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    Interview                       

      
    C'est par l'intermédiaire de Ruppert Allan, chargé de la promotion de Marilyn, qu'eut lieu en 1960 la grande interview entre Marilyn Monroe et Georges Belmont.Ce dernier était alors rédacteur en chef de la revue Marie-Claire. L'interview se déroula pendant le tournage du film Le milliardaire qui connut un succès particulier en France en raison de l'interprétation d'Yves Montand.
     
    MARILYN MONROE : J'aimerais mieux répondre à des questions. Je ne sais pas raconter, c'est terrible... par ou commencer? comment? Il y a tant de ramifications...
      
    GEORGES BELMONT : Tout de même, il y a eu un commencement : votre enfance.
     
    MARILYN MONROE : Même cela, personne n'en saurait rien, sans un pur hasard. Longtemps, mon passé, ma vie sont restés totalement inconnus. Jamais je n'en parlais. Sans raison particulière.
      
    Simplement, je trouvais que c'etait mon affaire et pas celle des autres.
      
    Puis un jour, un M. Lester Cowan a voulu me mettre dans un film avec Groucho Marx, LOVE HAPPY. J'avais déjà été sous contrat avec la Fox et la Columbia, à l'époque, mais saquée... C'était un petit rôle qu'il m'offrait, ce M. Cowan, mais il tenait à m'avoir sous contrat.
      
    Donc, il téléphone. J'etais encore très jeune et il me dit qu'il voulait parler à mon père et à ma mère. Je lui dis : "Impossible." - "Pourquoi?" insiste-t-il. Je lui ai expliqué alors brièvement la chose : "Je n'ai jamais vécu avec eux." C'était la vérité et je ne vois toujours pas ce que cela avait de sensationnel.
      
    Mais il téléphona à la chroniqueuse Louella Parsons et lui raconta toute l'histoire.
      
    Cela parut dans la "colonne" de Louella. C'est comme ça que tout a commencé. Depuis, on a débité tant de choses fausses que, mon Dieu, oui, pourquoi ne pas dire la vérité maintenant?
     
    GEORGES BELMONT : Quelles sont les premières images de vous, enfant, que vous gardiez?
     
    MARILYN MONROE (long silence) : Mon premier souvenir?...
      
    C'est un souvenir de lutte pour la vie. J'etais toute petite... un bébé dans un petit lit, oui, et je luttais pour ma vie. Mais j'aimerais mieux ne pas en parler, si cela vous est égal : c'est une chose cruelle qui ne regarde que moi et personne d'autre, comme je disais.
      
      
    Ensuite, aussi loin que je remonte, je me revois dans une poussette, en longue robe blanche, sur le trottoir de la maison ou je vivais dans une famille qui n'etais pas la mienne. C'est un fait que je suis une enfant naturelle. Mais tout ce que l'on a dit de mon père, ou de mes pères, est faux. Le premier mari de ma mère s'appellait Baker. Le second, Mortenson.
      
    Mais elle avait depuis longtemps divorcé d'avec les deux quand je suis née. On a raconté que mon père était norvégien, sans doute à cause du nom Mortenson, et qu'il était mort dans un accident de moto, peu après ma naissance. J'ignore si c'est vrai de Mortenson, n'ayant jamais eu de lien de parenté avec lui.
      
    Quant à l'indentité de mon vrai père, là encore, si vous le voulez bien, je vous prierai de ne pas m'interroger ; cela n'intéresse que moi. Cependant, il y a deux faits qui peuvent expliquer certaines... confusions. D'abord, on m'a toujours dit dans ma petite enfance que mon père s'était tué dans un accident d'automobile à New York, avant ma naissance.
      
    Ensuite, curieusement, mon bulletin de naissance porte, en réponse à une mention "Profession", le mot Baker, qui était le nom du premier mari de ma mère, mais qui veut dire aussi "boulanger". Quand je suis née, enfant naturelle ainsi que je l'ai dit, ma mère devait me donner un nom. Mon sentiment est que, forcée de penser vite, elle donna : "Baker". Pure coincidence, puis confusion de la part de l'officier d'état civil... C'est du moins ce que je pense.
     
    GEORGES BELMONT : Votre mère... J'ai lu quelque part que, pour vous, elle n'était que "la femme aux cheveux roux"?
     
    MARILYN MONROE : Je n'ai jamais vécu avec ma mère.
      
    On a dit le contraire, mais cela seul est vrai. Aussi loin que je remonte dans mes souvenirs, j'ai toujours vécu en pension chez des gens. Ma mère avait des... troubles mentaux. Elle est morte maintenant. Mes grands-parents maternels sont morts tous les deux fous, enfermés.
      
    Ma mère, aussi, il fallut l'interner. Elle sortait parfois, et puis elle... rechutait.
      
    Alors, vous savez comme c'est... toute petite, je disais en montrant la première femme venue : "Oh! une maman!", et le premier homme : "Oh!un papa!". Mais un matin, je devais avoir trois ans, pas plus, on me baignait et je dis "maman" à la femme qui s'occupait de moi à l'époque.
      
    Elle me répondit : "Je ne suis pas ta maman. Appelle-moi 'tante'." - "Mais lui est mon papa?" dis-je ne montrant son mari.
      
    - "Non", me dit-elle. "Nous ne sommes pas tes parents. Celle qui vient te voir de temps en temps, la femme aux cheveux roux, celle-là est ta maman." Ce fut un choc d'apprendre cela, mais comme elle venait très rarement, c'est vrai que pour moi elle resta surtout "la femme aux cheveux roux".
      
    Tout de même, j'essayais qu'elle existait. Seulement, plus tard, quand on me mit dans un orphelinat, j'ai eu un autre choc. Je savais lire, alors. Quand j'ai lu "orphelinat" en lettres d'or sur fond noir, il a fallu me traîner, je hurlais : "Je ne suis pas une orpheline! J'ai une maman!" Mais par la suite, j'ai fini par penser : "Il faut croire qu'elle est morte... "Et, plus tard encore, des gens me disaient :
      
     "Ta mère, mieux vaut que tu l'oublies." - "Mais ou est-elle?" demandais-je.
    - "N'y pense plus, elle est morte." Après quoi, tout à coup, j'avais de ses nouvelles...
      
    Et il en fut ainsi pendant des annèes.
      
    Je la croyais morte et je le disais. Et elle vivait. Ce qui fait qu'on a prétendu que j'avais inventé qu'elle était morte, parce que je ne voulais pas avouer ou elle était. Idiot!
      
    En tout cas, j'ai eu... attendez que je compte... dix, non onze "familles". La première vivait dans une petite ville du comté de Los Angeles ; je suis née à Los Angeles. Il y avait avec moi un petit garçon que ces gens adoptèrent ensuite.
      
    Je suis restée avec eux jusqu'à l'âge de sept ans environ. Ils étaient affreusement sévères. Sans méchanceté. C'était leur religion. Ils m'élevèrent à leur manière, durement, en me corrigeant souvent comme on ne devrait jamais le faire, à mon avis : à coup de ceinturon de cuir. Finalement, cela se sut ; on me retira pour me confier à un couple anglais, à Hollywood.
      
    Ceux-là étaient des acteurs, des figurants plutôt, avec une fille de vingt et un ans qui était la doublure de Madeleine Carroll. Chez eux, c'était la vie sans souci, et assez tumultueuse. Cela me changeait de la première famille ou on ne pouvait même pas parler de cinéma ou d'acteurs, ni de danser ou de chanter, sauf des psaumes. Mes "nouveaux parents" travaillaient dur, quand ils travaillaient et jouissaient de la vie le reste du temps.
      
    Ils aimaient danser, chanter, boire, jouer aux cartes et avoir beaucoup d'amis. Avec l'éducation religieuse que j'avais reçue, j'étais terrifiée : je les voyais tous en enfer! Je passais des heures à prier pour eux. Je me rappelle une chose... au bout de quelques mois, je crois, ma mère acheta une petite maison ou tout le monde alla vivre. Pas pour longtemps ; trois mois au plus. Cette fois encore, ma mère dut être... emmenée. Et même pendant ces trois mois, je la vis à peine. Bref, ce fut un grand changement.
      
    Après son départ, nous regagnâmes Hollywood. Ces anglais me gardèrent tant qu'il y eut de l'argent... l'argent de ma mère, de ses biens et d'une assurance qu'elle avait souscrite. C'est avec eux que j'ai fait la connaissance du cinéma. Je n'avais pas huit ans. Ils me déposaient devant une des grandes salles d'Hollywood, L'Egyptien ou le Grauman's Chinese tôt le matin.
      
    Toute seule, je regardais les singes en cage devant l'Egyptien, ou j'essayais de placer mes pieds dans les moulages de ceux des stars, à l'entrèe du Grauman's : mais je n'y arrivais jamais, j'avais de trop grands souliers...
      
    C'est drôle de penser que mes empreintes y sont, et que maintenant d'autres petites filles font peut-être comme moi autrefois. Ils me conduisaient donc là chaque samedi et dimanche. C'était repos pour eux et j'imagine qu'ils ne voulaient pas s'encombrer d'un enfant à la maison. D'ailleurs, cela valait probablement mieux pour moi.
      
    J'attendais l'ouverture, je donnais mes dix cents et m'installais au premier rang. J'ai vu toutes sortes de films comme cela. Je me souviens de CLEOPATRE, avec Claudette Colbert. Je restais là, tard, séance après séance. J'étais censée rentrer avant la nuit. Mais comment pouvais-je savoir quand c'était la nuit?! Et puis, on était bien ; et même si je ne pouvais rien acheter quand j'avais faim, je savais qu'on me garderait de quoi manger. Alors, je restais. J'avais mes stars préférées.
      
    Jean Harlow!... Mes cheveux étaient platines ;on m'appelait "Tête d'étoupe". Je détestais ça, je rêvais de cheveux blond doré... jusqu'à ce que je l'ai vue : si belle, et platine, comme moi!... Et Clark Gable! J'éspère qu'il ne m'en voudra pas si je dis que je voyais en lui mon père, je n'étais qu'une gamine, et, d'après Freud, il n'y a pas mal à cela,au contraire!
      
    Je rêvais que mon père lui ressemblait, ou même qu'il était mon père... ce qui me rappelle que c'est curieux, mais je n'ai jamais rêvé que personne fût ma mère... Ou en étais-je?!
     
    GEORGES BELMONT : Le couple anglais. Quand il n'y a plus eu d'argent...
     
    MARILYN MONROE : Oui. On m'a mise à l'orphelinat. Oh! mais, attendez! Oh!... non! Quand ces anglais n'ont plus pu me garder, je suis allée vivre chez des gens à Hollywood. Des gens de la Nouvelle-Orléans. Je m'en souviens parce qu'ils pronoçaient "New Orlinns". Mais je n'y suis pas restée longtemps. Trois quatre mois. Je me rappelle seulement que le mari était opérateur de cinéma et que, tout à coup, on m'a conduite à l'ophelinat. Je sais, certains prétendent que ce n'était pas un endroit si affreux.
      
    Mais je sais aussi que la maison a beaucoup changé ; peut-être est-ce moins sinistre à présent... bien que l'orphelinat le plus moderne du monde demeure un orphelinat, si l'on voit ce que je veux dire. La nuit, quand les autres dormaient, je restais à la fenêtre du dortoir et je pleurais parce que, loin et haut par-dessus les toits, je voyais briller les lettres des studios R.K.O. et que ma mère y avait travaillè come monteuse.
      
    Des annèes après, en 1951, quand je tournais "CLASH BY NIGHT" pour R.K.O., je suis montée là-haut pour essayer de voir l'orphelinat ; mais il y avait de trop grands buildings. J'ai lu je ne sais où que nous n'étions pas plus que trois ou quatre par chambre dans cet orphelinat. C'est faux. J'étais dans un dortoir de vingt-cinq lits, dont on pouvait faire le tour si on le méritait, en remontant du lit n°1 au lit n°27, qu'on appelait le "lit d'honneur".
      
    Et du 27, si l'on était très sage, on pouvait espérer passer dans un autre dortoir avec moins de lits. J'y ai réussi une fois. Mais un matin où j'étais en retard, je pense, et où je laçais mes chaussures, la surveillante me dit : "Descendez!" Je tentai de lui expliquer : "Mais il faut que j'attache mes souliers!" Elle me foudroya : "retour au lit n°27!". Le lever était à 6 heures et nous devions faire certaines corvées avant d'aller à l'école. Nous avions chacune un lit, une chaise et une armoire.
      
    Tout cela devait être très propre, astiqué, à cause des inspections à l'improviste. J'ai nettoyé le dortoir pendant un temps. Tous les jours bouger les lits, balayer, épousseter. Les salles de bain, c'était plus facile : moins de poussière, à cause du sol en ciment. J'ai travaillé également aux cuisines.
      
    Je lavais la vaisselle. Nous étions cent : je lavais donc cent assiettes et autant de cuillères et de fourchettes... pas de coutaux ni de verres ; nous buvions dans les quarts. Seulement, à la cuisine, on gagnait des sous : cinq cents par mois et à cela après qu'on vous retenait un cent pour l'école du diamanche. Bref, on se retrouvait avec un cent au bout du mois, s'il n'y avait que quatre dimanches ; de quoi acheter peut-être un petit cadeau pour sa meilleure amie, à Noel, en économisant. Je ne peux pas dire que j'étais très heureuse. Je n'étais pas bien avec les surveillantes.
      
    Mais la directrice était très gentille. Je me souviens qu'un jour, elle me fait appeller dans son bureau et me dit : "Vous avez une très jolie peau, mais un peu luisante. Nous allons y mettre un soupçon de poudre, pour voir.
     
    "Je me sentais honorée d'être là. Elle avait un petit pékinois qu'on empêchait d'aller avec les enfants parce qu'il les mordrait, mais qui me fit des tas d'amitiés.
      
    Comme j'adorais déjà les chiens, imaginez!... J'étais si honorée, vraiment, que je marchais dans les airs. Un peu plus tard, j'ai voulu m'évader avec d'autres camarades. Pour aller où? Nous n'en avions pas la moindre idée. Le temps de traverser une grande pelouse, nous étions déjà rattrapées.
      
    Quand on me ramena, je suppliais : "Ne le dites pas à la directrice!" - parce que je la voyais encore me sourire en me tapotant le nez avec sa houpette, et parce qu'elle m'avait laissé caresser son petit chien. Même maintenant, cela revient parfois, quand je suis trop nerveuse ou surexcitée.
      
    Une fois, j'avais un petit rôle, avec une scène où je devais gravir un escalier ; j'ai oublié ce qui arriva, mais le metteur en scéne assistant se précipita vers moi en me criant des mots et j'en fus si bouleversée que, au moment de la reprise, impossible de dire la réplique!
      
    Rien qu'un affreux bafouillis. Sur quoi, le metteur en scène, furieux, se précipite à son tour et crie :
      
    "Tout de même, vous ne bégayez pas?" - "V-v-vous croyez ça?" lui ai-je dit. C'était horrible! Et ça l'ai encore, quand je parle trop vite ou quand je dois faire un discours. Pénible!... (Silence) Je voudrais qu'on en ai fini avec cette partie de ma vie... (Silence) Je suis restée environ un an et demi dans cet orphelinat.
      
    Nous allions à l'école. C'est très mauvais pour les enfants d'une institution comme celle là, d'aller à l'école publique. Les autres nous montraient du doigt et serinaient : "Oh, v'là les orphelins!" Nous avions honte. A l'école, j'aimais bien le chant et l'anglais.
      
    Je détestais le calcul ; je n'avais pas l'esprit à ça ; pendant les leçons, mes rêves s'envolaient par la fenêtre. Mais j'étais bonne en gymnastique et en sport. J'étais très grande.
      
    A l'orphelinat, le premier jour, on n'a pas voulu me croire quand j'ai dit mon âge : neuf ans. On m'en donnait quatorze.
      
    Je mesurais presque ma taille actuelle : 1m63.
     
     
    Mais j'étais très maigre jusqu'à onze ans, où les choses ont changé. Je n'étais plus à l'orphelinat, à cet âge. Je m'étais tellement plainte à ma tutrice qu'elle me sortit de là. C'était une vieille amie de ma mère. Grace McKee.
      
    Elle est morte il y a onze ans. A l'époque où elle était devenue ma tutrice, elle était chef monteuse chez Columbia.
      
    Puis on la renvoya et elle a épousé alors un homme de dix ans plus jeune qu'elle et père de trois enfants. Ils étaient très pauvres et, pour cela, ne pouvaient s'occuper de moi.
      
    En outre, je pense qu'elle estimait que son premier devoir allait à son mari et aux enfants de celui-ci, ce qui est normal. Néanmoins, elle était merveilleuse pour moi, à bien des égards. Sans elle, j'aurais pu me retrouver Dieu sait où, à l'Assistance Publique jusqu'à 18 ans. A mon orphelinat, qui était privé, elle venait me voir et me sortait. Pas souvent, mais tout de même... cela me donnait du courage.
      
    Je n'avais que neuf ou dix ans, et elle me laissait jouer avec son rouge à lèvres ou me menait chez le coiffeur pour une ondulation... chose inouie, d'abord parce que c'était interdit, et puis parce que j'avais les cheveux raides : alors vous imaginez ce que cela représentait!
      
    De plus, c'est elle qui me retira de l'orphelinat, après mes plaintes, ainsi que je l'ai dit. Naturellement, cela signifia d'autres "familles". Je me souviens d'une où je restais trois ou quatre semaines. Je m'en souviens à cause de la femme qui allait livrer des choses que son mari fabriquait.
      
    Elle m'emmenait avec elle, et oh! la voiture me rendait si malade!... J'ignore si on les payait pour me garder. Je sais seulement que, après eux, j'ai tout le temps changé de maison. Certaines familles me prenaient à la fin d'un trimestre scolaire et en avaient assez, après les vacances ; ou peut-être étais-ce l'arrangement. Par la suite, le comté de Los Angeles m'a prise en charge.
      
    C'était pire : je détestais ça. Même à l'orphelinat, quand j'allais à l'école, j'essayais toujours de ne pas avoir l'air d'une orpheline. Mais maintenant, une femme arrivait et disait : "Voyons, voyons... lève les pieds" et elle marquait : "Paire de chaussures".
      
    Puis : "A-t-elle un chandail?" Ou encore : "Je crois que la pauvre fille aurait bien besoin de deux robes, une pour l'école, une pour le dimanche. "Et les chandails étaient en coton et laids, les robes semblaient taillées dans de la toile de sac... Terrible! Et les chaussures!
      
    Je disais : "Je n'en veux pas!" Je m'arrangeais toujours pour me faire donner des robes, des robes de grandes personnes qu'on recoupait à ma taille.
      
    Et la plupart du temps j'avais des souliers de tennis : on en trouvait pour moins d'un dollar. Je devais être une drôle de fille, à cette époque. Très grande, comme je l'ai dit. Pas grimacière pour la nourriture. Mangeant de tout. Je le sais parce que, dans presque toute les familles, on disait que jamais on avait vu une enfant aussi peu difficile. Je sais aussi que j'étais très tranquille, avec les grandes personnes en tout cas. On m'appelait "la souris".
      
    Je parlais peu, sauf quand j'étais avec d'autres gosses. Alors je n'étais plus la même. Ils aimaient jouer avec moi. J'avais de l'invention ; je disais : "On joue au divorce, au crime!" et eux me regardaient : "Mais où vas-tu prendre ça?". J'étais probablement très différente des autres.
      
    Alors que les enfants refusent en général d'aller se coucher, jamais je ne rechignais. Au contraire, de moi-même je disais : "Je crois que je vais aller me coucher." J'aimais la solitude de ma chambre, et mon lit. J'aimais surtout me jouer le dernier film que j'avais vu. Debout sur mon lit, plus grande que jamais, je jouais tous les rôles, y compris ceux des hommes, et j'ajoutais des inventions de mon cru. J'adorais cela, tout comme jouer la comédie dans les fêtes scolaires.
      
    Là, toujours à cause de ma taille, j'ai joué le roi une fois, et une autre fois le prince. J'ai eu une période heureuse, dans cette partie de ma jeunesse : celle où j'ai vécu chez "tante" Anna. C'était une vielle femme de soixante ou soixante-cinq ans, parente de Grace McKee. Elle m'aimait beaucoup et j'y étais très sensible.
      
    Elle me comprenait. Elle n'oubliait jamais qu'elle avait été jeune et ses merveilleuses histoires, tristes ou gaies, de ce temps passé me fascinaient. Le soir, quand je faisais la vaisselle, j'étais si heureuse que je chantais ou sifflais par la fenêtre de la cuisine, et qu'elle disait : "Quel pinson!
      
    Je n'ai jamais rien entendu de pareil!". C'est vers la fin de cette période qu'on m'a mariée. Il y a peu de choses à dire de ce mariage. Grace McKee et son mari devaient partir pour la Virginie.
      
    A Los Angeles, ils touchaient vingt dollars du comté pour moi ; si je partais avec eux, nous perdions cet argent. Comme ils n'étaient pas assez riches pour me faire vivre mais qu'ils m'aimaient bien, il fallait trouver un moyen de me "caser".
      
    En Californie, une jeune fille peut se marier à seize ans.
      
    On m'a donc donné le choix : ou entrer dans un Orphelinat d'Etat jusqu'à dix-huit ans ou me marier. J'avais presque seize ans ; j'ai choisi le mariage. Il s'appelait Dougherty, il avait vingt et un ans et travaillait dans une usine. Peu de temps après, ce fut la guerre.
      
    D'abord mobilisé comme moniteur d'éducation physique, il fut versé ensuite dans l'armée active, mais échoua finalement dans la marine marchande. Peu avant la fin de la guerre, j'allais à Las Vegas et obtins le divorce. J'avais vingt ans. Aujourd'hui, il est agent de police. J'ai travaillé en usine pendant la guerre. J'ai commencé par vérifier des parachutes, pour avions-cibles, pas pour hommes.
      
    Puis, je suis passée au "collage", comme on appelait ça... un enduit qu'on étalait sur ce qui servait à fabriquer les avions-cibles. C'était fastidieux et il y avait une mauvaise ambiance humaine.
      
    Les femmes parlaient surtout de l'emploi de leurs soirées et du prochain week-end. Je travaillais tout près de l'atelier de peinture au pistolet... rien que des hommes. Ils m'écrivaient des mots et s'arrêtaient de peindre, etc. C'était si monotone que je travaillais vite, pour me débarrasser.
      
    Le résultat fut inattendu.
      
    On a dû trouver que j'abattais un travail formidable. Il y a eu une assemblée générale du personnel et le directeur m'a citée pour "bonne volonté exemplaire" et m'a remis un insigne en or et un bon du Trésor de vingt-cinq dollars. Les autres filles ont été folles de jalousie et m'ont mené la vie dure, après cela. Elles ricanaient et faisaient exprès de me bousculer quand j'allais remplir mon pot d'enduit ; pour le renverser sur moi. Oh, j'ai souffert!
      
    Et puis, un jour l'Armée de l'Air a voulu des photos de notre usine. Je revenais d'un congé, on m'appelle au bureau : "Où vous cachiez-vous?" Morte de peur, je réponds : "J'étais en permission régulière!"- ce qui était vrai. On me dit : Là n'est pas la question. Voulez-vous poser pour des photos?" Bref, les photographes arrivèrent et prirent des photos. Ils en réclamèrent d'autres, hors de l'atelier.
      
    Moi, j'avais peur de m'attirer des ennuis si je quittais mon travail. J'ai refusé, j'ai dit : "Demandez la permission." Ils l'ont obtenue et j'ai passée plusieurs journées à poser ici, là, et à tenir des trucs, pousser des trucs, tirer des trucs... Les photos étaient développées dans les laboratoires Eastman-Kodak. Et là, les gens ont demandé qui était le modèle et en ont parlé aux photographes ; si bien que l'un d'eux - David Conover - est revenu me dire : "Vous devriez faire le modèle.
      
    Vous gagneriez facilement cinq dollars de l'heure. "Cinq dollars de l'heure, alors que j'en gagnais vingt par semaine, pour dix heures de travail par jour, les pieds sur le ciment! Il y avait de quoi tenter la moins folle des filles. Je m'y suis mise peu à peu. C'était la fin de la guerre. J'ai quitté l'usine. Je me suis présentée à une agence. J'ai eu du travail. Photos publicitaires. Calendriers...
      
    Pas celui qui a fait tant de bruit ; nous y viendrons. D'autres, où j'étais brune, rousse, blonde. Et je gagnais vraiment cinq dollars de l'heure! De temps à autres, je pouvais réaliser un de mes rêves : me payer des leçons d'art dramatique... quand j'avais assez d'argent, car ça coûtait cher, dix dollars de l'heure! Je faisais la connaissance de gens très différents de ce que j'avais connus jusqu'alors. Des bons et des mauvais. Souvent, quand j'attendais un bus à un coin de rue, une voiture s'arrêtait et l'homme au volant me débitait une histoire : "Qu'est-ce que vous fabriquez là? Vous devriez être dans les films." Ensuite il proposait de me ramener.
      
    Moi, je répondais toujours : "Non merci. J'aime mieux le bus." Mais tout de même, l'idée du cinéma cheminait dans ma tête. Une fois, je me souviens, j'ai accepté un rendez-vous dans un studio avec un homme rencontré de cette façon. Il devait être très persuasif. J'y suis allée.
      
    C'était un samedi et il n'y avait pas un chat dans ces studios. J'aurais dû me méfier, mais j'étais naive à bien des points de vue. Bref, je trouve mon homme qui me conduit dans un bureau. Nous étions seuls.
      
    Il me tend un scénario en disant que je devrais faire l'affaire pour un rôle, mais qu'il faut voir. Sur quoi, il me demande de lire le rôle, tout en insistant pour que je relève ma robe et que je la garde comme ça. C'était en été et j'avais un maillot de bain sous ma robe.
      
    Mais comme il répétait : "Plus haut!" j'ai pris peur et, toute rouge, je me suis entêtée de mon côté : "Seulement si je garde mon chapeau!" C'était idiot, mais j'avais vraiment peur et j'étais déséspérée. Je devais être ridicule, assise là et cramponnée à mon chapeau. A la fin, il s'est mis en fureur, ce qui a achevé de me terrifier, je me suis sauvée et j'ai signalé l'affaire à l'agence.
      
    On a téléphoné aux studios, et ailleurs, pour essayer de le retrouver. Impossible. Il devait avoir un ami dans la place qui lui avait permis d'utiliser son bureau. L'incident me bouleversa à tel point que, pendant assez longtemps, je résolus de ne jamais être actrice. C'est une dure époque de ma vie. Je déménageais tout le temps, d'un meublé à l'autre.
      
    L'hôtel était trop cher. Et puis le hasard a fait qu'on m'a vue sur la couverture de cinq magasines différents le même mois et la Fox a téléphoné. Je me suis retrouvée sur un banc de bois avec des gens de tout âge et de toutes dimensions qui attendaient comme moi.
      
    On a attendu lontemps avant que Ben Lyon, qui dirigeait le recrutement, sorte de son bureau. A peine sorti, il a dit en me montrant du doigt : "Qui est-ce?" Je portais une petite robe blanche en piqué que "Tante" Anna - j'étais revenue vivre chez elle quelque temps - avait lavée et repassée à toute vitesse ; tout cela était arrivé si rapidement que je n'aurais jamais pu préparer la robe et me préparer en même temps ; "Tante" Anna m'avait dit : "Je m'occupe de la robe. Occupe-toi de tes cheveux et de ton maquillage." Je me sentais plutôt défaite aprés cette longue attente. Mais Lyon fut très gentil. Il me dit qu'il me trouvait si fraîche, si jeune, etc... Il dit même : "vous êtes la première que je découvre depuis Jean Harlow."
      
    Jean Harlow, entre nous, est ma préférée d'autrefois! Le lendemain, bien qu'il eût fallu normalement le consentement du Président directeur général ou de je ne sais qui, Lyon me glissa dans une série de bouts d'essaie en technicolor et, presque aussitôt, la Fox me signa un contrat.
      
    Un contrat de star, pour un an! En pure perte d'ailleurs. Je n'ai jamais su pourquoi, jamais compris. Ils engageaient des tas de filles et de garçons et les laissaient tomber sans leur accorder une seule chance. Ce fut mon cas. Mise à la porte, j'essayai de voir M. Zanuck. Impossible.
      
    Chaque fois, on me répondait qu'il était à Sun Valley. Semaine après semaine je revins à l'assaut : "Navré", me disait-on.
      
    "Il est occupé, il est à Sun Valley." J'imagine il y est encore... bien que je l'ai revu, quand la Fox me reprit sous contrat, après ASPHALT JUNGLE.
      
    Il me dit : "Vous avez déjà été ici apparemment ?" - "C'est vrai." - "Que voulez vous, la roue tourne!" et il enchaîna en déclarant que j'avais "quelque-chose", une qualité à trois dimensions qui lui rappelait Jean Harlow ; ce qui fut très intéressant puisque ça avait été l'avis de Ben Lyon. Je dois beaucoup à Ben Lyon, il fut le premier à me donner confiance. Je lui doit aussi mon nom actuel. Un jour où nous cherchions pour moi un nom de cinéma, car je ne voulais pas garder celui d'un homme qui n'était pas mon père, j'insistai pour prendre celui du nom de jeune fille de ma mère: Monroe.
      
    Je tenais à conserver du moins une forme de lien avec mes parents. Il accepta Monroe, mais ce fut lui qui trouva Marilyn, parce que, dit-il, après Jean Harlow, l'actrice à laquelle je ressemblais le plus était Marilyn Miller, la fameuse vedette des comédies musicales de Broadway.
      
    Etrange, quand on y pense que me voilà devenue Marilyn Monroe pour l'état civil! Mais enfin, pour en revenir à notre histoire, j'étais donc sans rien. Saquée par la Fox, saquée par la Columbia un peu plus tard, quoique différemment.
      
    La Columbia m'avait du moins donné un rôle dans LADIES OF THE CHORUS.
      
    Un film affreux! Je jouais une danseuse de burlesque dont un type de Boston tombe amoureux. Horrible! Mais ce n'était pas la raison de mon départ. Le vrai motif tient à des circonstances plutôt étranges et, mettons, déplaisantes. Je n'en dirai pas plus, si ce n'est que... la vie est pleine de leçons. Je ne voyais pas d'issue. J'étais revenue aux jours les plus durs. J'habitais au Hollywood Studio Club. J'y étais très malheureuse : cela me rappelait l'orphelinat.
      
    J'avais des dettes et j'étais très en retard pour mon loyer. Au Club, on vous accorde une semaine de retard et, après, vous recevez un petit mot : "Vous êtes la seule à ne pas apporter votre soutien à notre merveilleuse institution.", etc. Et vous comprenez! Tant que vous vivez là, vous mangez deux fois par jour, petit déjeuner et dîner. Ce n'est pas toujours très bon, mais cela nourrit.
      
    Et vous avez un toit et un lit. Sans cela, où aller? Pas de famille. Rien. Personne. Et j'avais faim. Je sais, des gens me disaient : "Pourquoi ne pas chercher un job de vendeuse, quelque part?"
      
    Oui, pourquoi pas? Une fois j'ai essayé, dans un drugstore : on n'a pas voulu de moi parce que je n'avais pas terminé mes etudes de lycée. Et puis, comment dire?... ce n'était pas la même chose. J'avais été modèle et surtout je voulais devenir une actrice et il me semblait que, si je retombais, ce serait sans retour. On a raconté beaucoup de fables à propos du fameux calendrier.
      
    A l'époque où l'on a découvert la chose, j'avais déjà fait ASPHALT JUNGLE et j'étais de nouveau sous contrat avec la Fox, pour sept ans cette fois. J'entends encore la voix de celui qui m'appela au téléphone, des bureaux de la Publicité :
      
     "C'est vrai que vous avez posé pour un calendrier?" - "Bien sûr", dis-je. "Cela vous ennuie?" puis j'ai compris à quel point ils étaient bouleversés, car la voix reprit : "Eh bien, même si c'est vrai dites que non." - "Mais j'ai signé l'autorisation de vente! Comment voulez-vous que je mente?" Et, si contrariés qu'ils fussent, je dis la vérité. Mais quand les journalistes me demandèrent pourquoi et que je repondi : "J'avais faim", on crut à un bon mot.
      
    Ceux qui me connaissent bien savent que j'ai beaucoup de mal à mentir. Cela m'a coûté assez cher dans la vie. il m'arrive de passer délibérement des choses sous silence, pour me protéger ou protéger les autres - qui n'a pas envie ou besoin de se protéger? - mais je ne mens jamais. J'avais faim et j'avais quatre semaines de loyer en retard ; je cherchais déséspérémment de l'argent.
      
    Telle est la vérité. Je me suis rappelée que j'avais posé pour les publicités de bière avec le photographe Tom Kelly, et que sa femme, Nathalie, avait suggéré que je devrais poser sans vêtements, en ajoutant qu'il n'y avait rien de mal à cela et que c'était bien payé : cinquante dollars, la somme dont j'avais besoin. Alors, comme ils avaient toujours été très gentils pour moi, j'ai téléphoné. J'ai commencé par dire à Tom : "Etes-vous sûr qu'on ne me reconnaîtra pas?" Il l'a promis. Puis j'ai demandé si Nathalie serait là. "Oui." - Mais ça devra être de nuit", ai-je insisté. "Après que vos assistants seront partis. Vous devrez vous debrouillez tout seul avec Nathalie pour les éclairages." Il a dit oui. Je suis venue.
      
    Ils se montrèrent d'une compréhension extrêmes ; ils me sentaient suffisamment bouleversée. Ils ont étalé un velour rouge.
      
    Ce fut vite fait, très simple, et plein de courants d'air. Mais je pus payer le loyer et manger. Les gens sont drôles. Ils vous posent de ces questions! Et si vous êtes franches, ils sont choqués! On me demande : "Qu'est-ce que vous mettez pour vous coucher?
      
    Un haut de pijama? Le bas? Une chemise de nuit?"
    Je reponds: "Une goutte de Chanel n°5", et l'on croit que c'est encore un bon mot, alors que j'essaie de répondre avec tact à une question grossière et indiscrète.
      
    Et puis, c'est vrai! Mais on ne le croit pas! Il fut un moment où je commençais à être... reconnue, disons, et où les gens n'arrivaient pas à imaginer ce que je faisais quand je n'étais pas sur le plateau, parce qu'on ne me voyait à aucune première, aucune représentation de presse, aucune réception. C'est simple : j'allais à l'école!
      
    Je n'avais jamais pu finir mes études, alors j'allais à l'Université de Los Angeles. Le soir. Dans la journée, je gagnais ma vie avec des petits rôles dans les films.
      
    Je suivais des cours d'histoire de littérature et d'histoire de ce pays ; je lisais beaucoup, de grands écrivains.
      
    C'était dur d'être à l'heure pour les cours. Je devais me dépêcher.
      
    Je quittais le studio à 6h30 et j'avais dû me lever très tôt pour être sur le plateau, prête, à 9 heures du matin. Souvent j'étais morte de fatigue ; il m'arrivait même de m'endormir en classe. Mais je me forçais à rester droite et à écouter.
      
    J'avais pour voisin un jeune noir, studieux et brillant : il me donnait l'exemple et cela m'aidait à rester éveillée. Entre parenthéses, c'était un humble postier à l'époque; il est aujourd'hui directeur des postes à Los Angeles. Le professeur, Mme Seay, ne savait pas qui j'étais bien qu'elle trouvât bizzare que des garçons des autres classes passaient parfois la tête à la porte, pendant les cours, pour me regarder en chuchotant.
      
    Un jour, elle se décida à interroger mes camarades, qui dirent : "Elle joue dans les films". Surprise, elle déclara : "Et moi qui la prenais pour une jeune fille fraîche émoulue du couvent!" C'est l'un des plus grands compliments qu'on m'ait jamais faits.
      
    Mais les gens dont je parlais tout à l'heure, eux, préféraient voir en moi une starlette frivole, "sexy" et stupide. C'est comme ma réputation d'être toujours en retard. D'abord, tout le temps, non!
      
    On se rappele seulement quand je le suis. Cela dit, je crois en effet que je ne peux pas aller aussi vite que les autres. Ils sautent en voiture, se rentrent dedans, sans répit... Je ne crois pas que nous soyons faits pour vivre comme des machines.
      
    D'ailleurs c'est tellement inutile! On travaille tellement mieux avec un peu plus de bon sens et de loisirs! Au studio, si je dois me presser pour répéter ou pour me faire coiffer, maquiller, habiller, j'arrive épuisée sur le plateau.
      
    Pendant que nous tournions LET'S MAKE LOVE, George Cukor, le metteur en scéne, a trouvé plus intelligent de me laisser un peu en retard mais plus fraîche. En tout ce que je fais, j'aime prendre mon temps. On se bouscule trop, de nos jours.
      
    C'est pourquoi les gens sont si nerveux et si malheureux en face de la vie et d'eux-mêmes. Comment peut-on faire parfaitement quoi que ce soit, dans ces conditions? La perfection demande du temps.
      
    J'aimerais devenir une grande actrice, une vraie, et être heureuse aussi parfaitement que possible. Mais qui est heureux? Le bonheur! Vouloir devenir une vraie actrice, tout cela demande beaucoup d'effort et de temps.
     
    GEORGES BELMONT : J'imagine que ce portrait de la Duse, au mur, n'est pas ici pour rien?
     

     
    MARILYN MONROE : Non. J'ai une grande tendresse pour elle. A cause de sa vie, comme femme et comme actrice. Comment dire?...
      
    Elle n'a jamais fait de concession, dans un cas comme dans l'autre. Personnellement, quand il m'arrive de réussir quelque chose dans mon métier, j'ai le sentiment de toucher à ce qu'on appelle le sommet du bonheur. Mais ce ne sont que des moments! Je ne suis pas heureuse, comme ça, en général.
      
    Si je suis quelque chose, en général, ce serait plutôt misérable comme un chien! Mes deux vies, professionelle et privée, me sont si personnelles, sont si étroitement liées, que je ne peux les séparer : l'une réagit constamment sur l'autre. L'ennui dans mon cas, je pense, c'est que je voudrais tant être merveilleuse!
      
    Je sais que cela fera rire certains, mais c'est vrai. Une fois, à New York, mon avocat me parlait d'histoires d'argent, en déployant une patience d'ange pour m'expliquer ça. A la fin je lui ai dit : "Je n'y comprend rien et je m'en moque.
      
    Je sais seulement que je voudrais être merveilleuse!". Dites cela à un homme de loi, il vous croira folle. Il y a un livre du poète Rainer Maria Rilke qui m'a beaucoup aidée : Lettres à un jeune poète. Sans lui, peut-être croirais-je par moments que je suis folle. Quand un artiste... je m'excuse, mais je considère que je suis presque une artiste, et là encore on rira sans doute ; c'est pourquoi je m'excuse...
      
    quand un artiste recherche à tout prix la vérité, il a parfois la sensation de frôler la folie. Mais ce n'est pas vraiment la folie. C'est seulement qu'on s'efforce de faire sortir ce qu'on a de plus vrai en soi-même ; et croyez-moi, c'est dur.
      
    Il y a des jours où l'on se dit : "Sois vraie, c'est tout!" , et ça ne sort pas. Et d'autres jours, c'est si simple! J'ai toujours eu le sentiment secret de ne pas être absolument sincère. Tout le monde sent cela, de temps à autre, je suppose.
      
    Mais dans mon cas cela va loin parfois... jusqu'à penser que, foncièrement, je ne suis qu'un monstre de fabrication. Lee Strasberg, le directeur de l'Actors Studio me répète souvent : "...Pourquoi es-tu si mécontente de toi-même?"
      
    Et il ajoute : "Après tout, tu es un être humain!" Et moi je lui réponds : "Oui, mais j'ai l'impression que je dois être plus que cela." - "Non!" me dit-il alors. "C'est cela que tu essaies de faire en ce moment?" - "Il faut bien que j'entre dans la peau du personnage, non?!" Et il répète encore : "Non! Tu es un être humain. Pars de toi-même!" La première fois qu'il m'a sorti cela, j'ai crié : "De MOI?" Et il a répondu : "Oui! De TOI!!".
      
    Après Arthur, Lee est probablement celui qui a le plus changé ma vie. C'est pourquoi j'aime tant aller à l'Actors Studio. A New York, j'y vais régulièrement. Je n'ai qu'une envie : faire de mon mieux, toujours, à tout instant. Sur le plateau, dès que la caméra se déclenche, je veux être parfaite, aussi parfaite que possible, jusqu'au bout.
      
    Quand j'étais à l'usine, le samedi soir j'allais au cinéma.
      
    C'était le seul moment où je pouvais me distraire, rire, être moi-même. Alors, si le film était mauvais, quelle déception! Toute la semaine, j'avais attendu et travaillé dur pour me payer cela. Si les acteurs me paraissaient jouer par-dessous la jambe, je sortais déçue comme si l'on m'avait trahie.
      
    Que me resterait-il pendant toute une semaine? C'est pourquoi, aujourd'hui, quand je travaille, je songe toujours à ceux qui travaillent aussi pour pouvoir aligner leur argent au guichet dans l'espoir de s'amuser. Ce que pensent les producteurs et le metteur en scéne, cela m'est assez égal : mais pas ce que penseront les gens en voyant le film.
      
    Un jour, j'ai essayé d'expliquer ça à M. Zanuck... L'amour et le travail sont les seules choses vraies qui nous arrivent dans la vie. Ils font la paire ; sinon, c'est boiteux. D'ailleurs, le travail même est une forme d'amour. A l'usine j'ai dit que je me dépêchais d'expédier mon travail parce que c'était fastidieux ; mais je me rappelle que, malgré tout, je mettais un point d'honneur à le faire exactement, aussi parfaitement que possible.
      
    Et si je rêvais de l'amour, c'était aussi comme d'une chose qui doit être la plus parfaite possible. Quand j'ai épousé Joe DiMaggio, en 1954, il ne jouait déjà plus au base-ball, mais c'était un merveilleux athlète et un être d'une grande sensiblité. Fils d'immigrants italiens, il avait eu une jeunesse difficile. Nous nous comprenions donc assez bien.
      
    Ce fut la base de notre mariage. Mais je dis assez bien. Et pour cela ce fut un échec. C'était fini au bout de neuf mois, malheureusement. Je mets le même point d'honneur à mes sentiments qu'à mon travail. Peut-être est-ce pourquoi je suis impétueuse et exclusive. J'aime bien les gens. Et quand j'aime je pousse l'exclusivité jusqu'à ne plus avoir qu'une seule idée en tête! Surtout, j'ai envie d'être traitée humainement.
      
    La première fois que j'ai vu Arthur Miller, c'était sur un plateau et je pleurais. Je jouais dans un film AS YOUNG AS YOU FEEL, et il passait dans les studios avec Elia Kazan.
     
    Je pleurais à cause d'une amie dont je venais d'apprendre la mort. On nous présenta. Je voyais tout dans un brouillard. C'était en 1951. Je restai quatre ans sans le revoir, après cela. Nous nous écrivions et il m'envoya une liste de livres à lire.
      
    Mais je me rappelle que, constamment, je songeais qu'il me verrait peut-être dans un film... on passerait deux films, ce soir là, et peut-être serais-je dans un et me verrait-il. Alors, quand je travaillais, je faisais encore plus de mon mieux... Je ne sais comment décrire cela. Je l'aimais, depuis le premier jour. Voilà, c'est tout.
      
    Jamais je n'oublierai qu'il dit, ce jour là, qu'à son avis je devrais faire du théâtre et que les gens autour de nous, sur le plateau, rirent en l'entendant. Mais il répéta : "Non, non, c'est très sérieux." Et le ton, son attitude, les circonstances firent que je sentis en lui un être profondément humain et sensible, et qui m'avait traitée comme une personne humaine et sensible, moi aussi.
      
    C'est le mieux que je puisse dire. Mais c'est le plus important. Depuis notre mariage, quand je ne tourne pas, nous menons une vie tranquille et heureuse à New York, et plus encore dans notre maison du Connecticut pendant les week-ends. Mon mari aime travailler tôt le matin. Il se lève en général à 6 heures. Il se repose ensuite dans la journée en faisant la sieste. Comme l'appartement n'est pas grand, j'ai fait insonoriser son bureau.
      
    Il a besoin de solitude totale quand il travaille. Moi, je me lève à 8h30 et quelques. Nous avons une excellente cuisinière. Parfois, en attendant mon petit-déjeuner, je vais promener mon chien Hugo. mais quand la cuisinière est de sortie, je me lève plus tôt et je prépare le petit déjeuner pour mon mari ; car je trouve qu'un homme ne doit pas s'occuper de ses repas. Je suis très vieux jeu à bien des égards. Je trouve aussi qu'un homme ne doit jamais porter à la main ce qui appartient en propre à la femme, souliers à hauts talons, sac, etc.
      
    Il m'arrive de cacher un peigne dans la poche de mon mari, mais c'est tout. Après le petit déjeuner, je prends un bain, pour changer des jours de travail où je me lève si tôt, parfois à 6 ou 5h du matin, que je dois prendre deux douches, une chaude et une froide pour me secouer. A New York, j'aime à me tremper dans mon bain en lisant les journaux et écoutant des disques. Après, j'enfile une jupe, une blouse, des souliers plats et une veste de polo et, le mardi et le vendredi, je vais à l'Actors Studios, à 11h, ou les autres jours aux cours privés de Lee Strasberg. Je rentre pour le déjeuner, que nous prenons d'habitude ensemble, comme le dîner.
      
    Nous écoutons des disques en mangeant. Mon mari aime comme moi la musique classique. Ou le jazz s'il est excellent, bien que nous réservions plutôt cela aux soirées où nous avons des amis qui aiment danser. Souvent, Arthur se remet au travail après sa sieste. Je trouve toujours à m'occuper pendant ce temps. Il a deux enfants de son premier mariage et je m'efforce d'être une bonne belle-mère. Et il y a à faire dans l'appartement.
      
    J'aime faire la cuisine, pas tellement à la ville où l'on est trop bousculé, mais à la campagne pour le week-end. Je fais du très bon pain, et les nouilles aussi très bien. Rouler, sécher, la cuisson et la sauce. Ce sont mes deux spécialités. Mais j'aime également inventer... J'adore les assaisonnements! L'ail! Souvent, j'en mets de trop pour le goût des autres. Il arrive que les acteurs avec qui j'étudie une scène pour les cours de Strasberg viennent à la maison, le matin ou l'après-midi et je leur prépare un petit-déjeuner ou le thé...
      
    Bref, les journées sont assez remplies. Mais toujours, j'ai soin d'être libre avant le dîner, pour mon mari. Aprés le dîner, parfois nous allons au théâtre ou au cinéma, ou des amis viennent, ou nous allons chez des amis. Mais très souvent, nous restons tout simplement à la maison, tous les deux, à écouter de la musique, parler ou lire.
      
    Ou encore, nous marchons dans les rues ou dans Central Park. Nous adorons marcher. Il n'y a pas de routine fixe dans notre vie. Il y a bien des moments où j'aimerai être plus organisée, faire certaines choses à certaines heures etc. Mais mon mari dit que comme ça, au moins, on ne s'ennuie pas! Alors, tout va bien. Et puis, personellement, les choses ne m'ennuient jamais. Ce qui m'ennuient, ce sont les gens qui s'ennuient. J'aime beaucoup les gens ; pourtant, parfois, je me demande si je suis vraiment sociable.
      
    La solitude ne me pèse pas. Cela m'est égal d'être seule. Même, j'aime cela.
      
    C'est un repos. Cela permet de prendre plus possession de soi-même, de se rafraîchir. Je crois qu'il y a deux aspects dans tout être humain ; du moins, c'est ce que je sens dans mon cas. On a envie d'être seul, et en même temps, envie d'être ensemble.
      
    C'est un vrai conflit. J'y suis sensible à un point suraigu. C'est pourquoi, j'aime tant mon travail. Quand j'en suis contente, naturellement je me sens plus gaie, plus sociable. Quand ça ne va pas, j'ai envie d'être seule. Et c'est la même chose dans ma vie...
     
    GEORGES BELMONT : En sorte que, pour résumer, si je vous demande quelle impression cela fait d'être Marilyn Monroe, à ce stade de votre vie, que direz-vous?
     
    MARILYN MONROE : Quelle impression cela vous fait-il d'être vous?
     
    GEORGES BELMONT : Parfois je suis content du monde et de moi-même. Parfois, non.
     
    MARILYN MONROE : Et vous êtes heureux comme ça ?
     
    GEORGES BELMONT : Ma foi, oui.
     
    MARILYN MONROE : Eh bien, moi aussi. Et comme j'ai trente quatre ans et encore quelques années devant moi, j'éspère, cela me laisse le temps de travailler à devenir meilleure et plus heureuse dans mon métier comme dans ma vie privée.
      
    C'est ma seule ambition.
      
    Peut-être y mettrais-je le temps, car je suis lente ; et je ne veux pas dire par là que ce soit le plus sûr moyen. Mais c'est le seul que je connaisse et qui me donne le sentiment que la vie, après tout, n'est pas sans espoir.
     
     
     
     
     
      
     
     
     
     
     
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    Un soir de Noël, Ramona et Steve entrent chez un juge de paix d'une petite ville de

    l'Est des États-Unis spécialisée dans les mariages rapides et à toute heure. Malgré le

    fait que le vieux juge ne leur inspire pas vraiment confiance car il vient de recevoir

    son autorisation d'exercer, ils se marient.

    Deux ans et demi plus tard, un autre magistrat découvre que le juge a exercé

    quelques jours trop tôt, la validité de sa nouvelle charge n'entrant en vigueur que le 1er janvier.

    Pendant la huitaine de jour concernée, le juge a marié six couples.

    Comme une de ces unions illégales a déjà été régularisée par un divorce, il reste cinq mariages

    "à l'essai" à traiter. Le magistrat leur écrit pour les informer de cette bévue.

    Ce qui va donner lieu à cinq histoire croisées.

    Ramona et Steve Gladwyn ÷uvrent de pair dans une émission populaire radiophonique

    où ils forment le couple parfait, un véritable exemple pour toutes les familles américaines.

    On ne peut pas vraiment dire que leur vie privée soit, elle, idyllique. Ils reçoivent

    la lettre qui annonce que leur mariage n'est pas valable. Ils exultent mais la chaîne

    de radio leur fait remarquer qu'ils ne peuvent pas continuer à animer une émission

    familiale s'ils ne sont plus mari et femme. Et il y a beaucoup d'argent à la clef..

    Par ailleurs, Annabel Norris gagne le concours de Madame Mississippi , celui réservée

    aux femmes mariées, ce qui n'est pas pour enchanter son mari Jeff car elle

    a désormais trop d'engagements et il doit, lui, vaquer à toutes les obligations ménagères.

    Il reçoit la lettre, ce qui signifie qu'elle doit être démise de son titre, puisqu'elle

    n'est pas légalement mariée, et qu'elle va devoir réintégrer le foyer.

    Le troisième couple, Katie et Hector Woodruff, a atteint la zone d'indifférence sympathique

    et de discussions convenues. Hector reçoit la lettre et se surprend, puisqu'il est de

    nouveau libre, à rêver à de nouvelles et nombreuses conquêtes.

    Le riche homme d'affaires Freddie Melrose se fait piéger par sa femme Eve alors

    qu'il n'est coupable d'aucun adultère. Elle réclame le divorce et au moins la moitié

    de sa fortune. Freddie reçoit la lettre qui l'informe qu'officiellement il n'a pas convolé.

    Le cinquième et dernier couple est séparé pour cause d'engagement militaire.

    Sur le quai de la gare, Willie Fischer apprend que Patsy est enceinte et plus tard

    dans le train, par une lettre, qu'ils ne sont pas mariés: il ne veut pas que son enfant

    naisse sans père.

    L'argument du scénario en fait l'équivalent d'un film à sketches. Ce sont les différentes

    visions de la vie de couple, les différentes solutions pour échapper à la routine

    du couple, reliés par l'argument central de l'annulation administrative de plusieurs mariages.

    Dans ce genre de film, même la tête d'affiche, Ginger Rogers, ne passe que peu de temps à l'écran.

    L' émission de Ramona et Steve Gladwyn dans le film se nomme Breakfast with the glad Gladwyns

    (Petit-déjeuner avec les joyeux Gladwyn). Il s'agit de dialogues familiaux et quotidiens dans

     lesquels sont placés de "manière harmonieuse" les noms des sponsors et leurs produits.

    Ce n'est pas innocent car cette même publicité passe dans le film. Mais l'humour

    sauve la mise: — Well we have a wonderful script this morning, eight new sponsors.

    — When the revolution comes, Mr. Graves, the first blow strike will be against radio

    programs that mention more than 25 sponsors during the first 10 minutes!

    (— Nous avons un scénario merveilleux ce matin et huit nouveaux sponsors.

    — Quand la révolution viendra, monsieur Graves, la première attaque visera

    les émissions qui mentionnent plus de 25 sponsors pendant les 10 premières minutes!)

    Le film est naturellement connoté par la guerre froide qui sévit à l'époque:

    Le soldat Willie part sous les drapeaux en 1951 car l'implication des USA dans

    la guerre de Corée vient de débuter.

    Ironie de l'histoire ou géniale anticipation, ce film présente par hasard une

    cocasse famille Bush qui occupe, semble-t-il, tous les postes à responsabilité:

    un Melvin Bush est le juge fauteur; son neveu Ernest M. Bush est gouverneur;

    une demoiselle Bush, sa secrétaire et petite-fille de Melvin; un Frank Bush,

    cousin de Ernest, un procureur général. Frank s'adresse en ces termes à

    Melvin le juge lunatique: "You dope!" ("Andouille!")

    Distribution

    • Ginger Rogers : ramona Gladwyn
    • Fred Allen : Steve Gladwyn
    • Victor Moore : Melvin Bush, juge de paix
    • Marilyn Monroe : Annabel Jones Norris (voir en détail le rôle de Marilyn)
    • David Wayne : Jeff Norris
    • Eve Arden : Katie Woodruff
    • Paul Douglas : Hector Woodruff
    • Eddie Bracken : Willie Fisher
    • Mitzi Gaynor : Patricia "Patsy" Reynolds Fisher
    • Louis Calhern : Freddie Melrose
    • Zsa Zsa Gabor : Eve Melrose

    Fiche technique

    • Titre original : We're not married
    • Titre français : Cinq mariages à l'essai
    • Réalisation : Edmund Goulding
    • Scénario : Nunnally Johnson et Dwight Taylor, d'après une idée de Gina Kaus et Jay Dratler
    • Directeur de la photographie : Leo Tover
    • Musique originale: Cyril Mockridge
    • Son : W.D. Flick, Roger Heman Sr.
    • Montage : Louis R. Loeffler
    • Production : 20th Century Fox
    • Pays : États-Unis
    • Durée : 86 min.
    • Noir et blanc
    • Date de la sortie : 11 juillet 1952 (USA)

     

     

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    Chérie, divorçons  LesAffiches  Les Affiches Ciné, cartes lobby, jaquettes dvd & vhs

    1951_LetsMakeItLegal_Affiche_020_1 film_lmil_010 film_lmil_affiche_lobby_img1 film_lmil_affiche_lobby_img2 film_lmil_affiche_lobby_img3 1951_LetsMakeItLegal_Affiche_010 1951_LetsMakeItLegal_Affiche_Dvd_030 1951_LetsMakeItLegal_Affiche_Dvd_040 1951_LetsMakeItLegal_Affiche_video_010 1951_LetsMakeItLegal_Affiche_Dvd_010 1951_LetsMakeItLegal_Affiche_Dvd_020 1951_LetsMakeItLegal_Affiche_Dvd_021

     

     

     

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    Miriam Halsworth, après 20 ans de mariage et une fille maintenant adulte,

    a demandé et obtenu le divorce d'avec son mari Hugh, directeur d'hôtel mais

    aussi spécialiste en rosiers, en raison de son indifférence et surtout de son

    accoutumance au jeu. Leur fille et leur beau-fils connaissent aussi quelques

    tensions légères parce qu'ils habitent dans la maison des parents de celle-là.

    Alors que le divorce commence à produire ses effets, Victor Macfarland,

    un ancien amour de Miriam, entre en scène: il est riche, il est puissant,

    il est déterminé à reconquérir Miriam. Hugh veut aussi regagner le c÷ur

    de sa femme.
    Un mystère plane: alors que, il y a 20 ans, le cœur de Miriam balançait,

    Victor s'est en allé sans mot dire et ensuite seulement Miriam et Hugh

    se sont mariés. Miriam veut connaître, et finira par apprendre, la raison

    de ce départ précipité: elle en sera d'abord choquée puis soulagée.

    Après plusieurs quiproquos et allers-retours dans la tête et dans le cœur

    de Miriam entre ses deux hommes (mariage oui, mariage non), tout se

    terminera bien dans les familles américaines et dans cette intrigue.

    Ce film correspond assez à un prototype de ce que nous nommons de nos jours

    "sitcom". Le dialogue suivant entre la mari divorcé, Hugh, et le retour de

    flamme, Victor, est assez représentatif de l'ensemble de œuvre, de son

    humour et de sa légèreté: – We are not divorced finally and legally

    until midnight (Notre divorce n'entre en vigueur que ce soir à minuit.)

    Shall we synchronize our watches? (Devrions-nous synchroniser nos montres?)

    La morale et la pudibonderie sont sauves dans ce film où, autant dans la

    chambre des parents que dans celle du jeune couple, les lits simples sont

    séparés par une table de chevet omniprésente à cette époque hollywoodienne

    du code Hays. Les chemises de nuit et pyjamas sont par ailleurs très protecteurs.

    Et chacun entre dans la chambre de l'autre sans frapper. Néanmoins,

    il y a une scène osée et presque sensuelle où Victor fait du pied à

    Miriam ("He was paying footsie" se plaint Hugh).

    Le film a longtemps existé en français sous le titre erroné "Chérie, divorçons" ;

    faisant probablement un clin œil pas forcément involontaire à Chérie,

    je me sens rajeunir, sorti un an plus tard sur les écrans américains.

    Le film ne peut s'intituler que Chéri, divorçons - une épouse s'adressant

    à son mari et pas le contraire -, car c'est Miriam qui a engagé la procédure de divorce.

    Distribution

    • Claudette Colbert : Miriam Halsworth
    • Macdonald Carey : Hugh Halsworth
    • Zachary Scott : Victor Macfarland
    • Barbara Bates : Barbara Denham
    • Robert Wagner : Jerry Denham
    • Marilyn Monroe : Joyce Mannering (voir en détail le rôle de Marilyn)
    • Frank Cady : Ferguson
    • Jim Hayward : Pete
    • Carol Savage : Miss Jessup
    • Paul Gerrits : Le laitier
    • Betty Jane Bowen :La secretaire
    • Vicki Raaf : Peggy
    • Ralph Sanford : Lieutenant de police

    Fiche technique

    • Titre original : Let's make it legal
    • Titre français : Chéri, divorçons !
    • Réalisation : Richard Sale
    • Scénario : I.A.L. Diamond, F. Hugh Herbert, d'après une histoire de Mortimer Braus
    • Directeur de la photographie : Lucien Ballard
    • Musique originale : Cyril Mockridge
    • Montage : Robert Fritch
    • Production : 20th Century Fox
    • Pays : États-Unis
    • Genre : Divorce à l'américaine
    • Durée : 75 minutes
    • Noir et blanc
    • Date de la sortie américaine : 6 novembre 1951


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    about Eve par John Engstead

    Eve   Photos Studio  

     Clichés publicitaires pour le film All about Eve en 1950 Marilyn en robe blanche avec des étoiles épinglées
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     Clichés publicitaires pour le film All about Eve en 1950  Marilyn Monroe en robe lamée dorée Photographies de Frank Powolny 
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    Eve Photos Studio

    Photos studio de Marilyn Monroe pour le film All About Eve en 1950 Marilyn en robe lamée dorée

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    Eve   Photos    

    scènes de Marilyn Monroe, dans le rôle de Miss Caswell)

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    1950 All ABout Eve par Willinger

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    Clichés publicitaires pour le film All about Eve en 1950 Marilyn Monroe en robe blanche brodée, cheveux lâchés Photographies de Laszlo Willinger
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    -- Les Variantes & Colorisations -- ph_will_3230781_10 1950_AllAboutEve_Studio_043_020 1950_AllAboutEve_Studio_043_010b 1950_AllAboutEve_Studio_040_010_c 1950_AllAboutEve_Studio_040_020b 1950_AllAboutEve_Studio_043_030b

    > Dédicace 1950_ToBobMagallThinkingofyouMarilynMonroe

      

     

    1950 All about Eve par Ed Clark

     

    Eve   Photos Studio

     

     Clichés publicitaires pour le film All about Eve en 1950  Marilyn Monroe en robe blanche brodée, cheveux relevés Photographies de Ed Clark 
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    > couverture de magazine: ph_eve_mag_motionpicture 

      

     

    Eve   Tests Costumes  

     

     Test Costumes de Marilyn Monroe pour le film A Ticket to Tomahawk prises de vues le 4 et le 21 avril 1950 

     

     1950_allabouteve_test_costume_allabouteve11 film_eve36 1950_allabouteve_test_costume_10 

    sources / http://divinemarilyn.canalblog.com/archives/film_1950___all_about_eve/index.html

     

     

     

     

     

     

     

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    Les Affiches de All About Eve

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    Les Affiches Les Affiches Ciné & Cartes lobby, dvd & vhs

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    >> programme cinéma allemand film_eve_program05 film_eve_program06 film_eve_program07 film_eve_program08

     

     SOURCES / http://divinemarilyn.canalblog.com/archives/film_1950___all_about_eve/index.html

     

     

     

     

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    CONTRAT - CENTURY FOX - film -

     

     

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    Jim Scott est démobilisé et revient de Paris, en 1946, après la fin de la Seconde Guerre mondiale.

    Pendant son absence de près de 3 ans, sa femme Connie et lui ont acheté un petit immeuble

     locatif à New York et vivent désormais, par soucis d'économie, dans l'appartement du sous-sol.

    Jim veut se remettre à écrire mais les problèmes techniques du bâtiment font de lui un concierge

    à plein temps et engagent de toute façon une charge financière trop élevée pour le jeune couple.

    L'immeuble risque d'être vendu rapidement si Jim ne trouve pas de nouvelles ressources.

    Jim a loué à Robert (Bobby), ex-compagnon d'armes de l'armée US en France, un des appartements.

    Il s'avère que le Bobby en question est en fait une très belle Roberta, mannequin de profession,

    rendue à la vie civile elle aussi. La vie avec la communauté de locataires est conviviale, et

    même intéressante. Surtout que l'un d'entre eux, Charley Patterson, est un sexagénaire

    beau parleur et un séducteur hors pair, semblant traiter des affaires aussi fructueuses

    que mystérieuses. Il épouse même une voisine.

    Comme il ne dit pas toute la vérité, Connie commence à avoir des soupçons.

    Qui est vraiment M. Patterson? Finalement, le pot aux roses est découvert:

    Charley est un escroc qui, depuis une quinzaine d'années, séduit les veuves

    fortunées et les fait investir dans des affaires tout en lui permettant, à lui, de bien vivre.

    Il va en prison, lui et Jim co-signent un livre sur son aventure de Barbe-Bleue moderne,

    le livre devient un succès, Charley sort de prison et peut vivre avec la femme qu'il aime,

    l'immeuble ne sera finalement pas vendu: tout est bien qui finit bien.

    Ce film sans prétention est habilement conduit autour de trois intrigues qui se croisent:

    les problèmes domestiques et financier de l'immeuble, l'identité réelle de Charley Patterson,

    sa personnalité et ses mystères et enfin la transsexualité de Robert/Roberta.

    Au sujet de cette dernière, la pudibonderie du cinéma hollywoodien de l'époque

    laisse passer une réplique assez moderne et très libérale. Au moment où Connie

    comprend que le Bobby est une Roberta, magnifique de surcroît, elle désire ne plus lui

    attribuer l'appartement. Jim alors à son épouse: "Well, you wouldn't discriminate against

    a veteran just because of sex, wouldn't you?" ("Tu ne vas pas faire de la discrimination

    envers un vétéran juste à cause de son sexe quand même?"). Connie en reste bouche bée.

    Mais à part cette relative audace, on voit Connie et Jim, pourtant légalement mariés,

    dormir dans des lits jumeaux, évidemment séparés par la sempiternelle table de nuit.

    Une autre petite audace contre la morale intervient au moment où Charley est confondu

    comme un escroc qui gruge des femmes. Jim, par sympathie, l'aide à s'enfuir, contre

    toute bonne morale établie. Heureusement la police veille et intervient rapidement.

    Distribution

    • June Haver : Connie Scott
    • William Lundigan : Jim Scott
    • Frank Fay : Charley Patterson
    • Marilyn Monroe : Roberta "Bobby" Stevens (voir en détail le rôle de Marilyn)
    • Jack Paar : Ed Forbes
    • Leatrice Joy : Eadie Gaynor
    • Henry Kulky : George Thompson
    • Marie Blake : Mrs. Quigg
    • Patricia Miller : Florence
    • Maude Wallace : Mrs. Arnold
    • Joe Ploski : Mr. Hansen
    • Martha Wentworth : Mrs. Thompson
    • Faire Binney : Mrs. Frazier
    • Caryl Lincoln : Mrs. McNab
    • Michael Ross : Mr. McNab
    • Bob Jellison : Mr. Fain

    Fiche technique

    • Titre original : Love Nest
    • Titre français : Nid d'amour
    • Réalisation : Joseph Newman
    • Scénario : I.A.L. Diamond d'après un roman de Scott Corbett
    • Directeur de la photographie : Lloyd Ahern
    • Musique originale :Cyril Mockridge
    • Montage : J. Watson Webb Jr.
    • Production : 20th Century Fox
    • Pays : États-Unis
    • Genre : Comédie
    • Durée : 84 minutes
    • Noir et blanc
    • Date de la sortie américaine : 10 octobre 1951

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    Eve Photos Studio

    Clichés publicitaires pour le film All about Eve en 1950 Marilyn Monroe en robe blanche brodée, cheveux lâchés Photographies de Laszlo Willinger
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    > Dédicace 1950_ToBobMagallThinkingofyouMarilynMonroe 

      

    sources /  http://divinemarilyn.canalblog.com/archives/film_1950___all_about_eve/index.html

      

      

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    Le lendemain d'un concert où il s'est fait remarquer en exécutant un solo pas vraiment prévu,

    montrant ainsi sa forte personnalité, John Hodges apprend qu'il est mis à la retraite

    de l'imprimerie où il travaille depuis des années car il a atteint l'âge de 65 ans.

    Son fils, sa belle-fille, sa fille et le fiancé de celle-ci compatissent. John ne veut

    pas se laisser faire et désire prendre contact à cet égard avec le président du

    groupe qui possède la compagnie.

    Il se rend compte que personne ne connaît le nom du président et encore moins

    de quoi il a l'air. John écrit alors au directeur de son entreprise en se faisant passer

    pour l'état-major du président: celui-ci va venir de New York inspecter l'imprimerie

    dans quelques jours. C'est le branle-bas de combat dans la société. Le directeur

    Louis McKinley accueille son président à la gare, en fait John sous un déguisement.

    Ensuite une visite de l'entreprise est organisée, avec un discours tenu par le président,

    et finalement John et Louis sortent avec la femme de ce dernier au Country Club du coin.

    John en tant que président en a profité pour donner un ordre à la direction

    de réintégrer les forces de travail expérimentées, c'est à dire les personnes

    de plus de 65 ans, comme cela il pourra retourner travailler. Le discours de John, à la fois libéral et social, fait mouche et traverse les États-Unis d'un bout à l'autre. Le vrai président est évidemment surpris e

    t décide de remettre les choses en ordre mais il est un peu coincé dans son

    action car le groupe qu'il préside a fortement bénéficié de tout ce tapage.

    Après une visite impromptue du président à John, tout peut bien se terminer:

    John va pouvoir retourner travailler, la femme du directeur McKinley, qui était t

    ombée un peu amoureuse de John, revient à son mari, le fiancé de la fille de John

    obtient une promotion donc ils vont pouvoir se marier.

    Cette petite comédie très américaine dans ses propos moralisateurs, dans ses

    personnages et dans ses décors, tend des fois presque vers des tons à la Frank Capra.

    Le scénario emprunte son ressort principal au Revisor de Gogol.

    Par contre le titre français, Rendez-moi ma femme, ne rend pas du tout

    compte du sujet principal, puisqu'il fait allusion à une intrigue de second plan.

    Le titre original, As young as you feel, peut se traduire par un "aussi jeune que tu le sens".

    Distribution

    • Monty Woolley : John R. Hodges
    • Thelma Ritter : Della Hodges
    • David Wayne : Joe Elliott
    • Jean Peters : Alice Hodges
    • Constance Bennett : Lucille McKinley
    • Marilyn Monroe : Harriet (voir en détail le rôle de Marilyn)
    • Allyn Joslyn : George Hodges
    • Albert Dekker : Louis McKinley
    • Clinton Sundberg : Frank Erickson
    • Minor Watson : Harold P. Cleveland
    • Wally Brown : Horace Gallagher
    • Russ Tamblyn : Willie McKinley

    Fiche technique

    • Titre original : Rendez-moi ma femme
    • Titre français : Cinq mariages à l'essai
    • Réalisation : Harmon Jones
    • Scénario : Lamar Trotti, d'après une idée de Paddy Chayefsky
    • Directeur de la photographie : Joe MacDonald
    • Musique originale: Cyril Mockridge
    • Son : W.D. Flick, Roger Heman
    • Montage : Robert Simpson
    • Producteur : Lamar Trotti
    • Production 20th Century Fox
    • Pays : États-Unis
    • Durée : 77 minutes
    • Noir et blanc
    • Date de sortie: 2 août 1951 (USA)


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    Un jeune sénateur, Blake Washburn, qui n'a pas été réélu aux récentes élections,

    rentre frustré dans sa ville et reprend la rédaction-en-chef du quotidien familial,

    le Fairfax Herald. Son échec le travaille et, afin de relancer ses chances

    pour être réélu pour le prochain terme, il utilise la une de son journal pour

    engager une campagne contre le grand capital.

    En effet, son adversaire, élu lui, est le fils d'un magnat de l'industrie locale,

    John MacFarland. Ses proches, sa fiancée Janice, le journaliste et ami Slim,

    le désapprouvent. D'abord Blake essaie de trouver des cas de destruction

    de l'environnement par les entreprises de la région, mais celles-ci sont en règle.

    Ensuite il attaque les trop importants bénéfices des entreprises et sa croisade

    dure plusieurs jours, jusqu'au moment où MacFarland vient lui donner un petit cours

    d'économie.

    À la même époque, un accident impliquant la très jeune sœur de Blake

    mais également du matériel MacFarland va lui révéler combien il avait tort.

    Il tourne sa veste et défend désormais les bienfaits pour la société engendrés

    directement et indirectement par les bénéfices des entreprises.

    Le film, d'un genre très particulier, celui du film industriel (et urbain),

    a été commandité par la General Motors pour faire la propagande des

    entreprises américaines et semble ne pas avoir été exploité commercialement.

    Ainsi, l'approche critique de James D. Ivers dans le Motion Picture Herald est révélatrice:

    "Dans des termes simples et même parfois simplistes, ce film tente laborieusement

    mais sans subtilité de prendre la défense des grosses affaires. L'histoire est

    contée avec assez de brio et comporte, à la fin, un élément de suspense,

    même s'il est trop visiblement mis là pour exposer une thèse."

    Le rédacteur-en-chef Blake Washburn n'est pas le héros de la presse que

    l'on attend d'habitude, celui qui va vaincre tous les démons de la société.

    Là, non, il s'égare, il frappe (du poing) sans raison, il est de mauvaise foi,

    il est biaisé, il manque d'intégrité, il défend des thèses communisantes,

    il ne s'était même pas fait élire pour ses idées mais pour ses médailles de guerre,

    il n'écoute pas ses amis, il change rapidement d'opinion en fin d'histoire

    sans honte due. C'est le combat de la presse libre contre la libre entreprise

    mais il mène son examen de conscience: tout est bien qui finit bien malgré

    le fait qu'il avait tort.

    Le pouvoir de la presse peut être dangereux et les éditeurs ont ainsi de

    grandes responsabilités quant à la vérité. L'oncle de Blake Washburn le l

    ui rappelle: "People really believe what they read" ("Les gens croient ce

    qu'ils lisent [dans les journaux]"). Mais des considérations écologiques

    en avance sur leur temps, sauvent la mise.

    Ouf, les entreprises sont respectueuses de l'environnement et ne déversent

    aucun déchet dans la rivière!

    Le film possède sa scène typique des unes du journal qui se succèdent,

    ici de manière subtilement progressive, du ton général à l'attaque

    politique décisive (et vengeance personnelle): > Business profits

    too high (Des bénéfices excessifs) >> Why must profits be so big?

    (Pourquoi les bénéfices doivent-ils être si importants?) >>> Wo gets

    the big profits? (Pour qui les bénéfices?) >>>> What about local

    corporations? (Qu'en est-il de nos entreprises?) >>>>> Local companies

    cut profit melon (Les entreprises locales se partagent le gâteau)
    >>>>>> Are our lawmakers asleep? (Que font nos parlementaires?)

    >>>>>>> An open letter to Senator Robert MacFarland (Lettre ouverte

    au sénateur Robert MacFarland).

    Distribution

    • Jeffrey Lynn : Blake Washburn
    • Donald Crisp : John MacFarland
    • Marjorie Reynolds : Janice Hunt
    • Alan Hale Jr. : Slim Haskins
    • Marilyn Monroe : Iris Martin (voir en détail le rôle de Marilyn)
    • Barbara Brown : Mrs. Washburn
    • Melinda Plowman : Katie Washburn
    • Griff Barnett : Uncle Cliff
    • Glenn Tryon : Kenlock
    • Byron Foulger : Ernie Miles
    • Virginia Campbell : Phoebe Hartman
    • Harry Harvey : Andy Butterworth
    • Nelson Leigh : Dr. Johnson
    • Speck Noblitt : un policier

    Fiche technique

    • Titre : Home Town Story
    • Titre alternatif : Hometown Story
    • Réalisation : Arthur Pierson
    • Scénario : Arthur Pierson
    • Image : Lucien Andriot
    • Musique : Louis Forbes
    • Son : William Randall
    • Montage : William Claxton
    • Production : Metro-Goldwyn-Mayer
    • Pays : États-Unis
    • Durée : 61 min.
    • Genre : drame industriel
    • Format : Noir et blanc
    • Date de la sortie américaine : 1er mai 1951

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    EVE - 1950

     

     

     

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    Ève , un film américain de Joseph L. Mankiewicz sorti en 1950






    Distribution:

    • Bette Davis : Margo Channing
    • Anne Baxter : Ève Harrington
    • George Sanders : Addison DeWitt
    • Celeste Holm : Karen Richards
    • Gary Merrill : Bill Sampson
    • Hugh Marlowe : Lloyd Richards
    • Gregory Ratoff : Max Fabian
    • Barbara Bates : Phoebe
    • Marilyn Monroe: Miss Caswell
    • Thelma Ritter : Birdie Coonan
     

    Fiche technique:

    • T itre original : All about Eve
    • Réalisation : Joseph L. Mankiewicz
    • Scénario : Joseph L. Mankiewicz (d'après un roman de Mary Orr, "The Wisdom of Eve")
    • Photographie : Milton Krasner
    • Musique : Alfred Newman
    • Montage : Barbara McLean
    • Production : 20th Century Fox
    • Genre : Drame au théâtre
    • Durée : 138 minutes
    • Noir et Blanc
    • Date de la sortie américaine : 13 octobre 1950

      

      

      

      

    Le film est un long flash-back qui nous apprend tout sur Ève.

    Au cours de la réception de remise du prix de la meilleure actrice de théâtre, à New York, Karen, l’épouse du célèbre dramaturge Lloyd Richards, observe la lauréate Ève Harrington et se souvient de son ascension vers la gloire. Tout a commencé lorsque Karen a présenté Eve à la comédienne que cette jeune femme vénérait : Margo Channing. Ce soir-là, devant le metteur en scène et amant de Margo, Bill Samson, et sa costumière Birdie , Ève charme la comédienne au point de devenir son assistante.

    Une prochaine pièce est en préparation et Margo est évidemment pressentie pour le rôle principal malgré le fait qu'il s'agisse d'une femme d'une vingtaine d'années alors que Margo a 40 ans. Ève, carriériste et opportuniste, arrive à ses fins en allant donner la réplique à une jeune actrice lors d'une audition: on ne remarque qu'elle, Ève. Elle réussit ensuite à remplacer la doublure de Margo dans la pièce en cours. Elle place ses pions, patiemment. Comme Margo devient de plus en plus insupportable en raison de sa jalousie, sa meilleure amie Karen Richards, femme de Lloyd, auteur des pièces de théâtre jouées par Margo, décide d'aider le destin.

    Au retour d'un week-end, Margo rate son train à la suite d'une machination, et ne peut pas jouer au théâtre. Ève la remplace. Comme par hasard, la presse est présente ce soir-là et, le lendemain dans les journaux, fait presque un triomphe à Ève, notamment le redouté critique DeWitt, qui ajoute même une diatribe contre ces actrices plus âgées qui continuent à vouloir se cantonner dans des rôles de jeunes premières. Des liens se créent entre Ève et DeWitt pendant que d'autres se désagrègent, entre Margo et Ève. Margo et Bill annoncent qu'ils vont se marier. Une sorte de chantage permet à Ève d'obtenir le rôle principal dans la nouvelle pièce de Lloyd. Ève fait ensuite tomber celui-ci dans ses griffes et informe même DeWitt qu'ils vont se marier. DeWitt qui est amoureux d'Ève lui fait renoncer à ses projets car il a découvert des informations sur son passé et exerce un chantage à son tour. Ève gagne le prix Sarah Siddon. Ce même soir, elle découvre chez elle une jeune actrice et admiratrice: celle-ci commence à s'occuper des affaires d'Ève figurant ainsi la fermeture de la boucle du destin.

    Pour compléter la mise en abîme et l'aller-retour en fiction et réalité, il est à noter que si le prix Sarah Siddon a été évidemment inventé pour les besoins du film, les fous de théâtre de Chicago ont créé un prix du même nom en 1952 pour célébrer des acteurs venus sur les planches de cette ville. Bette Davis, bien que n'étant jamais montée sur les planches à Chicago, l'a reçu en 1973 de manière honorifique.

    Il s'agit du 7e film de Marilyn Monroe et elle se situe en 9e position du générique, à savoir un tout petit rôle dans un film de légende: elle est une starlette et rêve de se réaliser sur une scène de théâtre. Comme elle parle trop vite et sans réfléchir, vexant DeWitt, celui-ci l'envoie vers le producteur de théâtre Fabian, en n'oubliant pas de dénuder auparavant ses épaules. Le commentaire présent dans le film: "Well down. I can see your career rising in the east like the sun" (Bien joué. Je vois ta carrière monter tel un soleil levant) s'adresse autant à la jeune actrice qu'au personnage.

    Mankiewicz décrit un monde qu'il connaît bien et qui l'a toujours fasciné - le théâtre, à travers deux héroïnes principales : une comédienne célèbre et vieillissante, appréhendant avec angoisse ce que va être sa vie tant sur le plan sentimental que professionnel, et une jeune débutante ambitieuse, calculatrice et hypocrite, abordant au rivage du succès. Le relief de ces personnages qui ont une valeur universelle permet aussi à Mankiewicz de livrer une vision critique de la société américaine dans son ensemble où l'arrivisme, la fragilité psychologique, la tendance à la paranoïa, la peur du vieillissement et de la confrontation avec soi-même sont les caractéristiques essentielles.

    Margo Channing subit dans une première approche de la vieillesse une double crise d'identité : comment conservera-t-elle l'amour d'un amant plus jeune qu'elle et surtout quels rôles pourra-t-elle jouer sur scène ? Quant à Ève Harrington, son hypocrisie et son mensonge fournissent, dans la réalité, une preuve tangible de son talent et de sa plasticité puisqu'elle réussit à se glisser dans l'intimité de Margo de Karen et des autres grâce à un personnage imaginaire qu'elle a forgé de toutes pièces. Elle fait du théâtre non seulement sur les planches mais aussi dans la réalité.

    Les sept récits en flash-back émanent de trois narrateurs ( De Witt prenant la parole en 1er, 3ème et 7ème position, Karen en 2ème, 4ème et 6ème et Margo en 5ème) et c'est uniquement par la voix que les narrateurs se succèdent, Mankiewicz ayant dédaigné de faire des retours au présent pour ponctuer et séparer les différents récits.

    Il faut remarquer aussi le flash-back sans image, purement oral, de l'évocation du passé d'Ève par elle-même à l'intérieur du premier récit de Karen. Des images étaient impossibles: d'une part, il aurait fallu qu'elles fussent mensongères (puisque Ève ment), d'autre part, il était bien meilleur qu'elle convainque son auditoire -comme le public du film- par sa seule présence, par la seule persuasion de sa voix et de ses paroles, en bonne apprentie comédienne qu'elle voulait être. Comme souvent chez Mankiewicz la parole est utilisée ici comme une arme, à l'efficacité redoutable.

    Mais la qualité profonde de ce film est d'être une reflexion profonde sur l’éthique et la vanité, la flatterie vénéneuse et la peur de vieillir, le pouvoir et la puissance. Ève est marqué par une thématique particulière à Mankiewicz : marchandages, négociations, manipulations et traversée des apparences vers une réussite qui porte toujours en elle son propre échec.

    Récompenses:

    Le film a reçu 14 nominations aux Oscars de 1951 , et en a gagné 6 :

    • Meilleurs costumes, films n/b : Edith Head, Charles Le Maire
    • Meilleur acteur dans un second rôle : George Sanders.
    • Meilleur scénario : Joseph L. Mankiewicz.
    • Meilleur réalisateur : Joseph L. Mankiewicz.
    • Meilleur film : Darryl F. Zanuck.
    • Meilleur son : Thomas T. Moulton
    • Autres nominations: meilleur rôle féminin, Anne Baxter; meilleur rôle féminin, Bette Davis; meilleur second rôle féminin, Celeste Holm; meilleur second rôle féminin, Thelma Ritter; meilleurs décors ; meilleure photographie (films n/b), ; meilleur montage; meilleure musique pour une comédie ou un drame, Alfred Newman.

    Autres récompenses:

    • New York Film Critics Circle Awards (prix de la critique new-yorkaise) : meilleure actrice, Bette Davis; meilleur réalisateur, Joseph Mankiewicz; meilleur film.
    • 1951 : Festival de Cannes : meilleure actrice, Bette Davis; prix spécial du jury, Joseph Mankiewicz.
    • 1951 : Golden Glo
    • bes (globes d'or) : meilleur scénario, Joseph Mankiewicz.
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    Quand la ville dort (The Asphalt Jungle) est un film américain réalisé par John Huston sorti en 1950 d'après le roman-homonyme de William R. Burnett publié en 1949.
    En 2008, le film est rentré dans le National Film Registry pour conservation à la Bibliothèque du Congrès aux États-Unis.

     

    « Doc » Riedenschneider, un cerveau du crime fraîchement sorti de prison, projette un cambriolage de bijouterie qui devrait rapporter un demi million de dollars. Il recrute le perceur Louis, le chauffeur Gus, le bailleur de fonds Emmerich et le solide Dix Handley. Au début tout se passe comme prévu mais de petits incidents perturbent la mécanique du vol et chacun se révèle faillible.

     

     

    Marilyn porte la robe du film The Asphalt Jungle photographiée ici chez Johnny Hyde  1950_Marilyn_00710_020_byEdClark_1 ph_edclar_tk218675_large 1950_Marilyn_00710_010_byEdClark_1 1950_Marilyn_00720_010_byEdClark_1

     

     

     

     

     

    John Huston

    John Huston, qui avait déjà réalisé, entre autres, Le Faucon maltais (1941), Le Trésor de la Sierra Madre et Key Largo (tous deux de 1948), devait réaliser Quo Vadis avec Gregory Peck, projet annulé en raison d'une maladie de ce dernier. Le producteur Arthur Hornblow Jr. lui propose le roman de W. R. Burnett.

    Avec ce film se crée un genre, le « film de casse » ou « de cambriolage ».

     

    File:Marilyn Monroe in The Asphalt Jungle trailer.JPG

    Marilyn Monroe

     

    Quand la ville dort est le sixième film de Marilyn Monroe, où elle pointe en onzième position au générique de fin (elle n'est pas mentionnée en début de film). Il s'agit, avec La Pêche au trésor des Marx Brothers un an plus tôt, d'un film de premier plan et non plus d'une série B, car réalisé par un metteur en scène renommé, John Huston. C'est son imprésario qui fit tant pour sa carrière, Johnny Hyde, qui lui décroche le rôle.

    Marilyn y joue le personnage d'Angela Phinlay, jeune maîtresse d'Alonzo Emmerich (Alain dans la version française), un avocat – marié – qui s'avérera véreux et aux abois. Elle ne semble pas avoir d'activités autres que vivre dans une résidence secondaire dudit avocat et l'y attendre. Elle n'a que trois scènes dans ce film, sans jamais rencontrer Sterling Hayden :

    • L'avocat lui rend visite, ce qui permet au spectateur de saisir la duplicité de celui-ci : Marilyn l'appelle « Uncle Al » ("« Oncle Alain ») mais l'on comprend alors qu'ils sont amants (en 1950, le terme « nièce » était compris par tous les spectateurs comme synonyme de « maîtresse », que la censure ne tolérait que rarement). Elle porte une sorte de pyjama de luxe (avec broche) et doit rapidement aller se coucher. « Some sweet kid » (« Elle est vraiment gentille ») commente Al d'un œil à la fois concupiscent et tendre.
    • Une autre rencontre dans la résidence secondaire, avant la chute, où Angela, en robe noire sexy, et Al discutent d'un projet de vacances à Cuba. Marilyn pousse par deux fois un petit cri étrange « Yawp ».
    • Puis, elle enchaîne une confrontation avec le commissaire où elle craque et dit la vérité, encouragée par l'oncle Al. Alors qu'elle lui demande si son voyage à Cuba tient toujours, il répond (une sorte de présage s'agissant de Marilyn) « Don't worry, baby, you'll have plenty of trips » (« Ne t'inquiète pas, mon petit, tu en auras ton content de voyages »).

    Une quatrième scène implique le personnage Marilyn sans qu'on l'aperçoive : prétextant des raisons politiques, l'avocat lui demande au téléphone de dire à la police qu'ils étaient ensemble la nuit précédente, sans qu'elle sache de quoi il retourne.

     

    Selon les biographes de la comédienne, ce film attira l'attention du public sur Marilyn, et donc de Hollywood qui commença à faire appel à ses services.

     

    Marilyn tournera à nouveau avec John Huston dans Les Désaxés (1961), son dernier film achevé.

      

      

      

    Colorisation

     

    Les studios ont plus tard décidé de sortir une version colorisée à laquelle se sont opposés les héritiers de John Huston. Intentant un procès contre l'exploitation de cette version, ils sont déboutés aux États-Unis, mais gagnent devant les tribunaux français arguant que cette transformation de l'œuvre ne peut se faire, au nom du droit moral, sans l'accord de l'artiste ou de ses ayants dro

     

     

     

     

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    May Martin, une ex-vedette comique, et sa fille Peggy dansent toutes deux dans une

    revue de music-hall. Un quiproquo contraint la danseuse vedette à s'en aller et Peggy

    la remplace. Celle-ci tombe ensuite amoureuse d'un homme riche de bonne famille,

    Randy. May n'est pas sûre de pouvoir approuver cette liaison, elle-même ayant connu

    un mariage malheureux avec un homme fortuné. Elle se demande si sa fille va

    connaître la même vie malheureuse qu'elle.

    Lors d'une soirée organisée en l'honneur du jeune couple, une imprudence révèle

    à la mère de Randy la profession de Peggy. May va sauver la situation. Tout finit

    bien lorsqu'on apprend que le jeune couple va pouvoir convoler .

    La maman épouse un vieux play-boy et l'homme riche se révèle royal !

      

    Dans ce film, Marilyn chante deux chanson "Every baby needs a Da-Da-Daddy"

    et "Enyone can fall in love".

    Les critiques apprécièrenet son "gazouillis" et la trouvèrent "mignonne".

    Mais aucune maison de production ne donna suite à ce contrat. C'est le 3e film

    de Marilyn Monroe et pour son véritable premier rôle, elle se trouve en 2e place

    du générique, mais il s'agira aussi de l'unique production Columbia à laquelle

    elle participera. C'est un des rares films où elle a une mère, en l'occurrence

    jouée par Adele Jergens. L'actrice Adele Jergens est, pour ses interventions

    chantées, doublée par Virginia Rees.

    Distribution

    • Adele Jergens : Mae Martin
    • Rand Brooks : Randy Carroll
    • Nana Bryant : Mme Adele
    • Carroll Eddie Garr : Bill Mackay
    • Marilyn Monroe : Peggy Martin

    Fiche technique

    • Titre original : Ladies of the Chorus
    • Titre français : Les reines du music-hall
    • Réalisation : Phil Karlson
    • Scénario : Harry Sauber, Joseph Carole
    • Directeur de la photographie : Frank Redman
    • Musique originale : Mischa Bakaleinikoff , Lester Lee, Allan Roberts
    • Chorégraphie : Jack Boyle Son : Frank Goodwin
    • Montage : Richard Fantl
    • Production : Columbia
    • Pays : États-Unis
    • Durée : 61 min.
    • Noir et blanc
    • Date de la sortie USA : 22 octobre 1948


     image de Les Reines du Music-Hall

     

     

     

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     Marilyn lors d'une de ses dernières séances de photos...elle a 36 ans,

    nous sommes en Juin, deux mois avant sa disparition,

    et elle est juste magnifique, pleine de vie..la suite tout le monde la connait...

     

     

     

    En trois semaines à New York et quatre en Californie, de septembre 1954 à juillet 1962

    - une quinzaine de jours avant la mort de la star-

     

     

    George Barris, l'un des derniers photographes de Marilyn, son confident et ami, parvient à prendre un millier de photos qui l'immortalisent.

     

      

      

     

      

     

      

    A l'opposé des images sophistiquées produites par les studios d'Hollywood, il sait capter sa fantaisie, sa spontanéité, son irrésistible vulnérabilité.

      

      

      

     

    Marilyn facétieuse, libre et gaie, se joue de l'objectif, s'amuse à être elle-même, comme elle s'en étonnera en voyant les tirages :

    " C'est vraiment moi, avec mes taches de rousseur et tout le reste. La vraie moi. "

    D'une stupéfiante et irréelle beauté, Marilyn Monroe, qui n'a plus que quelques jours à vivre, semble comme " réconciliée " avec Norma Jean.

      

      

     

    Sur ces vingt-quatre photos en noir et blanc, dont plusieurs inédites,

    l'incontournable sex-symbol planétaire confondante de naturel,

    se livre sans fard et avec audace au regard complice du photographe.       

     

     

     

           Entre Juin et Juillet 1962, Marilyn pose pour George BARRIS sur la plage de Santa-Monica... Elle décèdera en Août de la même année... à l'âge de 36 ans.  

     

     

     

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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     Marilyn Monroe Niagara

     

     

    Niagara movie title

     

     

     Marilyn Monroe Niagara

     

     

     

    Niagara (1953)

    Directed by: Henry Hathaway Starring: Marilyn Monroe, Joseph Cotten, Harry Carey Jr. Country: USA Marilyn Monroe and “Niagara” a raging torrent of emotion that even nature can’t control!

      

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    Lot n°350 : Une paire de chaussures ayant appartenue à Marilyn Monroe. De la marque Creazioni Dal Co, numéroté #1619 à l'intérieur, sans indication de pointure. PROVENANCE Lot 282, The Personal Property of Marilyn Monroe, Christie’s, New York, Thursday, 28 October 1999. Estimation : 00 à 00

     

     

     

     

    Lot n°351 : Une paire de chaussures ayant appartenue à Marilyn Monroe. De la marque Creazioni Dal Co, numéroté #38hl à l'intérieur, sans indication de pointure. PROVENANCE Lot 282, The Personal Property of Marilyn Monroe, Christie’s, New York, Thursday, 28 October 1999. Estimation : 00 à 00 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    BERT STERN  alors photographe pour Vogue, pris pas moins de 2700 photos de Marilyn (!), durant 3 séances sur 3 jours et à partir du 23 juin 1962. 

    Cela se passa au Bel Air Hôtel à Los Angeles.

      

    * Purs Portraits :

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    * In bed with… :

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    * Jeux de foulards et perles oranges :

     

    * Voilette blanche :

     

    * Foulard/filet bleu marine :

     

     

    * Au milieu des perles :

     

    * Avec une fourure :

      

      

      

      

     

    * En robes noires, de toutes les façons :

     

          

     

     

     

    * Préparation et pause entre les pauses :

     

     

    * Diverses autres :

     

     

    SOURCES : http://pepsi54.unblog.fr/category/photo-bert-stern/

      

      

      

      

     

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    Incertitudes autour de sa mort

      

      

      

    Marilyn commence, en 1962, le tournage de Something’s Got To Give de George Cukor. Ce tournage est interrompu en juin 1962, Marilyn est trop épuisée physiquement et ne peut continuer. Elle sera contrainte ainsi que Dean Martin son partenaire (qui prend sa défense) à payer des dommages et intérêts à la Fox pour rupture de contrat. Très déprimée, dans la nuit du 4 au 5 août, elle décède. Les vraies raisons de son décès restent aujourd'hui encore l'objet de polémiques.

      

    Le rapport du médecin-légiste de Los Angeles parle de suicide probable, dû à une overdose de barbituriques. L’examen du cadavre de l’actrice aurait du permettre de déterminer avec certitude l’origine du décès. Pourtant l’étude du dossier 81128 apporte plus de questions qu’elle ne donne de réponse. D’abord le corps présente deux zones de lividité. La lividité cadavérique se forme dans les quatre heures suivant la mort. Si durant cette période, le cadavre est bougé, le sang afflue vers les zones de contact, laissant des traces démontrant la position du corps.

      

     

     

     

    Dans le cas de Marilyn, Thomas Noguchi, le médecin légiste remarque une zone principale sur la face antérieure de l’actrice. Un phénomène normal puisque Marilyn a été retrouvée couchée sur ventre. Mais plus étrange, le coroner de Los Angeles note également une légère lividité sur la face postérieure des bras et des jambes. Un élément qui signifie que le corps de l’actrice a été bougé dans les minutes qui ont suivies sa mort. Une hypothèse en contradiction totale avec la chronologie officielle où le cadavre de Marilyn n’a pas été déplacé.

      

     

     

    De plus, afin de mettre fin à ses jours, l’actrice aurait ingurgitée entre vingt-cinq et cinquante gélules de Nembutal. Un somnifère à l’enveloppe en gélatine jaune réputée pour laisser des traces dans le tube digestif. Là, dans le cas de Marilyn , où la quantité est vraiment importante, aucune trace jaune.

      

     

    Pourtant son foie, est lui chargé en barbituriques. Seule explication logique, le fait que le mélange mortel ai été administré en intraveineuse. Pourtant Nogushi ne trouve aucune trace d’aiguilles sur la peau de l’actrice.

      

      

      

    L’autopsie n’est pas la seule zone d’ombre du cas Monroe. Si le décès de l’actrice remonte à 22 heures 30, le sergent Jack Clemmons du Precint de West Los Angeles, de permanence dans la nuit du 4 au 5 août, est informé du décès de l’actrice par un de ses médecins à 4 heures 25. Six heures de délai où le docteur Greenson et le docteur Engelberg, les deux psychologues de la star réfléchissent à la conduite à adopter.

      

     

     

      

    Une excuse étrange que ne manque pas d’interpeller le policier, surpris également par la position du corps de Marilyn. D’habitude, un suicidé aux barbituriques s’éteint dans de douloureuses convulsions. Là, la star repose les bras le long du corps et les jambes allongées toutes droites .

     

      

      

      

    Selon le romancier américain Norman Mailer, Marilyn aurait été victime d'un complot ourdi par le F.B.I. et la C.I.A. dans le but d'accumuler des preuves contre les Kennedy. L'écrivain en fait la première victime d'une série d'assassinats politiques incluant les Kennedy, Malcom X et Martin Luther King.

      

     

     

     

     

    Selon Anthony Summers, qui enquêta sur sa mort, à tous les échelons des intimes et du pouvoir (Robert Kennedy, alors ministre de la Justice, était, dit-on, l'amant de l'actrice), on s'employa à faire du suicide volontaire ou involontaire de Marilyn quelque chose d'inévitable.

      

    D'après Donald Spoto, l'un de ses biographes, Marilyn est décédée à la suite d'une erreur médicale. On lui aurait administré un lavement à l'hydrate de chloral (le chloral lui permettait de dormir) alors qu'elle avait absorbé, préalablement, du Nembutal. Le mélange de ces deux substances peut, paraît-il, s'avérer fatal.

      

    Cette mort a inspiré dès 1963 la chanson Who killed Norma Jean?  de Norman Rosten et Pete Seeger. Sa personne, son impact et sa disparition ont également inspiré la chanson Candle in the Wind d'Elton John en 1975.

     

    Bibliographie

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    marilyn monroe

     

     

     

     

     

     

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  • Marilyn Monroe Let's Make Love 

     

     

     

     

     

     

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    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ --- LES PHOTOGRAPHES --- ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Marilyn reste encore aujourd'hui l'une des personnalités les plus photographiées au monde, avec la princesse Lady Diana. Il existe ainsi des millions de photographies de Marilyn Monroe, dont certaines encore non publiées et découvertes encore seulement de nos jours ! Voici la liste de tous les photographes qui ont immortalisé la star, par ordre alphabétique, et entre parenthèses, les années où ils prirent Marilyn en photos :

    -01. Bernie Abramson (1962) -02. Art Adams (1951) -03. Ted Allan ( ? ) -04. Eve Arnold (1955, 1960, 1961) -05. Richard Avedon (1954, 1957, 1958, 1959) -06. Ernest Bachrach (1952, 1953) -07. Ed Baird (1 seule séance: 1947, visite dans les studios de la 20 th century fox) -08. Larry Barbier (1952) -09. Ted Baron (1954, l'été) -10. George Barris (1962, juin et juillet, les dernières séances photos de Marilyn) -11. Cecil Beaton (1956, février, à Londres) -12. Anthony Beauchamp (1951) -13. Bob Beerman (1950, 1953) -14. Hal Berg (1955) -15. Bruno Bernard, alias Bernard of Hollywood (de 1945 à 1953) -16. Carlisle Blackwell Jr (1951, 1953) -17. John Bryson (1959) -18. Phil Burchman (1950) -19. Bill Burnside (1947) -20. Bill Cage (1962) -21. Leo Caloia (1 seule séance: 1946, pendant ses tests à la Fox) -22. Cornell Capa (1960) -23. Jack Cardiff (1956, Londres) -24. William Caroll (1945) -25. Jock Carroll (1952, Niagara) -26. Henri Cartier-Bresson (1960) -27. Dave Circero (1947, 1948) -28. Ed Clark (1950, 1953) -29. David Conover (1945, 1953, le photographe qui découvrit Marilyn) -30. Ed Coonenwerth ( ? ) -31. Joseph Coudert (1954) -32. Henri Dauman (1959) -33. Bruce Davidson (1960) -34. Andre De Dienes (de 1945 à 1953, des milliers de photos) -35. Frank Driggs ( ? ) -36. Alfred Eisenstaedt (1 seule séance: 1952, chez elle dans sa cour, en pull noir et pantalon rayé) -37. Glen Embree ( ? ) -38. John Engstead (1950) -39. Elliot Erwitt (1954, 1960) -40. J.R Eyerman (1949, 1951) -41. Silken Fairy ( ? ) -42. Ed Feingersh (1955, pendant les déplacements de Marilyn à New York) -43. John Florea (1951, 1953) -44. David Geary (1954) -45. Burt Glinn (1960) -46. Len Globus ( ? ) -47. Milton Gold (1952) -48. Peter L. Goud (1953) -49. Allan Grant (1 seule séance: 1962, 6 juillet, chez elle, pendant sa dernière interview) -50. Milton H. Greene (de 1953 à 1957, des milliers de photos) -51. Earl Gustie ( ? ) -52. Ernst Haas (1960) -53. Philippe Halsman (1949, 1952, 1954, 1959) -54. Erich Hartmann (1960) -55. James Haspiel (de 1954 à 1962, Haspiel n'est pas un photographe professionnel, mais un fan de Marilyn qui la suivait un peu partout) -56. Bob Henriques (1952, 1957, 1960) -57. Joseph Hepner ( ? ) -58. Jean Howard ( ? ) -59. Potter Hueth (1947) -60. Joseph Jasgur (1946, 1947) -61. Tom Kelley (1 seule séance: 1949, 27 mai, photos de nues sur un drap satin rouge) -62. Douglas Kirkland (1 seule séance: 1961, 17 novembre, studio, dans un lit de draps blancs) -63. Hans Knopf ( ? ) -64. Gene Kornman (1953) -65. Earl Leaf (1951, 1952) -66. Gene Lester (1955) -67. Manfred Linus (1959) -68. Frank Livia (1952) -69. Harold Lloyd (1952) -70. Lee Lockwood ( ? ) -71. Joshua Logan (1956) -72. Paul Mechling ( ? ) -73. John Miele (1948) -74. George Miller ( ? ) -75. Richard C. Miller (1946) -76. Earl Moran (1946, 1947, 1949: photos pin-up) -77. Inge Morath (1960) -78. Nick de Morgoli (1954) -79. Nicholas Murray (1952) -80. Arnold Newman (1 seule séance: 1962, 20 janvier, à une soirée entre amis) -81. Don Ortiz (1 seule séance: 1951, dans une prairie) -82. Gordon Parks (1959) -83. Carl Perutz (1 seule séance: 1958, studio avec differents chapeaux) -84. Frank Powolny (1950, 1952, 1953, 1954) -85. David Preston (1 seule séance: 1952, studio en bikini jaune) -86. John Randolph (1946) -87. Bill Ray (1962) -88. Bert Reisfield (1953) -89. J.W Richardson ( ? ) -90. Willy Rizzo (1 seule séance: 1962, juin, Rizzo fut envoyé par Paris-Match) -91. Ben Ross (1 seule séance: 1953, studio, en pull noir et pantalon rayé) -92. Roy Schatt (1955) -93. Lawrence Schiller (1962) -94. Paul Schutzer (1956) -95. Sam Shaw (1954, 1955, 1957, 1958) -96. Joe Shere (1 seule séance: 1951, dans un parc) -97. George Silk (1954, conférence de presse divorce) -98. Eric Skipskey (1 seule séance: 1961 au Beverly Hills Hotel avec son chien Maf) -99. Aaron Slim (1 seule séance: 1952, studio en lingerie) -100. Bert Stern (1962, juin, 2700 photos en 3 jours dans un hôtel: The Last Sitting) -101. Phil Stern (1953) -102. Dennis Stock (1956, 1960) -103. David Sutton ( ? ) -104. Earl Theisen (1952) -105. John Vachon (1953, au Canada) -106. Seymour Wally ( ? ) -107. Lazlo Willinger (1946, 1947, 1948, 1950, 1951) -108. Bob Willoughby (1952, 1959) -109. Gary Winogrand (1954) -110. Raphael Wolff ( ? ) -111. William Read Woodfield ( ? ) -112. Franck Worth (1949, 1952, 1953) -113. Jérôme Zerbe ( ? ) -114. George S. Zimbel (1954) -115. Arthur Zinn ( ? )


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    Son testament

    MOI MARILYN MONROE - Publie et déclare que ceci est mon testament

    1. Je révoque ici tout testament et codicille antérieurs faits par moi.
    2. Je désigne mon exécuteur testamentaire ci-après et lui demande de payer mes dettes justifiées, mes dépenses d'enterrement et charges testamentaires aussi vite après ma mort que possible.
    3. Je demande que toutes les taxes de succession, de propriété ou d'héritage puissent être payées par ma succession sur les legs ou devises qui seront distribués par ma succession
    4. a) Je donne et lègue à BERNICE MIRACLE si elle me survit la somme de 10.000 dollars. b) Je donne et lègue à MAY REIS si elle me survit la somme de 10.000 dollars. c) Je donne et lègue à NORMAN et HEDDA ROSTEN ou au survivant des deux ou à leur fille Patricia ROSTEN la somme de 5.000 dollars pour l'éducation de Patricia ROSTEN. d) Je donne et lègue tous mes effets personnels et mes vêtements à LEE STRASBERG s'il me survit ou au cas de sa mort à mon exécuteur testamentaire nommé ci-après et lui demande de distribuer ces effets parmi mes amis, collègues, ainsi que ceux qui m'entourent.
    5. Je donne et lègue à mon administrateur nommé ci-après la somme de 100.000 dollars en trust pour les usages suivants a) de préserver, gerer, investir et réinvestir ladite propriété et d'en recevoir le revenu. b) de payer avec le revenu les sommes qu'il faudra avancer jusqu'à 5.000 dollars annuellement en traites trimestrielles pour l'entretien de ma mère GLADYS BAKER durant toute sa vie. c) de payer avec le revenu les sommes qu'il faudra avancer jusqu'à 5.000 dollars annuellement en traites trimestrielles pour l'entretien de MRS MICHAEL CHEKHOV durant toute sa vie. d) A la mort de ma mère GLADYS BAKER ou de MRS MICHAEL CHEKHOV ou des deux de donner le principal qui reste en trust avec les autres revenus au Dr MARIANNE KRIS pour qu'elle puisse continuer son travail dans les institutions ou les groupes psychiatriques de son choix.
    6. Tout le reste résidus et restants de ma succession de nature réelle ou personnelle qui me resteront à ma mort je donne et lègue de la manière suivante: a) à MAY REIS la somme de 40.000 dollars ou 25% de la totalité de ma succession. b) au Dr MARIANNE KRIS 25% de la totalité restante pour qu'elle puisse s'en servir pour les besoins qui sont notés dans le 5° article de mon testament. c) à LEE STRASBERG le restant de la totalité.
    7. Je nomme, constitue et désigne AARON R. FROSCH comme mon exécuteur testamentaire. Au cas où il mourrait, se désisterait, ou pour toute autre raison se trouverait dans l'incapacité d'exécuter, je nomme, constitue et désigne L. ARNOLD WEISSBERGER à sa place et en son lieu.
    8. Je nomme, constitue et désigne AARON R. FROSCH administrateur de mon testament. Au cas où il mourrait, se désisterait, ou pour toute autre raison se trouverait dans l'incapacité d'exécuter, je nomme, constitue et désigne L. ARNOLD WEISSBERGER à sa place et en son lieu.

      

      

    MARILYN MONROE

      

    Signé, scellé, déclaré et publié par Marilyn Monroe la testataire nommée ci-dessus comme son dernier testament en notre présence et à sa demande en sa présence et en présence les uns des autres, nous avons signé comme témoins ce 11ème jour de janvier 1961.

      

    Quand en 1963, les bien de Marilyn furent finalement estimés, ils s'élevaient à 92.781 dollars (environ 375.000 dollars actuel).

      

    La seconde femme de Lee Strasberg, qu'il épousa après le décès de Paula en 1966, devint à sa mort en 1982 la seule bénéficiaire; c'est ainsi qu'Anna Mizrahi Strasberg, que Marilyn n'avait jamais rencontrée, devint l'héritière de la fortune de Marilyn --qui comprenait principalement les revenus des royalties de ses films et des droits d'utilisation de son image sur les tasses de café, les T-shirts, les stylos, etc--. En 1992, ces revenus annuels dépassaient le million de dollars.

      

    A cette époque, Marianne Kris était décédée depuis longtemps, et son héritière est maintenant la clinique Anna Freud Children's de Londres.

      

    Hundred Sixty-One

    Aaron R. Frosch residing at 10 West 86th St. NYC Louise H. White residing at 709 E. 56 St., New York, NY

     

     

     

    TESTAMENT

     

     

     

    Les principaux bénéficiaires du testament de Marilyn étaient sa mère, Gladys Baker, sa demi-soeur Berniece Miracle, sa secrétaire May Reis, Lee Strasberg et une oeuvre de bienfaisance désignée par la psychiatre Marianne Kris.

     

     

     

    Une somme fut versée pour financer les études de Patricia Rosten, la fille de ses amis Norman et Hedda Rosten, et il fut pourvu aux besoins de Xenia Tchekhov, veuve du professeur d'art dramatique Michael Tchekhov.

     

     

     

    Le premier testament de Marilyn, rédigé en février 1956 divisait ses biens (estimés à 200 000$) comme suit :

     

         - 100 000$ pour Arthur Miller

     

         - 25 000$ pour Lee et Paula Strasberg

     

         - 20 000$ pour le Dr Margaret Hohenberg

     

         - 10 000$ pour Xenia Tchekhov

     

         - 10 000$ pour l'Actors Studio

     

         - 10 000$ pour les études de Patricia Rosten.

     

    Elle laissait aussi assez d'argent pour payer les frais de sanatorium (pour un montant total de 25 000$) jusqu'à la mort de Gladys Baker.

     

    Quand elle signa l'acte devant le notaire Irving Stein, elle aurait dit avec esprit qu'il faudrait inscrire sur sa pierre tombale : « Ci-gît Marilyn Monroe, blonde - 94-56-5-89 ».

     

     

     

    Quand elle épousa Arthur Miller, en juin 1956, elle modifia son testament afin de tout léguer à son mari, et institua un fidéicommis pour s'assurer que l'on prenne soin de sa mère.

     

     

     

    Elle rédigea son dernier testament le 14 janvier 1961, peu après avoir annoncé son divorce d'avec Arthur Miller, et trois semaines avant d'entrer au Payne Whitney Hospital.

     

     

     

    TESTAMENT DE MARILYN

     

    Je, soussignée MARILYN MONROE, dresse et publie le présent acte et déclare qu'il renferme mes dernières volontés.

     

    Clause I : Je révoque toutes dispositions testamentaires et tous codicilles antérieurs au présent testament.

     

    Clause II : J'ordonne à mon Exécuteur testamentaire, ci-après nommé, d'acquitter après ma mort l'ensemble de mes justes dettes, dépenses funéraires et droits testamentaires, comme il convient.

     

    Clause III : J'ordonne que tous mes droits de succession qui pourraient être levés de mes biens et/ou sur tout legs et/ou legs immobilier ci-après détaillés soient acquittés sur la valeur nette de ma succession.

     

    Clause IV :

     

    (a) Je lègue à BERNIECE MIRACLE, si elle me survit, la somme de

     

    10 000$.

     

    (b) Je lègue à MAY REIS, si elle me survit, la somme de 10 000$.

     

    (c) Je lègue à NORMAN et HEDDA ROSTEN, ou au survivant d'entre eux, ou, s'ils doivent tous deux décéder avant moi, à leur fille PATRICIA ROSTEN, la somme de 5 000$, mon souhait étant que cette somme soit employée à l'éducation de PATRICIA ROSTEN.

     

    (d) Je lègue tous mes effets personnels et vêtements à LEE STRASBERG, ou, s'il doit décéder avant moi, à mon Exécuteur testamentaire ci-après nommé, mon souhait étant qu'il répartisse ces derniers comme bon lui semble entre mes amis, mes confrères et  ceux à qui je tiens.

     

    Clause V :

     

    Je lègue à mon Héritier fiduciaire, ci-après nommé, la somme de

     

    100 000$, pour les usages et destinations suivants :

     

    (a) Pour détenir, gérer, placer et réinvestir les biens susdits et en collecter et toucher les revenus.

     

    (b) Pour en transférer les revenus nets-assortis si nécessaire d'une part de capital - à concurrence de 5 000$ par an, par versements trimestriels égaux, pour assurer l'entretien et le soutien financier de ma mère, GLADYS BAKER, pendant la durée de sa vie.

     

    (c) Pour en transférer les revenus nets-assortis si nécessaire d'une part de capital - à concurrence de 2 500$ par an, par versements trimestriels égaux, pour assurer l'entretien et le soutien financier de MRS MICHAEL TCHEKHOV pendant la durée de sa vie.

     

    (d) Pour - à la mort de celle d'entre ma mère, GLADYS BAKER, et MRS MICHAEL TCHEKHOV, qui aura survécu à l'autre - verser le capital restant du fidéicommis, ainsi que tous revenus accumulés, au DR MARIANNE KRIS afin qu'elle les emploie pour faire avancer le travail de tous groupes ou institutions psychiatriques de son choix.

     

    Clause VI :

     

    Je lègue la totalité du reliquat de mes biens - immobiliers ou mobiliers, de quelque nature qu'ils soient et où qu'ils se trouvent, qu'ils soient saisis ou en ma possession à ma mort, ceux auxquels j'ai droit de quelque façon que ce soit, ou sur lesquels j'ai toute faculté de distribution en tant que légataire au moment de ma mort, y compris tout legs tombé en dévolu - comme suit :

     

    (a) A MAY REIS, la somme de 40 000$ ou 25% du reliquat total de mes biens, le montant devant être le moindre des deux.

     

    (b) Au DR MARIANNE KRIS, 25% du reliquat, qu'elle emploiera comme détaillé, dans la clause V (d) des présentes dispositions testamentaires.

     

    (c) A LEE STRASBERG, l'intégralité du reliquat restant.

     

    Clause VII :

     

    Je désigne et constitue AARON R.FROSCH mon Exécuteur testamentaire. Dans l'éventualité où il mourrait ou n'aurait pas qualité à exercer ses fonctions, ou y renoncerait, ou pour quelque autre raison, serait dans l'incapacité de les exercer, je désigne et constitue L. ARNOLD WEISSBERGER mon Exécuteur testamentaire à sa place.

     

    Clause VIII :

     

    Je désigne et constitue AARON R.FROSCH mon Héritier fiduciaire. Dans l'éventualité où il mourrait ou n'aurait pas qualité à exercer ses fonctions, ou y renoncerait, ou pour quelque autre raison, serait dans l'incapacité de les exercer, je désigne et constitue L. ARNOLD WEISSBERGER  mon Héritier fiduciaire à sa place.

     

    MARILYN MONROE (L.S)

     

    SIGNE, SCELLE, PUBLIE et DECLARE par MARILYN MONROE, Testatrice ci-dessus nommée, et en notre présence, comme étant ses dernières volontés. A sa demande et en sa présence et en présence l'un de l'autre, nous avons, en tant que témoins, contresigné ci-dessous de nos deux noms en ce 14 janvier Mil Neuf Cent Soixante et Un.

     

    Aaron R. Frosch, résidant 10 West 86th Str., NYC;

     

    Louise H. White, résidant 709 E.56 Str.,New York, NY.

     

     

     

     

     

    Certaines sources soutiennent que Marilyn songeait à modifier son testament peu de temps avant sa mort.

     

    Elle laissa après sa mort la maison du Fifth Helena Drive (estimée à 60 000$), le mobilier, la décoration, les effets personnels (estimés à 3 200$), 2 200$ sur des comptes en banque et 405$ en liquide.

     

    Inez Melson contesta le dernier testament (dans lequel elle ne figurait pas) en octobre 1962, affirmant que Marilyn l'avait rédigé alors qu'elle était sous l'influence invalidante de Lee Strasberg ou de Marianne Kris. A l'époque les biens en question étaient évalués à 1 million de $ environ. Le juge Samuel DiFalco rendit une fin de non-recevoir, mais d'autres problèmes juridiques surgirent, si bien que les légataires ne reçurent leur dû que près de dix ans après la disparition de Marilyn.

     

    La plus grosse part de cet héritage (l'intégralité des possessions de Marilyn, les droits de « The prince and the showgirl », ainsi que le reliquat après exécution de toutes les clauses) revenait à Lee Strasberg.

     

    A la mort de ce dernier, en 1974, ce fut à sa seconde femme Anna Strasberg, que cet héritage revint. Lee l'avait épousée après le décès de Paula, en 1966.

     

    On estime que la succession de Marilyn génère aujourd'hui des revenus (royalties de ses films et revenus provenant de l'exploitation de son image) dépassent 1 million de $ par an.

     

    Les 25% restants financent le Monroe Young Family Unit au Tavistock Center, à Daleham Gardens, à Londres http://www.mcwhorter.net/norm/young.htm .

     

     

     

     

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  • 40763156 

     

     

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    ~~~~ Ses préférances ~~~~ ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ .

      

      

    Couleurs:

    Beige, noir, blanc et rouge. Surtout le blanc.

      

      

    .Boisson:

    Dom Perignon 1953. "J'adore le champagne! Donnez-moi juste du champagne et de la bonne nourriture et je suis au paradis!"

      

      

    .Nourriture:

    La cuisine italienne.

     

      

    .Parfum:

    Chanel No. 5.

     

      

    .Produit de beauté:

    Nivea moisturizer.

      

      

    .Fleurs:

    les roses et les oeillets.

      

    .Restaurant:

    Romanoff's (à Hollywood)

     

      

    .Boutique:

    Bloomingdale's.
     

    .Acteurs:

    Clark Gable, Charlie Chaplin, Charles Laughton, Will Rogers, Cary Grant, John

    Barrymore, Tyrone Power et Richard Widmark.
     

      

    .Actrices:

    Greta Garbo, Jean Harlow, Ginger Rogers, Marie Dressler et Olivia DeHavilland.
     

      

    .Chanteuse:

    Ella Fitzgerald.
     

      

    .Chanteur:

     Frank Sinatra.
     

      

    .Musiciens:

    Louis Armstrong, Earl Bostick, Ludwig Van Beethoven et Wolfgang Amadeus Mozart.
     

      

    .Artistes:

    Goya, Picasso, El Greco, Michelangelo et Botticelli.
    .

      

    Pièce de theâtre:

    A Streetcar Named Desire (Un tramway nommé désir) et Death of a Salesman.
     

      

    .Dramaturges:

    Arthur Miller et Tennessee Williams.
     

      

    .Poetes:

    John Keats et Walt Whitman.

      

      

    .Livre:

    How Stanislavsky Directs par Michael Gorchakov.

      

      

    .Ecrivains:

    Fyodor Dostoyevsky, J.D. Salinger, George Bernard Shaw et Thomas Wolfe.

    .

      

    Heros:

    Albert Schweizer, Albert Einstein, Abraham Lincoln.
    .

      

    Ses meilleures performances:

    The Asphalt Jungle (Quand la ville dort) et Don't Bother to Knock (Troublez-moi ce soir).
     

      

    .Photographie:

    La séance de photos de Cecil Beaton où elle porte une robe blanche (voir photo ci-dessous).

      

      

    .Souvenir personnel:

    La Corée où elle se produisit sur scène en février 1954, chantant et dansant devant des milliers de soldats américains.

     

     

    Cette photo de Cecil Beaton prise en 1956, était l'une de ses préférées.
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  • Biographie de Eve Arnold

    Biographie de Eve Arnold
     
     
     
     

      

     
     

    Eve Arnold a commencé à photographier alors qu'il travaillait dans une usine de finition de photo à New York en 1946. En 1954, de Arnold qualité douce et un choix intelligent de la matière lui porté à l'attention de Robert Capa, la tête de la coopérative internationale prestigieuse des photographes de Magnum Photos.

     

     

      

    Capa a invitée à se joindre au groupe, et elle est devenue la première femme américaine membre. Sa maîtrise des processus de la couleur et des techniques populaires dans les années 1950 a été étendue et assurée, même si elle a travaillé de préférence en noir et blanc.

     

      

    Arnold est devenue une photographe star pour capturer des personnalités comme le sénateur Joseph McCarthy et le général Eisenhower révélateur des moments magazine durant son apogée, la vie. Elle a une affinité spéciale avec Marilyn Monroe, qu'elle a rencontré lorsque les deux étaient relativement inconnus.

     

      

      

    « Elle était encore inconnue mais elle n'était pas arrivée au firmament  », a rappelé Arnold. « Il est devenu un lien entre nous... Marilyn était très importante dans ma carrière. Je crois que j'ai été utile au sien. »

     

     

      

      

    Elle a été fondée en Amérique pendant les années 1950 et est arrivée en Angleterre en 1962 pour mettre son fils à l'école de Bedales. Sauf pour une pause de six ans, (lorsqu'elle travaillait en Amérique et en Chine afin de préparer un livre sur chacun de ces pays), Eve Arnold a été basée en Grande-Bretagne.

     

     

     

    À la suite de ses photos de Chine, elle a eu sa première grande exposition solo de son travail de Chine au Musée de Brooklyn en 1980. La même année, elle a reçu le National Book Award pour son livre en Chine.

     

     

     

      

    Elle a reçu le Lifetime Achievement Award de la société américaine de photographes Magazine en 1980. En 1995, elle a été membre de la Royal Photographic Society et a été élue « Maître photographe » - honneur photographiques prestigieuse du monde - décerné par le New York International Center of Photography.

     

     

    En 1996, elle a reçu le prix du livre Kraszna-Krausz pour son livre de Retrospect.

     

    En 1997, Eve a reçu un degré honorifique de docteur ès sciences de l'Université de St. Andrews, en Écosse, un degré honorifique de Doctor of Letters de Staffordshire University, ainsi que le degré de docteur des sciences humaines de Richmond, l'American International University à Londres.

      

      

    La même année, elle a été nommée membre du Comité consultatif de la National Museum of Photography, Film et télévision de Bradford.

     

    En 2003, elle a reçu un honneur O.B.E. (ordre de l'Empire Britannique) par le gouvernement britannique.

     

    Arnold a également capturé la vie des gens ordinaires, explorant des thèmes tels que la naissance, de famille, de tragédie et de préjugés raciaux.

      

      

      

    Dans les années 1960, Arnold s'installe à Londres pour travailler sur le nouveau magazine de couleur Sunday Times. En plus de photographier les hommes d'État et showbiz des célébrités, elle a également fait un enregistrement photographique de la situation des femmes dans le monde entier.

     

     

     

      

    Eve Arnold a publié onze livres et a participé à d'innombrables expositions, tant en Grande-Bretagne qu'à l'étranger :

     

    Self-Portrait in a Distorted Mirror. 42nd Street, New York 1950

    La femme sentimentale, 1976 Flashback : Les années 50, 1978 En Chine, 1980 En Amérique, 1983 Marilyn for Ever, 1987 Marilyn Monroe. Une appréciation. Photographies et texte par Eve Arnold. 1987 Private View:

     

      

      

    À l'intérieur American Ballet Theatre de Baryshnikov, 1988 Tout en travail une journée de. Photographies par Eve Arnold - 1989 La grande britannique, 1991 Rétrospectivement, 1995 Magna Brava : Femmes photographes de Magnum (avec Inge Morath, Susan Meiselas, Martine Franck et Marilyn Silverstone), novembre 1999

     

     

     

    « Je me suis trouvé dans la position privilégiée de photographier quelqu'un qui j'avais d'abord pensé avait un don pour la caméra, mais qui s'est avéré avait un génie pour elle. »

     

    Eve Arnold est malheureusement décédée en 2012

     

     

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    Vers le Catalogue de l'Art photographique Eve Arnold

      

    sources :

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

      

     

     

     

     
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    Miller

      

     Marilyn avec Arthur Miller à New-York (dont une en voiture avec Milton Greene à diverses soirées ou dans leur appartement, sur le tournage de Certains l’aiment chaud, sur le tournage des Misfits…

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    à bientôt !

      

    Mariage !

      
     

    Voici quelques photos du mariage de Marilyn et Arthur Miller…

    Le mariage civil, très sage et très rapide (seulement quelques minutes !), eut lieu le 29 juin 1956 à 19h30,au Westchester County de White Plains, dans l’Etat de New York. C’est le juge Seymour Rabonowitz qui officia :

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    La cérémonie religieuse eut lieu le surlendemain, le 1er juillet ; Marilyn se convertit au judaïsme et fut unie à Arthur par le Rabbin Goldberg.

     

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    Les festivités se déroulèrent dans la maison de l’agent littéraire et amie d’Arthur, Kay Brown, à South Salem, toujours dans l’Etat de New York.

     

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    Vous trouverez ici tout ce qui concerne leur relation, leur vie commune et leur mariage.

      

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    18 novembre 57, au théâtre

     

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    1957, Jamaïque ; pour leur voyage de noces

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    autres

     

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    Marilyn Monroe on The Misfits set, by Eve Arnold

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    The Cherry dress from "The Misfits 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    RUMEURS ET MENSONGES des JOURNALISTES

      

      

      

    ~~~~ LE FILM EROTIQUE Une rumeur selon laquelle Marilyn aurait tourné dans un petit film érotique

    (voir pornographique pour l'époque), coura quelques temps. Il s'agit d'un blue movie intitulé "Apples Knockers and the Coke Bottle" (traduire par: "Nichons [en forme de] pommes et bouteille de coca", car dans ce petit film, on voit la 'fausse' Marilyn rouler une bouteille de coca et une pomme autour de sa poitrine généreuse), datant de 1945, et même des photos ont été publiées dans des magazines dans le monde entier.

      

      

    Les détenteurs de ce court métrage ont alors présenté la jeune femme comme étant Marilyn Monroe; cependant, les fans de Marilyn ont toujours été sceptiques: la jeune femme a en effet une poitrine très généreuse, la coiffure ne correspond pas et le visage ne ressemble pas vraiment à la jeune Marilyn.

     

     

    Finalement, en 1982, le magazine Playboy infirma cette rumeur en déclarant qu’il s’agissait d’une playmate de 1954, Arlene Hunter, qui jouait dans ce film.lien

      

      

    En 1982, le magazine Playboy a infirmé cette croyance en précisant que l'actrice de ce film était une ancienne playmate, Arlene Hunter, une blonde qui ressemblait légèrement à Marilyn jeune, et qui essaya de se faire passer pour Marilyn plusieurs fois (par exemple, elle posa excatement comme Marilyn, imitant ses photos du calendrier de Tom Kelley).

      

    Cependant, Marilyn et Arlene se connaissaient puisqu'elles ont posé ensemble pour des photos publicitaires à la fin des années 40.

     

     

     

     

    http://divinemarilyn.canalblog.com/archives/rumeurs_info_ou_intox/index.html

     

     

     

     


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    --- ESQUISSES --- ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ .

    Les 3 Esquisses représentées ci-dessous ont été réalisées par la main de Marilyn! .

    Dates inconnues. (autour de 1956). .

    La première esquisse (en haut sur la photo) fut signée

    "Marilyn Monroe Miller".

     

     

    Esquisses dessinées par Marilyn Monroe.
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    MARILYN À MANHATTAN - par Robert Lévesque

      

    Marilyn à Manhattan ou Marilyn chez Milton, c’est tout comme. Il y a eu entre la star inquiète qui ne voulait plus jouer les pépées d’Hollywood et ce jeune photographe new-yorkais inspiré – Milton H. Greene (1922-1985) – une histoire d’amitié certes et d’amour assurément (quoique les deux demeurèrent silencieux sur leur intimité), mais aussi de famille, Marilyn déclarant que les Greene furent « la seule famille » qu’elle ait eue…

      

    Les milliers de photos que Milton prit de Marilyn (elle a 27, 28, 29 ans), le jour, la nuit, en intérieur, en extérieur, sont de loin les plus belles de toutes. Vue par Greene, la Monroe n’est pas une bombe sexuelle, Marilyn se livre telle qu’elle veut être vue, espiègle, pensive, pudique ; c’est Norma Jean, la vraie…    

      

    Un documentaire , Marilyn malgré elle, nous la montre, nous la restitue telle qu’elle musardait, s’amusait, posait sans poser de questions et, dans la confiance, cabotinait en se déhanchant comme une femme caoutchouc ou passait une crinoline pour se faire ballerine à la Degas… Sans oublier la fameuse série de la « Black Session », noir sur noir, sa peau lumineuse qui tranche la nuit morelle dans des images quasi abstraites à la Soulages…

      

    Marilyn en noir et blanc, en muet, en beauté. Longtemps gardées à l’ombre quelque part en Pologne (c’est-à-dire nulle part…), « en attente dont on ne sait quel réveil », l' essentiel à la connaissance de Marilyn Monroe, on les voit enfin ces photographies jamais commercialisées par Greene…    

      

    « Peut-être Milton Greene a-t-il aimé Marilyn comme personne ne l’avait aimé avant lui », commente Miller, énième psy à tourner autour du mystère Marilyn, du miel Marilyn. C’était, en 1954, l’année à la fois du mariage et du divorce d’avec le boxeur un peu « nono » Joe di Maggio, et il y aura ensuite Arthur Miller (quand en 1956 elle tournera Bus Stop, que Greene et elle co-produisent avec une Fox un peu forcée par leur détermination et qui n’en peut mais…), Miller dont le mariage médiatisé durera trois ans et demi.

      

    Et il y aura à cette époque new-yorkaise (parenthèse fragile avant le déclin psychologique) un autre film, le second, le dernier que co-produiront Greene et elle avec Laurence Olivier (The Prince and the Showgirl), un Laurence Olivier méprisant, adversaire acharné de « la méthode » des Strasberg et de leur Actor’s Studio (le stanislavskisme, la recherche de l’émotion à l’intérieur de soi, un peu quelque chose de la cristallisation proustienne), approche qui l’a, elle, tant aidée, qui lui a tant permis d’approcher du travail véritable de l’artiste, du jeu senti, de la tragédie, autrement dit l’art, voulait-elle…, elle qui disait préférer obtenir « des rôles de composition ». Je pense qu’elle en avait plus que marre des rôles de décomposition qu’Hollywood lui offrait…    

      

    Chose certaine, ces quelques années passées à New York au milieu des années cinquante, la fréquentation de Milton Greene, ces photos-là, la petite place qu’elle prenait au dernier rang de la salle de l’Actor’s Studio, sage, attentive, ses 400 bouquins (vache, Arthur Miller déclara un jour qu’elle n’en avait lu qu’un seul en entier, un roman de Colette), le piano blanc de ses sept ans qu’elle avait retrouvé dans une vente aux enchères, et puis le printemps dans Manhattan et ses marches solitaires en manteau d’homme comme une Garbo jeune, tout ça que l’on voit, que l’on sent, que l’on devine, que l’on entend (cette voix de Marilyn qui fascinait tant Milton Greene, plus que son galbe), tout ça éclate comme un bonheur court et vif (tel un éclat rimbaldien) dans ce documentaire de Patrick Jeudy ; tout ça c’est le meilleur lot que l’on puisse trouver s’agissant de Marilyn Monroe dont la vie allait, ensuite, loin de New York, basculer dans le boulot, les barbituriques et l’absence totale de baraka…
     

    Robert Lévesque


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