Marilyn nous a quittés le 4 août 1962.
Son décès par overdose de barbituriques a été officiellement annoncé le 5 août 1962 et créé une onde de choc mondiale. Tout le monde resta absourdi. Tout le monde a cru à son suicide. Tout le monde a conscédé que c’était là une grande perte, que c’était si dommage, qu’elle était si belle, si adulée, que c’était un énorme gâchis.
Puis au fil des années, les rumeurs ont commencé à courir.
Au fil des années les langues se sont (un tout petit peu) déliées, des questions se sont posées. Les principaux concernés se sont empressés de mettre ça sur le compte d’une « non acceptation » du décès d’une grande star hollywoodienne, comme c’est toujours le cas lorsque quelqu’un meurt prématurément et brutalement.
Mais certains ont insisté, enquêté, publié des ouvrages sur le sujet.
Le plus acharné, Robert Slatzer, grand ami de Marilyn, n’a jamais abandonné son combat pour la vérité. D’abord pris pour un fou, un exentrique, un de plus à se faire de l’argent sur le dos de la belle, il est à présent consulté par les journalistes qui souhaitent approfondir et/ou reprendre une enquête baclée.
Hélas, plus le temps passe, moins il reste de protagonistes vivants ou ayant envie de parler.
Alors? on ne saura sans doute jamais ce qu’il s’est passé cette fameuse nuit du 4 au 5 août 1962 au 12305 Fifth Héléna Drive. Mais on peut toujours essayer de comprendre. Pour cela il faut reprendre point par point tous les éléments dont on dispose, tout étaler devant soi, bien séparer les éléments dont on est sûrs des suppositions, reprendre le cours chronologique des évènements, noter, recouper, trier et faire les bonnes déductions.
Travail de longue haleine. Travail de fourmis. Véritable enquête policière.
Je n’aurai pas ici la prétention de me substituer à quelqu’enquêteur que ce soit. Jamais ! En revanche, j’essayerai simplement de vous apporter les éléments dont je dispose de part mes sources diverses (beaucoup de livres (voir la rubrique « bibliographie ») et quelques sources internet triées sur le volet -parce que sur le net on trouve vraiment tout et n’importe quoi !), je vais essayer de tout répertorier et vous apporter les éléments nécessaires pour que vous puissiez vous faire votre propre opinion en connaissance de cause.
Concernant les photos, après mûre reflexion, je vous mettrai tout ce que j’ai. Ce n’est pas par voyeurisme, juste parce que ça fait partie de cette rubrique.
Vous trouverez donc ci-dessous tout ce que je possède pour l’instant. Attention certaines peuvent être choquantes lorsqu’on les voit pour la première fois.
J’agrémenterai également avec mes articles au fur et à mesure que je les écrirai et d’ici là peut-être aurai-je de nouvelles photos.
* La chambre :
* Les extérieurs :
Pat Newcomb refermant le portail après que tout le monde fut parti. On voit encore un journaliste tentant d’escalader le mur
* La levée du corps :
* La morgue :
* Les funérailles :
Joe s’occupa de tout. Les funérailles eurent lieu le 8 août, à 13h. au Westwood Memorial Park. Joe y exclut le « tout-hollywood ». Il veilla Marilyn toute la nuit.
Tenant leur promesse, Allan « Whitey » Snyder la maquilla et Agnès Flanagan la coiffa.
Le cercueil était de bronze et l’intérieur tapissé de satin champagne. Marilyn portait dans ses mains un bouquet de roses thé, de Joe.
Ce fut Lee Strasberg qui fit l’éloge funèbre.
* L’enquête :
Voilà. En quelques photos, en quelques clics, en quelques instants, Marilyn n’est plus. Oui, mais après?
On l’a aimée, adulée, idolatrée et … entérrée. Bien sûr, entre-temps on s’est posé des questions, on a enquêté, on a rédigé un rapport d’autopsie, on a fait une conférence de presse et on a mis la tête sur le côté en déclarant « quel dommage, un suicide ».
Mouais…
Nous, nous allons tout reprendre depuis le début. D’abord, l’enquête. Ou le semblant d’enquête, histoire de dire qu’il y en a eu une.
Attention, nous sommes bien d’accord qu’il ne s’agit pas là de finir par dire » c’est lui qui l’a tuée ! » « on a trouvé l’assassin ! » ; non, il s’agit seulement d’essayer d’y voir plus clair parmi toutes les façons dont la mort de Marilyn a été abordée dans toutes les sortes d’ouvrages qui lui ont été consacrés. Et en toute humilité. Et sans jouer à l’apprenti détective.
Donc, lorsque tout a commencé, le petit jour du dimanche 5 août n’était pas loin. Le sergent Jack Clemmons était à son poste et reçu ce fameux coup de fil lui indiquant que Marilyn était morte. 4h25 du matin.
sources : http://pepsi54.unblog.fr/category/4-aout-1962/