• JO Di MAGGIO

     

     

    Joseph Paul DiMaggio.

     

     

     

    Date de naissance : 25 novembre 1914, à Martinez, Californie du Nord.

     

    Date de décès : 8 mars 1999, dans sa maison d'Hollywood en Floride.

     

    Enterré à Colma, Californie.

     

     

    Portrait :

     

    ,,,  

     

     

     

     

    Lieux d'habitation :

     

    Années 40 : 400 West End Avenue, San Francisco.

     

    Automne 1952 : 2393 Castilian Drive, Outpost Estates, Hollywood Hills (location avec Marilyn)

     

    Début 1954 : 2150 Beach Street, Marina District, San Francisco (avec Marilyn) :.

     

    1954: 508 North Palm Drive, Beverly Hills (location avec Marilyn).

     

    New York : 860 Fifth Avenue, New York.

     

    Miami : 5151 Collins avenue, Miami.

     

    Hollywood, Floride : 1141 Waterside Lane.

     

     

     

    Histoire :

     

    Parents immigrés siciliens, arrivés aux Etats-Unis au début du siècle.

     

    Son père, Giuseppe (« Zio Pepe ») (,), était pêcheur de crabes .

     

    Après un mauvais départ dans un village de la côte Atlantique, la famille s'installa à San Francisco en 1915.

     

     

    Maman

    Son bateau s'appelait Rosalie, du nom de sa femme (;), et était amarré à North Beach.

     

    Joe était le huitième d'une famille de neuf enfants (Thomas, Michael (décédé par noyade dans la baie de Bodega, au nord de San Francisco au printemps 1953), Vincent, Dominic (), Frances, Mamie, Marie, Nellie).

     

    Il fut élevé dans une famille catholique pratiquante, où les valeurs importantes étaient la piété, l'honnêteté, le sacrifice, la discipline et le travail, et où les activités des enfants entraient dans le cadre du dévouement à la famille, du travail à l'école et de la présence régulière à la St. Peter and Paul Catholic Church.

     

    Les parents DiMaggio insistaient constamment auprès de leurs enfants sur l'importance des bonnes manières et du travail honnête, et la nécessité de ne pas se laisser exploiter. Personne ne devait juger les DiMaggio indignes de travailler dans les domaines les plus importants des Etats-Unis.

     

     

     

    Entre 6 et 8 ans, il fut un garçon plutôt renfermé, qui se sentait différent des autres à cause de l'appareil orthopédique lourd qu'il portait pour corriger une malformation congénitale des chevilles.

     

    Cette expérience eut des conséquences importantes, car cela lui permit de comprendre la souffrance et l'exclusion, sentiments familiers à Marilyn pendant ses années à l'orphelinat. De plus, elle renforça sa personnalité de petit garçon renfermé ainsi que sa décision d'exceller dans un sport quelconque.

     

    Dès qu'il fut capable de courir, il joua au base-ball autant qu'il le put avec ses deux frères les plus proches, Vincent et Dominic.

     

    Nés juste avant et juste après lui, ils parlaient déjà de devenir des joueurs professionnels, ce qu'ils firent.

     

     

     

    A l'âge de 14 ans, l'équipe de base-ball dans laquelle il jouait gagna le championnat grâce à lui.

     

    Il ne fit pas d'études; il quitta l'école à 16 ans, en 1930 pour travailler dans une usine d'embouteillage de jus d'orange, afin d'aider financièrement sa famille.

     

    A cet âge là, il avait déjà atteint sa taille d'adulte (1m82) et bien que très maigre (il ne dépassa jamais les 76 Kg), il était fort et naturellement élégant.

     

    Le week-end et durant ses heures de loisir, il jouait au base-ball sur un parking.

     

     

     

    A 18 ans en 1932, il fut remarqué et signa un contrat de receveur dans l'équipe des San Francisco Seals. Il pulvérisa les records de la côte ouest en étant batteur en 61 parties sans être sorti.

     

    Il gravit rapidement les échelons de la célébrité, et en trois ans, devint pratiquement un héros national.

     

     

     

    A 22 ans, en 1936 il entra chez les New York Yankees; il y jouera pendant 15 ans, jusqu'en 1951.

     

    Il était la plus jeune vedette du base-ball, et gagnait un salaire considérable .Son salaire était de 15 000$; il en dépensa la majeure partie pour installer sa famille dans une confortable maison de Beach Street.

     

    Il acheta aussi à ses parents un restaurant de fruits de mer, le "Joe DiMaggio's Grotto", dans le quartier des docks (Fisherman's Wharf à San Francisco).

     

    Ce fut son ami Reno Barsocchini, qui dirigea le restaurant.

     

     

     

    A peine âgé de 20 ans, il avait déjà obtenu trois fois le prix du meilleur joueur. Hors terrain, il menait une vie de vedette, était adulé comme une star et fréquentait les boîtes de nuit à la mode, entouré de jolies femmes, menant une vie facile et tapageuse. Il portait des costumes très chers, conduisait une Cadillac et il était vu à San Francisco comme à New York, en compagnie de très jolies filles du music-hall.

     

     

     

    A 22 ans, il était devenu un héros populaire (à une époque où l'Amérique, qui subissait encore les effets de la Crise, avait désespérément besoin d'idoles et de modèles) admiré par les hommes, adulé par les écoliers, désiré par les femmes; c'était un homme puissant, calme, que son attitude imperturbable sur le terrain et ailleurs rendait encore plus attirant.

     

    Joe était un joueur sérieux, honnête et respectueux.

     

     

     

     

     

    En 1937, après qu'il ait été élu « L'homme le mieux habillé de tout le pays », il joua un petit rôle dans le film « Manhattan Merry-Go-Round ». La distribution comptait une danseuse de music-hall du nom de Dorothy Arnolds.

     

     

     

    Le 19 novembre 1939 il épousa Dorothy Arnolds à la St. Peter and Paul Catholic Church de San Francisco

     

    ().

     

    Joe annonça à la presse qu'ils vivraient à San Francisco l'hiver, et sur la route des Yankees pendant la saison de base-ball. Dorothy, quant à elle, déclara qu'elle préférait Los Angeles et New York.

     

    Il voulait une femme qui se consacrerait à la famille, à l'image de sa mère et de sa soeur; Dorothy, elle, voulait faire carrière. Dès le début, le jeune couple dû trouver des compromis.

     

    ;;;

     

     

     

    1940 : durant la saison de base-ball, le couple loua un appartement grand standing à Manhattan, sur West End Avenue.

     

    Très vite Dorothy se plaignit autour d'elle que Joe sortait presque tous les soirs, dans des clubs de sport ou au restaurant avec ses amis, habitude qu'il ne jugea pas utile de changer quand Dorothy tomba enceinte au début de l'année 1941.

     

     

     

    Le 23 octobre 1941, naissance de Joe DiMaggio Jr.

     

    Noël 1941 :

     

    ,,

     

     

     

    En 1941 il gagna 56 courses dans 56 parties de suite, établissant un record jamais battu. Les Yankees remportèrent le « Pennant » (la flamme) et les championnats du monde.

     

    ,
     

     

     

     

     

    En 1942 sa moyenne de batte chuta et il quitta le base-ball début 1943; dans le cadre de l'effort de guerre, il s'engagea dans l'armée de l'air.

     

     

     

     

     

    Affecté au contrôle des unités d'entraînement physique, il servit sur les terrains de base-ball de Californie, du New Jersey et de Hawaï, et passa une grande partie de son temps à l'hôpital où il fut soigné pour un ulcère à l'estomac.

     

     

    2012 Panini Cooperstown With Honors Joe DiMaggio Card

     

    Joe DiMaggio - US Navy

      

    Il revint au base-ball à la fin de la guerre.

     

    1944 : Dorothy obtint le divorce, mais garda de bonnes relations avec lui.

     

    Pendant les interruptions saisonnières des matchs, il vivait avec sa famille à San Francisco; pendant la saison sportive il logeait dans les meilleurs hôtels de New York et passait ses soirées avec ses amis, le plus souvent dans un club fermé pour hommes, le Toots Shor's.

     

     

     

    Au Toots Shor's régnait une ambiance de machisme bon enfant. La plupart des conversations tournaient autour du sport, des filles et des pages humoristiques des journaux. Parmi les clients réguliers figurèrent, au fil des ans, Babe Ruth et Jack Dempsey, Damon Runyon et Ernest Hemingway, le journaliste Bob Considine et George Solotaire, un type replet et loquace qui dirigeait l'agence de spectacles Adelphi Theater. Ce dernier procurait à Joe des billets de spectacles et lui obtenait les rendez-vous qu'il voulait avec des jolies filles. Lefty O'Doul et George Solotaire faisaient partie des amis de longue date de Joe.

     

     

     

     

    1949 : après une opération chirurgicale au talon, il sombra dans une profonde dépression, dont il ressortit encore plus taciturne et asocial que jamais, et encore plus déterminé à prouver sa valeur.

     

    Il s'en sortit en reprenant sa carrière avec une performance qui le situa parmi les grands records : il marqua 4 coups de circuit en 3 jeux et marqua 114 points en 139 matchs en 1950.

     

     

     

    Eté 1951 : il souffrit de blessures répétées qui ébranlèrent ses forces.

     

    Décembre 1951 : il prit sa retraite, victime d'une série de maux du sport : arthrite, ergots osseux aux talons, dépôts de calcium au niveau du coude du bras avec lequel il lançait la balle, et ulcère à l'estomac.

     

    Le 13 décembre 1951 : il signa un contrat pour présenter une émission de télévision à New York, avant et après tous les matchs des Yankees (travail auquel sa timidité ne convenait guère). Il était payé 50 000$ et son rôle de présentateur lui assura un revenu plus que confortable jusqu'à la fin de sa vie.

     

     

     

     

    Pendant sa carrière il était devenu la star du base-ball; surnommé le « Yankee Clipper » (crack des Yankees), il était le premier joueur dont le salaire annuel se composait de six chiffres et avait mené son équipe dix fois en championnat des Etats-Unis et huit fois en championnat du monde.

     

    Il avait atteint des records de frappe difficiles à battre; son record de 1941, où il frappa dans 56 jeux consécutifs, ne fut jamais égalé.

     

    Les New York Yankees retirèrent en son honneur le dossard n° 5, l'année qui suivit son départ.

     

     

     

    Après avoir vu une photo de Marilyn posant en compagnie de deux joueurs des Chicago White Sox, Joe Dobson et Gus Zernial (), il voulut la rencontrer. Il demanda à l'un de ses amis du Toots Shor's, David March, de la lui présenter.

     

     

     

    Le rendez-vous eut lieu en mars 1952, dans le restaurant italien Villa Nova (, sur Sunset Boulevard à Los Angeles.

     

    A cette époque elle était une star de 25 ans, sur le point de faire une grande carrière. Il avait été célèbre pendant plus de 15 ans, et à ce titre, se méfiait des opportunistes.

     

    Il appela Marilyn tous les jours après leur premier rendez-vous, et Marilyn accepta de ressortir avec lui. Ils devinrent bientôt le couple le plus célèbre, dont le roman d'amour fut alimenté par les paparazzi qui les traquaient.

     

     

    050421dimaggiomarilyn

     

    Il rendit visite à Marilyn pour le dernier jour de tournage de « Monkey business » (1952) :

     

    ,-,,,

     

     

     

    Elle allait souvent à New York afin d'y passer le week-end avec Joe, qui présentait une émission de télévision.

     

    Ils allaient ensemble dans les endroits préférés de Joe, le Toots Shor's et le Stork Club, et assistaient à des matchs de base-ball.

     

     

     

    Juin 1952 : Marilyn passa par New York avant de rejoindre le tournage de « Niagara » au Canada, et passa du temps avec Joe.

     

     

     

     

     

    Quatre mois après leur rencontre, Joe présenta Marilyn à sa famille, à San Francisco. Elle fut probablement sensible à l'atmosphère familiale chaleureuse qui régnait chez les DiMaggio, mais comprit également ce qu'on attendait d'elle en tant qu'épouse.

     

    Ils passèrent Noël 1952 ensemble, chez Marilyn, à Doheny Drive.

     

    Joe n'appréciait que moyennement l'idée que sa future femme fût l'objet de tous les regards et de tous les fantasmes partout dans le pays.

     

    Au moment où Joe quittait une longue carrière d'homme public, elle s'engageait sur le chemin d'une gloire qu'elle avait tant souhaitée et dont elle était fière. Il était probablement conscient qu'une relation avec Marilyn serait délicate.

     

    Tout en lui faisant la cour, DiMaggio était dévoré par la jalousie qui mettrait fin plus tard à leur mariage.

     

     

     

    Le 1er janvier 1953, ils assistèrent à une soirée donnée pour célébrer le cinémascope au Cocoanut Grove de l'Ambassador Hotel de Los Angeles :

     

    ,

     

     

     

    En 1953, ils assistèrent à la première de la pièce « Call me Madam » (Théâtre).

     

     

     

    Il évita les apparitions en public : il fut absent le 9 février 1953 quand Marilyn reçut le prix de « L'étoile montée le plus vite dans le ciel d'Hollywood en 1952 » et ce fut, cette même année Betty Grable qui l'accompagna à la première de « Gentlemen prefer blonds ».

     

    Il acceptait volontiers de l'escorter quand elle s'habillait avec élégance, mais disparaissait de la scène quand des photos sexy de Marilyn inondaient la presse nationale.

     

     

     

    Le 26 juin 1953 : le jour où Marilyn laissa ses empreintes devant le Grauman's Chinese Theater, DiMaggio ne l'accompagna pas, mais la rejoignit plus tard au restaurant Chasen’s :

     

     

    ,,

     

     

     

    Août 1953 : il s'envola pour le Canada avec son ami George Solotaire pour retrouver Marilyn sur le tournage de « River of no return », alors qu'elle s'est blessée à la jambe.

     

    Hôtel Banff :

     

    -,,,,,,

     


     

    Petit déjeuner :

     

    ,,,

     


     

    Sur le tournage :

     

    , 

     

     

     

     

    En dépit des éclats qui précédèrent leur mariage, Marilyn estima que l'amour et la loyauté de Joe l'emportaient sur sa jalousie. A ses yeux il était son protecteur, son conseiller, son allié contre l'égocentrisme et l'intransigeance hollywoodiens, il était son « batteur », son « Giuseppe » admiré de tous, adoré par une famille unie et celui qui se tenait résolument à ses côtés.

     

     

     

     

     

    Elle confia à des amis que son meilleur Noël fut celui de 1952, quand Joe lui fit la surprise de l'attendre, alors qu'il devait passer les fêtes en famille. Il avait décoré sa suite du Beverly Hills Hotel avec un sapin et préparé du champagne pour son retour de la fête donnée au studio.

     

     

     

     

    Il fut également le premier qui poussa Marilyn à revoir ses appointements, qui, bien qu'elle fût au sommet de l'affiche, n'avaient pas bougé depuis ses débuts à la Fox, en 1951.

     

     

     

    Elle se mit à refuser des projets, comme « Pink tights » qu'elle devait tourner tout de suite après « River of no return ». Elle ne se présenta pas sur le tournage le premier jour, et une semaine plus tard prit l'avion pour San Francisco pour passer les fêtes de fin d'année avec Joe et sa famille.

     

     

     

    Le 11 octobre 1953, ils assistèrent à un match de base-ball :

     

    ,,

     

     

     

    Le 13 décembre 1953, soirée chez Bob Hope :  

     

    -,,,,

     

    Le 12 janvier 1954, ils fêtèrent l'anniversaire de Tom DiMaggio : -,

     

    ,,,.

     

     

     

    Le 14 janvier 1954 ils se marièrent de façon impromptue à l'hôtel de ville de San Francisco (Polk Street).

     

    A la mairie :

     

    assis

     

    ,,,,,,-,  

     

    portrait

     

    ,,,;

     


     

    Certificat de mariage :

     

    ,

     


     

    Alliance :

     

     

     

     

    Joe voulait épouser Marilyn religieusement, mais l'archevêque de San Francisco, John Mitty, refusa de reconnaître la validité de son divorce avec Dorothy Arnolds, sa première épouse. Il n'y eut donc qu'un mariage civil.

     

    Ils y pensaient bien sûr depuis un certain temps, mais ne prirent la décision que deux jours avant. Ils souhaitaient un mariage aussi discret que possible, et Marilyn ne prévint le studio qu'une heure avant la cérémonie. Malgré cela plus de cent journalistes et reporters envahirent l'entrée et les couloirs de l'hôtel de ville.

     

    Elle n'avait pas d'invités personnels; seule la famille et les amis de Joe assistaient à la cérémonie, célébrée par l'officier municipal, le juge Charles S.Perry.

     

    La cérémonie débuta à 13h48 et se termina trois minutes plus tard.

     

     -,-,,

     

     

     

    Le témoin de Joe était Reno Barsocchini; les autres invités étaient Jean et Lefty O'Doul, Tom DiMaggio et sa femme Lee.

     

     

     

    A la sortie de la mairie, ils furent assaillis pas les journalistes (,,,;,,,,,,) puis ils sautèrent dans la Cadillac bleu nuit de Joe (  ,,,,) en route pour leur lune de miel : une nuit au Clifton Motel, à Paso Robles, puis deux semaines dans une maison cachée dans la montagne (la maison de l'avocat de Marilyn, Lloyd Wright), en dehors d'Idyllwild, près de Palm Springs.

     

     

     

    La vie fut aussi difficile qu'avant le mariage, bien que tous deux étaient prêts à des concessions mutuelles.

     

    Joe était très méticuleux, aussi bien chez lui que dans ses affaires; Marilyn était exactement le contraire. Il préférait la vie calme à San Francisco, elle avait besoin de Los Angeles; il était taciturne et réservé, elle était impulsive et sujette aux éclats; il aimait passer son temps avec sa famille et ses amis ou passer une soirée à regarder la télévision, elle, qui avait abandonné les soirées hollywoodiennes, souhaitait des satisfactions plus intellectuelles.

     

    Pour la première fois de sa vie elle essayait de transmettre ses connaissances et ses penchants littéraires. Elle essaya d'intéresser Joe aux livres, de St Exupéry à Mickey Spillane, en passant par Jules Verne, mais il ne se laissa pas détourner de son principal intérêt, la télévision.

     

     

     

    Le 29 janvier 1954, ils se rendirent au Federal Building de San Francisco, pour chercher leurs passeports, en vue de leur voyage en Asie :  

     

    ;,

     

     

     

    Marilyn étant temporairement exclue des studios, ils partirent au Japon (voyage organisé par le journal Yomiuri Shimbun :  ;) où ils furent pourchassés par la presse et assaillis par le foule, d'abord à Honolulu, puis à leur arrivée à Tokyo le 2 février 1954.

     

     

    Départ de San Francisco, 1er février 1954 :

     

    ,,,

     

    ,

     


     

    Arrivée à Honolulu, 1er février 1954 :

     

    ,,;

     


     

    Départ d'Honolulu, 1er février 1954 :

     

    ,,,,,

     


     

    Arrivée à Tokyo, 2 février 1954 :  

     

    ;

     

     

     

     

    Soirée à l'Imperial Hotel

    ,,,,,,,;,;-;,  

     

     

     

     

    La tournée était organisée en l'honneur de Joe (pour fêter le début de la saison de base-ball). Mais l'hystérie collective qui était centrée sur Marilyn, continua à l'hôtel (); tout le monde voulait voir Marilyn, si bien que le couple décida de ne se montrer que pour les sorties officielles.

     

     

     

    Conférence de presse, le 3 février 1954 :

     

    ,,,,,;,,,,,,,

     

    Le 4 février, soirée donnée à l'Imperial Hotel, organisée par le journal japonais "Yomiuri" :

     

    ,,,

     

     

     

    Ils visitèrent le mont Fuji, Osaka et Yokohama.

     

    Visite : 

     

    Hiroshima

     

    ,-,; 

     


     

    Iwakuni

     

    ,,,

     


     

    Kyushu, 8 février

     

    ,,,,,,, 

     

     

     

     

     


     

    robe et foulard

     

    ,,-,, ,,,,,,,,,

     


     

    robe noire boutons

     

    ,

     

     

     


     

    robe noire et rouge

     

     

     

     

     

    Autre :

     

     
    ;;,,;;

     

     

     

    L'empereur offrit à Marilyn un collier de perles naturelles fait par Mikimoto ()(elle porta ce collier le jour de son divorce avec DiMaggio () et l'offrit plus tard à Paula Strasberg, qui le donna ensuite à sa fille, qui le vendit en 1999).

     

     

     

    Les choses se gâtèrent quand Marilyn accepta une invitation en Corée pour rendre visite aux troupes américaines. Joe ne voulait pas qu'elle parte.

     

    Ce fut le général John E.Hull qui commandait l'armée en Asie, qui envoya à Marilyn une invitation pour une tournée parmi les troupes américaines en Corée, qui représentait plus de 10 000 hommes.

     

    Elle s'envola avec Jean O'Doul (le femme de Frank « Lefty » O'Doul, l'ami de Joe) et Walter Bouillet (l'officier chargé des divertissements de l'armée) pour une tournée de quatre jours et dix représentations.

     

    16 février 1954, à Itami Airport :  

     

    ,,,

     

    Elle conquit les troupes dans une robe violette à paillettes, courte et moulante.

     

    Elle chanta « Diamonds are a girl's best friend », « Bye, bye, baby », « Somebody loves me » et « Do it again » (atténué en « Kiss me again » pour éviter de surexciter un public déjà très enthousiaste). Elle fut accueillie partout très chaleureusement.

     

    Elle s'en souviendra plus tard comme de l'expérience la plus heureuse et la plus insouciante de sa vie.

     

     

     

    Départ de Tokyo, 23 février 1954 :

     

    -,;,;,,,

     


     

    Escale à Honolulu :

     

     


     

    Arrivée San Francisco, 24 février 1954 :

     

    ,-,,,,,

     

     

     

    Au moment de leur retour en Californie, leur couple traversait de graves difficultés; Joe refusa de l'accompagner à la remise des prix de Photoplay. Elle se fit alors escorter par Sidney Skolsky.

     

    De retour à Los Angeles elle régla ses différends avec les studios, et retourna travailler.

     

    Ils étaient installés sur North Palm Drive. Comme Joe préférait vivre à San Francisco, elle passa les mois d'avril et mai 1954 dans la maison des DiMaggio, sur Beach Street :  

     

    ;

     

    Elle appréciait la vie de famille et les promenades sur le « Yankee Clipper », le yacht de Joe; mais on rapporta que le tempérament de Joe prenait souvent le dessus et qu'il était violent. Il poursuivait ses efforts pour empêcher Marilyn d'apparaître en public.

     

     

     

     

    Août 1954 : le costume extrêmement réduit et la chorégraphie finale du débridé « Heat wave » dans « There's no business like show business » le mirent tellement en colère, qu'il quitta le plateau en fulminant de jalousie et de rage. Malgré ses protestations la scène fut conservée.

     

    Il trouva bientôt un nouveau motif de se montrer jaloux, car le bruit courait que Marilyn avait une liaison avec Hal Schaefer, son directeur musical.

     

     

     

    Septembre 1954

     

    Début septembre 1954, ils se retrouvent à New York où Marilyn doit débuter le tournage de « The seven year itch » :

     

      

     


     

    Le 12 septembre 1954, ils dînèrent au El Morocco :  

     

    arrivée

     

    ,,

     

     

     

    à table

     

    ,,,,,,,,,

     


     

    Le 13 septembre 1954, ils assistent à une représentation de « Teahouse of the august moon » à New York :  

     

    ,-,, puis se rendirent au Stork Club.

     

     

     

    Joe assista au tournage de « The seven year itch », à New York :  

     

    ;,,

     

     

     

    Le tournant décisif eut lieu le jour où le journaliste Walter Winchell persuada Joe de se joindre à la foule de plusieurs centaines de curieux qui attendaient pendant des heures, au coin d'une rue de New York, pour voir enfin la jupe plissée de Marilyn s'envoler en dévoilant ses jambes, au dessus d'une bouche de métro. Joe devint fou de rage et rentra immédiatement à l'hôtel. Au retour de Marilyn, ils eurent une violente altercation.

     

     

     

    Ils rentrèrent à Los Angeles le 16 septembre :

     

    ,-,,,,

     

    Joe retourna rapidement à New York pour ses émissions télévisées, « World Series ».

     

     

     

    Quand il rentra le 2 octobre, Marilyn lui annonça qu'elle mettait fin à huit mois et treize jours de vie commune, et qu'elle avait contacté son avocat pour engager la procédure de divorce.

     

    Le 4 octobre 1954 Harry Brand, l'agent de publicité de la Fox, annonça que le couple allait se séparer à l'amiable.

     

    La maison de North Palm Drive fut assiégée par les photographes et les journalistes. Marilyn se trouvait avec son médecin, Leon Krohn et son avocat Jerry Giesler, Joe regardait la télévision au sous-sol.

     

    Il partit à 22h avec son ami Reno Barsocchini. Depuis sa voiture il déclara aux journalistes qu'il quittait Los Angeles et qu'il n'y remettrait plus jamais les pieds.

     

     

     

    Le 6 octobre 1954 : Marilyn et Jerry Giesler annoncèrent à la presse, devant la maison de Marilyn et DiMaggio à Beverly Hills, qu'une procédure de divorce était engagée.

     

    Joe quitta la maison quelque temps après :  

     

    ,,,

     

    Il ne considéra pas l'engagement de la procédure de divorce comme la fin de leur relation; il pensait qu'il pouvait regagner Marilyn et qu'elle subissait simplement de mauvaises influences. La veille de la première convocation officielle, préalable au divorce, il fit une dernière tentative, appela Sidney Skolsky à la rescousse et essaya de persuader Marilyn de changer d'avis. Mais elle n'en fit rien.

     

     

     

    Le 7 octobre 1954, Joe donna une conférence de presse à San Francisco :  

     

    ,

     

     

     

    Le 27 octobre 1954 Marilyn comparut devant le juge Orlando H. Rhodes.

     

    Elle dira au juge : « Votre Honneur, mon mari était parfois d'une humeur si noire qu'il restait sans m'adresser la parole pendant cinq jours, même sept jours de suite. Encore plus même quelquefois. Je lui demandais : qu'est-ce qui ne va pas? Pas de réponse (...) Il m'interdisait de recevoir des visites; en neuf mois je n'ai reçu que trois fois des amis (...) La plupart du temps, il ne me témoignait que froideur et indifférence ».

     

     

     

    Joe se tint à l'écart des débats. Marilyn obtient un divorce provisoire () pour les raisons officielles suivantes :

     

    « Depuis le début de leur mariage, l'accusé a témoigné envers la plaignante d'une grande cruauté mentale, provoquant ainsi de graves souffrances psychiques, et une grande angoisse, tous actes et comportements de la part de l'accusé ne pouvant être imputés à la plaignante, l'accusé est donc coupable d'avoir provoqué la détresse mentale de la plaignante, ses souffrances et son angoisse. ».

     

     

     

    Moins de deux semaines après cette première audience, Joe pensa que les détectives privés (Philip Irwin et Braney Ruditsky) qu'il avait embauchés pour espionner Marilyn avaient découvert des choses intéressantes. Ils avaient suivi Marilyn plusieurs fois à la même adresse, au 8122 Waring Avenue, l'appartement de Sheila Stuart, élève et amie dHal Schaefer.

     

    Fou de jalousie, Joe, ses détectives, Frank Sinatra (qui nia plus tard sa présence) et quelques uns de ses copains musclés, entrèrent de force dans l'appartement pour surprendre Marilyn en flagrant délit et donner une leçon à son amant, mais ils forcèrent la mauvaise porte (). Cette histoire est restée dans les mémoires comme le « raid sur la mauvaise porte », et une plainte fut déposée par la propriétaire de l'appartement.

     

     

     

    Mais malgré des mois de tension importante et un divorce, Marilyn et Joe continuaient à se voir.

     

    Il lui rendit visite le 8 novembre 1954 lorsqu'elle fut hospitalisée au Cedars of Lebanon Hospital :

     

    On pense qu'il passa une nuit avec elle à son hôtel à Noël 1954 et qu'il fut l'un des rares à savoir qu'elle avait quitté Hollywood. Pendant les mois qui suivirent il ne s'éloigna pas d'elle.

     

     

     

    En janvier 1955, il vint la chercher à l'hôtel où elle séjournait avec Milton Greene, à Boston, pour passer cinq jours chez son frère, à Wellesley, Massachusetts.

     

    Le 25 janvier 1955, Marilyn retrouve DiMaggio à Boston, où ils dînèrent avec le frère de Joe, Dominic et son épouse Emily :

     

    ;,,,

     

    Elle lui demandait régulièrement conseil, l'écoutait et suivait ses directives, notamment quand il lui conseilla de renégocier son contrat avec la Fox.

     

    Fin janvier 1955 : il apprit son élection au Base-ball Hall of Fame :.

     

     

     

    Le 26 février 1955, anniversaire de Jackie Gleason au Toot's Shor  :

     

    avec Jackie Gleason :

     

    ,

     

     


     

    avec Toot's Shor

     

    ,,

     


     

    DiMaggio et Marilyn

     

    ,,

     

     

     

    Le 1er juin 1955 il l'accompagna à la première de « The seven year itch » :

     

    ,,,,,,,,,-,,,,,-,,,,,,,

     

    ,,

     

    Il donna ensuite une soirée au Toots Shor's, en son honneur, qui fut un échec, car une colère de Marilyn gâcha la soirée.

     

     

     

    Le 31 octobre 1955 : le juge Elmer Doyle prononça le jugement définitif de divorce (), en faveur de Marilyn, pour le motif de cruauté mentale (incompatibilité d'humeur dans le Code Civil français).

     

     

     

    Après le divorce, Joe continua à travailler pour ses émissions de télévision, à entraîner les Yankees de New York pendant l'hiver puis trouva un emploi comme vice-président d'une société de fournitures pour l'armée, Valmore.H. Monette Corporation.

     

    Il touchait un salaire annuel de 100 000$. Son travail consistait à servir d'ambassadeur pour la compagnie, à visiter les bases militaires à travers le monde et à présider les rencontres de base-ball.

     

     

     

    Il ne se remaria jamais; mais il eut, en 1957, une liaison sérieuse avec Marian McKnight, Miss America 1957 :.

     

     

     

    Marilyn et Joe ne se rencontrèrent plus par la suite, mais restèrent en contact. Il était présent quand elle eut besoin d'aide.

     

     

     

    En 1961, elle l'appela dans un état de grande détresse, depuis le service de psychiatrie du Payne Whitney Hospital, à New York, où Marianne Kris l'avait fait interner pour cure de repos.

     

    Il prit l'avion depuis la Floride et demanda qu'on la fasse sortir de la section psychiatrique. Marilyn fut ramenée par Ralph Roberts à son appartement, où Joe l'attendait.

     

    Il la fit transporter au Columbia Presbyterian Hospital où elle resta du 10 février au 5 mars 1961.

     

    Il resta avec elle tous les jours.

     

     

     

    En mars 1961 il l'emmena au camp d'entraînement des Yankees, puis dans la station balnéaire de Redington Beach, Floride, pour qu'elle se repose.

     

    Au Tides Motor Inn :  

     

    ,,,,,,,,,  

     

     


     

    Camp des Yankees

     

    ,,,,,,,,, ,

     


     

    Redington Beach

     

    ,,,-,,,,,-,,,,,,,

     

     ,,

     


     

    Promenade plage

     

     ,,,,-,,,,

     

     


     

    Autre :

     

     

    ,,,

     


     

    Retour à New York, le 2 avril 1961

     

    ,,,,,--,,,

     


     

    11 avril 1961,  match des New York Yankees contre les Minnesota Twins au Yankee Stadium de New York  :  

     

     ,,,,,,,,,-,,,,,

     

    ,

     

     

     

    28 juin 1961, Marilyn fut hospitalisée au Polyclinic Hospital de New York, et Joe l'accompagna :  

     

    ,;

     

     

     

    Il fut également présent après son divorce d'avec Arthur Miller et l'aida à mettre de l'ordre dans ses affaires.

     

     

     

    Après son retour à Los Angeles, ils passèrent Noël 1961 et le nouvel an ensemble, dans l'appartement de Marilyn de North Doheny Drive.

     

    Comme en 1953, il arriva avec du champagne, du caviar et un sapin de Noël. Quand il n'était pas à l'étranger pour raisons professionnelles, il allait la voir à Los Angeles.

     

    Il l'aida aussi, début 1962, à s'installer dans sa maison de Fifth Helena Drive.

     

     

     

    En 1961 ils se virent au moins une fois en juin et deux fois en juillet, soit pour un dîner intime chez Marilyn, soit pour faire des courses ou du vélo.

     

    Selon Donald Spoto, ils se rencontrèrent aussi secrètement fin juillet au Cal Neva Lodge, car ils échafaudaient des plans de remariage.

     

    A cette époque elle avait commandé une robe chez Jean-Louis, destinée selon Donald Spoto, à ce mariage.

     

     

     

    Le 21 février 1962, DiMaggio accompagne Marilyn à l'aéroport de Miami, d'où elle partit pour le Mexique :

     

    ,

     

     

     

    Télégramme daté du 1er juin 1962 envoyé par Joe pour son anniversaire :

     

     

     

     

    Le 1er août 1962 : il démissionna de son poste de vice-président de la Valmore Monette.

     

     

     

    Le lendemain de sa mort, on découvrit, pliée dans son carnet d'adresses, l'ébauche d'une lettre destinée à Joe :

     

    « Cher Joe,

     

    Si seulement je pouvais réussir à te rendre heureux, j'aurais accompli la chose la plus belle et la plus difficile au monde : rendre une personne parfaitement heureuse. Ton bonheur, c'est mon bonheur, et ... » :.

     

     

     

    Il s'occupa de ses funérailles, envoya les faire-part, organisa la cérémonie et demanda à la demi-soeur de Marilyn, Berniece Miracle, de l'aider. Il veilla le corps de Marilyn, la veille de l'enterrement au Westwood Village Mortuary.

     

    Les funérailles, le 8 août 1962 :

     

    -,,,,,,,,,,,,,,,;,;

     

     

     

    Après les obsèques, il donna la consigne à un fleuriste, Parisian Florists, de déposer pendant vingt ans une rose rouge à longue tige sur la tombe de Marilyn deux fois par semaine. Il lui en avait fait la promesse le jour de leur mariage, en témoignage de sa fidélité : .

     

    Au bout de vingt ans, Joe fit un don à une oeuvre caritative pour enfants, en souvenir de Marilyn, car il pensait qu'elle serait heureuse s'il honorait sa mémoire de cette manière.

     

     

     

     

    Il garda toujours un silence respectueux sur sa vie commune avec Marilyn; il est le seul à ne pas avoir écrit un livre sur elle, bien que des rumeurs aient circulé périodiquement, selon lesquelles il en rédigeait bien un, mais qu'il n'en souhaitait la publication que 50 ans après sa mort.

     

     

     

     

     

    Il vécut la période de sa retraite avec la même élégance que celle avec laquelle il jouait au base-ball. Excepté quelques apparitions pour des marques de café, il disparut complètement de la vie publique.

     

     

     

    Lettre d'Inez Melson datée du 6 septembre 1962 : .

     

     

     

    Il mourut dans sa maison, en Floride, le 8 mars 1999, cinq mois après une opération d'un cancer du poumon

     

    ().

     

    Il fut enterré au Holy Cross Cemetery de Colma en Californie :

     

    ,

     

    Son fils, Joe DiMaggio Jr, qui n'avait pas revu son père depuis de longues années, assista à son enterrement et porta le cercueil de son père.

     

     

     


    Sites internetWikipedia

     

    Site officiel (en anglais)

     

    sources

    http://www.cursumperficio.net/FicheD10.html

     

    « JEAN LOUIS, costumier MARILYN et JO DI MAGGIO - photographies »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires

    Vous devez être connecté pour commenter