•  

     

     

    Les "deux morts" de Marilyn MONROE.....

     

     

      
    Il y a deux thèses sur la mort de Marilyn Monroe.
      
    La plus répandue est celle du suicide.
    L'autre est celle de l'assassinat commandité par le clan Kennedy.
      
    William Reymond prouve dans son livre "Marilyn : le dernier secret" que l'actrice est décédée dans d'autres circonstances.
      
    L'auteur recommence l'enquête à zéro comme si rien n'existait encore, il s'intéressera de la sorte à des indices que la police n'a pas pris en compte. Il découvre que la quantité de médicaments trouvée au domicile n'est pas importante.
      
    On la disait pourtant accro. Cela est confirmé par la correspondance du Docteur Greenson, son psychiatre avec Anna Freud, où l'un et l'autre se félicitent de la réussite de la cure de désintoxication suivie par la star. Seul restait son problème d'insomnie qui nécessitait la prescription d'un barbiturique : le Nembutal.
      
    De plus, Marilyn n'était pas du tout au bout du rouleau comme on a voulu le faire croire. Deux mois avant sa mort, la Fox renvoie l'artiste du plateau de "Something's got to give", elle va avoir 36 ans, Liz Taylor, 29 ans, est la star montante qui commence à lui faire de l'ombre. Or 3 jours avant son décès, elle obtient sa réintégration et la reprise du tournage pour le 4 septembre du film interrompu ainsi que le renvoi du réalisateur George Cukor qui ne la supportait plus.
      
    On lui annonce aussi un nouveau projet avec Sinatra et Newman et cerise sur le gâteau, on revoit son cachet à la hausse. La thèse du suicide devient difficile. 1612862472.jpgEt l'autopsie ? Le docteur Noguchi n'a pas trouvé de trace d'injection (pas de piqûre). Pourtant la grande quantité de barbituriques retrouvée dans son organisme aurait nécessité une grosse seringue. On retrouve dans son sang l'équivalent de 47 comprimés de Nembutal alors qu'on ne retrouve chez elle qu'un tube. Ce dernier ne peut contenir que 25 comprimés.
      
      
    La thèse du suicide s'effondre. En outre le Nembutal est un médicament très puissant : à partir de 6 comprimés le sujet tombe dans le coma. Dès lors Marilyn ne pouvait avoir la force d'en prendre ... 47 !
      
    Reste l'hypothèse de l'assassinat. Norman Mailer écrit une biographie où il évoque le complot ourdi par le FBI et la CIA pour faire chanter les Kennedy. Plus tard dans une émission de télé, il avoue ne pas croire du tout à ce qu'il a écrit et qu'il avait rédigé le livre parce qu'il devait beaucoup d'argent au fisc. Presque tous les livres qui accréditent cette thèse s'en réfèrent aux propos de Mailer. William Reymond tord aussi le cou à une "légende", celle de l'implication des frères Kennedy dans la vie sentimentale de Marilyn.
      
     

    Les "deux morts" de Marilyn MONROE.....

     
    Il est vraisemblable que JFK et elle, ont passé une nuit ensemble dans la maison de Bing Crosby (crooner bien connu à l'époque). En comparant les agendas respectifs, on voit qu'ils n'avaient pas l'occasion de se croiser souvent. Il ne faut pas oublier que l'un se trouve sur la côte est et l'autre à l'ouest.
     
     
     
    Etant tous deux très connus, leurs déplacements ne passaient pas inaperçu. Ils ne se retrouveront que quatre ou cinq fois dans des circonstances officielles.
     
     
     
      
      
      
    Et Robert Kennedy ?  
      
    Là aussi les agendas de l'un et de l'autre démontrent qu'ils n'ont pu se retrouver ensemble que 4 fois (anniversaire de JFK et 3 dîners où la presse a bien vu qu'ils partaient chacun de leur côté).
     
      
    On a parlé de 6 appels téléphoniques de Marilyn à Robert Kennedy la veille de sa mort. En fait le relevé des appels que 5 appels ont duré moins d'une minute, bref l'artiste ne devait pas aller plus loin que la standardiste. Le 6ème appel a duré 8 minutes. Marilyn avait des raisons pour vouloir parler à Kennedy : Robert serait intervenu personnellement auprès du PDG de la Fox à la demande de sa soeur, amie de Marilyn.
      
    C'est ce qui explique le retour en grâce de l'actrice, c'est-à-dire sa réintégration sur le tournage du film et son augmentation de cachet. Il était naturel qu'elle le remercie.
      
    Voila les thèses du suicide et de l'assassinat écartées alors que Marilyn Monroe est bien morte d'une surdose importante de barbituriques mais sans trace dans l'estomac ou l'intestin et sans injection.
      
      
      
    Reymond trouve la réponse dans l'autopsie du docteur Noguchi : une zone de coloration mauve au niveau du côlon.

    Les "deux morts" de Marilyn MONROE.....

      
    Plusieurs spécialistes ont le même avis : un objet a été introduit dans l'organisme par le côlon. Un suppositoire ? Non, si la mafia utilisait cette façon de faire pour éliminer quelqu'un sans violence, l'autopsie n'en a pas trouvé trace, en outre un suppositoire ne pénètre pas loin alors que la trace mauve est dans la partie basse de l'intestin.
      
    L'hypothèse sera confirmée : elle a reçu ces barbituriques sous forme d'un lavement rectal. Dans les années 50 à Hollywood, le lavement était apprécié pour l'administration de médicaments pour la perte de poids mais aussi dans l'excitation du plaisir sexuel qu'il procurait.
      
     
    On sait que Marilyn recourait à cette façon de faire.   
      
     
    Elément important :
      
    Eunice Murray, la dame de compagnie qui est restée seule toute la soirée du 4 août 1962 avec la star.   
      
      
      
      
    Ce n'est qu'en 1994 qu'elle dira qu'il ne pouvait s'agir d'un suicide.
    1340996890.jpg
      
    Le 4 août Marilyn ne trouve pas le sommeil. Son médecin, le docteur Engelberg, refuse de venir lui faire une injection de Nembutal. C'est son psychiatre le docteur Greenson (présent vers 16H30 pour la séance de thérapie quotidienne) qui va préparer un lavement à base de Nembutal mais ce n'est pas lui qui l'administrera.
      
    Il quitte le domicile de la star entre 18H30 et 19H. Vers 20H10 l'acteur Peter Lawford, beau-frère des Kennedy, lui téléphone et trouve ses propos de plus en plus incohérents jusqu'au moment où la conversation s'arrête brutalement. Inquiet, l'acteur contacte Milton Ebbins, son agent qui appelle Milton Rudin, l'avocat de Marilyn et beau-frère du docteur Greenson.
      
    Il est alors 20H45.
      
    25 minutes après Rudin appelle Eunice Murray pour lui faire part de ses inquiétudes.
      
    La gouvernante va voir dans la chambre. Elle dort. En fait il y a déjà une demi-heure qu'elle est morte. La police n'en aura la première nouvelle qu'à 4H25 le lendemain matin. Le temps d'une mise en scène.
      
    La thèse du suicide arrangeait trop de monde. Alors conclusion définitive ? certainement un accident de dosage de médicament maquillé en suicide. Les "deux morts" de Marilyn MONROE.....
      
    En 1998 Don Wolfe avait entreprit un travail d'enquête également, concrétisé par "enquête sur un assassinat", un livre de 600 pages.
      
    Les données ne sont pas tout à fait les mêmes mais arrive à la prise de Nembutal et d'un second médicament qui lui aurait été fatal.
     
      
    Les "deux morts" de Marilyn MONROE.....
      
      
    Plus surprenant est le livre du médecin légiste qui lui coûtera sa place.
      
     
    Il doit récupérer le corps aux pompes funèbres qui s'apprêtait à embaumer le corps alors qu'en cas de décès suspect le cadavre doit être amené chez le Coroner.
      
    Il est fait mention de faits troublants qui tendent à démontrer que le corps de Marilyn a été déplacé post mortem (mais avant le départ pour les Pompes funèbres). Voici un extrait un peu surréaliste du livre de Don Wolfe sur les premiers dialogues avec l'officier de garde. A minuit, le sergent Jack Clemmons prit son poste au commissariat de police de West Los Angeles, Purdue Street.
      
    Les premières heures de ce dimanche, la garde du sergent Jack Clemmons fut très calme. Jusqu'à cet appel, peu avant l'aube. Son interlocuteur se présenta: DR Hyman Engelberg. Et il dit: "Marilyn Monroe est morte. Elle s'est suicidée."

    306987630.jpg
     
     
    Croyant à une plaisanterie, Clemmons demanda:
     
    "Qui avez-vous dit que vous étiez?
     
    - Je suis le DR Hyman Engelberg, le médecin de Marilyn Monroe. Je me trouve chez elle. Elle vient de se suicider. - Donnez-moi l'adresse, j'arrive."

    Il regarda sa montre et nota dans le registre qu'il était 4 h 25 du matin.

    Au 12305 5th Helena Drive, le sergent Clemmons entendit un chien aboyer. Il frappa à la porte. Il entendit dans la maison des pas et des conversations murmurées.
     
    Il frappa de nouveau. Il se passa une bonne minute avant qu'on allume la lampe du porche et qu'une femme entre deux âges lui ouvre.
      
    Elle dit qu'elle était Eunice Murray, la gouvernante.
     
    Elle conduisit le sergent Clemmons dans une chambre où gisait le corps, en travers du lit.
      
    On avait rabattu un drap sur la tête, ne laissant visible qu'une mèche de cheveux blond platine.
     
    Un homme à l'air distingué était assis, abattu, près du lit, la tête baissée, le menton dans les mains,
    le DR Hyman Engelberg.
      
    Un autre homme, debout près de la table de nuit, se présenta comme le DR Ralph Greenson, le psychiatre de Marilyn Monroe.

    "Elle s'est suicidée", dit le DR Greenson. Puis, montrant la table de nuit jonchée de boîtes de comprimés, il désigna un flacon vide de Nembutal et ajouta: "Elle en a pris tout le contenu."
     
    Clemmons se souvient: "Elle était à plat ventre dans ce que j'appelle ``la position du soldat´´: la tête dans un oreiller, les bras le long du corps, le bras droit légèrement plié, les jambes allongées toutes droites."
      
    Il avait vu bon nombre de suicides et, contrairement à l'idée reçue selon laquelle une sur-dose de somnifères est une manière facile et indolore de mourir, les victimes souffrent habituellement de convulsions accompagnées de vomissements et meurent dans une posture très tourmentée.

    "A-t-on bougé le corps? demanda Clemmons.
    - Non, répondirent les médecins.
    - Avez-vous tenté de la ranimer? demanda le sergent Clemmons.
    - Non, nous sommes arrivés trop tard, répondit le DR Greenson.
    - Savez-vous à quelle heure elle a pris les comprimés?
    - Non."
     
    1753999973.jpg

    Clemmons avait l'habitude que les médecins l'informent spontanément. Mais il s'agissait de la mort d'une star du cinéma.
     
    Quand le sergent se retourna pour parler à Mrs Murray, il se rendit compte que la gouvernante avait quitté la pièce.
     
     
    Il la retrouva dans la buanderie, où machine à laver et séchoir étaient en marche.
      
    Elle pliait du linge sur le plan de travail et elle lui sembla agitée.
     
    Il sembla curieux au sergent Clemmons que la gouvernante s'inquiète de la lessive en pleine nuit, alors que sa patronne gisait morte dans sa chambre.
     
     
     
     
    Il demanda:

    "Quand avez-vous découvert que Miss Monroe avait un problème?

    - Peu après minuit, répondit Mrs Murray. J'étais allée me coucher vers 22 heures. J'ai remarqué la lumière sous la porte de Marilyn. Je me suis dit qu'elle dormait ou qu'elle parlait avec quelqu'un au téléphone. Alors je suis allée me coucher. Je me suis réveillée à minuit parce que je devais aller aux toilettes. La lumière filtrait toujours sous la porte de Marilyn. Alors je me suis inquiétée.
      
    J'ai essayé d'ouvrir la porte, mais elle était fermée à clef de l'intérieur. J'ai frappé, mais Marilyn n'a pas répondu. Alors j'ai appelé son psychiatre, le DR Greenson, qui n'habite pas très loin.
     
    Quand il est arrivé, vers minuit et demi, elle ne lui a pas répondu non plus. Alors il est sorti et il a regardé par la fenêtre de la chambre. Il a vu Marilyn couchée, immobile, sur le lit, et il lui a trouvé une mine bizarre.
     
     
     
    Il m'a dit: ``Nous l'avons perdue´´, et puis il a appelé le DR Engelberg."

    Le corps de Marilyn avait été découvert à minuit et demi,
    et la
    police n'avait été appelée qu'à 4 h 25.
     
     
     
    Le sergent Clemmons demanda aux médecins pourquoi il leur avait fallu près de quatre heures pour appeler la police.
     
     
     
     
    Le DR Greenson répondit:

    "Il nous a fallu obtenir l'autorisation du service de publicité du studio.
    - Le service de publicité?
    - Oui, le service de publicité de la Twentieth Century Fox.
     
    Miss Monroe y tournait un film [Something's Got to Give].
    - Qu'avez-vous fait pendant ces heures?
    - Nous avons bavardé", marmonna le DR Engelberg.

    Clemmons interrogea les médecins sur les circonstances qui avaient présidé à la découverte du corps.
     
    Le DR Greenson raconta l'histoire presque dans les mêmes termes que Mrs Murray.
      
    On l'avait appelé peu après minuit et il était arrivé vers minuit et demi.
     
    Il avait dû casser une fenêtre avec le tisonnier pour accéder à la chambre, où il avait trouvé Marilyn sur le lit. Il indiqua que sa main tenait fermement le téléphone, quand il l'avait trouvée, et qu'il le lui avait alors presque immédiatement pris. Il ajouta qu'elle avait dû essayer d'appeler à l'aide.
      
    Le sergent Clemmons trouva curieuse cette hypothèse du Docteur Greenson, sachant que Mrs Murray était dans la maison, la porte de sa chambre à trois mètres de celle de Marilyn.

    Tandis qu'il rentrait au quartier général de la police de West Los Angeles, des idées lancinantes occupaient l'esprit du sergent Clemmons: il était certain que le corps avait été déplacé, et il se demandait de quoi les médecins avaient bien pu parler pendant quatre heures, avant d'appeler la police.
     
    Pourquoi n'avait-il pas trouvé de verre dans la pièce fermée à clef?
     
     
     
     
     
     
      
      
      
     
    Pin It

    votre commentaire
  •  

     

     

    Monroe mmosenb024 Marilyn  (1926-1962)

     

     

    Actrice américaine qui devint un véritable mythe du cinéma hollywoodien en offrant à la fois une image de sex-symbol et de femme fragile

     

     mmosenb027

      

      

     

    De son vrai nom Norma Jean Mortenson, Marilyn Monroe connut une enfance malheureuse et instable. Elle posa pour des photographes dès l'âge de dix-huit ans puis fut engagée pour jouer de petits rôles à partir de 1948. Elle se fit connaître grâce à de courtes apparitions dans Quand la ville dort (Asphalt Jungle, 1950) de John Huston et Eve (All About Eve, 1950) de Joseph Mankiewicz. Elle tint son premier grand rôle en 1953 dans les Hommes préfèrent les blondes (Gentlemen Prefer Blondes), réalisé par Howard Hawks, et joua la même année dans Comment épouser un millionnaire (How to Marry a Millionnaire) de Jean Negulesco et Niagara d'Henry Hathaway (1953).

    Parmi ses grands succès figurent également la Rivière sans retour (River of no Return, 1954) d'Otto Preminger, Sept ans de réflexion (The Seven Year Itch, 1955) et Certains l'aiment chaud (Some Like It Hot, 1959) de Billy Wilder, et le Milliardaire (Let's Make Love) réalisé par George Cukor en 1960 dans lequel elle donna la réplique à Yves Montand. Marilyn Monroe chanta et dansa dans plusieurs de ses films!;

    elle souffrit de l'image trop réductrice qui lui était attribuée et tenta de se détacher de son étiquette de sex-symbol en suivant des cours d'interprétation, notamment auprès de Lee Strasberg, et en jouant dans des films plus sérieux comme Arrêt d'autobus (Bus Stop, 1956) réalisé par Joshua Logan et les Désaxés (The Misfits, 1961) de John Huston. Marilyn Monroe se maria à plusieurs reprises!; elle épousa le célèbre joueur de base-ball Joe DiMaggio puis l'écrivain Arthur Miller.

    Son suicide (elle mit fin à ses jours en absorbant une overdose de somnifères) a sans doute pour origine la tension constante qu'elle subissait dans le monde du cinéma. Douée d'un grand sens de la répartie, Marilyn Monroe possédait une personnalité chaleureuse qui tempéra son image de sex-symbol!; elle laissa inachevé son tout dernier film, Something's got to Give de George Cukor.

     

    mmosenb026

     

    Huston, John (1906-1987), acteur et cinéaste américain. Son premier film, le Faucon maltais (The Maltese Falcon), film policier réalisé en 1930 et tiré d'un roman de Dashiell Hammett, lui valut l'oscar du meilleur réalisateur et du meilleur scénario en 1941. Huston est né à Nevada, dans l'État du Missouri. Son père Walter Huston était un acteur de cinéma et de théâtre assez renommé. Après avoir quitté l'école à l'âge de quatorze ans, il exerça divers métiers pendant une vingtaine d'années. Il fut notamment boxeur, acteur, rédacteur en chef, artiste, reporter et scénariste.

    Huston réalisa tout d'abord trois documentaires pour l'armée américaine pendant la Seconde Guerre mondiale, qui lui valurent d'être décoré et d'obtenir le grade de commandant. Dans le Faucon maltais, Huston dirigea Humphrey Bogart, qui jouait le rôle principal dans le film. Il réalisa ensuite Key Largo (1948) et le Trésor de la Sierra Madre (The Treasure of the Sierra Madre, 1948). Pour son interprétation dans ce dernier, le père de Huston remporta l'oscar du meilleur second rôle masculin. Quant à Bogart, il remporta celui du meilleur acteur pour son rôle dans African Queen (1951).

    Huston eut également du succès dans ses adaptations de romans d'écrivains américains, parmi lesquels Stephen Crane (la Charge victorieuse, The Red Badge of Courage, 1951), Arthur Miller (les Désaxés, The Misfits, 1961), Tennessee Williams (la Nuit de l'Iguane, The Night of the Iguana, 1964), Flannery O'Connor (le Malin, Wise Blood, 1979) et de l'écrivain britannique Malcolm Lowry (Au-dessous du volcan, Under the Volcano, 1984).

    Ses derniers films furent l'Honneur des Prizzis (Prizzi's Honor, 1985), pour lequel sa fille Angelica Huston remporta l'oscar du meilleur second rôle féminin et les Gens de Dublin (The Dead, 1987), tiré de la nouvelle de James Joyce, adapté à l'écran par le fils de Huston, Tony, et dans lequel sa fille Angelica, était la vedette. Parmi les films dans lesquels joua Huston, on peut citer la Bible (The Bible, 1966) dont il fut également le réalisateur, le Cardinal (The Cardinal, 1963), d'Otto Preminger et Chinatown, (1974), de Roman Polanski.

     

     

    mmosenb030

     

    Mankiewicz, Joseph (1909-1993), producteur, réalisateur et scénariste américain, né en Pennsylvanie. Il commença sa carrière en 1929 comme scénariste. On compte parmi ses nombreux scénarios Furie (Fury, 1936), réalisé par Fritz Lang et Indiscrétions (The Philadelphia Story, 1940), de George Cukor. En 1946, appelé sur le plateau pour remplacer Lubitsch, il fit ses débuts en tant que réalisateur avec le Château du dragon (Dragonwyck).

    Par la suite, Mankiewicz toucha à tous les genres cinématographiques, donnant à son œuvre l'apparence d'une très grande variété : le thriller avec Quelque part dans la nuit (Somewhere in the Night, 1946), le fantastique avec L'Aventure de madame Muir (The Gost and Mrs. Muir, 1947), le film d'espionnage avec l'Affaire Cicéron (Five Fingers, 1952), l'adaptation théâtrale avec Jules César (Julius Caesar, 1953), la superproduction avec Cléôpatre (Cleopatra, 1963) ou le western avec le Reptile (There Was a Crooked Man, 1970).

    Au-delà de cette diversité, l'œuvre de Mankiewicz trouve son unité dans ce que les critiques ont appelé la "!discrétion!". En effet, rien d'intime ne transparaît dans ses films!; au contraire, il porte un regard lucide et distancié sur le monde extérieur. Sa constante recherche d'un dialogue vif et efficace, plein d'humour et de rebondissements, caractérise également l'ensemble de son travail. En ce sens, Mankiewicz a rompu avec la tradition cinématographique qui voulait que l'action ait le pas sur les dialogues. En 1963, son Cléopâtre, tiraillé entre les désirs des acteurs et ceux des producteurs, fut un échec et Mankiewicz garda le silence pendant quatre ans. Il fallut attendre 1972 pour qu'il s'impose à nouveau avec le Limier.

    Organisé autour du duo Laurence Olivier et Michael Caine, le Limier, de par sa construction, ses dialogues, sa mise en scène et ses décors, apparaît comme le résumé de toute l'œuvre de Mankiewicz. Il remporta des oscars pour le scénario et la réalisation de Chaînes conjugales (Letter to Three Wives, 1949) et d'Ève (All About Eve, 1950).

     

     

    mmosenb033

     

    Hawks, Howard (1896-1977), réalisateur, écrivain et producteur américain. Après avoir obtenu un diplôme d'ingénieur, Howard Hawks devint pilote et concepteur d'avions. Puis il s'installa à Hollywood en 1922 comme réalisateur indépendant. Il réalisa son premier film en studio, l'Ombre qui descend (The Road to Glory), en 1926. Parmi les autres films de ses débuts figurent la Patrouille de l'aube (The Dawn Patrol, 1930), Scarface - ou le Balafré, ou Racketteurs - (Scarface, 1932), Train de luxe (Twentieth Century, 1934) et l'Impossible Monsieur Bébé (Bringing Up Baby, 1938). Hawks lança le couple Humphrey Bogart et Lauren Bacall dans le Port de l'angoisse (To Have and Have Not, 1944) et dans le Grand Sommeil (The Big Sleep, 1946). Le personnage du cow-boy, incarné par John Wayne, apparut dans la Rivière rouge (Red River, 1948), Rio Bravo (1959) et Rio Lobo (1970). En 1974, Howard Hawks reçut un oscarhonorifique pour sa contribution à l'évolution du cinéma.

     

    mmosenb048

     

    Hathaway, Henry (1898-1985), pseudonyme de Henri Leopold de Fiennes, cinéaste américain qui débuta en tournant des westerns dont la vedette était Randolph Scott. Son éclectisme affiché est à l'origine d'une injuste réputation de simple artisan hollywoodien. Pionnier du tournage en décors naturels, il tourna, dès 1923, dans les premiers westerns, ainsi que dans des films policiers comme la Maison de la 92e rue (The House on the 92nd Street, 1945). Il remporta son premier succès avec les Trois Lanciers du Bengale (The Lives of a Bengal Lancer, 1935). Il a réalisé de nombreux films d'aventures et des westerns, des films noirs, quelques drames (Niagara, 1953) et un film admiré par les surréalistes, Peter Ibbetson (1935).

     

    mmosenb057

     

    Preminger, Otto (1906-1986), producteur, réalisateur et acteur américain d'origine autrichienne. Parallèlement à ses études de droit et de philosophie, Otto Preminger s'intéressa très tôt à la scène. Assistant de Max Reinhardt dès 1923, il lui succéda à la tête du Theater in der Josefstadt de Vienne, à partir de 1929. En 1931, il réalisa son premier film le Grand amour (Die Grosse Liebe, 1931). En 1935, il émigra aux États-Unis. Il s'installa d'abord à Broadway où il monta En partance (Outward Bound, 1938) et Marge d'erreur (Margin for Error, 1939), puis, à partir de 1942, il choisit de travailler à Hollywood. Il apporta alors au film noir américain la touche expressionniste européenne.

    Laura (1944) est sans doute l'œuvre la plus représentative de cette époque. Preminger aborda par la suite des genres très différents!; le genre historique avec Ambre (For ever Amber, 1947), le western avec la Rivière sans retour (River of No Return, 1954), la comédie musicale avec Carmen Jones (1954), l'analyse de la justice avec Autopsie d'un meurtre (Anatomy of a Murder, 1959), etc. Quel que soit le thème et le genre - de la comédie légère à la description des thèmes sociaux, qu'il affectionnait plus particulièrement - les films de Preminger ont un caractère théâtral affirmé et le dialogue y joue un rôle essentiel.

    Il interpréta aussi de nombreux rôles d'Allemands dans les films tournés pendant la Seconde Guerre mondiale. Parmi ses nombreux films on peut encore citer Under Your Spell (Tu m'ensorcelles, 1936), Charmante Famille (Danger - Love at Work,1937), La lune était bleue (The Moon Is Blue!/!Die Jungfrau auf dem Dach, 1953), Exodus (1960), Des amis comme les miens (Such Good Friends, 1971) et Le Facteur humain (The Human Factor, 1979). Son autobiographie, Preminger : Autobiographie (Preminger : An Autobiography), fut publiée en 1977.

     

     

    mmosenb060

     

    Wilder, Billy (1906- ), acteur, réalisateur, scénariste et producteur américain qui pratiqua dans ses films la satire sociale en faisant preuve d'humour ou parfois de cynisme. De son vrai nom Samuel Wilder, Billy Wilder naquit à Vienne puis résida à Berlin où il fut journaliste.

    Il devint scénariste et travailla sur plusieurs films importants, dont Émile et les détectives (Emil und die Detektive, 1931) de Gerhard Lamprecht. Après avoir exercé ses talents à Paris, où il réalisa Mauvaise Graine en collaboration avec Alexandre Esway (1934), Wilder émigra aux États-Unis en 1934.

    Il débuta à Hollywood en écrivant des scénarii à succès (Ninotchka d'Ernst Lubitsch, 1939) et prit le chemin de la réalisation!; il collabora avec le producteur et scénariste Charles Brackett jusqu'en 1950. Ses films le Poison (The Lost Weekend, 1945) qui traite de l'alcoolisme et la Garçonnière (The Apartment, 1960), remportèrent les oscars du meilleur film, du meilleur réalisateur et du meilleur scénario.

    Parmi les autres réalisations importantes de Wilder figurent le film noir Assurance sur la mort (Double Indemnity, 1944), la Scandaleuse de Berlin (A Foreign Affair, 1948) avec Marlène Dietrich, Boulevard du crépuscule (Sunset Boulevard, 1950), Stalag 17 (1953), Certains l'aiment chaud (Some Like It Hot, 1959), la Grande Combine (The Fortune Cookie, 1966), et la Vie privée de Sherlock Holmes (The Private Life of Sherlock Holmes, 1970). Wilder produisit également certains de ses films.

    Des créations telles que Avanti!! (1972), Fedora (1978) et Buddy Buddy (1981) continuent d'illustrer des problèmes contemporains. Wilder offrit aux travers de ses créations une vision critique de la société dont il dénonça les travers en cédant parfois à certaines facilités.

     

     

    mmosenb155

     

    Cukor, George (1899-1983), cinéaste américain, réputé pour la qualité de sa direction d'acteurs, qui mit en scène certains des plus célèbres mélodrames de l'histoire du cinéma. Né à New York dans une famille aisée et cultivée d'origine hongroise, Cukor fut un homme de théâtre avant de se tourner vers le cinéma. À Hollywood, avec l'avènement du parlant, il se fit rapidement remarquer pour ses films élégants et spirituels, souvent adaptés de romans célèbres, de pièces de théâtre ou de succès de Broadway. Parmi ses premiers films, réalisés durant les années 1930, figurent notamment les Invités de 8 heures (Dinner at Eight, 1933) avec Jean Harlow et Marie Dressler, les Quatre Filles du docteur March (Little Women, 1933) avec Katharine Hepburn (qui tourna sous sa direction 11 films),

    David Copperfield (1935) avec W.C. Fields dans le rôle de Micawber et Roméo et Juliette (Romeo and Juliet, 1936) avec Leslie Howard et Norma Shearer. Cukor fut un impressionnant directeur d'actrices : outre Katharine Hepburn, il dirigea, entre autres vedettes, Greta Garbo dans le Roman de Marguerite Gautier (Camille, 1937, d'après la Dame aux camélias d'Alexandre Dumas fils), Ingrid Bergman et Judy Holliday!; ces deux dernières remportèrent grâce à lui l'oscar de la meilleure actrice, la première pour son rôle dans Hantise (Gaslight, 1944) et la seconde dans Comment l'esprit vient aux femmes (Born Yesterday, 1950).

    Il sut également tirer le meilleur parti des acteurs comme James Stewart dans Indiscrétions (The Philadelphia Story, 1940),

    Ronald Colman dans Othello (A Double Life, 1947) et Rex Harrison dans My Fair Lady (1964). Écarté de la réalisation d'Autant en emporte le vent (Gone with the Wind, 1939), il signa néanmoins nombre de films à grand spectacle, dont le plus fameux est sans doute la comédie musicale Une étoile est née (A Star is Born, 1954).

     

     

    mmosenb363

     

    Montand, Yves (1921-1991), chanteur et acteur français dont le style précis et distancié fit une vedette internationale. Né sous le nom d'Ivo Livi à Monsumano, en Italie, que sa famille quitta pour fuir le fascisme, Yves Montand s'installa à Marseille où il travailla d'abord comme apprenti coiffeur avant de se lancer dans la chanson en 1938.

    Ses modèles américains (des jazzmen, Fred Astaire) et français (Charles Trenet, Maurice Chevalier) transparaissent dans le répertoire de ses débuts, qui comprenait des chansons de Chevalier, de Trenet, ainsi qu'une création,

    Dans les plaines du Far West. Sa rencontre avec Édith Piaf fut décisive, car elle l'aida à modifier son répertoire, ses vêtements de scène, sa gestuelle. En 1944, il fut, à l'Étoile, en vedette américaine dans le spectacle de Piaf!; l'année suivante, il fut tête d'affiche. Sa carrière se poursuivit dès lors de succès en succès, ponctuée de spectacles marathons : sept semaines à l'Étoile en 1945, six mois en 1953-1954, en 1959 et en 1962, toujours à l'Étoile, trois mois à l'Olympia en 1981.

    Il interprétait des chansons rigoureusement choisies (essentiellement de Francis Lemarque, de Jacques Prévert et Joseph Kosma) qu'il mit en scène avec soin, allant jusqu'à répéter sa gestuelle devant une glace. Il rencontra en 1949 l'actrice Simone Signoret, qui devint sa femme et sa compagne de combat : le couple Montand-Signoret prit à de nombreuses occasions des positions politiques dans la mouvance du parti communiste d'abord, puis de la gauche.

    Il entama parallèlement une carrière cinématographique, en France le Salaire de la peur, 1952, Z, 1968, l'Aveu, 1969, Jean de Florette et Manon des sources, 1986) et aux États-Unis (Let's make love, 1960) où sa liaison avec Marilyn Monroe fit grand bruit. Les chansons marquantes de son répertoire, dont certaines ont fait le tour du monde, sont les Grands Boulevards, Une demoiselle sur une balançoire, Luna Park, À bicyclette et surtout les Feuilles mortes.

     

     

    mmosenb525

     

    Miller, Arthur (1915- ), auteur dramatique américain considéré comme l'un des plus marquants du XXe siècle, dont l'œuvre traite du tragique historique à partir de l'expérience de la ruine subie par sa propre famille. Arthur Miller naquit le 17 octobre 1915 à New York, dans une famille juive qui avait été ruinée par la Grande Dépression. En 1938, alors qu'il était encore étudiant à l'université de Michigan, il remporta un prix pour sa comédie L'herbe pousse toujours. De retour à New York, il commença à écrire des pièces radiophoniques et, en 1944, sa pièce l'Homme qui avait toutes les chances, sans être un succès commercial, lui valut le Theatre Guild Award. L'année suivante parut, avec un certain succès, son roman Focus, qui traite de l'antisémitisme. Après ces premiers honneurs, le cercle des critiques de théâtre de New York décida de consacrer Ils étaient tous mes fils (1947) meilleure pièce de l'année.

    L'étude de l'opportunisme au sein des relations familiales qui est le thème de cette pièce représente une des constantes de l'œuvre de Miller. Ce succès décida Miller à persévérer dans l'écriture dramatique. Sensible aux idées socialistes, parfois comparé à Brecht, Miller n'est pourtant pas un auteur didactique, et sa pensée se situe moins sur le plan de la politique que de la morale. Sa création dénonce essentiellement le mensonge que constitue le rêve américain, mais elle traite aussi de la responsabilité des hommes dans la mise en place de tels mensonges comme dans le surgissement des désastres historiques, ce à l'échelle de la collectivité et à celle de l'individu. 

    Sa pièce capitale, Mort d'un commis voyageur (1949), qui lui valut le prix Pulitzer, est aujourd'hui considérée comme l'une des pièces contemporaines les plus importantes!; elle relate et transcende en termes poétiques l'histoire tragique d'un homme quelconque, à l'image du père de Miller, ruiné par la crise. Lorsque Miller écrivit sa pièce les Sorcières de Salem (1952), il eut soin de lui donner l'apparence d'une évocation des procès pour sorcellerie survenus à Salem!; en réalité, la pièce était une attaque contre les activités répressives du sénateur McCarthy et des siens. Cette œuvre, qui représentait un risque important pour son auteur dans le contexte social de l'époque, remporta un prix, mais bientôt Miller fut condamné pour outrage au Congrès (1956) par la Commission des activités antiaméricaines!; ce n'est qu'après de longs démêlés avec la justice et la presse que cette condamnation fut annulée.

    Parmi les autres pièces de Miller, signalons : Vu du pont (1955), dont l'action se situe dans le milieu ouvrier, Après la chute (1964), qui évoque la période de sa vie commune avec sa seconde épouse, Marilyn Monroe, Incident à Vichy (1964), consacré au nazisme, le Prix (1968), qui traite de la relation entre deux frères rivaux, et le Plafond de l'archevêque (1977), une pièce sur le traitement réservé aux dissidents par le régime soviétique. Arthur Miller est également très connu pour ses textes non dramatiques, notamment le scénario les Désaxés (1961), écrit pour Marilyn, mais aussi l'Horloge américaine (1981), une série de portraits, et une collection de nouvelles, Je n'ai plus besoin de toi (1967).

    Les Essais sur le théâtre d'Arthur Miller (1978) sont également devenus des classiques de la littérature critique, et son autobiographie, Au fil du temps (1987), permet d'aborder le personnage de Miller à travers ses réflexions sur la société et sur le théâtre américains. Les œuvres de Miller sont particulièrement marquées par le sens de la responsabilité de chaque individu envers les autres, par le thème de la connaissance de soi et celui de la réalisation individuelle.

    Composés dans une langue simple et familière, ces textes traduisent la conscience sociale de l'auteur et sa compassion pour les êtres vulnérables ou égarés par les fausses valeurs imposées par la société.

     

     

    mmplayboy002

     

    Pin It

    votre commentaire
  •  

     

     

    La vie de Marilyn....

     

     

     

     

      

     

     

    Marilyn vécut durant son enfance, soit dans des orphelinats ou dans des familles d’accueil qui ne l’entourèrent d’aucune tendresse.

    Elle en garda un souvenir terrible et, dès qu’elle commença à gagner un peu d’argent – en faisant divers petits métiers, comme laver la vaisselle – elle fit des dons aux orphelins pour essayer de les aider à éviter ce qu’lle avait connu et subi.

    La vie de Marilyn....

      

      Elle fut violée à l’âge de 9 ans par le pensionnaire des gens qui l’avait recueillie. Elle a raconté elle-même cette terrible expérience pour une enfant de son âge.

      

    Et le plus terrible, ce fut qu’après ces violences, elle ne trouva personne à qui se confier ; comme son bourreau était un homme honorable, ses “parents” adoptifs ne l’écoutèrent pas lorsqu’elle voulut parler de ce qu’elle avait subi et même un pasteur se refusa à prêter attention à son émouvante confession d’enfant.

    Depuis son enfance et depuis ce viol, elle a été marquée d’un complexe que, tout au long de sa vie, elle a essayé d’effacer.

      

      

      

    Tout au long de sa vie, elle a cherché “un père”, c’est-à-dire, cette protection naturelle et puissante qu’elle n’eut pas à l’âge où un enfant en a besoin.

      

      

    C’est un père, une protection, qu’elle chercha à l’âge de 16 ans en épousant Jim Dougherty ; un père encore qu’elle crut trouver dans son deuxième mariage avec Joe Di Maggio, à la carrure d’athlète ; une protection et une autorité enfin qu’elle quêta auprès d’Arthur Miller quand elle l’épousa. Ainsi tous ces mariages peuvent-ils s’expliquer par ce complexe d’une pauvre petite fille seule au monde et qui sentit toujours planer sur elle la menace d’un monde hostile sans rien pour la protéger. La vie de Marilyn....

      

      

      

      

                                                                                                              Un mariage arrangé...

    Le vendredi 19 juin 1942, Norma Jean Baker épouse Jim Dougherty, de 5 ans son aîné. C’est Grace Goddard qui avait arrangé ce mariage parce que son mari et elle envisageaient de partir s’installer dans l’Est et ne voulaient pas emmener Norma Jean. Elle choisit Jim Dougherty, le fils du voisin, car il fréquentait alors Norma Jean depuis quelques-temps, mais celui-ci fut tout de même surpris d’apprendre qu’il allait l’épouser! Un jour, la mère de Jim lui dit “Tu devrais épouser Norma Jean…” , Jim lui rétorque qu’elle n’était qu’une enfant, et sa mère lui répondit “Mais ça pourrait lui éviter l’orphelinat!”, alors Jim prit son temps pour réfléchir, et fit quelques sorties avec Norma Jean, il la trouva intéressante et accepta donc de l’épouser.

     

    A l’automne 1943, il rentre à la marine marchande et militaire et passe désormais la plupart du temps outre-mer. Pour sa première affectation, Norma Jean le suivit à l’île de Catalina. Mais Jim demanda un poste plus “actif” et fut muté en Australie. Norma Jean alla vivre alors quelques temps chez ses beaux-parents, et occupa son temps en écrivant à Jim ou en rêvant dans les salles de cinéma.

      

     

    JIM DOUGHERTY

    En 1935, la mère de Marilyn, Gladys Baker, fut internée pour "schizophrénie paranoide". C'est à la meilleure amie de Gladys, Grace McKee, qu'incombe la tutelle de Marilyn. Vivant seule et sans appui, Grace aménera la petite Norma Jeane en 1935 à l'orphelinat. En 1937, Grace se marie à "doc" Goddard et reprend Norma Jeane chez elle de temps à autre. Le vendredi 19 juin 1942, Norma Jean Baker épouse Jim Dougherty, de 5 ans son aîné. C'est Grace Goddard qui avait arrangé ce mariage parce que son mari et elle envisageaient de partir s'installer dans l'Est et ne voulaient pas emmener Norma Jeane.

    Jim Dougherty, le fils du voisin, fut tout surpris d'apprendre qu'il allait épouser la jolie Norma Jeane. Les parents adoptifs avaient mis le mariage en juin pour que Norma Jeane ait seize ans à ce moment là. Il n'y aura pas de voyage de noce car le lundi matin Jim doit réintégrer son lieu de travail. A l'automne 1943 il rentre à la marine marchande et militaire, et passe désormais la plupart du temps outre-mer. Pour sa première affectation, Marilyn le suivit à l'île de Catalina. Mais Jim demanda un poste plus "actif" et fut muté en Australie. Norma Jeane alla vivre quelques temps chez ses beaux-parents, et occupa son temps en écrivant à Jim ou en rêvant dans les salles de cinéma. Elle commenca à travailler dans une usine d'armement, et c'est durant son travail, en 1945, qu'elle fut repérée par David Conover, un photographe militaire chargé de photographier les femmes participant à l'effort de guerre.
      
    A cette époque, Norma Jeane gagnait vingt dollars par semaine, elle était donc ravie de poser comme modèle en gagnant 5 dollars de l'heure. Encouragée aussi par le succés de sa première photo parue dans un journal, elle alla trouver l'agence de mannequin Blue Book et fut enregistrer dans les fichiers sous le nom "Norma Jeane Dougherty". C'est le début de sa carrière de cover-girl et de sex-symbol. En 1946, elle passe ses premières prises de vues à l'essai avec Ben Lyon, aux studios de la 20th Century Fox; et signe son premier contrat en août 1946 mais Ben Lyon n'est pas satisfait de son nom "Norma Jeane Dougherty" et lui propose le nom Miller, puis Norma Jeane choisit le prénom Marilyn qui était celui de sa grand mère; ils finissent par se mettre d'accord pour le nom "Marilyn Monroe" à l'intonation plus mélodieuse.
    Le 13 septembre 1946, le divorce est prononcé et Jim prend tout les torts à sa charge

     

     

      

    Les prémices d'un succès..

    Jim fut mobilisé dans la marine. Norma Jean travailla dans un bureau de l’armée. Elle ne tarda pas à devenir le modèle favori des photographes militaires. De même, sur la plage de Catalina Island, les photographes se pressaient sans cesse autour d’elle pour prendre des clichés. C’est cela qui lui donna l’idée de devenir modèle. Elle suivit des cours dans ce but. Lorsque Jim l’apprit, lors d’une de ses permissions, il entra en colère. Ingénument, elle lui avait expliqué, non sans fierté : “Je pose en bikini : ils voudraient me faire poser nue, mais j’ai refusé.” Peu à peu, elle rêva de faire du cinéma.

     

    Quand Jim trouva un script qu’elle potassait, il se fâcha et s’écria qu’il y avait à Hollywood des centaines de filles plus belles qu’elle qui ne parvenaient pas à décrocher un petit rôle. Pérenptoirement, il décréta : “Tu es stupide ! Jamais tu ne deviendras une vedette de cinéma !”. Mais elle continuait à poser pour les photographes professionnels.

     

      

    Du mariage au divorce...

      

    En 1944, elle rencontre pour la première fois sa demi-sœur Bernice Baker dans le Tennessee (son demi-frère est décédé).

     

    La première photo quasi professionnelle de Norma Jeane est prise à l’automne 1944 par le photographe David Conover dans le cadre d’une campagne de l’armée américaine pour illustrer l’implication des femmes dans l’effort de guerre. Tout s’enchaîne ensuite assez rapidement puisque, en quelques mois, elle fait la couverture d’une trentaine de magazines de pin-ups et commence à se faire connaître comme la Mmmmm girl. Elle éclaircit la couleur de sa chevelure et abandonne son travail pour se consacrer à sa carrière de modèle, notamment auprès de l’agence Blue Book Model. En décembre 1945, elle tourne son premier film test pour son agence, afin de promouvoir des maillots de bain. Elle partira quelques jours dans le Nevada et l’état de Washington avec le photographe André de Dienes pour une session importante de photos.La vie de Marilyn....

     

    Elle rêvait de faire du cinéma. Elle décida de divorcer et elle envoya à Jim, qui se trouvait alors dans le Pacifique, tous les papiers du divorce à signer, sans lui donner d’autre explication. Dès sa première permission, elle lui téléphona en débarquant. “Hello John” dit-elle. “Je ne suis pas John mais Jim, ton mari” répliqua-t-il. “Hello Jim” reprit_elle d’une même voix, sans se laisser démonter.

    Et, quand ils se virent, elle lui expliqua qu’elle divorçait pour sa carrière, parce qu’on lui avait dit qu’elle devait divorcer si elle voulait jamais devenir actrice. Elle ajouta qu’elle serait néanmoins toujours heureuse d’avoir des rendez-vous avec lui. Ils divorcèrent immédiatement.

      

    Ecole de Modèles....

    Elle s’inscrivit, en 1945 (elle avait alors 19 ans) dans une école de modèles de Los Angelès fort renommée. Lorsqu’elle s’y présenta, la directrice de l’école fut frappée par la ferme générosité de son buste. “Cette fille étonnante, a-t-elle dit, possédait une poitrine telle que n’importe quelle robe paraissait trop étroite. C’est la raison pour laquelle je me rendis compte qu’elle avait une chance dans ce métier”.

     

    Mais Marilyn avait des défauts, comme tout le monde, selon ceux qui la connurent bien à l’époque : spécialiste de la beauté ou photographes. Malgré ses prportions remarquables (1 mètre 67, 90 centimètres de tour de poitrine, 60 centimètres de tour de taille, 85 centimètres de tour de hanches) malgré ses yeux bleus et ses cheveux blonds elle avait les genoux trop gros, elle marchait mal et elle manifestait pour les toilettes une indifférence qui faisait le désespoir de ses professeurs.

      

    Son sourire...

    Elle entreprit de se perfectionner et elle apprit surtout à marcher. Au bout de quelques mois, elle avait inventé une démarche qui laissa tout le monde pantois et qu’elle a conservée, pour son succès ; c’est celle dont Groucho Marx a dit qu’elle lui faisait “sortir de la fumée par les oreilles”…! Comme elle était surtout remarquable par son tour de poitrine, elle posa essentiellement pour des photos en maillot de bain, de style “pin-up girl”.

     

    Elle ne savait pas non plus sourire. Elle dût apprendre et, là encore, elle obtint rapidement des résultats étonnants. Au point qu’aujourd’hui encore, que ce soit aux USA, en France ou en Angleterre, les starlettes tentent d’imiter ce fameux sourire, bouche plus qu’à demi-ouverte. Elle le découvrit le soir où un talent-scout lui expliqua “ce qu’il faut, c’est un sourire qui semble promettre beaucoup. Vous me comprenez ?”.

     

      

      

      

    Salaire de misère...La vie de Marilyn....

    Quant à sa démarche, elle n’a pas craint d’avouer elle-même que ce qui faisait son originalité venait d’un défaut : sa tendance à marcher les genoux trop rapprochés, ce qui la contraignait à un déhanchement, qui est devenu une caractéristique de sa personne. Une caractéristique que tout le monde imite, encore aujourd’hui…! Mais il ne lui suffisait pas de commencer à se transformer. Il ne lui suffisait pas de changer son nom. Il fallait encore manger. Tant qu’elle avait été Madame Dougherty, son mari lui envoyait de l’argent. Mais, une fois divorcée, elle dut songer à gagner sa vie. Les séances de pose, trop rares et trop peu payées, ne suffisaient pas. Elle trouva un job : vendeuse dans un kiosque, mais son salaire était peu important.

     

    Elle avait des difficultés inoues à payer son loyer. Ce que son mari lui avait prédit semblait se réaliser : elle groossissait la cohorte des belles filles qui meurent de faim sur les trottoirs de Hollywood. Un photographe lui offrit moyannant un gros cachet de poser aussi nue que le permettait la loi….un nu artistique. On n’hésite pas longtemps lorsuqe la faim vous travaille les entrailles et que le propriétaire vous met à la porte. Ainsi, elle a commencé sa carrière en posant nue (pour ce fameux calendrier qui se vendit à des millions d’exemplaires !) et elle l’a terminée en posant nue (pour la scène de “Something’s got to give”). Elle a dit à propos du fait de poser nue : “Est-ce un pêché ? Qu’y-a-t-il de si terrible à poser pour une photo artistique ? Cette pose de moins d’une heure m’a assuré le gîte et le couvert pendant deux semaines.”

     

     

    Un jour où elle avait reçu un chèque du studio 20th Century Fox – un chèque modeste – elle oublia d’en encaisser le montant et elle atteignit le week-end sans un sou.

     

    Quand elle s’en aperçut, les banques étaient fermées. Elle tenta en vain de monnayer son chèque dans divers magasins ou restaurants. Finalement, elle avisa un policier de Los Angeles et lui confia ses ennuis. Elle était au bord des larmes. Comme tout homme qui approchait Marilyn, il ressentit l’impérieux besoin de l’aider. Il l’emmena dans un magasin et là, usant de son crédit de policier, il obtint du commerçant qu’il donnat l’argent à la jeune fille en échange de son chèque.

      

    LA FOX

    En 1946 et 1947 Norma Jean est remarquée par Howard Hughes qui veut l’engager dans sa société cinématographique, la RKO. Son agent pour le cinéma estime qu’une autre compagnie est plus importante: elle signe donc son premier contrat le 26 juillet 1946 avec la 20th Century Fox, qui sera non renouvelé après deux films.

     

    La Fox la renomme Marilyn Monroe, le prénom Marilyn provenant de l’actrice Marilyn Miller et le nom Monroe de sa grand-mère. Elle gagne 75 dollars par semaine pendant 6 mois. C’est à cette époque que son nom apparaît pour la première fois dans la chronique de la célèbre Hedda Hopper. En mars et en mai 1947, tournages respectifs de Scudda Hoo ! Scudda Hay ! et Dangerous Years.

     

    En 1947, elle monte sur scène (théâtre) et aurait vécu son premier avortement.

     

    En 1948 et 1949 elle obtient un nouveau contrat à la Columbia et tourne dans Les reines du music-hall (tournage: juillet 1948) dans lequel des critiques remarquent ses qualités de chanteuse. Elle rencontre Johnny Hyde, son nouvel agent (à la William Morris Agency) qui va faire beaucoup pour sa carrière. Il occupe dans sa vie non seulement une figure paternelle dont elle avait besoin. Elle joue un tout petit rôle dans La Pêche au trésor des Marx Brothers (février 1949). Sous le nom de Mana Monroe, parce qu’elle a besoin d’argent, elle pose nue pour un calendrier pour le photographe Tom Kelly, photos qui vont faire le tour du monde quelques années plus tard lorsqu’elle sera devenue célèbre.

      

      

    Autre film marquant: Quand la ville dort (octobre 1949).

     

    En 1950 elle obtient un petit rôle dans ce film très important qu’est Ève (mai 1950). En septembre, Photoplay magazine fait paraître le premier article de fond sur elle: How a star is born? (Comment vient de naître une star?), faisant référence au célèbre A Star Is Born de William A. Wellman (1937). Elle sera à l’écran six fois lors de cette faste année.


    La première rencontre avec Miller..

    En janvier 1951, elle rencontre pour la première fois le dramaturge Arthur Miller. Le 29 mars 1951, elle présente le prix du meilleur son que reçoit Ève aux Oscars; cela sera sa seule apparition à cette remise de prix.

    En mai 1951, elle signe un contrat de sept ans avec la Fox à 500 dollars par semaine, avec possibilité d’augmentation. Puis s’ensuivent Nid d’amour (juin 1951), Chéri, divorçons (juillet 1951), Le démon s’éveille la nuit (automne). À fin 1951, elle reçoit plus de courrier que certaines stars établies de la Fox.

     La vie de Marilyn....

    JOE DI MAGGIO

     

     Marilyn et Joe Di Maggio se rencontrèrent pour la première fois lors d'un dîner organisé par un ami en commun au Villa Nova Restaurant, en 1952 à New York: lors de ce dîner, il y eut tout de suite un bon feeling entre Marilyn et Joe, et ce n'est qu'après cette soirée, lorsqu'un de ses amis demanda à Marilyn si elle discuta de Sport avec Joe, qu'elle apprit qu'il était un grand champion de Base Ball..!

    Ils se fréquentèrent quelques temps et quand Marilyn rentra en Californie après le tournage de Niagara qui eut lieu au Canada, ils passèrent Noel ensemble et leur relation devint plus sérieuse. 
      
    La vie de Marilyn....
    Ils se marièrent le 14 janvier 1954 à San Fransisco; un mariage qui fut très médiatisé en raison de leurs notoriètès respectives: Marilyn était alors la nouvelle star (suite aux succés de Niagara et Gentlemen Prefer Blonds) et DiMaggio était l'ancien champion de Base-ball, jamais égalé dans son jeu et ainsi surnommé "la légende vivante"..!! 
     
    Ils partirent en voyage de noce au Japon en février 1954, et firent un détour par la Corée où Marilyn se produisa sur scéne afin de distraire et remonter le moral des soldats américains.
     
    Le 15 septembre 1954, Marilyn tourne la fameuse scène de la robe qui se souléve pour le film "Sept ans de réflexion". La scène est tournée en extérieur, dans une rue de New York, tôt le matin, mais il y a beaucoup de monde présent: les passants et surtout il y a foule de photographes, l'ambiance est très détendue mais DiMaggio se montre beaucoup moins enthousiaste. Il est en effet de plus en plus jaloux et il préférerait voir sa femme au foyer.
      
    La scène fut tournée en d'innombrables prises, et Joe ne supporta pas de voir sa femme virevoltant sa robe et laissant entrevoir ainsi sa culotte devant les yeux ecarquillés de tous les hommes présents!
     
    Il a été rapporté par la suite, que ce soir là, Joe se montra très violent vers Marilyn, ce qui provoqua la rupture du couple. Il la frappa à tel point qu'elle dûe interrompre le tournage quelques temps.
    Le 05 octobre 1954, ils se séparent officiellement, le divorce sera prononcé le 1er novembre 1955. 
     
    Néanmoins, ils resteront toujours en contact et Joe DiMaggio a sans doute été son meilleur ami, dont le point commun était sans conteste l'enfance misérable qu'ils ont eu tous les deux.
      
    En 1961, après le troisième divorce de Marilyn d'avec Arthur Miller, l'actrice souffre psychiquement, elle prend beaucoup de somniféres et a un penchant prononcé pour l'alcool.
      
    C'est pourquoi qu'en février 1961, elle rentre en service psychiatrique d'un hôpital de New York, et c'est alors qu'elle appelle Joe DiMaggio qui se trouvait en Floride, et qui se rend aussitôt à New York et obtient sa sortie (quasi clandestine le soir du quatrième jour, par les couloirs souterrains de la clinique).
     
    C'est alors que Marilyn passe les trois semaines suivantes dans une clinique psychiatrique, puis pendant ce printemps-là, ce sera Joe DiMaggio le plus grand soutien de Marilyn. Elle part en Floride avec lui, car c'est là qu'il s'occupe de l'entraînement de son ancienne équipe. Puis en septembre 1961, elle retourne dans sa maison de Californie.
      
    Quand Marilyn décéda, c'est DiMaggio qui organisa ses funérailles dans l'intimité. D'ailleurs, le jour de l'enterrement, le 8 août 1962, aurait du être le jour de leur second mariage.
      
    La vie de Marilyn....
      
    Il ne se remaria jamais et fit porter un bouquet de roses rouges sur la tombe de Marilyn pendant 20 ans.
     
    Il ne sortait que très rarement de chez lui et n'acceptait de se rendre dans des galas ou autres manifestations publiques que s'il était payé! il s'était faché avec Frank Sinatra...et lui avait interdit de venir aux funérailles de Marilyn...
     
    Il n'avait plus de contact avec son fils (qui était très proche de Marilyn, d'ailleurs elle lui téléphona le jour de sa mort),
      
    Etrangement, le père et le fils sont morts tous deux la même année: en 1999.
      

     

     

     Le début du succès...La vie de Marilyn....

    Début 1952, filmage de Troublez-moi ce soir, son premier grand rôle, puis de Chérie, je me sens rajeunir (janvier-février) où elle sera pour la première fois en blonde platine, sa nouvelle image et marque de fabrique. Elle rencontre Joe DiMaggio, légende vivante du baseball, qui vient de prendre sa retraite. En mars éclate l’histoire du calendrier, dont elle se sortira très bien.

     

    Le 7 avril 1952 elle fait une première apparition à la une de Life magazine. Son salaire est augmenté mais n’atteint toujours pas le niveau des stars de la Fox. La presse révèle que sa mère a été patiente dans un hôpital psychiatrique alors que Marilyn avait raconté être orpheline. Pour Le démon s’éveille la nuit qui sort cette année, son nom est pour la première fois au-dessus du titre du film.

     

    Autres films marquants: Niagara (juin), puis Les hommes préfèrent les blondes (novembre) pour lequel elle est payée environ 15 000 dollars alors que Jane Russell reçoit dix fois plus. Après ce film, les deux actrices sont appelées à marquer de leurs mains et chaussures le trottoir en face du Grauman’s Chinese Theater, près du célèbre Walk of Fame sur Hollywood Boulevard.

      

      

      

      

      

    MILTON H. GREENE

      

    Officiellement, c'est en octobre 1953 que Marilyn fait la connaissance du photographe Milton H.Greene lors d'une soirèe organisée en l'honneur de Gene Kelly.
    Mais en réalité, selon certaines rumeurs, ils se seraient rencontrés six ans auparavant à Los Angeles, et auraient eu une idylle brève et passionnée! Pour preuve, quand Milton regagne New York, elle lui envoie un télégramme: "Milton, tu as été formidable. Tu es très cher à mon coeur. Je t'aime. Marilyn."

    C'est alors qu'ils se perdent de vue et se retrouvent en 1953, retombant probablement amoureux l'un de l'autre.
    Mais entre temps, Marilyn est devenue une star et Milton s'est marié avec une mannequin, Amy; mais il hésite à divorcer en 1954, lorsque Marilyn se retrouve à nouveau seule après sa sépararation d'avec DiMaggio. Quand Marilyn annonce à Milton qu'elle est enceinte, Amy lui apprend la même nouvelle. Milton renonce et Marilyn avorte.

    Lasse d'être prise pour une idiote par les dirigeants de la Fox et d'être sous-payée, Marilyn est sous tension et sur les conseils de Milton, elle quitte Los Angeles et s'installe dans le Connecticut chez les Greene, en novembre 1954. Et en décembre, ils fondent à eux deux la "Marilyn Monroe Productions, Inc".

      

    La vie de Marilyn....

    A l'égard de son associé elle ne connaît que des superlatifs:
    "J'ai des sentiments très profonds pour lui; et je suis convaincue de son génie. Il est un génie."

    Milton veille aussi au financement des dépenses personnelles de la star. Voulant prouver au monde qu'elle n'est pas qu'un sex-symbol, elle suit alors les cours de l'Actors Studio. Mais la Fox refuse de céder aux exigences de Marilyn et la menace de procés pour rupture de contrat. Marilyn persévère et en décembre 1955, la Fox s'agenouille et renégocie son contrat. Marilyn a gagné et avec la production qu'elle fonda avec Milton, elle a désormais un droit de regard sur les accords financiers, le scénario et le montage final pour les films qu'elle tournera.
    C'est alors qu'après son exil volontaire chez les Greene, elle regagne Hollywood en 1956; et la "Marilyn Monroe Production" réalisera deux films "Bus Stop" et "The Prince and the Showgirl". C'est Milton qui est responsable du maquillage et des photos et Marilyn décide des costumes.

    C'est alors que Marilyn rencontre Arthur Miller et avant de partir pour Londres pour le tournage du "Prince et la danseuse", elle aurait adressé un ultimatum à Milton: "Epouse-moi ou j'épouse Arthur". Il n'avait pas accepté et elle devint Mme Miller. C'est Milton qui photographiera la cérémonie de mariage.

    Au printemps 1957, leur relation professionnelle et amicale echoue, leur société est dissoute.
    Milton dira à ce sujet: "Dans mon métier on rencontre beaucoup de mannequins, d'actrices. Mais jamais je n'avais rencontré quelqu'un avec tant de douceur, de tendresse.(...)Elle était d'une grande hypersensibilité mais aussi schizoide, elle pouvait être absolument merveilleuse et gentille et l'instant d'après, tout le contraire."
    Marilyn ne trouva qu'à rétorquer séchement: "Mon entreprise n'a pas été fondé pour verser pendant sept ans 49,5% de tous mes revenus à Monsieur Greene." Marilyn garda toute les parts de leur société mais, fair-play, elle laissa à Milton le copyright des deux seuls films qui ont été tournés.

    En dépit de leur rupture, (selon certains parce que Miller qui voulait contrôlait la carrière de sa femme, commençait à prendre Greene -son associé- en grippe), ils demeureront très proches sans jamais se revoir.
    Et surtout, Milton a pris des milliers de photos de Marilyn, et on lui doit sans doute les clichés les plus merveilleux et émouvants de la star, comme a déclaré Marilyn lorsqu'elle posa pour la première fois pour Milton, toute impressionnée: "C'est la première fois qu'on me photographie comme ça..." car milton savait faire ressortir les émotions de son modèle.

    Cependant, il paraît que deux jours avant sa mort, Marilyn aurait repris contact avec Milton par téléphone:
    - "Viens, j'ai besoin de toi; je me sens manipulée, usée et abusée par tout le monde.
    - Je pars demain pour Paris. Mais je rentre dans cinq jours, je prendrai soin de toi", lui aurait-il répondu.
    Hélas, il ne la reverra jamais, Milton apprendra le décès de Marilyn dans la presse alors qu'il était à Paris pour couvrir un reportage photos sur les défilés de mode, et pour alimenter la légende, on raconte qu'il serait mort en prononçant son nom, le 8 août 1985.

    Certains pensent qu'il n'y a jamais rien eu d'autres que de l'amitié entre Milton et Marilyn, entre autre, la propre femme de Milton, Amy qui déclare que "Marilyn n'a jamais eu de relation amoureuse avec mon mari, elle ne m'aurait jamais fait ça, car on s'estimait beaucoup. Marilyn n'était pas une voleuse de mari!". Cependant, elle reconnait aussi qu'il y avait quelque chose de "spécial" entre eux, ils se comprenaient sans se parler, ils avaient la même sensibilité.

    D'ailleurs, Milton n'a jamais cherché à faire un quelconque profit financier que ce soit pour la publication des photos (il n'existe à ce jour que 2 livres sur les clichés de Marilyn par Milton), ou même de témoigner sur la star, comme beaucoup d'autres photographes ou personnes ayant cotôyer Marilyn ont fait... Il avait d'ailleurs tenu à l'écart tous ces clichés qu'il prit de Marilyn, certains n'ont été retrouvé que récemment (en 2000, dans de vieux entrepots de bureaux en Allemagne !..)

    On ne saura jamais si leur relation ne fut qu'amicale, aussi profonde soit-elle... à chacun de penser ce qu'il veut!

      

      

    La vie de Marilyn....

      

      

    LA GLOIRE

      

    En 1953 premières pilules pour maintenir sa ligne. Comment épouser un millionnaire (mars 1953). Elle touche maintenant 1 500 dollars par semaine alors que des stars n’ayant pas son aura auprès du public en sont à environ 5 000, voire 10 000. La Rivière sans retour (août 1953).

    Elle refuse de tourner dans un film auquel la Fox l’a attachée, Pink Tights, car elle doit y (re)jouer une bête et sexy blonde.


    La vie de Marilyn....

      

     

    ARTHUR MILLER

     

    Marilyn rencontra pour la première fois l'auteur dramatique Arthur Miller (marié et père de deux enfants) en 1950. Ce fut simplement une brève rencontre durant un tournage de l'actrice qui faisait alors ses débuts.
     
    Quelques annèes plus tard, lorsqu'elle s'installa à New York en 1954, il la recontacta et ils se revirent "secrètement" jusqu'à ce que la presse s'empare de l'affaire. Miller divorça en juin 1956, et annonça qu'il épouserait Marilyn avant le départ de celle ci pour l'Angleterre en juillet, pour le tournage du film "Le prince et la danseuse". Marilyn était follement amoureuse :"C'est la première fois que j'aime vraiment.Nous avons tellement de choses en commun (...) je suis folle de lui."
      
    Leur mariage ,très médiatisé sous le titre "l'union de la star ecervelée et l'intello", se déroula en deux temps :un mariage civil le 29 juin 1956 ,et un mariage juif le 1er juillet 1956.
      
    Pour Marilyn cela signifiait que désormais le monde devrait la prendre au sérieux :
      
    "Si je n'étais qu'une blonde idiote, il ne m'aurait pas épousée."
      
    Durant l'été 1960, ils tournent "The Misfits" dans le Nevada.
      
    C'est Arthur Miller qui ecrivit le scénario pour elle.
    Son époux se faisait "bercer financièrement" par son épouse... Marilyn finançait la plupart du temps les frais du ménage..
      
    Le tournage se termina le 04 novembre, et le 11 novembre, leur séparation est annoncée. Le 20 janvier 1961, leur divorce est prononcé. 
    Un an plus tard, Miller se maria à nouveau avec Inge Mortah, une photographe qui travailla sur le plateau des Désaxés: ils eurent deux enfants ensemble (un garçon et une fille), et restèrent ensemble jusqu'à la mort d'Inge en 2002.
    Tout au long de sa vie, Miller parla très peu de Marilyn, il évoqua l'époque de son mariage avec elle dans sa propre biographie, ainsi qu'au cours de quelques entretiens avec des journalistes qui préparaient un reportage sur The Misfits, et il s'inspira du couple qu'il formait avec Marilyn pour faire une pièce de théâtre.
     
    Il disait de Marilyn que "lorsque l'on se trouve à ses côtés, on a envie de mourir"...!!

     

     
    YVES MONTAND et "le milliardaire"
      
    Au début de l'année 1960, le tournage de "Let's make love" (Le milliardaire), comédie réalisée par Georges Cukor, démarre. Yves Montand en devient l'interprète principal après les désistements successifs de Gregory Peck, Gary Grant, Charlton Heston et Rock Hudson.
    La collaboration avec Yves Montand se transforma en liaison amoureuse qui durera jusqu'en novembre.
    Les couples Yves Montand / Simone Signoret et Marilyn / Arthur Miller sont de bons amis.
      
    Arthur et Simone sont présents au début du tournage, et les deux couples s'entendent à merveille, ils logent d'ailleurs dans le même hôtel et passent souvent leur soirée ensemble.
    Mais par la suite, Signoret et Miller repartirent en Europe à cause de leur travail: Simone pour tourner un film en Italie, et Arthur pour préparer un script (probablement celui des Misfits).
    Ainsi, cela permit à la presse de faire des gorges chaudes des relations Montand-Monroe. Si dès cette époque, le mariage Miller-Marilyn connaissait dejà quelques tensions, Montand n'avait aucunement l'intention de compromettre son propre mariage. Il se rétracta en déclarant: "J'ai peut être été trop tendre (...) Elle a probablement eu un béguin de collégienne. Si c'est le cas, j'en suis désolé."
    Quand à Simone Signoret, elle déclarait à propos de cette relation: "Si Marilyn tombe amoureuse de mon mari, ça prouve qu'elle a bon goût!.. et comment voulez-vous qu'un homme résiste aux charmes de Marilyn Monroe?!"
                       
     
     
     
                   
    LES FRERES KENNEDY 
     
      
      
    En novembre 1961, au cours d'un dîner organisé chez Peter Lawford dans la maison de celui ci à Santa Monica, Marilyn rencontre le président Kennedy. Marilyn avait rencontré déjà J.F.K dans les années 50.
    Marilyn était d'ailleurs aussi à cette époque très proche de Frank Sinatra qui était aussi ami avec Kennedy.
    Selon certaines rumeurs, Marilyn entretenait une liaison avec John et son frère Robert.
    Si la liaison avec John semble très probable (il eut d'innombrables liaisons, il recevait d'ailleurs ses maîtresses à la maison blanche en l'absence de Jacky, sa femme, qui n'était pas dupe!), par contre, beaucoup (auteurs, biographes, fans..) restent sceptiques sur une éventuelle liaison entre Marilyn et Robert Kennedy.
    En février 1962, Marilyn emménage à Brentwood ,en Californie, dans un quartier proche de l'habitation de Peter Lawford, où elle peut retrouver en toute intimité les frères Kennedy.
    Le 19 mai 1962, elle participe au Gala pour l'anniversaire de John F. Kennedy au Madison Square Garden (cf la photo), où elle interpréte un "Happy Birthday" entré désormais dans les memoires de chacun!
    Selon les nombreuses théories émises autour de la mort mystérieuse de Marilyn, certains pensent que le 04 août 1962, la dernière journée de Marilyn, Robert Kennedy lui renda visite dans l'après midi, dans sa maison de Brentwood, accompagné d'un médecin qui lui fera une piqûre de tranquilisant. Mais bon nombre de témoins, notamment le voisinage de marilyn, ont changé leur version et refusant aussi de se livrer aux médias, certainement par peur de représailles, mais affirmant pourtant dans un premier temps, qu'il y eu diverses allers et venus le jour où Marilyn est morte, et notamment Robert Kennedy fut identifié.
    Peter Lawford déclare être la dernière personne à avoir discuté avec Marilyn au téléphone.
    Selon diverses enquêtes menées, John Kennedy aurait raconté différents projets politiques à Marilyn; cette derniére était trés attachée à lui et se voyait peut être prendre la place de Jacky. John voulait mettre un terme à cette relation, mais Marilyn l'aurait menacé de raconter aux médias les révélations qu'il lui avait faites. C'est alors que John aurait demandé a son frère Robert d'intervenir pour essayer de la calmer ...
    Personnellement, je ne crois pas à cette théorie: John Kennedy n'aurait pas été aussi stupide au point de révéler des secrets sur ses projets politiques à ses conquêtes féminines! 
      
      
    La vie de Marilyn....
      
    Cependant, il est fort probable de penser qu'il voulait mettre un terme à sa relation avec Marilyn, et se sentant une nouvelle fois abandonnée, peut-être aurait-elle décider de révéler leur liaison à la presse ?!
      
    car certains affirment que Marilyn avait prévu de tenir une conférence de presse le lundi 6 août 1962, car elle comptait faire certaines "révélations"...
     
                       

     

    La vie de Marilyn....UNE MORT SUSPECTE

    Aux premières heures de ce matin du 5 août, le Sergent Clemmons répond à un appel alors qu’il est en service au commissariat. Il s’agit du Docteur Engelberg: “Marilyn Monroe est morte. Elle s’est suicidée” Il est environ 4 heures et Clemmons, croyant dans un premier temps à un canular, décide de se rendre lui-même au 12305 Fifth Helena Drive.

    Mrs Murray, gouvernante de Marilyn vient l’accueillir. Elle lui semble agitée. Elle le conduit à la chambre où gît  le corps de l’actrice. Marilyn est sur son lit, recouverte, à plat ventre. Le docteur Greenson, son psychiatre, et le docteur Engelberg sont présents dans la chambre et lui montre les flacons de comprimés vides.

    Par la suite, le sergent se rend compte que la gouvernante est dans la buanderie, occupée à faire la lessive et à plier du linge. Une attitude un peu étrange quand on pense que le corps de sa patronne gît alors dans une chambre tout prêt.

    Clemmons recueille les déclarations. Mrs Murray déclare qu’elle a remarqué de la lumière sous la porte de la star à minuit, qu’elle a frappé mais n’obtenant aucune réponse, elle a alerté le Docteur Greenson. Ce dernier se précipite alors à la villa de l’actrice, constate que la porte de la chambre est fermée de l’intérieur et casse alors la vitre d’une fenêtre avec un tisonnier. Il se glisse dans la pièce et constate le décès. Il contacte alors le docteur Dr Engelberg.

    Là commence la liste des éléments curieux et inexpliqués. Le corps de Marilyn avait été découvert à minuit et demi, et la police n’avait été appelée que plusieurs heures plus tard. Pourquoi? Les docteurs affirmèrent avoir pris ce temps pour discuter. De quoi exactement, une autre question sans réponse. Autre fait inhabituel, la dépouille de Marilyn, au lieu de se retrouver tout d’abord à la morgue comme dans tous les cas de mort suspectes, se retrouva aux pompes funèbres. Pour se faire quelqu’un a dû appeler le service funéraire et demander qu’on vienne chercher le corps. Malgré une enquête on ne réussit pas à découvrir qui avait demandé par téléphone que le corps soit transporté dans ces locaux.

    Le Docteur Noguchi pratique l’autopsie et découvre des faits troublants. Malgré tout les comprimés que Marilyn a supposément avalés, il retrouve l’estomac totalement vide. Plus surprenant encore quand on apprend que le Nembutal, le produit ingéré par l’actrice, est surnommé la veste jaune parce qu’il laisse habituellement des traces jaunâtres partout dans le tube digestif. Et pourtant les flacons de comprimés vides montraient que Marilyn Monroe avait avalé dans les environ de 30 à 50 comprimés de Nembutal et un grand nombre de comprimés d’hydrate de chloral. Par contre, la concentration dans le sang des 2 substances est impressionnante, sans qu’il y est aucune trace dans l’estomac des barbituriques. Cela suppose que la dose a pu être injectée à la victime.

      

    L’autopsie révèle aussi que le corps  présente deux zones de lividité. La lividité cadavérique se forme dans les quatre heures suivant la mort. Si durant cette période, le cadavre est bougé, le sang afflue vers les zones de contact, laissant des traces démontrant la position du corps. Les zones découvertes prouvent qu’elle n’est pas morte sur le ventre comme on l’a retrouvée mais sur le dos. Contrairement à la version officielle où le corps n’aurait pas été déplacé. Le docteur Nogushi remarque aussi la présence de deux hématomes récents sur le corps de la star.  Une petite ecchymose sur la fesse gauche et une autre à gauche sur la chute des reins, la cause de ses marques ne sera jamais découverte.

       

    Durant l’année avant sa mort, Marilyn a eu des liaisons avec Robert Kennedy et  son frère, John F. Kennedy, le Président des États-Unis. Le simple fait de révéler ses relations amoureuses avec les Kennedy pouvait être catastrophique pour eux. De plus, Marilyn tenait un journal intime dans un carnet rouge qui aurait contenu, selon certains, des informations confidentielles sur le président et l’administration en place à cette époque. Quand la situation s’envenima avec les Kennedy, l’actrice aurait pu les menacer de tout dire à la presse. Les 2 frères auraient eu alors intérêt à la faire taire et à faire disparaître le fameux carnet rouge (on ne la jamais retrouvé).  Certains témoins ont d’ailleurs dit que le frère du président aurait visité la star le jour de sa mort, dans l’après-midi. Il y aurait eu une violente dispute à ce moment, peut être est-ce l’origine des ecchymoses retrouvés sur son corps?

     

    La conclusion de Don Wolfe, auteur de ” Marilyn Monroe, Enquête sur un assassinat ” (1998) est définitive: Il y a 40 ans, dans la nuit du 4 août 1962, Marilyn Monroe fut assassinée dans sa demeure au 12305 5th Helena Drive. Elle implique Bobby Kennedy et tout un réseau de témoins, des proches de l’actrice qui se sont tus pendants des décennies. Poursuivant les recherches du journaliste de la BBC, Anthony Summers dont les révélations firent grand bruit en 1985 (” Les vies secrètes de Marilyn Monroe “), Don Wolfe relate et explique la vérité froide d’un des crimes les plus odieux de ce vingtième siècle à la lumière de témoignages fracassants qui se sont encore égrenés pendant plus de 15 ans jusqu’en 1998. Depuis 1962, les autorités américaines ont toujours refusé la moindre enquête à propos du décès de l’actrice. ” Suicide probable ” aux barbituriques reste la mention convenue immuable. Ce qui laisse planer un doute. Donc il y aurait du avoir une enquête parallèle. 

     

    LA VERITE SUR SA MORT....

    Alors qu’une foule d’irrégularités s’est produite à la suite de la découverte du corps, des détails étranges ont été mis de cotés, des invraisemblances se sont accumulées, des témoins se sont rétractés.

    Ainsi l’actrice serait morte enfermée dans sa chambre, dans son lit, absorbant sans verre d’eau (aucune trace sur les lieux) de 27 à 42 comprimés de Nembutal, 12 à 23 comprimés d’hydrate de chloral et entre 11 et 24 comprimés supplémentaires de Nembutal pour expliquer la concentration que l’on a retrouvée dans le foie. Il n’existe pas dans le monde un seul exemple de cas ayant ingéré plus de 12 comprimés sans que l’on retrouve des résidus dans le tube digestif : L’autopsie du corps de Marilyn opérée le 5 août 1962 par le médecin légiste le Dr Noguchi n’en révéla aucun, ni même de cristaux réfringents, aucune concentration de barbiturique dans l’estomac ni les intestins.

    La concentration dans le sang de pentobarbital et d’hydrate de chloral associés était telle qu’il est impossible que Marilyn Monroe ait pu prendre par voie orale ces comprimés : Elle serait morte après avoir ingéré 35% de la prise globale. Marilyn Monroe est bien décédée d’une injection. La médecine mettra aussi en évidence que le corps de Marilyn à été déplacé, une double lividité cadavérique prouve qu’elle n’est pas morte sur le ventre comme on l’a retrouvée mais sur le dos.

     La vie de Marilyn....

     On le sait aujourd’hui Marilyn Monroe a rendu l’âme aux alentours de 22h30 le 4 août soit environ 6 heures avant que l’on ne prévienne la police. Entre temps les actants du meurtre avaient eu tout le temps nécessaire de disparaître et les témoins, accaparés par l’idée de cacher la vérité, de mettre au point leur propre version des faits.

    On a le temps de faire beaucoup de choses en 6 heures…Quand vous pensez que de vulgaires malfrats ont besoin de quelques minutes pour effacer toutes traces de leur passage.

    Alors de hautes autorités…!! Don Wolfe, Anthony Summers et d’autres encore, dont Jack Clemmons (le premier flic sur les lieux du drame) ont travaillé sans relâche pendant des années afin d’établir le scénario de la nuit du 4 août 1962 et arracher les moindres éléments de vérité à l’entourage de Marilyn. Les témoins qui avaient menti ou caché la vérité révélèrent au fil des années des détails qui, une fois rassemblés, permettaient de reconstituer le puzzle.

     

     En 1993 les enquêteurs retrouvèrent également Norman Jefferies alors très malade mais qui fut présent pendant toute la journée du 4 août 1962 chez Marilyn. Proche de Mrs. Murray, il était affecté à des travaux dans la maison de la star et il confirma le témoignage de Hall. Mais surtout il avait aussi été le témoin de la venue de Bobby Kennedy et de l’acteur Peter Lawford chez Marilyn dans l’après midi.

    Confirmée par des enregistrements d’un détective privé (Marilyn était sur écoute) la rencontre fut violente, Marilyn en colère à l’encontre de l’attorney, il y eut des coups.

    Plus tard dans la soirée entre 21h30 et 22h Robert Kennedy accompagné de deux hommes retournèrent chez Marilyn.

    Jefferies témoigne qu’il lui a été sommé ainsi qu’à Mrs Murray (femme “à tout faire” de Marilyn) de déguerpir. Celle-ci mentionnera pour l’enquête : “A 20 heures 30, j’ai reçu un autre appel téléphonique.

      

    C’était Mickey Rudin, le beau-frère du docteur Greenson.

     

    Marilyn reçut également un coup de fil de Joe Di Maggio Junior, le fils du joueur de baseball.

    La conversation était animée et joyeuse. Marilyn était particulièrement heureuse d’apprendre que Joe avait mis fin à une relation qu’elle n’épprouvait pas du tout. Après ce coup de fil, Marilyn était enthousiaste, gaie.

    Elle a même directement téléphoné la bonne nouvelle au docteur Greenson”.

    Rien ne laissait présager le moindre suicide, au contraire !

      

    Donc, inquiets, Jefferies et Mrs Murray sommés de déguerpir allèrent chez des voisins de l’actrice.

      

    Une demi-heure plus tard, en revenant au 12305 5th Helena Drive, ils découvrirent Marilyn nue sur le divan.

      

    ” J’ai cru qu’elle était morte, déclara Jefferies. Elle était sur le ventre, une main tenant plus ou moins le téléphone. Je n’avais pas l’impression qu’elle respirait et elle avait une couleur affreuse “. Mrs. Murray appela une ambulance. Puis elle appela le Dr Greenson qui vint immédiatement ainsi que le Dr Engelberg.

    Comme l’écrit Don Wolfe dans son ouvrage: ” Tout porte à croire à un crime prémédité.

    Marilyn reçut une injection en présence de Bobby Kennedy et la dose était assez forte pour tuer quinze personnes “.

     

     La vie de Marilyn....

     

     

     

     

     

     

     

     

     La vie de Marilyn....

     

     

    Pin It

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique