• ASPHLAT JUNGLE - 1950

     

     

    Quand la ville dort (The Asphalt Jungle) est un film américain réalisé par John Huston sorti en 1950 d'après le roman-homonyme de William R. Burnett publié en 1949.
    En 2008, le film est rentré dans le National Film Registry pour conservation à la Bibliothèque du Congrès aux États-Unis.

     

    « Doc » Riedenschneider, un cerveau du crime fraîchement sorti de prison, projette un cambriolage de bijouterie qui devrait rapporter un demi million de dollars. Il recrute le perceur Louis, le chauffeur Gus, le bailleur de fonds Emmerich et le solide Dix Handley. Au début tout se passe comme prévu mais de petits incidents perturbent la mécanique du vol et chacun se révèle faillible.

     

     

    Marilyn porte la robe du film The Asphalt Jungle photographiée ici chez Johnny Hyde  1950_Marilyn_00710_020_byEdClark_1 ph_edclar_tk218675_large 1950_Marilyn_00710_010_byEdClark_1 1950_Marilyn_00720_010_byEdClark_1

     

     

     

     

     

    John Huston

    John Huston, qui avait déjà réalisé, entre autres, Le Faucon maltais (1941), Le Trésor de la Sierra Madre et Key Largo (tous deux de 1948), devait réaliser Quo Vadis avec Gregory Peck, projet annulé en raison d'une maladie de ce dernier. Le producteur Arthur Hornblow Jr. lui propose le roman de W. R. Burnett.

    Avec ce film se crée un genre, le « film de casse » ou « de cambriolage ».

     

    File:Marilyn Monroe in The Asphalt Jungle trailer.JPG

    Marilyn Monroe

     

    Quand la ville dort est le sixième film de Marilyn Monroe, où elle pointe en onzième position au générique de fin (elle n'est pas mentionnée en début de film). Il s'agit, avec La Pêche au trésor des Marx Brothers un an plus tôt, d'un film de premier plan et non plus d'une série B, car réalisé par un metteur en scène renommé, John Huston. C'est son imprésario qui fit tant pour sa carrière, Johnny Hyde, qui lui décroche le rôle.

    Marilyn y joue le personnage d'Angela Phinlay, jeune maîtresse d'Alonzo Emmerich (Alain dans la version française), un avocat – marié – qui s'avérera véreux et aux abois. Elle ne semble pas avoir d'activités autres que vivre dans une résidence secondaire dudit avocat et l'y attendre. Elle n'a que trois scènes dans ce film, sans jamais rencontrer Sterling Hayden :

    • L'avocat lui rend visite, ce qui permet au spectateur de saisir la duplicité de celui-ci : Marilyn l'appelle « Uncle Al » ("« Oncle Alain ») mais l'on comprend alors qu'ils sont amants (en 1950, le terme « nièce » était compris par tous les spectateurs comme synonyme de « maîtresse », que la censure ne tolérait que rarement). Elle porte une sorte de pyjama de luxe (avec broche) et doit rapidement aller se coucher. « Some sweet kid » (« Elle est vraiment gentille ») commente Al d'un œil à la fois concupiscent et tendre.
    • Une autre rencontre dans la résidence secondaire, avant la chute, où Angela, en robe noire sexy, et Al discutent d'un projet de vacances à Cuba. Marilyn pousse par deux fois un petit cri étrange « Yawp ».
    • Puis, elle enchaîne une confrontation avec le commissaire où elle craque et dit la vérité, encouragée par l'oncle Al. Alors qu'elle lui demande si son voyage à Cuba tient toujours, il répond (une sorte de présage s'agissant de Marilyn) « Don't worry, baby, you'll have plenty of trips » (« Ne t'inquiète pas, mon petit, tu en auras ton content de voyages »).

    Une quatrième scène implique le personnage Marilyn sans qu'on l'aperçoive : prétextant des raisons politiques, l'avocat lui demande au téléphone de dire à la police qu'ils étaient ensemble la nuit précédente, sans qu'elle sache de quoi il retourne.

     

    Selon les biographes de la comédienne, ce film attira l'attention du public sur Marilyn, et donc de Hollywood qui commença à faire appel à ses services.

     

    Marilyn tournera à nouveau avec John Huston dans Les Désaxés (1961), son dernier film achevé.

      

      

      

    Colorisation

     

    Les studios ont plus tard décidé de sortir une version colorisée à laquelle se sont opposés les héritiers de John Huston. Intentant un procès contre l'exploitation de cette version, ils sont déboutés aux États-Unis, mais gagnent devant les tribunaux français arguant que cette transformation de l'œuvre ne peut se faire, au nom du droit moral, sans l'accord de l'artiste ou de ses ayants dro

     

     

     

     

    « les reines du Music hall - 1948EVE - 1950 »

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