• Incertitudes autour de sa mort

     

     

    Incertitudes autour de sa mort

      

      

      

    Marilyn commence, en 1962, le tournage de Something’s Got To Give de George Cukor. Ce tournage est interrompu en juin 1962, Marilyn est trop épuisée physiquement et ne peut continuer. Elle sera contrainte ainsi que Dean Martin son partenaire (qui prend sa défense) à payer des dommages et intérêts à la Fox pour rupture de contrat. Très déprimée, dans la nuit du 4 au 5 août, elle décède. Les vraies raisons de son décès restent aujourd'hui encore l'objet de polémiques.

      

    Le rapport du médecin-légiste de Los Angeles parle de suicide probable, dû à une overdose de barbituriques. L’examen du cadavre de l’actrice aurait du permettre de déterminer avec certitude l’origine du décès. Pourtant l’étude du dossier 81128 apporte plus de questions qu’elle ne donne de réponse. D’abord le corps présente deux zones de lividité. La lividité cadavérique se forme dans les quatre heures suivant la mort. Si durant cette période, le cadavre est bougé, le sang afflue vers les zones de contact, laissant des traces démontrant la position du corps.

      

     

     

     

    Dans le cas de Marilyn, Thomas Noguchi, le médecin légiste remarque une zone principale sur la face antérieure de l’actrice. Un phénomène normal puisque Marilyn a été retrouvée couchée sur ventre. Mais plus étrange, le coroner de Los Angeles note également une légère lividité sur la face postérieure des bras et des jambes. Un élément qui signifie que le corps de l’actrice a été bougé dans les minutes qui ont suivies sa mort. Une hypothèse en contradiction totale avec la chronologie officielle où le cadavre de Marilyn n’a pas été déplacé.

      

     

     

    De plus, afin de mettre fin à ses jours, l’actrice aurait ingurgitée entre vingt-cinq et cinquante gélules de Nembutal. Un somnifère à l’enveloppe en gélatine jaune réputée pour laisser des traces dans le tube digestif. Là, dans le cas de Marilyn , où la quantité est vraiment importante, aucune trace jaune.

      

     

    Pourtant son foie, est lui chargé en barbituriques. Seule explication logique, le fait que le mélange mortel ai été administré en intraveineuse. Pourtant Nogushi ne trouve aucune trace d’aiguilles sur la peau de l’actrice.

      

      

      

    L’autopsie n’est pas la seule zone d’ombre du cas Monroe. Si le décès de l’actrice remonte à 22 heures 30, le sergent Jack Clemmons du Precint de West Los Angeles, de permanence dans la nuit du 4 au 5 août, est informé du décès de l’actrice par un de ses médecins à 4 heures 25. Six heures de délai où le docteur Greenson et le docteur Engelberg, les deux psychologues de la star réfléchissent à la conduite à adopter.

      

     

     

      

    Une excuse étrange que ne manque pas d’interpeller le policier, surpris également par la position du corps de Marilyn. D’habitude, un suicidé aux barbituriques s’éteint dans de douloureuses convulsions. Là, la star repose les bras le long du corps et les jambes allongées toutes droites .

     

      

      

      

    Selon le romancier américain Norman Mailer, Marilyn aurait été victime d'un complot ourdi par le F.B.I. et la C.I.A. dans le but d'accumuler des preuves contre les Kennedy. L'écrivain en fait la première victime d'une série d'assassinats politiques incluant les Kennedy, Malcom X et Martin Luther King.

      

     

     

     

     

    Selon Anthony Summers, qui enquêta sur sa mort, à tous les échelons des intimes et du pouvoir (Robert Kennedy, alors ministre de la Justice, était, dit-on, l'amant de l'actrice), on s'employa à faire du suicide volontaire ou involontaire de Marilyn quelque chose d'inévitable.

      

    D'après Donald Spoto, l'un de ses biographes, Marilyn est décédée à la suite d'une erreur médicale. On lui aurait administré un lavement à l'hydrate de chloral (le chloral lui permettait de dormir) alors qu'elle avait absorbé, préalablement, du Nembutal. Le mélange de ces deux substances peut, paraît-il, s'avérer fatal.

      

    Cette mort a inspiré dès 1963 la chanson Who killed Norma Jean?  de Norman Rosten et Pete Seeger. Sa personne, son impact et sa disparition ont également inspiré la chanson Candle in the Wind d'Elton John en 1975.

     

    Bibliographie

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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