Marilyn Monroe dans les bras du chanteur Buddy Greco et, assis en second plan, Frank Sinatra; chez Sinatra à Cal-Neva Lodge (à Crystal Bay, au Lac Tahoe dans le Nevada) en 1962.
Marilyn s'est rendue pour la dernière fois à Cal-Neva Lodge sur une invitation des Lawford le week- end du 27 au 29 juillet 1962, soit une semaine avant son décés. L'histoire de ce week-end est très controversée, confuse et contestée, car on raconte qu'elle aurait passé un week-end d'orgie sexuelle, sous l'emprise d'alcool et de drogues ! Dans les faits, on sait qu'elle rencontra brièvement Dean Martin pour discuter d'un projet de film; de plus, Joe DiMaggio, son ex-époux, était présent, et apparemment, ils auraient discuté d'un éventuel remarriage; en outre, Peter Lawford aurait informé à Marilyn de couper tout contact avec les frères Kennedy.
source: article sur nevadaobserver
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D'après Anthony Summers
auteur de Les vies secrètes de Marilyn Monroe en 1985
Celui-ci avait beau lui faire remarquer que l'aéroport de Santa Monica était fermé pendant les heures nocturnes, il insistait pour qu'on s'y pose. A minuit passé, l'avion atterit à Los Angeles. Marilyn était "complètement «partie», un désastre". Elle descendit de l'avion pieds nus, et le pilote dut l'aider à se rechausser. Elle prit une limousine pour rentrer chez elle.
Le pilote et le copilote raccompagnèrent Lawford à Santa Monica dans leur propre voiture. La colère du pilote augmenta encore quand l'acteur insista pour s'arrêter à quelques rues de chez lui afin de donner un coup de téléphone d'une cabine publique, qui dura une demi-heure. Ne pouvait-il attendre cinq minutes pour appeler de chez lui ? se disaient les deux hommes. Visiblement, Lawford redoutait aussi d'être écouté, et n'avait pas que des choses anodines à dire au téléphone.
Frank Sinatra flying to his Cal-Neva Lodge in his private plane, 1962. Photo by Ted Allan.
"Je lui ai conseillé de les brûler, et c'est ce qu'il a fait, devant moi." Selon cet homme, les clichés montraient Marilyn en proie à un désarroi extrême (Marilyn avait été drogué et Sam Giancana s'était amusé à la violer... tout ça pour ensuite faire peut-être chanter Marilyn pour qu' elle se taise). Sinatra avait alors brûlé les négatifs devant Woodfield mais on ne peut pas exclure qu'il existait d'autres photos, ni d'autres personnes qui photographiaient.
A l'époque, Joe était encore l'ami de Sinatra. Je ne pense pas qu'il lui ait jamais reparlé depuis.
Il se disait que Sinatra aurait dû ne pas toucher à Marilyn, par égard pour lui."
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D'après Don Wolfe
auteur de Marilyn Monroe, Enquête sur un assassinat en 1998
Selon Susan Strasberg, lorsque Marilyn rentra du Cal-Neva Lodge, elle dit à Paula qu'elle "avait peur de la Mafia". Mais pour Paula, c'était de la paranoïa.
Marilyn parla également à Ralph Roberts :
"Elle m'a dit que ç'avait été un week-end abominable, un cauchemar. Elle n'avait pas spécialement envie d'y aller et, une fois sur place, elle a eu l'impression d'être prisonnière, et que le seul ami qu'elle avait là-bas était Joe DiMaggio, et elle n'avait pas pu le voir."
Ray Langford, le chef des grooms, se rappellait que Di Maggio arriva tard le samedi soir et n'eut pas le droit de descendre au Lodge. Joe Langford, le frère de Ray, qui avait pris Marilyn à l'aéroport, reconnut plus tard que Sinatra avait donné l'ordre d'interdire à DiMaggio l'accès de l'hôtel et de refuser de transmettre ses appels. Joe Langford raconta: "Quand Marilyn est partie, elle avait l'air d'être terriblement pressée. Je pense qu'elle leur causait des problèmes."
Le photographe Billy Woodfield, qui travaillait pour Marilyn et Sinatra, vit des images infâmes de ce week-end. En rentrant du Cal-Neva Lodge, a-t-il déclaré, Sinatra lui remit une pellicule à développer. Dans la chambre noire, il découvrit scandalisé, des photos de Marilyn inconsciente, violée en présence de Sam Giancana et Sinatra. Woodfiel apprit que Marilyn avait été droguée pour qu'on puisse prendre les clichés compromettants. Quand il remit négatifs et tirages à Sinatra, Woodfield lui conseilla de les brûler, mais ces épreuves étaient destinées à s'assurer le silence de Marilyn.
L'agent Bill Roemer, qui travaillait avec la Chicago Crime Commission, avait placé Giancana sous surveillance électronique en 1962. Il signala que, peu après la mort de Marilyn, Johnny Rosselli s'était rendu à Chicago pour s'entretenir avec Giancana. Roemer avait enregistré la conversation entre les truands.
"La conversation était assourdie, a-t-il raconté, mais ce que j'en ai retiré, c'est que Giancana avait été au Cal-Neva Lodge avec Sinatra et Marilyn la semaine précédent sa mort. Là, d'après ce que j'ai pu reconstituer, elle avait participé à une partouze. D'après ce que j'ai pu saisir de la conversation, il semble qu'elle aurait eu des rapports avec Giancana. Rosselli a dit à celui-ci :"Ca doit être le pied de baiser la même gonzesse que les frères, hein?". Roemer avait découvert avec surprise que Rosselli parlait des frères Kennedy.
Barbara Lieto, la veuve du pilote de Sinatra, a raconté que son mari avait été appelé au Lac Tahoe en urgence l'après-midi du dimanche 29 juillet. D'après elle, Peter Lawford et Marilyn rentrèrent ensemble, et la star semblait ivre ou droguée. Lorsque l'avion atterit finalement à l'aéroport international de Los Angeles, Marilyn était "vidée, dans un sale état".
Le pilote conduisit ensuite Lawford à sa maison du bord de mer dans sa voiture personnelle.
Son mari, dit Mrs Lieto, était furieux parce que Lawford avait tenu à s'arrêter à quelques rues de chez lui pour passer un coup de fil de 20 mn d'une cabine.
Le pilote ne comprenait pas pourquoi il ne pouvait attendre quelques instants de plus et appeler de chez lui. Les relevés téléphoniques de la Maison Blanche indiquent que le Président reçut un appel de 18 mn de Lawford le lundi 30 juillet à 8h40 - c'est à dire 5h40 heure de la côte Ouest.
Les relevés téléphoniques indiquent que le lundi 30 juillet, jour où Marilyn rentra du Cal-Neva Lodge, elle passa un appel de 8 mn au ministère de la Justice.
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D'après Matthew Smith
auteur de Les dernières révélations de Marilyn Monroe en 2003
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D'après David Heymann
auteur de A Candid Biography of Robert F. Kennedy en 1998
La version de Peter Lawford:
"En juillet, Pat et moi, nous l'avons emmenée faire la bringue deux fois à Cal-Neva Lodge, sur les bords su Lac Tahoe. La première fois, nous avions tous beaucoup bu. Marilyn avait également pris des somnifères, mais nous nous en sommes aperçus presque trop tard. Elle tomba si violemment malade qu'il fallut la transporter à Reno (dans le Nevada) et puis à Los Angeles, à bord de l'avion privé de Franck Sinatra. Notre seconde virée se termina tout aussi abruptement, lorsque Joe DiMaggio fit soudain irruption.
De tout évidence, quelqu'un lui avait dit que Marilyn avait été kidnappée et qu'elle était retenue au Cal-Neva Lodge contre sa volonté. Il y avait toujours des histoires de filles, de sexe et de drogue autour de l'hôtel. Mais Marilyn n'était certainement pas là contre sa volonté. DiMaggio voulait qu'elle rentre avec lui. Ils se disputèrent. Elle en fut toute retournée et une de plus, repartit précipitamment à bord de l'avion de Sinatra."
>> source:
un grand MERCI à Eric (alias cyril :o) qui a regroupé toutes ces informations !!
Sources
http://divinemarilyn.canalblog.com/archives/annee_1962/p50-0.html
Lorsque sont parus, en 2010, les Fragments de Marilyn, jamais destinés à la publication mais conservés, depuis sa mort, par Anna Strasberg, la dernière épouse de Lee Strasberg, d'aucuns ont semblé découvrir ce fait incroyable, sidérant, que derrière l'icône platine et radieuse se cachait une tout autre femme que la blonde frivole et inconséquente à quoi ils la réduisaient. Une femme dotée d'une vie intérieure, pratiquant l'écriture à fin d'autoanalyse et de compréhension de soi. Une femme studieuse, à l'esprit curieux, qui à maintes reprises se fit prendre en photo un livre à la main – Ulysse, de James Joyce, Feuilles d'herbes, de Walt Whitman, l'œuvre poétique de Heinrich Heine... – comme s'il y avait, dans cette série d'images manifestement posées et ostensiblement répétitives, un enjeu d'importance : l'affirmation publique acharnée, voire désespérée, d'un pan de sa personnalité que ses contemporains furent peu nombreux à vouloir prendre en compte. Et ce même lorsqu'elle devint l'épouse d'Arthur Miller, qui voyait en elle « une poétesse qui essaie de réciter ses poèmes à un coin de rue devant une foule qui lui arrache ses vêtements... »
Si elle-même s'est plu à interpréter un rôle de ravissante idiote, nombreux sont les indices indiquant qu'il s'agissait bel et bien d'un rôle de composition. Il y a les témoignages de ceux qui l'ont côtoyée – parmi lesquels des écrivains, notamment Carson McCullers, le poète Norman Rosten, qui était le plus vieil ami d'Art Miller, ou encore Truman Capote qui mit en scène sa complicité malicieuse avec Marilyn dans la nouvelle « Une enfant radieuse » (in Musique pour caméléons). Il y a aussi les travaux biographiques, tel celui, magistral, de Donald Spoto. Ou celui, de parti pris, du très misogyne Norman Mailer qui, dans ses Mémoires imaginaires de Marilyn, dresse de la star un portrait en femme capricieuse, mais tout sauf écervelée, tout sauf « le cerveau plein de trous » que moquait méchamment Billy Wilder.
« [Marilyn était] à la recherche d’une
vérité qu'elle savait devoir trouver
de plus en plus dans les mots et de
moins en moins dans les images ».
Michel Schneider, écrivain et psychanalyste
Autres pièces à conviction : les romanesques et intuitifs, mais diablement pénétrants, Blonde, de Joyce Carol Oates, et Marilyn dernières séances, de l'écrivain et psychanalyste Michel Schneider. Ce dernier ouvrage mêle documents et fiction pour raconter la relation complexe et dangereuse, fort peu orthodoxe, de dépendance réciproque que Marilyn noua, au cours des derniers mois de sa vie, avec Ralph Greenson, le thérapeute freudien le plus couru de Hollywood. «Peut-être Greenson a-t-il réussi à lui faire admettre l'idée que ce que l'on a à dire de soi ne passe pas seulement par un corps et un rire exhibés sur un écran, mais aussi par les mots pour dire ce que l'on ressent ? » a expliqué Michel Schneider, s'interrogeant sur le cas d'une Marilyn « à la recherche d'une vérité qu'elle savait devoir trouver de plus en plus dans les mots et de moins en moins dans les images».
Une femme manquant certes de culture, mais intelligente. Autodidacte, consciente de ses carences, animée par la volonté d'y pallier. Tel est le portrait qui se dégage de ces témoignages et essais. Au scénariste Ben Hecht, qui devait l'aider à écrire son autobiographie, Marilyn a raconté, en 1954, comment, alors qu'elle débutait à Hollywood, elle avait pris conscience de son ignorance et, complexée par cela, décidé, pour y remédier, de s'inscrire à l'université pour y suivre des cours, en marge des tournages et de la vie des studios.
« Il fut un moment où […] on ne me voyait
à aucune première, à aucune réception.
C'est simple : j'allais à l'école ! »
Marilyn Monroe
Elle l'a répété, en 1960, au journaliste français Georges Belmont, l'interviewant pour Marie Claire :
« Il fut un moment où je commençais à être... reconnue, disons, et où les gens n'arrivaient pas à imaginer ce que je faisais quand je n'étais pas sur le plateau, parce qu'on ne me voyait à aucune première, à aucune représentation de presse, à aucune réception. C'est simple : j'allais à l'école ! Je n'avais jamais pu finir mes études, alors j'allais à l'Université de Los Angeles. Le soir. Dans la journée, je gagnais ma vie avec des petits rôles dans les films. Je suivais des cours d'histoire de littérature et d'histoire de ce pays ; je lisais beaucoup, de grands écrivains. [...] Souvent, j'étais morte de fatigue ; il m'arrivait même de m'endormir en classe. Mais je me forçais à rester droite et à écouter. »
Elle remit finalement le projet à plus tard : « J'ai pris un engagement vis-à-vis de moi-même, expliquait-elle à Ben Hecht. Je me suis promis que, dans quelques années, quand ma situation serait un peu stabilisée, je me mettrais à apprendre, tout apprendre ! Je lirais tous les livres et découvrirais toutes les merveilles qui existaient dans le monde. »
« Ce n'est pas si drôle de se connaître
trop bien ou de penser qu'on se connaît.
Chacun a besoin d'un peu de vanité
pour surmonter ses échecs. »
Marilyn Monroe
Mais si la culture pouvait attendre, l'écriture, elle, fut toujours là. À vocation thérapeutique, si l'on veut, lapidaire et à usage strictement privé, intermittente, souvent – dans ses carnets, quelques pages noircies au début, et les autres demeurées blanches.
Malgré cela, les poèmes, les extraits de cahiers intimes et les lettres, presque tous inédits, que rassemble le volume Fragments entrouvrent, avec délicatesse et pudeur, une porte sur la vie psychique de Marilyn. Et ils révèlent de façon saisissante, et souvent poignante, le mélange d'intelligence, de pugnacité, de lucidité, d'orgueil et d'extrême vulnérabilité qui constitue l'alchimie intime de cette psyché.
Que ses écrits montrent aux prises avec un jeu turbulent de forces contradictoires qui l'animent et la bousculent : vitalité et désespoir, aspiration au bonheur et fatigue d'être soi, désir farouche d'indépendance face au regard des autres et solitude déchirante. « Ce n'est pas si drôle de se connaître trop bien ou de penser qu'on se connaît – chacun a besoin d'un peu de vanité pour surmonter ses échecs », note-t-elle dès 1943 – elle a alors 17 ans et semble s'interroger sur le bien-fondé de l'autoanalyse à laquelle elle se livre sur le papier.
Extrait du carnet noir Record, début des années 50. © Editions du Seuil 2010
La suite la montre poursuivant, au fil des ans – le dernier texte, une lettre à Ralph Greenson, date de 1961 –, cet examen d'elle-même lucide, transpercé d'accès d'autodénigrement et d'aveux de solitude : « Seuls quelques fragments de nous toucheront un jour des fragments d'autrui – la vérité de quelqu'un n'est en réalité que ça –, la vérité de quelqu'UN. On peut seulement partager le fragment acceptable pour le savoir de l'autre, ainsi on est presque toujours seuls. »
« Plus jamais une petite fille seule
et terrorisée / Souviens-toi que tu peux
être assise au sommet du monde
(on ne dirait pas). »
Marilyn Monroe
L'ego en miettes, elle se sent parfois« déprimée folle ». Consigne, en 1955, ce drôle de rêve : elle subit une intervention chirurgicale, c'est Lee Strasberg, directeur de l'Actors Studio, qui lui ouvre l'abdomen, secondé par la psychanalyste new-yorkaise qui la suit alors : « Il pensait qu'il aurait trouvé là tellement de choses – plus qu'il n'avait jamais rêvé chez n'importe qui, et à la place il n'y avait absolument rien – pas la moindre chose sensible vivante humaine – la seule chose qu'on a découverte, c'était de la sciure finement coupée – comme sortie d'une vieille poupée de son... »
Ailleurs, Marilyn écrit encore : « Pourquoi est-ce que je ressens cette torture ? Ou pourquoi est-ce que je me sens moins un être humain que les autres (toujours senti d'une certaine façon que je suis sous-humaine, pourquoi, en d'autres mots, suis-je la pire, pourquoi ?) Même physiquement j'ai toujours été sûre que quelque chose n'allait pas pour moi là – peur de dire où alors que je sais où... »
Ce qui la tient debout, face à ces doutes, cette anxiété qui confine à la torture, ce qui construit pour elle « un petit territoire où demeurer, plutôt que les sables mouvants sur lesquels j'ai toujours été », c'est le travail, confie-t-elle, omniprésent, considéré toujours avec un infini sérieux, le souci de « discipline concentration », de « vivre correctement et productivement », de s'améliorer sans cesse – la voie, pour elle, d'un salut possible : « Plus jamais une petite fille seule et terrorisée / Souviens-toi que tu peux être assise au sommet du monde (on ne dirait pas). »
Même si le métier de comédienne n'est pas, pour elle, sans rapport avec la folie :
« Il y a un livre du poète Rainer Maria Rilke qui m'a beaucoup aidée, Lettres à un jeune poète. Sans lui, peut-être croirais-je par moments que je suis folle. Quand un artiste... je m'excuse, mais je considère que je suis presque une artiste, et là encore on rira sans doute ; c'est pourquoi je m'excuse... quand un artiste recherche à tout prix la vérité, il a parfois la sensation de frôler la folie. Mais ce n'est pas vraiment la folie. C'est seulement qu'on s'efforce de faire sortir ce qu'on a de plus vrai en soi-même ; et croyez-moi, c'est dur. Il y a des jours où l'on se dit : sois vraie, c'est tout ! et ça ne sort pas. Et d'autres jours, c'est si simple ! » expliquait-elle à Georges Belmont.
« Je sais que je ne serai jamais heureuse,
mais je peux être gaie ! […] Est-ce Milton qui a écrit :
“Les gens heureux ne sont jamais nés” ? »
Dans Fragments, on ne trouve nulle confession fracassante sur la vie privée de Marilyn Monroe, pas plus que la révélation d'une Marilyn qu'on pourrait qualifier d'écrivain ou de poète. Arthur Miller la définissait comme « portée par une sensibilité lyrique et poétique que peu de gens parviennent à conserver au-delà du début de l'adolescence », et il y a dans ce jugement une vraie justesse.
Cela n'enlève rien à l'intérêt réel de ses textes, à l'émotion qu'ils procurent, née de cette grâce authentique que soulignait Miller.
« Je sais que je ne serai jamais heureuse, mais je peux être gaie ! Vous vous souvenez que je vous ai dit que Kazan prétendait que j'étais la fille la plus gaie qu'il ait connue, et il en a connu ! [...] Est-ce Milton qui a écrit : “Les gens heureux ne sont jamais nés” ? » confiait-elle à Ralph Greenson. L'aveu d'une femme qui ne connut jamais l'apaisement, ni même cette sérénité tragique que Flannery O'Connor appelait « l'habitude d'être ».
http://www.telerama.fr/cinema/marilyn-l-enfant-studieuse,84715.php
I found a dream interprétée par Marilyn Monroe dans le film
en 1956
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de RADIONOMY
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Le prince Charles, Régent de Karpathie, petit royaume d'Europe Centrale, vient représenter son pays aux cérémonies du couronnement de George V, à Londres, en l'année 1912.
Le prince assiste alors à la représentation d'une revue légère où il tombe sur le charme d'une jeune actrice américaine. Guindé et portant monocle, il semble pourtant se réveiller à la vie, au contact de cette délicieuse chorus girl...
Dress designed by Beatrice Dawson and worn by Marilyn Monroe
in the 1957 film "The Prince and The Showgirl."
Marilyn Monroe.... The Prince and the Showgirl.
“Elle traversait un mauvais moment à cause de sa santé, de sa carrière et des hommes” nous dit Bert Stern. Se rendant à l’Hôtel Bel Air, il voulait photographier Marilyn nue. C’est pourquoi il avait pris avec lui des écharpes en mousseline et quelques bijoux. Des bijoux accessoires, provenant des collections de mode de Vogue, Dior, Chanel, Gucci, mais pas des joyaux de grand prix ; cela n’aurait cadré ni avec l’actrice ni avec le moment. « Diamonds are girl’s best friend », c’était du cinéma !
Il ne fallait pas prendre au pied de la lettre cette profession de foi chantée en 1953 par Marilyn dans « Les hommes préfèrent les blondes ». L’actrice n’a jamais été à proprement parler une croqueuse de diamants. S’il lui arrivait d’arborer dans les diners en ville le « Moon of Baroda », superbe diamant jaune canari de plus de 24 carats, c’était pour les besoins de la promotion du film. Pour la première de « Comment épouser un millionnaire », célébrée en grande pompe sur Wilshire Boulevard à Los Angeles, elle portait de splendides boucles d’oreilles en diamants. Un soin particulier avait été apporté à son apprêt pour l’occasion : habillage, toilette, parure, maquillage ont duré 6h … Mais pratiquement tous les composants de sa tenue appartenaient au studio.
Dans la vie de tous les jours, Marilyn portait essentiellement des bijoux fantaisie. C’est donc naturellement ce type de bijoux qui fut utilisé pour « The last sitting ». Sur certaines images, elle joue malicieusement avec des colliers colorés sans réelle valeur marchande.
L’un des rares bijoux de valeur auxquels Marilyn tenait était son collier de 44 perles de culture Akoya avec fermoir en platine et diamants. Il lui avait été offert en 1954, en cadeau de lune de miel, par son mari, Joe Di Maggio, légende du Base-ball. Notons que l’actrice avait contribué alors à lancer aux Etats Unis les perles de culture, « inventées » par les Japonais vingt ans plus tôt.
début d'article -
http://www.notesprecieuses.com/lemagazine/2012/10/22/marilyn-monroe-ses-bijoux-ses-photos-sa-vie/
S'il est loin d'être un titre phare du western, "Rivière sans retour" est surtout l'occasion de voir Marilyn en chanteuse de saloon.
Comme souvent dans les films où elle apparaît, de nombreuses scènes sont prétextes à la voir chanter, même si ça tombe comme un cheveu sur la soupe (un peu comme dans certains Disney).
Toutefois ces scènes là sont assez réussies et les mélodies plutôt agréables et collant bien avec l'atmosphère du film.
lot n°733: Marilyn Monroe signature camisole top
by Travilla from River of No Return
(TCF, 1954) For Marilyn’s studio-imposed adventure in the Canadian wilderness, director Otto Preminger chose to bless film-goers with the joy of watching her, for a large part of the screen time, in this simple yet highly erotic camisole designed by Travilla.
Complemented on screen by skin-tight blue jeans, and accented at one point with a good soaking in the river rapids, this little bit of cotton muslin with lace embroidery has become over the succeeding decades one of Marilyn’s most recognized, iconic, and exploited fashions. With interior label inscribed “1-81-2- 4739 A713-05 M. Monroe”.
A few very minor stains, otherwise virtually identical to condition as worn on screen, including the off-white coloring, and the intentional rough-hewn bottom margin. A precious and immediately identified artifact from this great star’s career.
Marilyn Monroe's Pink Pucci dress; shown here, on exhibit at The Hollywood Museum.
Marilyn Monroe parade en voiture dans les rues d' Atlantic City pour faire
la promotion du film Monkey Business
(Chérie, je me sens rajeunir) puis visite un orphelinat,
en septembre 1952.
>> vidéo
En mai 1952 Marilyn Monroe est opérée de l'appendicite à Los Angeles.
Pendant sa convalescence, elle reçoit un reporter photographe dans sa chambre d'hôpital, où on la découvre en train de lire une carte de Joe Di Maggio, qu'elle fréquente depuis quelques mois.
A côté de son lit, se trouve un bouquet de roses envoyées par Joe.
Marilyn avait eu des douleurs à l'appendice en mars de la même année, mais étant alors en plein tournage de Monkey Business, l'opération fut reportée en mai.
http://divinemarilyn.canalblog.com/archives/annee_1952/p60-0.html
Le 10 juillet 1962, deuxième séance photos avec Bert Stern, dans le bungalow 96, l'une des plus grande suite du Bel Air Hotel de Los Angeles. Portraits de mode de Marilyn Monroe portant une robe Pucci bariolée.
Marilyn Monroe and Jane Russell put signatures, hand and shoe prints into cement at
the Grauman's Chinese Theater. June 26, 1953.
Marilyn & Jane Russell
Marilyn Monroe As A Child
Los Angeles, mardi 11 février 1981.
« Un certain Martin Edward Mortenson, âgé de 83 ans, est mort hier matin au River County Hospital, des suites d’une anomalie cardiaque, après avoir percuté un trottoir alors qu’il circulait au volant d’une Concorde beige, sur l’autoroute en direction de Riverside.
Si nos informations sont exactes, cet homme serait le père de Marilyn Monroe », m’explique mon rédacteur en chef à Paris.
La nouvelle a de quoi surprendre.
Comme tout le monde, je connais la légende de Marilyn :
une mère schizophrène, internée en 1935 dans un asile psychiatrique, une enfance sans amour, ballottée entre familles d’accueil et orphelinats, et, surtout, ce qui fut le drame de sa vie, un père qu’elle n’a jamais connu, mort dans un accident de la route alors qu’elle est encore bébé.
Ancien employé de la compagnie du gaz de Los Angeles, Mortenson a quitté, en août 1980, son appartement de Pasadena pour s’installer à Mira Loma, au Country Village Club, une jolie maison de retraite avec piscine et golf, à une centaine de kilomètres de Los Angeles.
Joan Craig, la directrice des lieux, qui lui a loué 100 dollars par mois un studio dans un bungalow qu’il partageait avec d’autres locataires, est encore sous le choc :
« Mortenson est venu me voir à la mi-août.
Un homme avec beaucoup d’allure, très réservé.
Il avait besoin de calme et désirait s’installer chez nous.
C’était un homme fatigué de la vie et des gens.
Il y avait quelque chose de blessé en lui.
Au cours de la conversation, il m’a dit, sur le ton de la confidence, qu’il était le père de Marilyn et qu’il possédait toutes les preuves de sa bonne foi.
Lorsque Marilyn était encore toute petite, m’a-t-il raconté, sa mère, Gladys, qu’il avait quittée, lui avait fait jurer de ne jamais révéler à quiconque sa paternité. J’avoue que, sur l’instant, je ne l’ai pas cru, mais il était tellement gentil que j’ai fait semblant. »
Birthdate: | 26 Février 1897 |
Birthplace: | Vallejo, CA, USA |
Death: | Died February 10, 1981 in Riverside County, California, USA |
A ma demande, elle accepte de me conduire dans son studio. Je revois, comme si c’était hier, bien classés sur une étagère en bois, plusieurs livres écrits sur Marilyn, des disques qu’elle a enregistrés dans les années 50, encore dans leur emballage d’origine, même pas ouverts, des coupures de journaux, des magazines de l’époque.
J’en feuillette quelques-uns au hasard.
Tous les passages qui font référence à ses origines et aux raisons de son suicide sont annotés d’une minuscule écriture au feutre noir.
Dans sa biographie « Marilyn Monroe », publiée en 1960, Maurice Zolotow raconte que Marilyn n’avait jamais été convaincue de la version que sa mère lui avait donnée de la mort de son père.
« Ma mère m’a toujours dit que mon père avait été tué dans un accident de voiture. Je ne l’ai jamais crue. Je devais avoir 8 ans quand elle m’a emmenée dans un petit meublé où elle habitait. Elle m’a fait grimper sur une chaise pour me montrer la photo d’un homme, accrochée au mur.
Elle m’a dit que c’était mon père.
Il portait un chapeau mou, une petite moustache, et il souriait. Il ressemblait un peu à Clark Gable, fort et viril. »
Quelques semaines avant sa mort, Mortenson s’était confié au Dr Victor Herlacher, qui le soignait.
Mais seul Thomas Burnes, son ami de la compagnie du gaz depuis quarante ans, avait toujours été dans le secret.
C’est lui que l’on devait prévenir en cas d’urgence. Je suis allée le voir chez lui, dans un quartier chaud de Los Angeles.
Très ému par la disparition de son vieux copain, il m’a décrit un homme pudique, introverti, qui a passé son existence à regarder de loin sa fille devenir une légende, sans oser se manifester. « Edward m’a dit que Gladys, qui était déjà à moitié folle, lui avait ordonné, à la suite à d’une violente dispute, de disparaître une fois pour toute de sa vie :
“Fous le camp, lui avait-elle dit. Je ne veux plus jamais entendre parler de toi. Pour nous, tu es un homme mort.” » Il extrait de son portefeuille une petite photo sépia qu’il me tend.
« Regardez, c’est elle ! » Sur la photo, Mortenson, en imperméable avec un chapeau mou, la tête penchée, serre tendrement dans ses bras un tout petit bébé.
Cette photo, je la revois encore. Je l’ai gravée dans ma mémoire. Après la mort de Marilyn, en 1962, m’explique-t-il, Mortenson se referme complètement sur lui-même.
C’est ce que me confieront aussi ses voisins. Il vit de plus en plus seul dans son appartement de Pasadena.
Qui aurait pu deviner que le petit employé du gaz de la ville de Los Angeles, toujours tiré à quatre épingles, était le père de la lumineuse Marilyn, ce père sur lequel elle avait tant fantasmé. Il ne s’est jamais manifesté, n’a jamais réclamé le moindre dollar de l’héritage de sa fille.
Mortenson est mort comme il a vécu :
discrètement.
Retrouvés dans sa chambre, l’acte de naissance de Marilyn, le certificat de mariage de Mortenson avec Gladys Pearl Monroe, daté du 11 octobre 1924, ainsi que l’attestation de son divorce avec Gladys, le 4 juin 1927, ont été expertisés et certifiés authentiques.
Quelques années plus tard, j’ai raconté l’histoire à Norman Mailer. Il avait déjà, à l’époque, publié deux livres très controversés sur l’actrice, qu’il décrivait comme « un cyclone de beauté ambulante ». L’histoire de ce père qui, soudain, resurgissait de nulle part, le fascinait.
« Si seulement, me dit-il, on pouvait remonter le temps comme dans un film ! Marilyn ne s’était jamais guérie de son enfance, mais on peut imaginer que, si elle avait connu ce père toute sa vie, peut-être aurait-elle été différente.
Qui sait ? Peut-être même ne serait-elle jamais devenue Marilyn ! »
Le père de Marilyn a regardé sa fille devenir une légende.
Sans jamais se faire connaître.
sources article
http://www.parismatch.com/People-Match/Cinema/Actu/C-etai
t-le-pere-de-Marilyn-Monroe-368479/
Norma Jean Baker
Certificat de naissance de Norma Jean.
Hôpital où est née Marilyn.
Le 1° juin 1926 une étoile est née...et elle ne s'éteindra jamais.
Aux yeux de tous, elle est celle qui brille le plus dans notre ciel assombrit parmi les chaos de notre planète.
Gladys Pearl Monroe (née le 27 mai 1902 à Porfirio Diaz, Mexique et décédée en 1984) met au monde à l'hôpital de Los Angelès, une jolie petite fille qu'elle prénomme Norma Jean.
Sur le certificat de naissance apparaissent les noms de sa mère, Gladys Pearl et du mari de celle-ci à l'époque, Edward Mortensen.
Il est à noter que Monroe est le nom de jeune fille de la mère de Marilyn, que Gladys et Edward vivent déjà séparés au moment de sa naissance et qu'ils divorceront en août 1928. a déjà eu deux enfants,
Hermitt Jack (1918-192? mort de la tuberculose) et Bernice (1919-), d'un premier mariage
avec Jack Baker.
Ravissante rousse, elle connaît autant de liaisons sentimentales sans lendemain que de problèmes psychologiques et de santé.
Martin Edward Mortenson, ou Mortensen :
second mari de Gladys (mariage le 11 octobre 1924), un boulanger né en Norvège en 1897 où il a abandonné femme et (trois) enfants pour se rendre aux États-Unis.
Della et Gladys bébé.
Rapidement il quitta aussi Gladys et se tua dans un accident de moto le 18 juin 1929 en Ohio.
Mais cela n'est pas aussi simple que cela : selon la littérature,
un autre Martin Edward Mortenson est décédé en Californie en 1981, lequel clamait être le père de Norma Jean et possédait une copie de son certificat de naissance.
Sur le certificat de naissance de Marilyn, le nom du père mentionné
est Edward Mortenson, ainsi que sur le certificat de mariage
avec DiMaggio. C. Stanley Gifford : il a été l'amant de Gladys entre 1925 et 1926 alors qu'ils étaient collègues de travail.
Leur liaison s'est terminée lorsque Gladys lui a annoncé être enceinte.
Marilyn pensait qu'il était son père et a essayé d'entrer en contact avec lui à plusieurs reprises, sans succès ;
plus tard, c'est lui qui lui a écrit et téléphoné à quelques années d'intervalle, sans succès également : elle aurait commenté qu'"il était trop tard".
Sur une très longue période, elle ne pourra pas s'occuper de sa fille qui sera confiée, entre autres, à des familles d'accueil, ainsi que de ses deux autres enfants.
La petite Norma Jean Mortensen ne devait devenir que bien plus tard
Marilyn Monroe (du nom de son grand-père maternel.
Ses grand-parents étaient Otis Elmer Monroe et Della Mae Hogan).
Gladys est une femme seule qui, après avoir connu plusieurs échecs sentimentaux, perd le sens des responsabilités.
Gladys.
Gladys
Gladys avec Norma Jean et Stanley Gifford
Celui que l'on présume être le père de Norma Jean, C. Stanley Grifford, refuse cette paternité.
Quelques années plus tard, à la suite d'une crise d'hystérie, Gladys devait entrer pour longtemps à l'hôpital.
Devenue orpheline, la petite Norma Jean devint la pupille
de la ville de Los Angelès.
Elle alla d'orphelinat en orphelinat et de parents adoptifs en parents adoptifs. Les uns étaient bons pour elle ; d'autres l'étaient moins.
Elle ne savait pas rire.
Elle était craintive et timide comme tous les enfants malheureux privés de la sécurité et de la douceur d'un vrai foyer.
Il en fut ainsi durant toute son enfance. Une obsession qui la poursuivit toujours. Il suffit de songer à ce qu'elle en a dit elle-même :
"Quand j'étais enfant, je n'avais dans ma vie, ni baisers, ni caresses, ni amour, rien...". Ou bien encore :
"Quand j'étais entourée de tous ces gens qui s'intêressaient à moi parce que j'étais une star, je songeais à la petite Norma Jean à laquelle personne ne s'intêressait jamais et je me sentais désespérée.
" Ou encore :
"On s'étonne parfois que je reste si longtemps dans ma baignoire. Je m'y plais. C'est parce que je me souviens de la petite Norma Jean qui n'avait jamais pris de bain dans une eau où d'autres ne s'étaient déjà baignés avant elle !".
Ou enfin : "Si je devais tout perdre et que je ne puisse conserver qu'une seule chose de ce que j'ai, je ne demanderais ni manteaux ni fourrure, ni bijoux, ni diamants, mais de pouvoir garder mon grand lit. Si vous ne comprenez pas cela, c'est que vous n'avez jamais connu une enfance où, pas une seule fois, on ne peut dormir seule dans un lit."
Norma Jean.
Norma et Gladys.
Sa mère exerçait le métier de monteuse dans un studio. A l'âge où les autres petites filles jouent avec des poupées, Norma Jean n'avait, pour se distraire, que des magazines de cinéma.
Sa mère l'emmenait à toutes les grandes premières à Hollywood.
Dehors, parmi les badauds, derrière les barrières, elle voyait passer les grandes stars avec leur luxe tapageur et elle en était éblouie.
C'était tout un monde merveilleux qui éclatait soudain devant ses yeux d'enfant.
Un monde dont elle ne se doutait pas qu'il serait un jour le sien plus que celui de n'importe qui et qu'il finirait par la tuer...!
Elle est essentiellement une fille sans père et sans famille.
Elle vécut toute sa plus (tendre) enfance, soit dans des orphelinats ou dans des familles d'accueil qui ne l'entourèrent d'aucune tendresse. Elle en garda un souvenir terrible et, dès qu'elle commença à gagner un peu d'argent - en faisant divers petits métiers, comme laver la vaisselle - elle fit des dons aux orphelins pour essayer de les aider à éviter ce qu'lle avait connu et subi.
Norma Jean avec Lester Bolender le fils de sa première famille d'accueil.
Mais il y eut quelque chose de plus terrible.
Elle fut violée à l'âge de neuf ans par le pensionnaire des gens qui l'avait recueillie.
Il l'attira un jour dans sa chambre et l'y enferma à clé, puis, il se saisit d'elle.
Elle a raconté elle-même cette terrible expérience pour une enfant de son âge.
Et le plus terrible, ce fut qu'après ces violences, elle ne trouva personne à qui se confier ; comme son bourreau était un homme honorable, ses "parents" adoptifs ne l'écoutèrent pas lorsqu'elle voulut parler de ce qu'elle avait subi et même un pasteur se refusa à prêter attention à son émouvante confession d'enfant.
Ce viol la marqua toute sa vie. Lorsque, plus tard, elle ne sut pas avoir d'enfant, elle y vit une sorte de malédiction venant de cette vie misérable.
Elle crut aussi que c'était à cause de cela que certains hommes dont elle tombait amoureuse ne l'aimaient pas en retour.
Norma Jean
http://www.thinesclaude.com/marilyn-monroe-et-norma-jean.php
WOULFE Michael
Date de naissance : 2 juin 1918, New York City.
Date de décès : 30 août 2007, Los Angeles.
Portrait
Exercice : costumier.
Histoire
Il commença sa carrière en étant styliste dans l'industrie du vêtement.
Il travailla ensuite à Hollywood où il créa les costumes de Sylvia Sidney dans
« Blood in the sun » (United Artists, 1945).
Il devint chef costumier à la RKO en 1949.
Il créa la robe que Marilyn porte dans « Clash by night » (1952) :
sources
http://www.cursumperficio.net/FicheW22.html
Franklin Mint Marilyn Monroe
River of No Return - Marilyn Monroe
Barbie® Doll as Marilyn Monroe™
Barbie® Doll as Marilyn™ in the Pink Dress from Gentlemen Prefer Blondes™
Marilyn Monroe #1 Barbie Doll 2001
Hollywood Premiere™ Barbie® Doll
Barbie® Doll as Marilyn™ in the Red Dress from Gentlemen Prefer Blondes™
"The 7 Year Itch" - Marilyn Monroe
Marilyn
Marilyn Monroe "Bus Stop"
Marilyn Monroe "Niagara" Doll
Marilyn "Niagara"
Marilyn Monroe wardrobe test for "Niagara"1950s fashion
Marilyn costume from Niagara
Marilyn Monroe | "Niagara"
Marilyn costume test for "Niagara"
Marilyn Monroe,Niagara
Marilyn Monroe - Niagara, 1953
MM wardrobe test for "Niagara" 1953
Marilyn's white sundress (as seen in photo's of her in NYC)
Marilyn, New York,1955
Marilyn in New York
Marilyn Monroe and Arthur Miller
Alors qu’une foule d’irrégularités s’est produite à la suite de la découverte du corps, des détails étranges ont été mis de cotés, des invraisemblances se sont accumulées, des témoins se sont rétractés.
Ainsi l’actrice serait morte enfermée dans sa chambre, dans son lit, absorbant sans verre d’eau (aucune trace sur les lieux) de 27 à 42 comprimés de Nembutal, 12 à 23 comprimés d’hydrate de chloral et entre 11 et 24 comprimés supplémentaires de Nembutal pour expliquer la concentration que l’on a retrouvée dans le foie.
Il n’existe pas dans le monde un seul exemple de cas ayant ingéré plus de 12 comprimés sans que l’on retrouve des résidus dans le tube digestif : L’autopsie du corps de Marilyn opérée le 5 août 1962 par le médecin légiste le Dr Noguchi n’en révéla aucun, ni même de cristaux réfringents, aucune concentration de barbiturique dans l’estomac ni les intestins.
La concentration dans le sang de pentobarbital et d’hydrate de chloral associés était telle qu’il est impossible que Marilyn Monroe ait pu prendre par voie orale ces comprimés : Elle serait morte après avoir ingéré 35% de la prise globale.
Marilyn Monroe est bien décédée d’une injection. La médecine mettra aussi en évidence que le corps de Marilyn à été déplacé, une double lividité cadavérique prouve qu’elle n’est pas morte sur le ventre comme on l’a retrouvée mais sur le dos.
On le sait aujourd’hui Marilyn Monroe a rendu l’âme aux alentours de 22h30 le 4 août soit environ 6 heures avant que l’on ne prévienne la police.
Entre temps les actants du meurtre avaient eu tout le temps nécessaire de disparaître et les témoins, accaparés par l’idée de cacher la vérité, de mettre au point leur propre version des faits. Ont a le temps de faire beaucoup de choses en 6 heures…
Quand vous pensez que de vulgaires malfrats ont besoin de quelques minutes pour effacer toutes traces de leur passage. Alors de hautes autorités…!!
Don Wolfe, Anthony Summers et d’autres encore, dont Jack Clemmons (le premier flic sur les lieux du drame) ont travaillé sans relâche pendant des années afin d’établir le scénario de la nuit du 4 août 1962 et arracher les moindres éléments de vérité à l’entourage de Marilyn.
Les témoins qui avaient menti ou caché la vérité révélèrent au fil des années des détails qui, une fois rassemblés, permettaient de reconstituer le puzzle.
En 1993 les enquêteurs retrouvèrent également Norman Jefferies alors très malade mais qui fut présent pendant toute la journée du 4 août 1962 chez Marilyn.
Proche de Mrs. Murray, il était affecté à des travaux dans la maison de la star et il confirma le témoignage de Hall. Mais surtout il avait aussi été le témoin de la venue de Bobby Kennedy et de l’acteur Peter Lawford chez Marilyn dans l’après midi.
Confirmée par des enregistrements d’un détective privé (Marilyn était sur écoute) la rencontre fut violente, Marilyn en colère à l’encontre de l’attorney, il y eut des coups. Plus tard dans la soirée entre 21h30 et 22h Robert Kennedy accompagné de deux hommes retournèrent chez Marilyn. Jefferies témoigne qu’il lui a été sommé ainsi qu’à Mrs Murray (femme « à tout faire » de Marilyn) de déguerpir. Celle-ci mentionnera pour l’enquête :
« A 20 heures 30, j’ai reçu un autre appel téléphonique. C’était Mickey Rudin, le beau-frère du docteur Greenson.
Marilyn reçut également un coup de fil de Joe Di Maggio Junior, le fils du joueur de baseball. La conversation était animée et joyeuse. Marilyn était particulièrement heureuse d’apprendre que Joe avait mis fin à une relation qu’elle n’épprouvait pas du tout. Après ce coup de fil, Marilyn était enthousiaste, gaie. Elle a même directement téléphoné la bonne nouvelle au docteur Greenson ».
Rien ne laissait présager le moindre suicide, au contraire !
Donc, inquiets, Jefferies et Mrs Murray sommés de déguerpir allèrent chez des voisins de l’actrice.
Une demi-heure plus tard, en revenant au 12305 5th Helena Drive, ils découvrirent Marilyn nue sur le divan. » J’ai cru qu’elle était morte, déclara Jefferies. Elle était sur le ventre, une main tenant plus ou moins le téléphone. Je n’avais pas l’impression qu’elle respirait et elle avait une couleur affreuse « .
Mrs. Murray appela une ambulance. Puis elle appela le Dr Greenson qui vint immédiatement ainsi que le Dr Engelberg. Comme l’écrit Don Wolfe dans son ouvrage:
» Tout porte à croire à un crime prémédité. Marilyn reçut une injection en présence de Bobby Kennedy et la dose était assez forte pour tuer quinze personnes « .
Aux premières heures de ce matin du 5 août, le Sergent Clemmons répond à un appel alors qu’il est en service au commissariat. Il s’agit du Docteur Engelberg: « Marilyn Monroe est morte. Elle s’est suicidée » Il est environ 4 heures et Clemmons, croyant dans un premier temps à un canular, décide de se rendre lui-même au 12305 Fifth Helena Drive.
Mrs Murray, gouvernante de Marilyn vient l’accueillir. Elle lui semble agitée. Elle le conduit à la chambre où gît le corps de l’actrice. Marilyn est sur son lit, recouverte, à plat ventre. Le docteur Greenson, son psychiatre, et le docteur Engelberg sont présents dans la chambre et lui montre les flacons de comprimés vides.
Par la suite, le sergent se rend compte que la gouvernante est dans la buanderie, occupée à faire la lessive et à plier du linge. Une attitude un peu étrange quand on pense que le corps de sa patronne gît alors dans une chambre tout prêt.
Clemmons recueille les déclarations. Mrs Murray déclare qu’elle a remarqué de la lumière sous la porte de la star à minuit, qu’elle a frappé mais n’obtenant aucune réponse, elle a alerté le Docteur Greenson. Ce dernier se précipite alors à la villa de l’actrice, constate que la porte de la chambre est fermée de l’intérieur et casse alors la vitre d’une fenêtre avec un tisonnier. Il se glisse dans la pièce et constate le décès. Il contacte alors le docteur Dr Engelberg.
Là commence la liste des éléments curieux et inexpliqués. Le corps de Marilyn avait été découvert à minuit et demi, et la police n’avait été appelée que plusieurs heures plus tard. Pourquoi? Les docteurs affirmèrent avoir pris ce temps pour discuter.
De quoi exactement, une autre question sans réponse. Autre fait inhabituel, la dépouille de Marilyn, au lieu de se retrouver tout d’abord à la morgue comme dans tous les cas de mort suspectes, se retrouva aux pompes funèbres. Pour se faire quelqu’un a dû appeler le service funéraire et demander qu’on vienne chercher le corps. Malgré une enquête on ne réussit pas à découvrir qui avait demandé par téléphone que le corps soit transporté dans ces locaux.
Le Docteur Noguchi pratique l’autopsie et découvre des faits troublants. Malgré tout les comprimés que Marilyn a supposément avalés, il retrouve l’estomac totalement vide.
Plus surprenant encore quand on apprend que le Nembutal, le produit ingéré par l’actrice, est surnommé la veste jaune parce qu’il laisse habituellement des traces jaunâtres partout dans le tube digestif.
Et pourtant les flacons de comprimés vides montraient que Marilyn Monroe avait avalé dans les environ de 30 à 50 comprimés de Nembutal et un grand nombre de comprimés d’hydrate de chloral.
Par contre, la concentration dans le sang des 2 substances est impressionnante, sans qu’il y est aucune trace dans l’estomac des barbituriques. Cela suppose que la dose a pu être injectée à la victime. L’autopsie révèle aussi que le corps présente deux zones de lividité.
La lividité cadavérique se forme dans les quatre heures suivant la mort. Si durant cette période, le cadavre est bougé, le sang afflue vers les zones de contact, laissant des traces démontrant la position du corps.
Les zones découvertes prouvent qu’elle n’est pas morte sur le ventre comme on l’a retrouvée mais sur le dos.
Contrairement à la version officielle où le corps n’aurait pas été déplacé. Le docteur Nogushi remarque aussi la présence de deux hématomes récents sur le corps de la star. Une petite ecchymose sur la fesse gauche et une autre à gauche sur la chute des reins, la cause de ses marques ne sera jamais découverte.
Durant l’année avant sa mort, Marilyn a eu des liaisons avec Robert Kennedy et son frère, John F. Kennedy, le Président des États-Unis. Le simple fait de révéler ses relations amoureuses avec les Kennedy pouvait être catastrophique pour eux. De plus, Marilyn tenait un journal intime dans un carnet rouge qui aurait contenu, selon certains, des informations confidentielles sur le président et l’administration en place à cette époque.
Quand la situation s’envenima avec les Kennedy, l’actrice aurait pu les menacer de tout dire à la presse. Les 2 frères auraient eu alors intérêt à la faire taire et à faire disparaître le fameux carnet rouge (on ne la jamais retrouvé).
Certains témoins ont d’ailleurs dit que le frère du président aurait visité la star le jour de sa mort, dans l’après-midi. Il y aurait eu une violente dispute à ce moment, peut être est-ce l’origine des ecchymoses retrouvés sur son corps?
La conclusion de Don Wolfe, auteur de » Marilyn Monroe, Enquête sur un assassinat » (1998) est définitive: Il y a 40 ans, dans la nuit du 4 août 1962, Marilyn Monroe fut assassinée dans sa demeure au 12305 5th Helena Drive. Elle implique Bobby Kennedy et tout un réseau de témoins, des proches de l’actrice qui se sont tus pendant des décennies.
Poursuivant les recherches du journaliste de la BBC, Anthony Summers dont les révélations firent grand bruit en 1985 ( » Les vies secrètes de Marilyn Monroe « ), Don Wolfe relate et explique la vérité froide d’un des crimes les plus odieux de ce vingtième siècle à la lumière de témoignages fracassants qui se sont encore égrenés pendant plus de 15 ans jusqu’en 1998.
Depuis 1962, les autorités américaines ont toujours refusé la moindre enquête à propos du décès de l’actrice. » Suicide probable » aux barbituriques reste la mention convenue immuable. Ce qui laisse planer un doute. Donc il y aurait du avoir une enquête parallèle.
Analyse toxicologique
Le véritable verdict concernant ce qui est arrivé à Marilyn s'est toujours trouvé dans les informations approtées en 1962 par le rapport toxicologique du Dr Abernethy.
6 août 1962 :
Voici l'une des versions de l'analyse de ces documents, tendant à prouver le meurtre :
selon le rapport d'Abernethy, l'analyse sanguine montre clairement que le sang contenait 4.5 mg pour 100 ml de sang de barbituriques, et 8 mg pour 100 ml de sang d'hydrate de chloral.
L'analyse par informatique révèle que Marilyn aurait dû ingérer 27 à 42 comprimés de Nembutal et 14 à 23 comprimés d'hydrate de chloral pour atteindre de telles concentrations sanguines.
Les dosages sanguins révéleraient donc l'ingestion de 41 à 65 comprimés.
Cela n'inclue pas les 13mg retrouvés dans le foie de Marilyn.
Il aurait fallu 11 à 24 comprimés en plus du Nembutal pour expliquer cette concentration dans le foie.
On arrive donc aux chiffres vertigineux de 52 comprimés minmimum et 89 comprimés maximum nécessaires pour succomber à cette dose létale par ingestion orale.
Pourtant sur des milliers de cas dûs à un empoisonnement aigü aux barbituriques conservés dans les banques de données du monde entier, il n'y a pas un seul cas où plus de 12 comprimés aient été absorbés sans qu'on retrouve des résidus dans le tube digestif.
Dans aucun cas on a retrouvé une concentration aussi élevée dans le sang et le foie, sans retrouver de cristaux réfringents ni aucune concentration de comprimés dans l'intestin ou l'estomac.
Le Dr Noguchi avait pourtant bien déclaré n'avoir pu déceler aucun résidu de comprimé, ni aucune trace de cristaux.
Selon un tableau comparatif (c.f page 60 du livre de Don Wolfe) Marilyn était au plus haut taux de ce barbiturique dans le sang. Et la présence d'une forte concentration d'hydrate de chloral agit avec synergie avec le pentobarbital et en augmente donc l'effet létal.
Les doses combinées auraient servies, selon lui, à tuer 9 à 20 personnes.
Les banques de données de médecine légale indiquent aussi qu'il n'existe pas de cas de dose fatale par ingestion orale entraînant une aussi forte concentration dans le sang de pentobarbtal et d'hydrate de chloral associés.
Sources
http://www.cursumperficio.net/FicheA13.html