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JO DI MAGGIO ..... balle de BASEBALL signée par MARILYN et JO DI MAGGIO
Cette balle dédicacée par Marilyn et Jo DiMaggio « themselves » date de 1952 !
Et toujours en 52, même période, voici deux clichés de Marilyn avec les jours de l’équipe de Joe et un autre avec les femmes des joueurs !
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On vient de l’apprendre, sous couvert d’une interprétation plus nuancée évidemment, que l’actrice aussi célèbre aujourd’hui qu’hier encore, ne devrait pas finalement sa disparition à son seul fait, elle en savait trop!
On le savait depuis des années, des clichés de la star, plus ou moi victime et faisant des galipettes ici et là entre les frères « Kennedy » et toute la clique de « Sinatra »du Grand Las Vegas, circulaient déjà dans toutes les presses en manque d’inspiration.
A l’époque, dit-on, « Frank Sinatra » les aurait pourtant brûlés, pensant que « Marilyn » avait suffisamment souffert et déjà lâchement été exploitée. Dans les plus célèbres biographies de l’icône platine, on en parle également. Soulignant, les instants ou prisonnière, elle observait de loin son ex-mari le célèbre joueur de baseball « Joe DiMaggio » qui restait impuissant de l’autre côté des barrières de l’hôtel, parce qu’il n’y avait plus, semble-t-il de chambre disponible pour lui. Personne n’étant là-bas pour le vérifier, ce n’était que des commentaires.
Pourtant, à partir d’un extrait de document (lui-même colporté d’une autre archive, par rapport à une déclaration d’une « Jacqueline Hammond » dans une autre enquête etc., qui aurait donc été commanditée en sous-terrain par le très peu libéral, « Edgar Hoover », directeur du « bureau des investigations » qui a « régné » jusqu’en 1972), on nous ressort aujourd’hui les grandes frasques prétendues de « Marilyn ».
Elle se serait abandonnée dans des orgies sexuelles avec tout ce gratin de « peopl’ass ».
A l’annonce de cette « nouvelle », qui semble, pour certains, être une mine à scandale, d’autres pensent automatiquement aux problèmes de politique et guerre froide, qui aurait pu soi-disant plomber l’administration américaine de l’époque si l’information avait été diffusée.
Nous, comme on est très « people », et que ce qui nous intéresse c’est essentiellement ce que l’icône représente aujourd’hui, on est très heureux de constater que le mystère du glamour de « Marilyn Monroe » n’est pas en péril et continue de générer autant de lignes… Ainsi qu’elle l’aurait souhaité, amante ou , tel un diamant (à notre échelle dans le temps) elle est éternelle!
On vous joint la « fameuse déclaration »!
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En 1952, Joe DiMaggio vient de divorcer, et il est un peu déprimé alors James Bacon (un ami) lui parle de Marilyn et leur organise un dîner au restaurant. Marilyn devait ramener Joe à l'hotel car comme il était de passage à Hollywood, il n'avait pas sa voiture.Au moment où ils arrivent vers l'hotel Joe dit à Marilyn : "Je n'ai pas envie de rentrer tout de suite.Voudriez vous rouler encore un peu ? "Et ils ont passé 3h de plus ensemble.C'est le début de leur relation.■ En 1954, ils décident de se marier, mais ce qu'ils ne savent pas c'est que ce mariage est voué à l'echec.Anneau nuptial offert par JO à MARILYN....bague en or blanc, diamants.
Marilyn épousa son second mari, Joe di Maggio, le 14 janvier 1954 ;
la cérémonie eut lieu à la mairie de San Francisco et dura en tout et pour tout 3 minutes…Quant à leur mariage, il ne durera que neuf mois
(Marilyn annoncera le divorce, via son avocat, lors
d’une conférence de presse le 6 octobre 54), mais pourtant Joe l’aimera toute sa vie.
Il restera toujours à ses côtés, même bien après leur divorce.
(voir également la fiche « 1952-55″ de Marilyn)
Ils partent en lune de miel au Japon.A cette époque je ne sais pas si c'est encore le cas maintenant, le baseball était très apprécié au Japon, mais une fois là bas c'est Marilyn la star, elle fait de l'ombre à Joe.Marilyn interrompt sa lune de miel pour aller soutenir les soldats Américains en Corée.La tension monte entre eux, Joe se sent délaissé.■ Lorsque Marilyn se rendait à une cérémonie comme par exemple le prix Photoplay, Joe l'attendait dehors, il détestait le show biz.■ Marilyn avait offert à Joe une gourmette où elle avait fait gravé :"On ne voit bien qu'avec le coeur, l'essentiel est invisible pour les yeux"extrait du Petit Prince de St exupéry.Quand Joe reçut la gourmette il s'écria : "Mon dieu, mais qu'est-ce que ça veut dire ?"■ On raconte que Joe a même été violent avec Marilyn quelques fois.Cependant Marilyn n'en a jamais parlé et aucune preuve n'existe alors il est impossible de dire si cela est vrai.■ En 1954, Marilyn tourne la fameuse scène de 7 ans de réflexion où sa robe remonte sous une bouche de métro.La scène que l'on voit dans le film a été tournée en studio mais on avait d'abord tourné la scène dans les rues de New York la scène a été refaite en studio à cause des cris des spectateurs.Joe était là lors du tournage de la scène en extérieur et il a vécu ça comme une humiliation. Tous ces hommes qui hurlaient à la vue de la scène l'ont rendu fou. Il demande le divorce, Marilyn accepte et ils restent amis.■ A la fin de sa vie quand Marilyn n'allait pas bien, Joe était là pour elle, il l'a beaucoup aidée.Quand Marilyn meurt il est éffondré.Il s'occupe des funérailles et "invite" seulement les amis proches de Marilyn, il refuse que Hollywood exploite encore Marilyn. Il ne s'est jamais remarié.Il refusera des fortunes pour écrire son histoire.Je crois que Joe aura été le seul homme qui a vraiment aimé Marilyn.Malheureusement il ne supportait pas sa popularité et avait l'impression d'être moins important que sa carrière, cette jalousie viendra à bout de leur couple.Il avait aimé Marilyn dans la vie mais contrairement à d'autres il la respecta dans la mort et cela prouve à quel point il tenait à elle.Baiser lors du dernier anniversaire de MARILYN avec Jo, en mai 1962
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Rien n'a changé depuis 1962.La fameuse piscine en forme de haricot et la végétation luxuriante sont toujours là. Un mur de deux mètres trente de haut entour la maison. Marilyn était protégée du monde extérieur. Les bougainvillées de l'époque rehaussent encore de leur teinte rouge les murs blancs de la villa. Marilyn apporta sa touche personnelle au jardin en plantant des buissons de fleurs, des plantes à bulbes venues d'Orient et des oliviers.
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Par Dona Rodrigue dans ♥ COSTUMES Marilyn - comment épouser un millionnaire le 12 Avril 2012 à 13:05
body noir en soie à lacets, porté dans Les hommes préfèrent les blondes
Ce justaucorps en soie noir fermé par un long lacet par le devant, a été conçu par le créateur et couturier de la 20th Century Fox, William "Billy" Travilla pour le film Gentlemen prefer blondes (Les hommes préfèrent les blondes) tourné en 1952.
Il existe deux modèles de ce body car Marilyn Monroe et Jane Russell portent ensemble cette même tenue dans un numéro musical dans lequel elles chantent Four French Dances, mais qui a été coupé au montage final du film. Cependant, on distingue brièvement les actrices portant ce costume dans une scène très brève, où elles sortent de scène.
Costume worn by Marilyn in Gentlemen Prefer Blondes
Sur le plateau de tournage du film Les hommes préfèrent les blondes, c'est vêtue de cette tenue que Marilyn Monroe reçoit le prix de "The Most Popular Actress of Arkansas" (l'actrice la plus populaire de l'Arkansas) le 26 janvier 1953 , des mains de Roscoe Ates, membre de l'Académie des propriétaires de théâtres indépendants d'Arkansas.
Le body en soie à strass à paillettes se porte sur des collants bas résille noir. Le justaucorps se personnalise, ici par un décolleté ajouté, formé de grosses fleurs jaunes, et d'une fleur pompom jaune au fessier, assorties au long lacet jaune. Il est accompagné d'un petit chapeau noir de style arlequin.
Les tenues furent sans doute remises au département des costumes de la Fox, et des actrices l'empruntèrent à leur tour, comme Sheree North qui porte le body lors d'un numéro musical pour la télévision américaine en 1955.
>> Sheree North -> body à lacet avec fleurs jaunes
-> body transformé (décolleté différent et absence de lacets) Sheree North en compagnie de William Travilla
Ces deux costumes -celui de Jane et celui de Marilyn- ont été rachetés par l'actrice Debbie Reynolds, qui les a mis aux enchères en 2003 par la maison Juliens Auction.
L'un des body, celui porté par Marilyn, est aujourd'hui la propriété du fan et collectionneur de Marilyn, David Gainsborogh-Roberts, qui a notamment prêté la tenue à l'exposition qu'il avait organisé sur l'île de Jersey en 2009.
SOURCES - super BLOG -
http://divinemarilyn.canalblog.com/archives/dressing_de_marilyn/index.html
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Portrait de la classe de Norma Jeane en mai 1940 The "Emerson Girls Glee Club " de l'école Emerson High School
>> Photo de groupe (3ème rangée en partant du bas, 7ème en partant de gauche)1940, Norma Jeane at 14 years old with her family.
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Par Dona Rodrigue dans ♥ COSTUMES Marilyn - comment épouser un millionnaire le 12 Avril 2012 à 12:49
Comment épouser un millionnaire
Tests Costumes, Coiffures et Maquillage
Les screen tests de Marilyn Monroe dans le rôle de Pola Debevoise
costumes de Billy Travilla
- Tenues non retenues pour le film -
-> Nuisette et peignoir fin brodé
sources / super blog - http://divinemarilyn.canalblog.com/archives/2012/03/18/23790947.html
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DERNIERES PHOTOGRAPHIE de MARILYN sur la PLAGE de SANTA MONICA... fin juillet 1962
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Peu de films comprennent une scène aussi célèbre. Vous vous rappelez sans doute de ce film où Marilyn Monroe prend un bain de minuit, nue dans sa piscine. Bien sûr que si,... il y avait Dean Martin dedans, non? Pour une raison ou une autre, l'histoire vous échappe. En tout cas, cette scène a été à la une de tous les magazines et est aussi célèbre que celle de la robe qui se soulève dans "Sept ans de réflexion".Et pourtant... il n'y a pas de film. Enfin pas un film complet. Après le film United Artists Les désaxés, tourné en noir-et-blanc par John Huston, la 20th Century Fox chez qui l'actrice était sous contrat, souhaitait la faire tourner une autre comédie en Cinemascope et Deluxe Color. Ainsi un vieux scénario produit en 1940 sous le titre Mon épouse favorite (avec Irenne Dunne et Cary Grant) fut déterré et adapté pour Marilyn. Le résultat devait s'appeler Quelque chose va craquer (Something's Got to Give) et elle devait partager la vedette avec Dean Martin et Cyd Charisse. George Cukoraccepta le poste de réalisateur malgré ses difficultés passées avec la star.Marilyn avait montré quelques rondeurs dans son dernier film pour la Fox Le milliardaire, mais après un régime elle revint en grande forme pour ses tests de maquillage et de costumes.Quelques scènes furent tournées, parmi elle la scène de la piscine. Un temps précieux fut perdu sur des scènes avec des enfants ou avec un chien. Le manque de sommeil de Marilynl'empêcha plusieurs fois de tourner ses gros plans.Malheureusement, Marilyn tomba malade et George Cukor s'appliqua à filmer tout ce qui pouvait l'être sans elle. A la fin, le studio la licencia. Lorsque son partenaire annonça ne pas vouloir terminer le film sans elle et pour d'autres raisons, Marilynfut ré-engagée, mais sa mort scella le destin du film.Malgré cela, un futur se dessina rapidement pour lui. en ce qui concernait la 20th Century Fox, sa première réaction fut d'utiliser le script, quelques décors et de commencer une nouvelle production avec une distribution différente. Une chanson fut ajoutée, le scénario fut adapté une nouvelle fois pour la nouvelle vedette: Doris Day. Ce film, Pousse-toi, chérie. Un titre moins engageant mais un film divertissant néanmoins.
Et après? Plusieurs documentaires sur Marilyn Monroe ont usé des mêmes images plusieurs fois. Jusqu'à ce qu'un DVD du documentaire Les derniers jours sorte. A la fin de celui-ci, un tentative de montage des rushes est offerte. Étant donné le nombre de scènes manquantes, l'histoire est chaotique.
On peut tout de monde se faire une idée de ce que le film aurait pu être, même si son principal intérêt est souvent absent de l'écran. L'humour aurait probablement était en droite ligne de Le milliardaire, mais caricatural ou non, le rôle de Marilyn aurait été un tournant dans sa carrière: elle n'avait jusqu'alors jamais pu jouer le rôle d'une mère.
C'est tout pour aujourd'hui les amis! A bientôt!
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Quelques nouveaux documents, que vous ne connaissez peut-être pas,
en rapport avec notre Marilyn :
* des honoraires d’Arthur Jacobs en 62
* une demande de passeport de 56
* sa dernière facture de téléphone avec résiliation de la ligne
* une facture de maquillage de mai 62
* toujours en mai 62, des honoraires de Greenson
* lettre d’Isadore Miller, son ex beau-père, en février 62
* lettre de Milton Rubin, son avocat, en janvier 62
* permis provisoire, en 54, pour la Californie
* lettre de la Maison Blanche le 11 avril 62 pour la remercier d’accepter l’invitation au gala d’anniversaire de JFK, où elle va chanter
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1931
La vie se poursuivait tranquillement chez les Bolender.
Le samedi 1 septembre, Norma Jeane fit sa première rentrée scolaire
au Ballona Elementary and Kindergarten (équivalent
Elle allait à l’école avec Lester Bolender (, ;,).
1931
Elle y fera son année scolaire jusqu'en juin 1932.
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1938
MARS :
Grace vint voir Norma Jeane chez Ida Martin. Elle lui apprit que sa mère, Gladys, après avoir tenté de s’enfuir de l’hôpital de Norwalk, avait été transférée dans un lieu plus sûr, le Agnew State Asylum, hôpital spécialisé dans les affections mentales, près de San Francisco.
Grace MacKee
Gladys aurait reçu un appel de Martin Edward Mortenson, son deuxième mari ; cet appel l’avait complètement désorientée et inquiétée. Gladys le croyait décédé depuis 1929, car un homme porteur du même nom et au passé à peu près identique, mais originaire du Middle West était décédé dans un accident de moto, dans l’Ohio.
Toujours aussi préoccupé du bien-être de Gladys, désireux de subvenir à ses éventuels besoins, Mortenson l’avait recherchée jusqu’à l’hôpital de Norwalk où il avait téléphoné plusieurs fois.
A la fois perplexe et littéralement transportée de soulagement de voir qu’on se souvenait d’elle et qu’on la recherchait, Gladys essaya de quitter l’hôpital de Norwalk pour rejoindre son mari.
Mais l’équipe de soignants avait bien enregistré que Martin Edward Mortenson était décédé en 1929; le récit de Gladys au sujet des coups de téléphone et la tentative d’évasion qui s’en suivit, furent pris comme un grave accès de schizophrénie.
Il fallut lui administrer un traitement plus adapté, que seul l’asile d’Agnew pouvait lui administrer.
Elle y fut déplacée sur le champ. Martin Edward Mortenson et Gladys ne reprirent jamais contact.
Norma Jeane prit l’annonce de la condition de sa mère comme l’annonce de sa mort; elle ne la verra d'ailleurs que peu de fois à partir de ce moment là. Grace essaya d’adoucir ce moment avec des cadeaux (un costume pour prendre des bains de soleil sur la plage, un nouveau chapeau et trois paires de chaussures).
Couple GRACE et GODDARD
JUIN :
Le cousin de Norma Jeane, Jack âgé de treize ans, l’agressa sexuellement.
Ida Mae, cousine de Norma Jeane et sœur de Jack, dira que dans les jours suivants, Norma Jeane eut l’obsession des bains.
Cet incident semble avoir été plus traumatisant que les avances brutales de Doc Goddard, en 1937 et renforça en elle le sentiment de n’être désirée que comme un objet.
Grace apparut à nouveau pour fêter le douzième anniversaire de Norma Jeane : après avoir dépensé 11$ et 74 cents pour l’achat de la robe de Norma Jeane, et l’extravagante somme de 6$ pour ses cheveux, Grace la maquilla soigneusement et l’emmena pour une séance chez un photographe professionnel:
Elle lui remit aussi un album pour y coller ses photos.
Le tapage incessant de Grace à propos de l’apparence physique de Norma Jeane, son obsession à propos de son avenir et même ses cadeaux, tout ceci fut plus subi qu’accueilli avec enthousiasme.
Surtout qu’après ses expériences avec Doc Goddard et Jack, Norma Jeane avait toutes les raisons de se considérer comme le simple objet du plaisir d’autrui.
Mais elle était soumise aux décisions de Grace.
Celle-ci décidait de l’endroit où elle irait vivre, et financièrement elle en dépendait complètement.
Grace lui annonça que bientôt elle allait quitter les Martin pour retourner vivre à Los Angeles ; elle voulait non seulement avoir l’œil sur le développement de l’adolescente et sur sa carrière à venir, mais aussi la faire entrer dans un lycée qu’elle avait elle-même choisi.
Ana Lower
AOUT :
Grace McKee reprit Norma Jeane de chez Ida Martin et la plaça chez sa propre tante, Ana Lower, 11348 Nebraska Avenue, West Los Angeles. Elle y vivra jusqu'au début des années 40.
Ana Lower tirait ses revenus de la location de bungalows et de cottages modestes qu’elle avait achetés avec son mari (avant leur divorce en 1933) pendant les années 20, et qui étaient situés dans divers endroits du comté de Los Angeles.
Les Goddard occupaient d’ailleurs gratuitement une des maisons d’Ana, sur Odessa Street, à Van Nuys.
Ana Lower vivait dans un appartement en duplex qui lui appartenait. Elle le partageait avec une autre famille à qui elle louait l’étage supérieur.
L’état de Californie lui versait 30$ par mois pour l’entretien de Norma Jeane Baker (après le malheureux épisode des appels de Mortenson, Grace inscrivit partout Norma Jeane sous le nom du premier mari de Gladys).
« Tante » Ana était une femme aux joues rebondies, aux cheveux blancs et dotée d’un cœur de grand-mère
Elle était aussi une fervente scientiste, église au sein de laquelle elle avait atteint le degré de « praticienne guérisseuse ».
Généreuse et ouverte, elle se rendait une fois par semaine à la prison de Lincoln Heights ; porté par ses bonnes œuvres et sa dévotion, elle lisait la Bible aux prisonniers.
Seule dans la vie de Norma Jeane, Ana Lower prodiguait un amour d’une pureté totale.
Malgré toute sa gentillesse, Ana Lower était la dernière d’une grande variété de figures maternelles. Elle pouvait envelopper Norma Jeane dans les plis douillets de son amour et la traiter comme la fille qu’elle n’avait jamais eue, mais il y avait un fait que rien ne pouvait changer : comme Gladys, Grace et Ida Martin, son attitude face aux hommes et au mariage avait été modifiée par un divorce.
C’était une époque confuse et ambiguë. Le mariage brisé d’Ana, son allure de veuve respectable et le fait qu’elle soit la plus âgée des tutrices de Norma Jeane, l’empêchaient d’être la confidente dont la fillette avait besoin.
Cette situation était compliquée par la foi d’Ana et par son impact sur Norma Jeane. Ana était une fidèle des plus honnêtes mais elle en était aussi un exemple trop zélé.
En ce mois d’août, Norma Jeane assistait aux services de l’Eglise scientiste deux fois le dimanche et une fois en semaine.
Fondée à Boston en 1879 par Mary Baker Eddy, la religion de la Science chrétienne reposait sur un système de thérapeutique métaphysique. La grande majorité de ses adhérents était composée de femmes d’âge mûr, sinon du troisième âge, de classe moyenne et élevée.
Le pivot de cette doctrine reposait sur le fait que la matière n’était pas réelle, et il n’y avait qu’un Dieu (ou Esprit).
Le « pieux être humain » était en quête permanente d’un bien-être spirituel, un état où sa chair et son esprit mortels pourraient être maîtrisés.
Dans ses formes les plus absolues, la Science chrétienne niait la réalité des sens tout en reconnaissant un degré de faiblesse, d’humanité susceptibles d’amélioration et de perfectionnement par une pensée adéquate. Nous ne péchons pas, nous ne souffrons ni ne mourrons : nous sommes victimes d’illusions malsaines, qui pouvaient être surmontées par des pensées pieuses et par une attention assidue aux commentaires de Mary Eddy sur les Ecritures.
Pour remplacer les médicaments et les remèdes, la vérité spirituelle devait être affirmée, les erreurs repoussées et la distinction entre l’être absolu et la fragile vie mortelle devait être faite.
Parce qu’elle avait renoncé à toute autre manière de gagner sa vie, Ana Lower était devenue un des « praticiens » officiels de l’Eglise, et à ce titre, pouvait recevoir des clients payants.
Ana Lower amena Norma Jeane, sans malice mais sans trop se poser de questions, à considérer que seul l’esprit était réel et que celui-ci pouvait être grandi. Mais Norma Jeane avait déjà trouvé depuis longtemps le refuge contre son sentiment d’insécurité : à la fois dans le monde irréel du cinéma et dans le programme de transformation en Jean Harlow que lui avait concocté Grace.
Le type de religion d’Ana, sa sensibilité à la fois victorienne et puritaine, son âge qui impliquait chez quelqu’un de jeune une absence de sexualité, tout ceci n’était pas vraiment approprié aux besoins de Norma Jeane, à son présent d’adolescente, à ses expériences passées.
SEPTEMBRE :
Norma Jeane entra à la Sawtelle Boulevard School (7th grade) (jusqu’en juin 1939).
C'était un immense immeuble d'un seul étage, au nord de Santa Monica Boulevard.
Les élèves étaient originaires de tout l'ouest de Los Angeles.
Certains arrivaient conduits par leur chauffeur depuis leur demeure de l'enclave de Bel Air, au-dessus de Sunset Boulevard. D'autres venaient des immeubles bourgeois de Los Angeles, et quelques uns, dont Norma Jeane, marchaient depuis un des quartiers pauvres du front ouest de la ville, Sawtelle.
C'était un véritable melting-pot qui comprenait des immigrants japonais, des pionniers des premiers temps de la Californie, des paysans venus, lors de la Crise de 1929, chercher travail et abri au soleil de Californie, des Hispaniques, des Indiens du Mexique et de vieux habitants de Los Angeles, comme Ana Lower.
Pour les habitants de Los Angeles, Sawtelle évoquait avant tout les nombreux bars à bière qui servaient de lieux de rencontre aux ouvriers. Le quartier était synonyme de pauvreté et d'illettrisme.
Ana Lower n’était ni illettrée, ni sans revenue, pas plus qu’elle n’était au chômage, mais, dès le premier jour de classe, Norma Jeane Baker fut désignée par ses camarades de classe, comme venant « du mauvais côté de la route ».
Norma Jeane, élève moyenne, suivait des cours réservés aux filles qui ne préparaient pas l’entrée à l’université.
« C’était vraiment une élève moyenne, dira Mabel Ella Campbell, professeur de sciences naturelles, mais elle avait surtout l’air un peu négligée. Ses vêtements la distinguaient des autres filles. En 1938 elle n’était pas très développée physiquement. C’était une gentille fille, mais introvertie, pas très rayonnante ».
Vingt ans après, Marilyn racontera : « J’étais très tranquille et certains gosses m’appelaient la Souris. Pendant ma première année à Sawtelle, je n’avais que les deux robes bleu clair de l’orphelinat. Tanta Ana les avaient rallongées parce que j’avais un peu grandi mais elles ne m’allaient pas du tout.
Je portais surtout des chaussures de tennis parce qu’elles ne coûtaient que 98 cents et des sandales mexicaines qui coûtaient encore moins cher. Je n’étais certainement pas parmi les filles les plus élégantes et on peut dire que je n’étais pas très populaire ».
Intimidée par son nouvel environnement, gênée par l’uniforme qu’elle traînait jour après jour, sans aucune expérience des autres sinon celle de l’orphelinat, Norma Jeane avait du mal à se faire des amis.
Elle deviendra membre de sécurité de l’école et on lui décernera un certificat « en remerciement pour les services personnels rendus en tant que membre du comité de sauvetage ».
En cette année, Hollywood produisait de nombreux films d'époque pour aider les gens à oublier le fléau du nazisme qui s'étendait sur l'Europe.
LOWER Ana
Née Edith Ana Atchinson.
Tante de Grace McKee.
Date de naissance : 17 janvier 1880, Los Angeles.
Date de décès : 14 mars 1948, Los Angeles.
Lieu d'habitation : 11 348 Nebraska Avenue, Sawtelle, West Los Angeles :
Exercice : elle tirait ses revenus de la location de bungalows et de cottages modestes qu'elle avait achetées avec son mari, Edmund H.Lower, pendant les années 20, dans divers endroits du comté de Los Angeles.
Elle percevait aussi un petit salaire grâce à sa fonction de conseillère pour l'Eglise de la Science chrétienne.
Portrait :
Histoire
En 1933, elle divorça de son mari Edmund H.Lower qui avait des problèmes d'alcoolisme (il mourut en 1935). Le divorce lui accorda la propriété de deux maisons dans le quartier dans lequel elle vivait
(dont celle où elle habitait).
Dans la maison de Nebraska Avenue où elle vivait, il y avait, à l'étage, un appartement de quatre pièces qu'elle louait.
L'autre maison qu'elle possédait était située à Odessa Avenue, à Van Nuys :
,; elle la louait à sa nièce, Grace McKee.
Entre 1937 et 1942 Norma Jeane vécut chez elle par périodes et passa beaucoup de temps avec elle.
En 1942, elle confectionna la robe de mariée de Norma Jeane et la conduisit à l'autel.
Quand Norma Jeane se brouilla avec Jim Dougherty, elle se réfugia chez Ana Lower,
et vécut dans un petit appartement que celle-ci possédait en dessous de chez elle.
Quand Gladys vint vivre chez elle, elle logea dans une grande pièce au rez de chaussée;
Norma Jeane partageait le reste de l'étage avec Ana.
Lettre à Marilyn du 23 octobre 1944 :,,,,.
Le 14 mars 1948, elle décéda d'une grave déficience cardiaque.
Elle fut incinérée quatre jours plus tard et ses cendres furent inhumées au Westwood Memorial Park:.
sources CURSUM PERFICIO
http://www.cursumperficio.net/1938.html
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