et l’image de Monroe.Il révèle dans un entretien donné pour le livre qu’il rêve de “la faire rejouer dans un film” grâce au numérique – à condition qu’on lui verse 20 millions de dollars.
Cinquante ans après sa mort, Marilyn Monroe est devenue une industrie qui rapporte des sommes folles à des anonymes.Pas à ceux qui l’aimèrent le plus, hélas : Joe DiMaggio refusa toujours les contrats juteux qu’on lui offrait pour écrire ses mémoires.
Quant à l’homme de l’ombre dans la vie de Marilyn, celui qui brilla par son absence durant toute son existence comme un astre noir, ce père mis à la porte par sa mère quelques jours après la naissance de la petite,
“il semble qu’après la mort de Marilyn, il se soit replié sur lui-même, vivant à l’écart du monde, ne tentant jamais de revendiquer un quelconque droit sur l’image et l’héritage de sa fille”.
Martin Edward Mortenson est mort en 1981, à 83 ans, à L. A. Il avait gardé toute sa vie une photo de lui et du bébé.
1. Donald Spoto est l’auteur de Marilyn Monroe : la biographie, ouvrage de référence
-Hors-série Marilyn, étoile de la pop culture et figure essentielle de l’histoire de l’Amérique contemporaine : un hors-série des Inrocks, 100 pages, en kiosque le 11 mai et disponible
-Monroerama sous la direction de Françoise- Marie Santucci, avec Elisabeth Franck-Dumas (Stock), 366 pages, 25 €. Sortie le 16 maiMORTENSON Martin Edward
Date de naissance : 1897 en Californie. Fils d'immigrants norvégiens.
Date de décès : 10 février 1981, àMira Loma, comté de Riverside, Californie.
Portrait :
Exercice : releveur de compteurs électriques pour la Southern California Gas Company.
Second mari de Gladys Baker.
Histoire
Il rencontra Gladys au cours de l’été 1924.
Il fut tout de suite attiré par le charme de Gladys, son air coquin, son humour et sa nature sans complexes.
De plus, ayant été éduqué comme un bon luthérien, il fut nettement impressionné par l'interêt de Gladys pour la religion.
Pour Mortenson, elle était la femme idéale. Elle de son côté, le trouvait beau garçon, généreux, équilibré et d'une très flatteuse jalousie. Il faisait aussi plus vieux que son âge et portait une discrète balafre.
Ainsi certainement inconsciemment, il avait pour elle quelque chose de son propre père. De toute manière, elle avait beau chercher, il n'y avait aucune raison pour repousser ses offres de mariage et une vie plus sûre.
Ils se marièrent le 11 octobre 1924; il était luthérien et très croyant; aurait été adepte de la Science chrétienne.
Certificat de mariage
Mais il ne se doutait pas le moins du monde de la fraîcheur de cette passion pour le spirituel, ni de son caractère éphémère.
Gladys était malheureusement incapable de se cantonner à l'aire de fidélité délimitée par les liens du mariage.
Comme elle le confia à Grace McKee, la vie avec Martin était convenable, sécurisante et ennuyeuse au-delà du supportable.
Gladys le quitta le 26 mai 1925 et retourna vivre avec Grace.
Martin Mortensonfit de nombreux essais pour la récupérer. Il attendit, plein d'espoir, mais Gladys ne répondit pas à ses multiples tentatives de réconciliation.
Il se résolu à demander le divorce qui lui sera accordé le 15 août 1928:.
Il fut nommé en tant que père sur le certificat de naissance de Norma Jeane:.
En 1929 Gladys apprit de la bouche d'amis arrivant de l'Ohio, qu'un homme nommé Martin Edward Mortenson avait été tué dans un accident de motocyclette le 18 juin 1929, sur la route de Youngstown à Akron, dans l'Ohio:.
C'est un autre Mortenson originaire du MiddleWest, porteur du même nom, et au passé à peu près identique (ouvrier boulanger itinérant), ce qui provoqua la confusion. Ce Mortenson est enterré au cimetière du Mount Hope Park à Youngstown.
Apparemment ce n'était pas lui; le vrai Mortenson, père présumé de Norma Jeane était bien vivant et habitait en Californie.
Sources
votre commentaire -
Pour apprécier les vidéos... cliquer sur le logo central
de MIXPOD
juste en dessous - le fond musical du BLOG Sera supprimé... pour toutes les vidéos ...
BRIGITTE BARDOT raconte sa rencontre avec MARILYN lors de la présentation à ELISABETH II , Reine d'Angleterre
1956 29/10/1956 Londres, Empire Theater
Souvenir raconté par Brigitte Bardot dans son autobiographie Initiales BB Mémoires:
"C'est là que je l'ai vue et n'ai vu qu'elle: Marilyn. Ravissante, blonde dans une robe dorée , décollettée jusqu'aux chevilles, elle ne s'embarassait pas du protocole, on avait envie de l'embrasser tant ses joues étaient roses et fraîches. Ses mèches rebelles coulaient sur son cou et autour de ses oreilles, elle avait l'air de sortir de son lit, heureuse et naturelle !
Je me retrouvai aux "Ladies" avec elle, moi pour tirer sur mes mèches et les décoiffer, et découdre en hâte le tulle qui cachait mes seins, elle pour se voir dans la glace, se sourire à gauche, puis à droite, elle sentait le Numéro 5 de Chanel. Je l'adorais, la regardais, fascinée, oubliant mes cheveux.
J'aurais voulu être "Elle", avoir sa personnalité et son caractère.
C'était la première et la dernière fois de ma vie que je la voyais, mais elle m'a séduite en trente secondes. Il émanait d'elle une fragilité gracieuse, une douceur espiègle, je ne l'oublierai jamais et lorsque j'appris sa mort quelques années plus tard, j'eus un pibcement douloureux au coeur comme si un être très cher venait de me quitter.(...) Anita Ekberg avait une paire de seins si énormes qu'on avait l'impression qu'elle avait rembourré son soutien-gorge avec deux obus. J'étais hypnotisée par ces deux bombes. J'attendais qu'elles fassent éclater sa robe, mais rien ne s'est passé."
Souvenir de Brigitte Bardot dans L'indomptable, de Alain Wodrascka et François Bagnaud:
"J'étais terrorisée devant ce protocole terrible. Marilyn Monroe était présente aussi ce jour là. Je la buvais des yeux. Je la trouvais sublime. Marilyn a toujours représenté pour moi tout ce qu'une femme doit rêver d'être: beauté et fragilité en même temps."
> Joan Crawford et Anita Ekberg
Brigitte Bardot et Marilyn Monroe se sont rencontrées furtivement dans les toilettes pour dames où chacunes des deux femmes se refaisaient une beauté devant le miroir. Brigitte fut subjuguée par la beauté de Marilyn. Elles se sont données chacune un sourire mais n'échangèrent aucun mot. Malheureusement, aucun photographe n'eut l'idée d'immortaliser leur rencontre dans le salon du théâtre où toutes les stars étaient réunies avant de rencontrer la reine.
SOURCESDIVINE MARILYN
superbe BLOG
http://divinemarilyn.canalblog.com/archives/p40-10.html
votre commentaire -
Marilyn en Corée : 575 photos
Marilyn Monroe se produit en Corée du Sud, en février 1954, devant des milliers de soldats américains.
Diaporamasources /
DIVINE MARILYN
http://divinemarilyn.canalblog.com/albums/marilyn_en_coree/index.html
votre commentaire