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Marilyn et Joe, golf.. en 1952
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Son maquillage
Le paradoxe de Marilyn, selon Georges Masters (célèbre maquilleur à Hollywood), c'est que "plus elle est maquillée, plus elle semble naturelle!".
Marilyn utilise un peu de base, une touche de fond de teint très blanc, de la poudre, du blush (un nuage), du rouge à lèvres et des faux-cils.
Les paupières sont creusées à l'ombre blanc-argent, rehaussées d'eye-liner
(Marilyn adorait le regard de Marlène Dietrich), son grain de beauté est souligné au pinceau.
C'est le look "blanc-sur-blanc" (cheveux cendrés sur peau crémeuse)
que Marilyn baptisait "taie d'oreiller"
Georges Masters tint aussi ces paroles: “Quand on la maquillait ou que je la coiffais,
il se produisait en elle un changement extraordinaire, et elle devenait “Marilyn Monroe”.
Sa voix changeait, son attitude et ses gestes n’étaient plus les mêmes, elle cessait d’être la banale fille en jeans délavé et en chemise froissée de tous les jours.
Je n’ai jamais assisté à une telle métamorphose.
Elle était fantastique!
Elle savait exactement se mouler dans l’image que le public voulait voir !
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Titre Français : Sept ans de réflexion. Richard Sherman, un publiciste, reste seul l'été dans son appartement New Yorkais pour les vacances, après avoir conduit sa femme et son fils à la gare. Sa solitude est vite troublée par sa voisine du dessus, qu'il invite à prendre un verre et qu'il rêve de séduire. Mais entre ses rêves (pendant lesquels il " tombe " toutes les filles) et la réalité, le raccord ne se fait pas, malgré l'appoint du Concerto n° 2 de Rachmaninoff, et la préférence avouée de la fille pour les hommes mariés. Sa femme lui téléphone pour lui expliquer qu'elle sort avec un de ses vieux amis, Tom, et il l'imagine en train de le tromper. Son psychiatre lui explique qu'après 7 ans de mariage, ces problèmes sont normaux. Mais il continue à rêver que sa voisine lui fait une réputation de séducteur, auprès du plombier et de ses amis. Le soir, il l'emmène vraiment dîner. Elle lui demande la permission de coucher chez lui, pour profiter de son air conditionné. Il dort sur le canapé, mais rêve que sa femme le surprend et l'abat avec son revolver. Le lendemain matin, Tom, l'ami d'Hélène, vient chercher chez Richard un jouet que son fils a oublié. Fou de jalousie, Richard l'assomme, puis il annonce à sa belle voisine qu'il part retrouver sa femme et qu'il lui laisse son appartement. Elle le remercie en l'embrassant. Il part en courant
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Titre Français : Certains l'aiment chaud. Chicago, 1929, Joe et Jerry, deux musiciens en chômage, assistent à un massacre entre deux bandes rivales de bootleggers. Le chef de la bande, Colombo-les-guêtres, veut éliminer à tout prix ces témoins gênants. Craignant pour leur vie, les deux hommes, travestis en " Daphné " et " Joséphine ", parviennent à se faire engager dans un orchestre féminin au départ d'une tournée pour la Floride. A Miami, Joe, amoureux de Sugar, la chanteuse de l'orchestre, la séduit en se faisant passer pour un riche oisif; tandis que Jerry, toujours travesti, fait la conquête bien involontaire d'un véritable milliardaire, Osgood Fielding III.Mais une convention de gangsters a lieu à la même période dans la ville, ce qui provoque l'arrivée de Colombo et de sa bande. Joe et Jerry doivent de nouveau se cacher pour se soustraire au désir homicide des gangsters. Par bonheur, Colombo se trouve à son tour occis au cours d'un nouveau règlement de comptes. Ce qui ne résout qu'une partie des problèmes de Joe et Jerry qui ne parviennent plus à se débarrasser de leurs personnalités "féminines"...
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Titre Français : Quelque chose va craquer. Dernier film de Marilyn Monroe. Il aurait été son trentième film. Il s'agit d'un remake de "My favorite wife" et Marilyn y reprend le rôle tenu par Irene Dunne. Le scénario a été utilisé l'année suivante pour le tournage de "Move over darling - Pousse-toi, chérie", avec Doris Day et James Garner, Chuck Connors, réalisé par Michael Gordon.De ce tournage, il ne reste que cinq heures de matériel, comprenant des prises multiples, des test divers et des essais costumes, où Marilyn nous apparaît au mieux de sa forme, avec un jeu d'une fluidité nouvelle qu'elle n'avait jadis jamais exprimé et dont malheureusement nous ne profiterons pas. Les rushes du film furent nettoyées en 1999, et l'on monta tout ce qui était exploitable pour en faire un petit film en respectant le fil du scénario. On peut donc admirer le début de cette histoire et le jeu de Marilyn, d'autant plus poignant lorsqu'on connaît l'issue de ce tournage.Ce film inachevé est sans doute le plus célèbre de sa catégorie. Seulement un tiers de l'histoire fut tourné malgré les nombreuses semaines de travail. Marilyn en accepta le rôle, celui d'une femme disparue revenant après cinq ans d'absence pour découvrir que son époux est sur le point de se remarier, car elle devait encore deux films à la Fox. Cukor en accepta la réalisation pour les même raisons: il avait également un crédit envers elle. Ses partenaires étaient son grand ami Dean Martin et Cyd Charisse.Le tournage commença de manière plutôt bancale: le script était réduit à une vague esquisse, et la fin n'était même pas imaginée. Après de nombreuses absences sur le plateau, Marilyn fût suspendue, puis renvoyée.La Fox était au même instant au bord du gouffre à cause du tournage de Cléopatre, qui atteignait déjà plus de trente millions de dollars. Les dirigeants espéraient sauver la société avec le nom de Marilyn et l'argent qu'il brassait, mais voyant que tout ne se déroulait pas exactement dans les temps prévus, ils projetèrent de l'attaquer en justice pour rupture de contrat.Des rumeurs circulent encore sur le fait que tout n'était qu'un coup monté destiné à renflouer les caisses de la Fox, à n'importe quel prix, même celui de faire capoter le seul autre film en cours et de discréditer l'une de ses principales actrices. Après de nombreuses négociations, un nouveau contrat fût signé et le tournage aurait du reprendre en septembre 1962.
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Actrice américaine qui devint un véritable mythe du cinéma hollywoodien en offrant à la fois une image de sex-symbol et de femme fragile
De son vrai nom Norma Jean Mortenson, Marilyn Monroe connut une enfance malheureuse et instable. Elle posa pour des photographes dès l'âge de dix-huit ans puis fut engagée pour jouer de petits rôles à partir de 1948. Elle se fit connaître grâce à de courtes apparitions dans Quand la ville dort (Asphalt Jungle, 1950) de John Huston et Eve (All About Eve, 1950) de Joseph Mankiewicz. Elle tint son premier grand rôle en 1953 dans les Hommes préfèrent les blondes (Gentlemen Prefer Blondes), réalisé par Howard Hawks, et joua la même année dans Comment épouser un millionnaire (How to Marry a Millionnaire) de Jean Negulesco et Niagara d'Henry Hathaway (1953).
Parmi ses grands succès figurent également la Rivière sans retour (River of no Return, 1954) d'Otto Preminger, Sept ans de réflexion (The Seven Year Itch, 1955) et Certains l'aiment chaud (Some Like It Hot, 1959) de Billy Wilder, et le Milliardaire (Let's Make Love) réalisé par George Cukor en 1960 dans lequel elle donna la réplique à Yves Montand. Marilyn Monroe chanta et dansa dans plusieurs de ses films!;
elle souffrit de l'image trop réductrice qui lui était attribuée et tenta de se détacher de son étiquette de sex-symbol en suivant des cours d'interprétation, notamment auprès de Lee Strasberg, et en jouant dans des films plus sérieux comme Arrêt d'autobus (Bus Stop, 1956) réalisé par Joshua Logan et les Désaxés (The Misfits, 1961) de John Huston. Marilyn Monroe se maria à plusieurs reprises!; elle épousa le célèbre joueur de base-ball Joe DiMaggio puis l'écrivain Arthur Miller.
Son suicide (elle mit fin à ses jours en absorbant une overdose de somnifères) a sans doute pour origine la tension constante qu'elle subissait dans le monde du cinéma. Douée d'un grand sens de la répartie, Marilyn Monroe possédait une personnalité chaleureuse qui tempéra son image de sex-symbol!; elle laissa inachevé son tout dernier film, Something's got to Give de George Cukor.
Huston, John (1906-1987), acteur et cinéaste américain. Son premier film, le Faucon maltais (The Maltese Falcon), film policier réalisé en 1930 et tiré d'un roman de Dashiell Hammett, lui valut l'oscar du meilleur réalisateur et du meilleur scénario en 1941. Huston est né à Nevada, dans l'État du Missouri. Son père Walter Huston était un acteur de cinéma et de théâtre assez renommé. Après avoir quitté l'école à l'âge de quatorze ans, il exerça divers métiers pendant une vingtaine d'années. Il fut notamment boxeur, acteur, rédacteur en chef, artiste, reporter et scénariste.
Huston réalisa tout d'abord trois documentaires pour l'armée américaine pendant la Seconde Guerre mondiale, qui lui valurent d'être décoré et d'obtenir le grade de commandant. Dans le Faucon maltais, Huston dirigea Humphrey Bogart, qui jouait le rôle principal dans le film. Il réalisa ensuite Key Largo (1948) et le Trésor de la Sierra Madre (The Treasure of the Sierra Madre, 1948). Pour son interprétation dans ce dernier, le père de Huston remporta l'oscar du meilleur second rôle masculin. Quant à Bogart, il remporta celui du meilleur acteur pour son rôle dans African Queen (1951).
Huston eut également du succès dans ses adaptations de romans d'écrivains américains, parmi lesquels Stephen Crane (la Charge victorieuse, The Red Badge of Courage, 1951), Arthur Miller (les Désaxés, The Misfits, 1961), Tennessee Williams (la Nuit de l'Iguane, The Night of the Iguana, 1964), Flannery O'Connor (le Malin, Wise Blood, 1979) et de l'écrivain britannique Malcolm Lowry (Au-dessous du volcan, Under the Volcano, 1984).
Ses derniers films furent l'Honneur des Prizzis (Prizzi's Honor, 1985), pour lequel sa fille Angelica Huston remporta l'oscar du meilleur second rôle féminin et les Gens de Dublin (The Dead, 1987), tiré de la nouvelle de James Joyce, adapté à l'écran par le fils de Huston, Tony, et dans lequel sa fille Angelica, était la vedette. Parmi les films dans lesquels joua Huston, on peut citer la Bible (The Bible, 1966) dont il fut également le réalisateur, le Cardinal (The Cardinal, 1963), d'Otto Preminger et Chinatown, (1974), de Roman Polanski.
Mankiewicz, Joseph (1909-1993), producteur, réalisateur et scénariste américain, né en Pennsylvanie. Il commença sa carrière en 1929 comme scénariste. On compte parmi ses nombreux scénarios Furie (Fury, 1936), réalisé par Fritz Lang et Indiscrétions (The Philadelphia Story, 1940), de George Cukor. En 1946, appelé sur le plateau pour remplacer Lubitsch, il fit ses débuts en tant que réalisateur avec le Château du dragon (Dragonwyck).
Par la suite, Mankiewicz toucha à tous les genres cinématographiques, donnant à son œuvre l'apparence d'une très grande variété : le thriller avec Quelque part dans la nuit (Somewhere in the Night, 1946), le fantastique avec L'Aventure de madame Muir (The Gost and Mrs. Muir, 1947), le film d'espionnage avec l'Affaire Cicéron (Five Fingers, 1952), l'adaptation théâtrale avec Jules César (Julius Caesar, 1953), la superproduction avec Cléôpatre (Cleopatra, 1963) ou le western avec le Reptile (There Was a Crooked Man, 1970).
Au-delà de cette diversité, l'œuvre de Mankiewicz trouve son unité dans ce que les critiques ont appelé la "!discrétion!". En effet, rien d'intime ne transparaît dans ses films!; au contraire, il porte un regard lucide et distancié sur le monde extérieur. Sa constante recherche d'un dialogue vif et efficace, plein d'humour et de rebondissements, caractérise également l'ensemble de son travail. En ce sens, Mankiewicz a rompu avec la tradition cinématographique qui voulait que l'action ait le pas sur les dialogues. En 1963, son Cléopâtre, tiraillé entre les désirs des acteurs et ceux des producteurs, fut un échec et Mankiewicz garda le silence pendant quatre ans. Il fallut attendre 1972 pour qu'il s'impose à nouveau avec le Limier.
Organisé autour du duo Laurence Olivier et Michael Caine, le Limier, de par sa construction, ses dialogues, sa mise en scène et ses décors, apparaît comme le résumé de toute l'œuvre de Mankiewicz. Il remporta des oscars pour le scénario et la réalisation de Chaînes conjugales (Letter to Three Wives, 1949) et d'Ève (All About Eve, 1950).
Hawks, Howard (1896-1977), réalisateur, écrivain et producteur américain. Après avoir obtenu un diplôme d'ingénieur, Howard Hawks devint pilote et concepteur d'avions. Puis il s'installa à Hollywood en 1922 comme réalisateur indépendant. Il réalisa son premier film en studio, l'Ombre qui descend (The Road to Glory), en 1926. Parmi les autres films de ses débuts figurent la Patrouille de l'aube (The Dawn Patrol, 1930), Scarface - ou le Balafré, ou Racketteurs - (Scarface, 1932), Train de luxe (Twentieth Century, 1934) et l'Impossible Monsieur Bébé (Bringing Up Baby, 1938). Hawks lança le couple Humphrey Bogart et Lauren Bacall dans le Port de l'angoisse (To Have and Have Not, 1944) et dans le Grand Sommeil (The Big Sleep, 1946). Le personnage du cow-boy, incarné par John Wayne, apparut dans la Rivière rouge (Red River, 1948), Rio Bravo (1959) et Rio Lobo (1970). En 1974, Howard Hawks reçut un oscarhonorifique pour sa contribution à l'évolution du cinéma.
Hathaway, Henry (1898-1985), pseudonyme de Henri Leopold de Fiennes, cinéaste américain qui débuta en tournant des westerns dont la vedette était Randolph Scott. Son éclectisme affiché est à l'origine d'une injuste réputation de simple artisan hollywoodien. Pionnier du tournage en décors naturels, il tourna, dès 1923, dans les premiers westerns, ainsi que dans des films policiers comme la Maison de la 92e rue (The House on the 92nd Street, 1945). Il remporta son premier succès avec les Trois Lanciers du Bengale (The Lives of a Bengal Lancer, 1935). Il a réalisé de nombreux films d'aventures et des westerns, des films noirs, quelques drames (Niagara, 1953) et un film admiré par les surréalistes, Peter Ibbetson (1935).
Preminger, Otto (1906-1986), producteur, réalisateur et acteur américain d'origine autrichienne. Parallèlement à ses études de droit et de philosophie, Otto Preminger s'intéressa très tôt à la scène. Assistant de Max Reinhardt dès 1923, il lui succéda à la tête du Theater in der Josefstadt de Vienne, à partir de 1929. En 1931, il réalisa son premier film le Grand amour (Die Grosse Liebe, 1931). En 1935, il émigra aux États-Unis. Il s'installa d'abord à Broadway où il monta En partance (Outward Bound, 1938) et Marge d'erreur (Margin for Error, 1939), puis, à partir de 1942, il choisit de travailler à Hollywood. Il apporta alors au film noir américain la touche expressionniste européenne.
Laura (1944) est sans doute l'œuvre la plus représentative de cette époque. Preminger aborda par la suite des genres très différents!; le genre historique avec Ambre (For ever Amber, 1947), le western avec la Rivière sans retour (River of No Return, 1954), la comédie musicale avec Carmen Jones (1954), l'analyse de la justice avec Autopsie d'un meurtre (Anatomy of a Murder, 1959), etc. Quel que soit le thème et le genre - de la comédie légère à la description des thèmes sociaux, qu'il affectionnait plus particulièrement - les films de Preminger ont un caractère théâtral affirmé et le dialogue y joue un rôle essentiel.
Il interpréta aussi de nombreux rôles d'Allemands dans les films tournés pendant la Seconde Guerre mondiale. Parmi ses nombreux films on peut encore citer Under Your Spell (Tu m'ensorcelles, 1936), Charmante Famille (Danger - Love at Work,1937), La lune était bleue (The Moon Is Blue!/!Die Jungfrau auf dem Dach, 1953), Exodus (1960), Des amis comme les miens (Such Good Friends, 1971) et Le Facteur humain (The Human Factor, 1979). Son autobiographie, Preminger : Autobiographie (Preminger : An Autobiography), fut publiée en 1977.
Wilder, Billy (1906- ), acteur, réalisateur, scénariste et producteur américain qui pratiqua dans ses films la satire sociale en faisant preuve d'humour ou parfois de cynisme. De son vrai nom Samuel Wilder, Billy Wilder naquit à Vienne puis résida à Berlin où il fut journaliste.
Il devint scénariste et travailla sur plusieurs films importants, dont Émile et les détectives (Emil und die Detektive, 1931) de Gerhard Lamprecht. Après avoir exercé ses talents à Paris, où il réalisa Mauvaise Graine en collaboration avec Alexandre Esway (1934), Wilder émigra aux États-Unis en 1934.
Il débuta à Hollywood en écrivant des scénarii à succès (Ninotchka d'Ernst Lubitsch, 1939) et prit le chemin de la réalisation!; il collabora avec le producteur et scénariste Charles Brackett jusqu'en 1950. Ses films le Poison (The Lost Weekend, 1945) qui traite de l'alcoolisme et la Garçonnière (The Apartment, 1960), remportèrent les oscars du meilleur film, du meilleur réalisateur et du meilleur scénario.
Parmi les autres réalisations importantes de Wilder figurent le film noir Assurance sur la mort (Double Indemnity, 1944), la Scandaleuse de Berlin (A Foreign Affair, 1948) avec Marlène Dietrich, Boulevard du crépuscule (Sunset Boulevard, 1950), Stalag 17 (1953), Certains l'aiment chaud (Some Like It Hot, 1959), la Grande Combine (The Fortune Cookie, 1966), et la Vie privée de Sherlock Holmes (The Private Life of Sherlock Holmes, 1970). Wilder produisit également certains de ses films.
Des créations telles que Avanti!! (1972), Fedora (1978) et Buddy Buddy (1981) continuent d'illustrer des problèmes contemporains. Wilder offrit aux travers de ses créations une vision critique de la société dont il dénonça les travers en cédant parfois à certaines facilités.
Cukor, George (1899-1983), cinéaste américain, réputé pour la qualité de sa direction d'acteurs, qui mit en scène certains des plus célèbres mélodrames de l'histoire du cinéma. Né à New York dans une famille aisée et cultivée d'origine hongroise, Cukor fut un homme de théâtre avant de se tourner vers le cinéma. À Hollywood, avec l'avènement du parlant, il se fit rapidement remarquer pour ses films élégants et spirituels, souvent adaptés de romans célèbres, de pièces de théâtre ou de succès de Broadway. Parmi ses premiers films, réalisés durant les années 1930, figurent notamment les Invités de 8 heures (Dinner at Eight, 1933) avec Jean Harlow et Marie Dressler, les Quatre Filles du docteur March (Little Women, 1933) avec Katharine Hepburn (qui tourna sous sa direction 11 films),
David Copperfield (1935) avec W.C. Fields dans le rôle de Micawber et Roméo et Juliette (Romeo and Juliet, 1936) avec Leslie Howard et Norma Shearer. Cukor fut un impressionnant directeur d'actrices : outre Katharine Hepburn, il dirigea, entre autres vedettes, Greta Garbo dans le Roman de Marguerite Gautier (Camille, 1937, d'après la Dame aux camélias d'Alexandre Dumas fils), Ingrid Bergman et Judy Holliday!; ces deux dernières remportèrent grâce à lui l'oscar de la meilleure actrice, la première pour son rôle dans Hantise (Gaslight, 1944) et la seconde dans Comment l'esprit vient aux femmes (Born Yesterday, 1950).
Il sut également tirer le meilleur parti des acteurs comme James Stewart dans Indiscrétions (The Philadelphia Story, 1940),
Ronald Colman dans Othello (A Double Life, 1947) et Rex Harrison dans My Fair Lady (1964). Écarté de la réalisation d'Autant en emporte le vent (Gone with the Wind, 1939), il signa néanmoins nombre de films à grand spectacle, dont le plus fameux est sans doute la comédie musicale Une étoile est née (A Star is Born, 1954).
Montand, Yves (1921-1991), chanteur et acteur français dont le style précis et distancié fit une vedette internationale. Né sous le nom d'Ivo Livi à Monsumano, en Italie, que sa famille quitta pour fuir le fascisme, Yves Montand s'installa à Marseille où il travailla d'abord comme apprenti coiffeur avant de se lancer dans la chanson en 1938.
Ses modèles américains (des jazzmen, Fred Astaire) et français (Charles Trenet, Maurice Chevalier) transparaissent dans le répertoire de ses débuts, qui comprenait des chansons de Chevalier, de Trenet, ainsi qu'une création,
Dans les plaines du Far West. Sa rencontre avec Édith Piaf fut décisive, car elle l'aida à modifier son répertoire, ses vêtements de scène, sa gestuelle. En 1944, il fut, à l'Étoile, en vedette américaine dans le spectacle de Piaf!; l'année suivante, il fut tête d'affiche. Sa carrière se poursuivit dès lors de succès en succès, ponctuée de spectacles marathons : sept semaines à l'Étoile en 1945, six mois en 1953-1954, en 1959 et en 1962, toujours à l'Étoile, trois mois à l'Olympia en 1981.
Il interprétait des chansons rigoureusement choisies (essentiellement de Francis Lemarque, de Jacques Prévert et Joseph Kosma) qu'il mit en scène avec soin, allant jusqu'à répéter sa gestuelle devant une glace. Il rencontra en 1949 l'actrice Simone Signoret, qui devint sa femme et sa compagne de combat : le couple Montand-Signoret prit à de nombreuses occasions des positions politiques dans la mouvance du parti communiste d'abord, puis de la gauche.
Il entama parallèlement une carrière cinématographique, en France le Salaire de la peur, 1952, Z, 1968, l'Aveu, 1969, Jean de Florette et Manon des sources, 1986) et aux États-Unis (Let's make love, 1960) où sa liaison avec Marilyn Monroe fit grand bruit. Les chansons marquantes de son répertoire, dont certaines ont fait le tour du monde, sont les Grands Boulevards, Une demoiselle sur une balançoire, Luna Park, À bicyclette et surtout les Feuilles mortes.
Miller, Arthur (1915- ), auteur dramatique américain considéré comme l'un des plus marquants du XXe siècle, dont l'œuvre traite du tragique historique à partir de l'expérience de la ruine subie par sa propre famille. Arthur Miller naquit le 17 octobre 1915 à New York, dans une famille juive qui avait été ruinée par la Grande Dépression. En 1938, alors qu'il était encore étudiant à l'université de Michigan, il remporta un prix pour sa comédie L'herbe pousse toujours. De retour à New York, il commença à écrire des pièces radiophoniques et, en 1944, sa pièce l'Homme qui avait toutes les chances, sans être un succès commercial, lui valut le Theatre Guild Award. L'année suivante parut, avec un certain succès, son roman Focus, qui traite de l'antisémitisme. Après ces premiers honneurs, le cercle des critiques de théâtre de New York décida de consacrer Ils étaient tous mes fils (1947) meilleure pièce de l'année.
L'étude de l'opportunisme au sein des relations familiales qui est le thème de cette pièce représente une des constantes de l'œuvre de Miller. Ce succès décida Miller à persévérer dans l'écriture dramatique. Sensible aux idées socialistes, parfois comparé à Brecht, Miller n'est pourtant pas un auteur didactique, et sa pensée se situe moins sur le plan de la politique que de la morale. Sa création dénonce essentiellement le mensonge que constitue le rêve américain, mais elle traite aussi de la responsabilité des hommes dans la mise en place de tels mensonges comme dans le surgissement des désastres historiques, ce à l'échelle de la collectivité et à celle de l'individu.
Sa pièce capitale, Mort d'un commis voyageur (1949), qui lui valut le prix Pulitzer, est aujourd'hui considérée comme l'une des pièces contemporaines les plus importantes!; elle relate et transcende en termes poétiques l'histoire tragique d'un homme quelconque, à l'image du père de Miller, ruiné par la crise. Lorsque Miller écrivit sa pièce les Sorcières de Salem (1952), il eut soin de lui donner l'apparence d'une évocation des procès pour sorcellerie survenus à Salem!; en réalité, la pièce était une attaque contre les activités répressives du sénateur McCarthy et des siens. Cette œuvre, qui représentait un risque important pour son auteur dans le contexte social de l'époque, remporta un prix, mais bientôt Miller fut condamné pour outrage au Congrès (1956) par la Commission des activités antiaméricaines!; ce n'est qu'après de longs démêlés avec la justice et la presse que cette condamnation fut annulée.
Parmi les autres pièces de Miller, signalons : Vu du pont (1955), dont l'action se situe dans le milieu ouvrier, Après la chute (1964), qui évoque la période de sa vie commune avec sa seconde épouse, Marilyn Monroe, Incident à Vichy (1964), consacré au nazisme, le Prix (1968), qui traite de la relation entre deux frères rivaux, et le Plafond de l'archevêque (1977), une pièce sur le traitement réservé aux dissidents par le régime soviétique. Arthur Miller est également très connu pour ses textes non dramatiques, notamment le scénario les Désaxés (1961), écrit pour Marilyn, mais aussi l'Horloge américaine (1981), une série de portraits, et une collection de nouvelles, Je n'ai plus besoin de toi (1967).
Les Essais sur le théâtre d'Arthur Miller (1978) sont également devenus des classiques de la littérature critique, et son autobiographie, Au fil du temps (1987), permet d'aborder le personnage de Miller à travers ses réflexions sur la société et sur le théâtre américains. Les œuvres de Miller sont particulièrement marquées par le sens de la responsabilité de chaque individu envers les autres, par le thème de la connaissance de soi et celui de la réalisation individuelle.
Composés dans une langue simple et familière, ces textes traduisent la conscience sociale de l'auteur et sa compassion pour les êtres vulnérables ou égarés par les fausses valeurs imposées par la société.
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Paternité
Un des grands mystères de la vie de Marilyn est l'identité de son père.
La mère de Marilyn, Gladys Baker, ou Gladys Mortenson, ou Mortensen, était une femme instable et fragile, née Gladys Pearl Monroe le 24 mai 1900 à C.P. Diaz au Mexique.
Gladys a un temps travaillé comme monteuse à la RKO, dans l'industrie cinématographique.
On sait peu de chose de son premier mari si ce n'est qu'il se nommait Jack Baker et qu'il a été le père de deux enfants de Gladys: Hermitt Jack (24 janvier 1918-années 20, mort de tuberculose) et Bernice (30 juillet 1919-?, connue comme Bernice Miracle), les demi-frère et demi-soeur de Marilyn donc. À la naissance de Norma Jeane, Jack avait disparu depuis longtemps et Gladys a probablement alors entretenu diverses liaisons.
C'est là que le père de Marilyn intervient: selon les biographes et spécialistes de Marilyn et selon ce qu'elle-même en a (peu) su et dit, deux possibilités coexistent:
- Martin Edward Mortenson, ou Mortensen: second mari de Gladys (mariage le 11 octobre 1924), un boulanger né en Norvège en 1897 où il a abandonné femme et (trois) enfants pour se rendre aux États-Unis.
- Rapidement il quitta aussi Gladys et se tua dans un accident de moto le 18 juin 1929 en Ohio. Mais cela n'est pas aussi simple que cela: selon la littérature, un autre Martin Edward Mortenson est décédé en Californie en 1981, lequel clamait être le père de Marilyn et possédait une copie de son certificat de naissance.
- Sur le certificat de naissance de Marilyn, le nom du père mentionné est Edward Mortenson, ainsi que sur le certificat de mariage avec DiMaggio.
- C. Stanley Gifford : il a été l'amant de Gladys entre 1925 et 1926 alors qu'ils étaient collègues de travail.
- Leur liaison s'est terminée lorsque Gladys lui a annoncé être enceinte.
- Marilyn pensait qu'il était son père et a essayé d'entrer en contact avec lui à plusieurs reprises, pendant des années, sans succès; plus tard, c'est lui qui lui a écrit et téléphoné à quelques années d'intervalle, sans succès également: elle aurait commenté qu'il était trop tard".
http://www.cursumperficio.net/FicheM.html
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QUELQUE CHOSE VA CRAQUER
T.or : SOMETHING'S GOT TO GIVE
Version : 1962 - États-Unis - Couleur - 37 Min. - (Inachevé)
Sujet : Il s'agit d'un remake de "My favorite wife" et Marilyn y reprend le rôle tenu par Irene Dunne. Le scénario a été utilisé l'année suivante pour le tournage de "Move over darling - Pousse-toi, chérie", avec Doris Day et James Garner, Chuck Connors, réalisé par Michael Gordon.
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Terriblement inquiète quant à ses capacités de comédienne, Marilyn s'est entourée tout au long de sa carrière de professeurs brillants, en qui elle aura tendance à chercher aussi des figures parentales. Pour le meilleur et pour le pire... Alors qu'elle vient de décrocher son tout premier contrat à la Twentieth Century-Fox, Marilyn se voit envoyée en 1947 à l'Actor's Laboratory, où de nombreuses recrues du studio viennent étudier l'art dramatique. Créé par les membres d'un collectif de metteurs en scène new-yorkais, le Lab de Los Angeles est à la fois un lieu de formation et de spectacles. Marilyn, qui n'a connu jusqu'alors que l'atmosphère superficielle des studios de cinéma, est immédiatement éblouie par ce temple dédié au théâtre d'avant-garde. Au fil des séances de travail, Marilyn y découvre la première version d'Un tramway nommé désir, de Tennessee Williams, et s'enthousiasme pour la pièceLe Démon s'éveille la nuit, sans se douter qu'elle obtiendra bientôt un petit rôle dans sa version cinématographique. Pendant les cours, la jeune femme écoute religieusement les conseils délivrés par son professeur Phoebe Brand, qu'elle admire profondément : «Je n'avais jamais vu, ni même lu, correctement une pièce de théâtre. Grâce à Phoebe, on croyait être à New York...» Mais de son côté, le professeur regrettera de ne pas avoir poussé davantage son élève : «à plusieurs reprises, j'ai essayé de l'approcher, de mieux la connaître, sans résultat. Marilyn était si réservée. A l'époque, je n'ai pas su déceler l'intelligence et l'humour de son jeu, ce style pétillant qui l'a rendu célèbre plus tard. Je devais être aveugle.» En fait, les séances collectives ne conviennent guère à la timidité maladive de Marilyn. Mais celle-ci ne va pas tarder à rencontrer un professeur particulier.En avril 1948, la Columbia confie en effet Marilyn aux bons soins d'une de ses répétitrices, afin de lui faire préparer son rôle dans Les Reines du music-hall. Professeur d’art dramatique attachée à la Columbia, Natasha Lytess est une comédienne allemande ayant fuit le régime nazi qui se donne des airs de dramaturge russe et vit à l'époque de leçon de théâtre. Exigeante et péremptoire, elle fascine d’emblée la jeune Marilyn, dont elle devient en 1948 la coach attitrée. D'emblée, le professeur impose à Marilyn un rythme de travail très strict, et la pousse à toujours plus d'exigence, prônant un jeu très intellectualisé. Peu à peu, cette forte personnalité entreprend de régenter la vie de Marilyn, qui va trouver en elle une figure maternelle.La relation entre les deux femmes est bientôt si forte que Marilyn vivra durant certaines périodes chez Natasha, ce qui permet à celle qui est devenue sa coach officielle de la faire travailler encore davantage. Jouissant d’un pouvoir considérable, elle n’hésite pas sur les tournages à diriger elle-même l’actrice à la place des metteurs en scène, qui la détestent tous cordialement. Sur les tournages, Natasha devient la bête noire des réalisateurs. En effet, Marilyn ne tient absolument pas compte de leurs indications, mais s'en remet totalement à l'avis de son professeur, qui par un signe connu d'elles seules lui indique à la fin d'une scène s'il lui paraît nécessaire de la recommencer. Or Natasha demande systématiquement à Marilyn de refaire les prises, et ce jusqu'à des dizaines de fois !Tour à tour, Fritz Lang, Howard Hawks, Jean Negulesco et Otto Preminger tenteront de la renvoyer, mais à mesure que le pouvoir de Marilyn grandit, elle obtient toujours la réintégration de sa coach, parfois même avec une augmentation de salaire... Certains ont d'ailleurs vu, dans cette manière qu'avait Natasha de fragiliser Marilyn, un moyen de conserver avant tout son emploi. Mais il semble pourtant que la manipulation ne se soit pas exercée à sens unique : Natasha était amoureuse de Marilyn, qui n'ignorait pas ce sentiment et en a beaucoup joué pour obtenir de son professeur le soutien psychologique dont elle avait tant besoin. Quoi qu'il en soit, Natasha sera pendant six ans l'alliée la plus fidèle de l'ascension fulgurante de Marilyn. Jusqu'à ce que la star se réfugie fin 1954 à New York, où d'autres personnages vont entrer en scène, mettant ainsi un terme à cette relation exclusive, et prenant ses distances avec cette femme trop possessive.Se conformant aux conseils de Natasha Lytess, Marilyn se met à suivre à partir de 1951 des cours particuliers avec Michael Tchekhov, professeur au prestigieux parcours. Outre qu'il est le neveu du dramaturge Anton Tchekhov, ce russe d'origine a en effet été nominé à l'Oscar pour son rôle de psychanalyste dans La maison du docteur Edwards d'Alfred Hitchcock, et il compte à l'époque parmi ses élèves des acteurs comme Yul Brynner et Gregory Peck. Impressionnée, Marilyn se lance sous sa direction dans un travail axé principalement sur l'expression corporelle, même si, comme Natasha, Tchekhov accorde également une grande importance à l’intellect. Devenant de plus en plus anxieuse à l'idée de décevoir un professeur qu'elle estime tant, Marilyn aura bientôt recours à sa méthode habituelle, en arrivant très en retard aux leçons, ou même en ne venant pas du tout. Excédé, Tchekhov finit par annoncer à Marilyn qu'il ne souhaite plus l'avoir comme élève. Mais la jeune femme le supplie de la garder... Plus tard cette année-là, Marilyn envoie à son professeur, en guise de remerciement, un portrait d'Abraham Lincoln avec ces mots : «Lincoln était l'homme que j'admirais le plus quand j'étais écolière. Maintenant, c'est vous.» Pour autant, Tchekhov ne chercha jamais à tirer parti de l'énorme influence qu'il avait prise sans le vouloir sur sa jeune élève, se contentant de lui insuffler comme il pouvait un peu de confiance en elle dont elle manquait si cruellement...À son arrivée à New York en 1955, Marilyn suivit des cours d’art dramatique auprès de Constance Collier (1878-1955), une vieille anglaise de près de 80 ans, grande comédienne de la scène londonienne. Elle était arrivée à Hollywood à la fin de sa vie pour interpréter au cinéma des rôles de vieilles dames excentriques notamment dans Anna Karenine (1935), Le Petit Lord Fauntleroy (1936), Pension d’artistes (1937), La Duchesse des bas-fonds (1945) et Un mari idéal (1948). Après 1950, elle s’était installée ensuite à New York où elle enseigna et eut notamment comme élèves Vivien Leigh, Katharine Hepburn et Audrey Hepburn. Marilyn trouva en Constance une femme droite et honnête qui parvint à cerner précisément les qualités de son élève et à lui procurer la confiance qui lui faisait tant défaut. Elle estimait que Marilyn n’était pas une comédienne dans le sens littéral du terme et que jamais elle ne pourrait monter sur une scène de théâtre.Son jeu subtil, sa présence, sa luminosité ne pouvaient être perçus que par le truchement de la caméra. Pour elle, comparer la jeune femme à Jean Harlow était une erreur. Elle jugeait que son talent ne s’était pas encore révélé mais qu’elle pourrait, un jour, devenir une grande actrice. Malheureusement, Constance Collier mourut en avril 1955. Marilyn se rendit à son enterrement avec son ami Truman Capote. Si le décès de son professeur ne s’était pas produit si rapidement après son arrivée, peut-être n’aurait-elle jamais cherché un autre professeur d’art dramatique.Elle le trouva en la personne de Lee Strasberg. Cette rencontre allait transformer entièrement son avenir et développer des troubles dont elle ne parvint jamais à se guérir. «C’est une merveilleuse enfant. Je ne pense pas qu’elle soit une comédienne, en tout cas pas au sens traditionnel du terme. Ce qu’elle possède - cette présence, cette luminosité, cette intelligence à fleur de peau - tout cela ne passerait pas la rampe au théâtre. C’est si fragile et si subtil que seule la caméra peut le saisir…Mais tous ceux qui pensent que cette fille est simplement une autre Jean Harlow ou quelque chose du même genre, sont cinglés. J’espère, j’espère vraiment de tout mon cœur qu’elle vivra assez longtemps pour laisser s’exprimer cet étrange et merveilleux talent qui l’habite comme un esprit en cage.» tel est le jugement très juste que portait Constance Collier sur Marilyn Monroe.La période qui suit le tournage de Sept ans de réflexion marque pour Marilyn une phase d'émancipation. Vis-à-vis de son mari Joe Di Maggio, d'une part, qu'elle se résout enfin à quitter. Et surtout vis-à-vis de la Fox, pour qui elle refuse de tourner à nouveau, malgré ce que prévoit son contrat... C'est en février 1955 que la star fait la connaissance de Lee Strasberg, directeur du célèbre Actors Studio, qui décide de faire de Marilyn une vraie comédienne.C’est un homme de théâtre russe, Constantin Stanislavski, qui a mis au point, au début du siècle dernier, une méthode d’interprétation révolutionnaire, visant à obtenir une identification psychologique totale entre l’acteur et son personnage.Cette méthode - La Méthode - fut reprise à New York en 1947, avec la création de l’Actor’s Studio par Elia Kazan, auquel devait bientôt succéder Lee Strasberg (lui-même ancien élève de Stanislavski). De nombreux comédiens américains furent marqués par l’Actor’s Studio, d’abord sur les scènes new-yorkaises, puis sur les plateaux hollywoodiens (notamment avec les films de Kazan) parmi lesquels : Marlon Brando, James Dean, Paul Newman, Carroll Baker, Ben Gazzara, Rod Steiger, Susan Strasberg (la fille de Lee et de Paula Strasberg), Jane Fonda et, bien sûr, Marilyn Monroe.La fameuse Méthode reposant sur l'introspection, Strasberg exige de sa nouvelle élève qu'elle entame aussitôt une psychanalyse. Heureuse que son nouveau mentor, qui incarne pour elle le monde prestigieux du théâtre new-yorkais, croit à ce point en elle, Marilyn se lance avec passion dans cet apprentissage. Comme avec Natasha, l'actrice verra très vite en Lee et en son épouse Paula des parents de substitution, au point qu'elle viendra souvent dormir chez eux les soirs de trop grand désarroi.Et c'est Lee qui, lors du mariage de Marilyn avec Arthur Miller, mènera sa protégée à l'autel... Quant à Paula, qui est elle-même une ancienne actrice, elle devient à partir du tournage d' Arrêt d'autobus la nouvelle répétitrice de la star. Natasha a pourtant tenté désespérément de retrouver sa place auprès de Marilyn, mais celle-ci ne daigne même pas lui annoncer en personne qu'elle ne veut plus d'elle...Peu à peu, l'ascendant de Paula sur son élève sera tel que pour Le Milliardaire, la coach touchera plus d'argent que la comédienne !Toujours vêtue de noir, ce qui lui vaut d'être surnommée La sorcière par ceux qui lui reprochent d'exploiter Marilyn, Paula sera pourtant appréciée par certains réalisateurs pour sa capacité à calmer les angoisses de la star.Mais c'est malgré tout à Lee que Marilyn voue l'affection la plus profonde, doublée d'une admiration sans bornes.Et c'est à lui qu'elle lèguera, à sa mort, la totalité de ses biens, ainsi qu'une grande partie de sa fortune...C’est avec une scène extraite d’Anna Christie d'Eugène O'Neill, pièce du grand dramaturge américain, que Marilyn connaît l’une de ses rares expériences théâtrales. Élève à l’Actors studio, l’actrice en donne une représentation publique en février 1956. Marilyn éprouve alors un trac terrible qui lui fera dire : « Je ne voulais qu’une chose, m’allonger et mourir ». Mais le public présent estima sa performance remarquable.
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