• C'était le Père de Marilyn Monroe.....

     

    C'était le père de Marilyn Monroe

    Marilyn Monroe dans "Certains l'aiment chaud 

     

     

     

     

    Marilyn Monroe As A Child  

      

      

    Los Angeles, mardi 11 février 1981.

      

    « Un certain Martin ­Edward Mortenson, âgé de 83 ans, est mort hier matin au River County Hospital, des suites d’une anomalie cardiaque, après avoir percuté un trottoir alors qu’il circulait au volant d’une Concorde beige, sur l’autoroute en direction de Riverside.

      

    Si nos informations sont exactes, cet homme serait le père de Marilyn Monroe », m’explique mon rédacteur en chef à Paris.

     

    La nouvelle a de quoi surprendre.

      

    Comme tout le monde, je connais la légende de Marilyn :

     

    une mère schizophrène, internée en 1935 dans un asile psychiatrique, une enfance sans amour, ballottée entre familles d’accueil et orphelinats, et, surtout, ce qui fut le drame de sa vie, un père qu’elle n’a jamais connu, mort dans un accident de la route alors qu’elle est encore bébé.

     

     

      

      

      

      

    Ancien employé de la compagnie du gaz de Los Angeles, Mortenson a quitté, en août 1980, son appartement de Pasadena pour s’installer à Mira Loma, au Country Village Club, une jolie maison de retraite avec piscine et golf, à une centaine de kilomètres de Los Angeles.

      

    Joan Craig, la directrice des lieux, qui lui a loué 100 dollars par mois un studio dans un bungalow qu’il partageait avec d’autres locataires, est ­encore sous le choc :

      

    « Mortenson est venu me voir à la mi-août.

     

    Un homme avec beaucoup d’allure, très réservé.

     

    Il avait besoin de calme et désirait s’installer chez nous.

     

    C’était un homme fatigué de la vie et des gens.

     

    Il y avait quelque chose de blessé en lui.

     

    Au cours de la conversation, il m’a dit, sur le ton de la confidence, qu’il était le père de Marilyn et qu’il possédait toutes les preuves de sa bonne foi.

     

    Lorsque Marilyn était ­encore toute petite, m’a-t-il raconté, sa mère, ­Gladys, qu’il avait quittée, lui avait fait jurer de ne jamais révéler à quiconque sa paternité. J’avoue que, sur l’instant, je ne l’ai pas cru, mais il était tellement gentil que j’ai fait semblant. »

     

     

    Birthdate: 26 Février 1897
    Birthplace: Vallejo, CA, USA
    Death: Died February 10, 1981 in Riverside County, California, USA

     

    A ma demande, elle accepte de me conduire dans son studio. Je revois, comme si c’était hier, bien classés sur une étagère en bois, plusieurs livres écrits sur Marilyn, des disques qu’elle a enregistrés dans les années 50, encore dans leur emballage d’origine, même pas ouverts, des coupures de journaux, des magazines de l’époque.

     

    J’en feuillette quelques-uns au hasard.

     

    Tous les passages qui font référence à ses origines et aux raisons de son suicide sont annotés d’une minuscule écriture au feutre noir.

     

      

    Dans sa biographie « Marilyn Monroe », publiée en 1960, Maurice Zolotow raconte que Marilyn n’avait jamais été convaincue de la version que sa mère lui avait donnée de la mort de son père.

      

    « Ma mère m’a toujours dit que mon père avait été tué dans un accident de voiture. Je ne l’ai jamais crue. Je devais avoir 8 ans quand elle m’a emmenée dans un petit meublé où elle habitait. Elle m’a fait grimper sur une chaise pour me montrer la photo d’un homme, accrochée au mur.

      

    Elle m’a dit que c’était mon père.

      

    Il portait un chapeau mou, une petite moustache, et il souriait. Il ressemblait un peu à Clark Gable, fort et viril. »

     

    “Il ressemblait un peu à Clark Gable, fort et viril”

      

    Quelques semaines avant sa mort, Mortenson s’était confié au Dr Victor Herlacher, qui le soignait.

      

    Mais seul ­Thomas Burnes, son ami de la compagnie du gaz depuis ­quarante ans, avait toujours été dans le secret.

    C’est lui que l’on devait prévenir en cas d’urgence. Je suis allée le voir chez lui, dans un quartier chaud de Los Angeles.

    Très ému par la disparition de son vieux copain, il m’a décrit un homme ­pudique, introverti, qui a passé son existence à regarder de loin sa fille devenir une légende, sans oser se manifester. « Edward m’a dit que Gladys, qui était déjà à moitié folle, lui avait ordonné, à la suite à d’une violente dispute, de disparaître une fois pour toute de sa vie :

      

    “Fous le camp, lui avait-elle dit. Je ne veux plus jamais entendre parler de toi. Pour nous, tu es un homme mort.” » Il extrait de son portefeuille une petite photo sépia qu’il me tend.

      

    « Regardez, c’est elle ! » Sur la photo, Mortenson, en imperméable avec un chapeau mou, la tête penchée, serre tendrement dans ses bras un tout petit bébé.

     

     

      

     

      

      

    Cette photo, je la revois encore. Je l’ai gravée dans ma mémoire. Après la mort de ­Marilyn, en 1962, m’explique-t-il, Mortenson se referme complètement sur lui-même.

      

    C’est ce que me confieront aussi ses voisins. Il vit de plus en plus seul dans son appartement de ­Pasadena.

     

    Qui aurait pu deviner que le petit employé du gaz de la ville de Los Angeles, toujours tiré à quatre épingles, était le père de la lumineuse ­Marilyn, ce père sur lequel elle avait tant fantasmé. Il ne s’est jamais manifesté, n’a jamais ­réclamé le moindre dollar de l’héritage de sa fille.

     

    Mortenson est mort comme il a vécu :

    discrètement.

      

    Retrouvés dans sa chambre, l’acte de naissance de Marilyn, le certificat de mariage de ­Mortenson avec ­Gladys Pearl Monroe, daté du 11 octobre 1924, ainsi que l’attestation de son divorce avec Gladys, le 4 juin 1927, ont été ­expertisés et certifiés authentiques.

      

    Quelques années plus tard, j’ai ­raconté l’histoire à Norman Mailer. Il avait déjà, à l’époque, publié deux livres très controversés sur l’actrice, qu’il décrivait comme « un cyclone de beauté ambulante ». L’histoire de ce père qui, soudain, resurgissait de nulle part, le fascinait.

      

    « Si seulement, me dit-il, on pouvait remonter le temps comme dans un film ! Marilyn ne s’était jamais guérie de son enfance, mais on peut imaginer que, si elle avait connu ce père toute sa vie, peut-être aurait-elle été différente.

      

    Qui sait ? Peut-être même ne serait-elle jamais devenue Marilyn ! »

     

     

    Le père de Marilyn a regardé sa fille devenir une légende. 

    Sans jamais se faire connaître.

     

     

    sources article

    http://www.parismatch.com/People-Match/Cinema/Actu/C-etai

    t-le-pere-de-Marilyn-Monroe-368479/

     

     

    Norma Jean Baker

    Certificat de naissance de Norma Jean.

     

     

     

    Hôpital où est née Marilyn.

     

    Le 1° juin 1926 une étoile est née...et elle ne s'éteindra jamais.

     

    Aux yeux de tous, elle est celle qui brille le plus dans notre ciel assombrit parmi les chaos de notre planète.

     

    Gladys Pearl Monroe (née le 27 mai 1902 à Porfirio Diaz, Mexique et décédée en 1984) met au monde à l'hôpital de Los Angelès, une jolie petite fille qu'elle prénomme Norma Jean.

     

    Sur le certificat de naissance apparaissent les noms de sa mère, Gladys Pearl et du mari de celle-ci à l'époque, Edward Mortensen.

     

    Il est à noter que Monroe est le nom de jeune fille de la mère de Marilyn, que Gladys et Edward vivent déjà séparés au moment de sa naissance et qu'ils divorceront en août 1928. a déjà eu deux enfants,

    Hermitt Jack (1918-192? mort de la tuberculose) et Bernice (1919-), d'un premier mariage

    avec Jack Baker.

     

    Ravissante rousse, elle connaît autant de liaisons sentimentales sans lendemain que de problèmes psychologiques et de santé.

    Martin Edward Mortenson, ou Mortensen :

     

    second mari de Gladys (mariage le 11 octobre 1924), un boulanger né en Norvège en 1897 où il a abandonné femme et (trois) enfants pour se rendre aux États-Unis.

     

     

    Della et Gladys bébé.   

    Rapidement il quitta aussi Gladys et se tua dans un accident de moto le 18 juin 1929 en Ohio.

     

     

    Mais cela n'est pas aussi simple que cela : selon la littérature,

     

    un autre Martin Edward Mortenson est décédé en Californie en 1981, lequel clamait être le père de Norma Jean et possédait une copie de son certificat de naissance.

     

    Sur le certificat de naissance de Marilyn, le nom du père mentionné

     

    est Edward Mortenson, ainsi que sur le certificat de mariage

     

    avec DiMaggio. C. Stanley Gifford : il a été l'amant de Gladys entre 1925 et 1926 alors qu'ils étaient collègues de travail.

     

    Leur liaison s'est terminée lorsque Gladys lui a annoncé être enceinte.

     

    Marilyn pensait qu'il était son père et a essayé d'entrer en contact avec lui à plusieurs reprises, sans succès ;

     

    plus tard, c'est lui qui lui a écrit et téléphoné à quelques années d'intervalle, sans succès également : elle aurait commenté qu'"il était trop tard". 

     

    Sur une très longue période, elle ne pourra pas s'occuper de sa fille qui sera confiée, entre autres, à des familles d'accueil, ainsi que de ses deux autres enfants. 

     

    La petite Norma Jean Mortensen ne devait devenir que bien plus tard

    Marilyn Monroe (du nom de son grand-père maternel.

     

    Ses grand-parents étaient Otis Elmer Monroe et Della Mae Hogan).

     

    Gladys est une femme seule qui, après avoir connu plusieurs échecs sentimentaux, perd le sens des responsabilités.

     

     

     

     Gladys.

     

    Gladys

        

    Gladys avec Norma Jean et Stanley Gifford

     

     

    Celui que l'on présume être le père de Norma Jean, C. Stanley Grifford, refuse cette paternité.

     

    Quelques années plus tard, à la suite d'une crise d'hystérie, Gladys devait entrer pour longtemps à l'hôpital.

     

    Devenue orpheline, la petite Norma Jean devint la pupille

    de la ville de Los Angelès.

     

    Elle alla d'orphelinat en orphelinat et de parents adoptifs en parents adoptifs. Les uns étaient bons pour elle ; d'autres l'étaient moins.

     

    Elle ne savait pas rire.

     

    Elle était craintive et timide comme tous les enfants malheureux privés de la sécurité et de la douceur d'un vrai foyer.

     

    Il en fut ainsi durant toute son enfance. Une obsession qui la poursuivit toujours. Il suffit de songer à ce qu'elle en a dit elle-même :

     

    "Quand j'étais enfant, je n'avais dans ma vie, ni baisers, ni caresses, ni amour, rien...". Ou bien encore :

     

    "Quand j'étais entourée de tous ces gens qui s'intêressaient à moi parce que j'étais une star, je songeais à la petite Norma Jean à laquelle personne ne s'intêressait jamais et je me sentais désespérée.

     

    " Ou encore :

     

    "On s'étonne parfois que je reste si longtemps dans ma baignoire. Je m'y plais. C'est parce que je me souviens de la petite Norma Jean qui n'avait jamais pris de bain dans une eau où d'autres ne s'étaient déjà baignés avant elle !".

     

     

    Ou enfin : "Si je devais tout perdre et que je ne puisse conserver qu'une seule chose de ce que j'ai, je ne demanderais ni manteaux ni fourrure, ni bijoux, ni diamants, mais de pouvoir garder mon grand lit. Si vous ne comprenez pas cela, c'est que vous n'avez jamais connu une enfance où, pas une seule fois, on ne peut dormir seule dans un lit."     

     

     

    Norma Jean.

     

    Norma et Gladys.

    Sa mère exerçait le métier de monteuse dans un studio. A l'âge où les autres petites filles jouent avec des poupées, Norma Jean n'avait, pour se distraire, que des magazines de cinéma.

     

    Sa mère l'emmenait à toutes les grandes premières à Hollywood.

     

    Dehors, parmi les badauds, derrière les barrières, elle voyait passer les grandes stars avec leur luxe tapageur et elle en était éblouie.

     

    C'était tout un monde merveilleux qui éclatait soudain devant ses yeux d'enfant.

     

    Un monde dont elle ne se doutait pas qu'il serait un jour le sien plus que celui de n'importe qui et qu'il finirait par la tuer...!

     

    Elle est essentiellement une fille sans père et sans famille.

     

    Elle vécut toute sa plus (tendre) enfance, soit dans des orphelinats ou dans des familles d'accueil qui ne l'entourèrent d'aucune tendresse. Elle en garda un souvenir terrible et, dès qu'elle commença à gagner un peu d'argent - en faisant divers petits métiers, comme laver la vaisselle - elle fit des dons aux orphelins pour essayer de les aider à éviter ce qu'lle avait connu et subi.

      

    Norma Jean avec Lester Bolender le fils de sa première famille d'accueil.

     

    Mais il y eut quelque chose de plus terrible.

     

    Elle fut violée à l'âge de neuf ans par le pensionnaire des gens qui l'avait recueillie.

     

    Il l'attira un jour dans sa chambre et l'y enferma à clé, puis, il se saisit d'elle.

     

    Elle a raconté elle-même cette terrible expérience pour une enfant de son âge.

     

    Et le plus terrible, ce fut qu'après ces violences, elle ne trouva personne à qui se confier ; comme son bourreau était un homme honorable, ses "parents" adoptifs ne l'écoutèrent pas lorsqu'elle voulut parler de ce qu'elle avait subi et même un pasteur se refusa à prêter attention à son émouvante confession d'enfant.

    Ce viol la marqua toute sa vie. Lorsque, plus tard, elle ne sut pas avoir d'enfant, elle y vit une sorte de malédiction venant de cette vie misérable.

     

    Elle crut aussi que c'était à cause de cela que certains hommes dont elle tombait amoureuse ne l'aimaient pas en retour.  

     

     

     

    Norma Jean

     

     

    http://www.thinesclaude.com/marilyn-monroe-et-norma-jean.php 

      

     

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