• Norma Jeane Baker, plus connue sous le pseudonyme de Marilyn Monroe, ne cesse de briller dans le ciel d’Hollywood comme l’étoile suprême du cinéma. Alors que Simon Curtis lui a consacré un émouvant film hommage, My Week With Marilyn, sorti le 4 avril, c’est avec émotion que nous lui dédions notre fashion flash-back du jour.

    Pose de pin-up, brushing impeccable aux vagues rétro, robe au décolleté à la romaine, Marilyn Monroe sait sublimer une simple petite robe noire. Dans son studio photo au charme désuet, rideau plissé recouvrant une assise ronde de rigueur, aux volutes de tissus semblant mourir au sol sous le charme de la jeune femme, Marilyn Monroe pose, déterminée et plus sensuelle que jamais, prête à conquérir la planète cinéma.

     

    Nous sommes en 1950, Marilyn a 24 ans, et brille par sa superbe et sa légèreté.

      

    Devant le flash des photographes, elle choisit la simplicité d’une robe noire, forcément ultramoulante pour mettre en lumière ses courbes voluptueuses. Plus connue pour sa robe lamée, ou encore sa cultissime robe blanche flottant dans les airs, Miss Monroe opte à ses débuts pour la sobriété, largement démocratisée par la petite robe noire de Coco Chanel.

      

    Seule exception: le décolleté à la romaine qui joue l’ostentation avec les épaules dénudées.

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    Avec son visage d’ange mais sa pose de guerrière séductrice, Marilyn mise tout sur le charme, son arme de séduction massive. Mais celle qui est sublimée à l’écran par Michelle Williams dans My Week With Marilyn n’est pas qu’une jolie poupée de papier glacé. Elle est aussi émouvante, drôle et fragile. Une vraie star de cinéma.

     

     

     

     
     

     

     

    Norma Jeane Baker, plus connue sous le pseudonyme de Marilyn Monroe, ne cesse de briller dans le ciel d’Hollywood comme l’étoile suprême du cinéma. Alors que Simon Curtis lui a consacré un émouvant film hommage, My Week With Marilyn, sorti le 4 avril, c’est avec émotion que nous lui dédions notre fashion flash-back du jour.

     

     

    Pose de pin-up, brushing impeccable aux vagues rétro, robe au décolleté à la romaine, Marilyn Monroe sait sublimer une simple petite robe noire. Dans son studio photo au charme désuet, rideau plissé recouvrant une assise ronde de rigueur, aux volutes de tissus semblant mourir au sol sous le charme de la jeune femme, Marilyn Monroe pose, déterminée et plus sensuelle que jamais, prête à conquérir la planète cinéma.


     

     

     

     

    Nous sommes en 1950, Marilyn a 24 ans, et brille par sa superbe et sa légèreté. Devant le flash des photographes, elle choisit la simplicité d’une robe noire, forcément ultramoulante pour mettre en lumière ses courbes voluptueuses. Plus connue pour sa robe lamée, ou encore sa cultissime robe blanche flottant dans les airs, Miss Monroe opte à ses débuts pour la sobriété, largement démocratisée par la petite robe noire de Coco Chanel. Seule exception: le décolleté à la romaine qui joue l’ostentation avec les épaules dénudées.


     

     

     

     

    Avec son visage d’ange mais sa pose de guerrière séductrice, Marilyn mise tout sur le charme, son arme de séduction massive. Mais celle qui est sublimée à l’écran par Michelle Williams dans My Week With Marilyn n’est pas qu’une jolie poupée de papier glacé. Elle est aussi émouvante, drôle et fragile. Une vraie star de cinéma.

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    Niagara 

    Secrets de tournage ... 

    marilyn monroe  in niagara marilyn monroe:


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    • Marilyn est Rose Loomis, femme fatale et dangereuse
      1952_Niagara_Publicity_011_Falls_010_010_by_bruno_bernard_3Il s'agit du 18ème film de Marilyn Monroe, où son nom se situe pour la première fois en tête au générique, et lui permettra d'accéder enfin, à 26 ans, au statut de star qu'elle éspérait tant. Anne Baxter fut d'abord pressentie pour le rôle de Polly Cutler mais après avoir refusé le projet, le scénario fut remanié pour se concentrer davantage sur le personnage de Rose Loomis, la femme fatale. C'est Darryl Zanuck, grand patron de la Fox, qui propose une liste de noms de comédiennes pour tenir ce rôle, où Marilyn arrive en tête suivie de Anne Brancoft, Jean Peters (qui écopera du rôle de Polly Cutler, la jeune mariée), Lauren Bacall et Ava Gardner.
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    • Marilyn joue le rôle de Rose Loomis, une ancienne serveuse de brasserie qui ne pense qu'à s'amuser dans les bars et boîtes de nuit; mariée à George Loomis, un ancien éleveur de moutons, elle a le projet de tuer son mari avec l'aide de son amant. Ce premier grand film de Marilyn est le seul où elle compose un rôle de femme complexe: dangereuse, magnétique, sensuelle, égoïste, rusée, calculatrice et vénéneuse. C'est aussi le seul film où elle campe un personnage qui meurt.
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    • Niagara_scene_054_publicity_021_by_bruno_bernard_5A l'image, magnifiquement sublimée par le réalisateur Henri Hataway, son sourire au rouge vénéneux, sa démarche ensorcelante et la mélodie lancinante qu'elle chantonne restent à jamais gravés dans les mémoires des cinéphiles. Hataway va ainsi contribuer à créer le mythe Marilyn: dans la lignée des rôles de garces du film noir, Marilyn confère à son personnage un érotisme puissant. Le slogan du film sera d'ailleurs: "Marilyn Monroe et Niagara: un torrent d'émotion que même la nature ne peut pas maîtriser!"

     

    • Le look de Rose Loomis
      Niagara_scene_055_studio_mm_011_010_4Son look apporte aussi une puissance au magnétisme sensuel de Marilyn: son style est définitivement celui du glamour chic. Pour le maquillage: un soupçon d'eye liner aux yeux dont les paupières sont maquillées avec un fard de couleur chair, un léger ricil pour sublimer le regard, et surtout le rouge à lèvre de couleur rouge vive, accentuant le côté femme fatale du personnage.
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    • La peau laiteuse étincelle par les cheveux blonds dorés qui brillent à la lumière, et dont le brushing est toujours parfait, même au saut du lit, et préservé par un bonnet de bain qu'elle porte lorsqu'elle prend sa douche.

      

    marilyn monroe in niagara: marilyn monroe

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    • Niagara_scene_072_publicity_010_010_3
    • Du point de vue vestimentaire, Rose Loomis ne porte que des vêtements moulants accentuant ses formes: robes ou tailleurs tellement chics et indémodables. Pour les couleurs, elle reste dans le classique: tailleur noir, bleu ciel ou blanc crème, lui donnent ce côté angélique; tandis que le rouge vif de sa veste ou le rose fushia de sa robe, lui confèrent cet aspect machiavélique du personnage aux deux facettes.
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    •  L'une des tenue des plus suggestives de marilyn dans le film est la robe moulante et satinée d'un rose fushia qu'elle porte dans la scène où elle chantonne "Kiss", qui selon une réplique du film, est "tellement échancrée qu'on peut apercevoir ses genoux par le décolleté". Les costumes du film sont de Dorothy Jeakins.

      marilyn monroe in niagara marilyn monroe:

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    • Test_Costume_Rose_00610_retoucheQuand aux chaussures portées, elles se limitent à deux paires de sandales pieds nues, retenues par des lanières parsemées de brillance: une paire de couleur noire et l'autre de couleur blanche. Pour la nuit, Rose dort nue dans des draps blancs, et lorsqu'elle se lève, elle enfile des bas fins, une longue nuisette blanche, sous un déshabillé aux airs de fin peignoir blanc au col et manches à plumes, qu'elle noue par la taille, laissant entrevoir ses jambes, et porte aux pieds de petites mules noires aux pompons à plumes: un véritable look de séductrice!
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    • Hataway et Monroe
      1952_Niagara_OnSet_with_hataway_1Charmant dans la vie, le réalisateur Henri Hataway a la réputation de devenir sur les plateaux de tournage un directeur d'acteurs absolument tyrannique et despotique, ce qu'il reconnaît volontiers: "Pour être un bon réalisateur, il faut être un salaud. Je suis un salaud et je le sais!" On aurait pu ainsi s'attendre à ce que Hataway en fasse voir de toutes les couleurs à Marilyn, qui avait d'ailleurs le don d'exaspérer les réalisateurs avec qui elle travaillait, par ses caprices et retards.
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    • Au chef de plateau de Niagara qui lui en fait le reproche, Marilyn lui demandera un jour si elle est là pour pointer ou pour tourner un film! Mais étonnamment, les relations entre le metteur en scène et la comédienne seront idylliques. Bien qu'il se montre très exigeant dans le travail, Hataway ne tarit pas d'éloges sur Marilyn, qu'il décrit comme "l'actrice la plus naturelle avec qui j'ai tourné".
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    • Il prend même soin d'elle et lui prodigue quelques conseils, notamment de réduire les contrats publicitaires qui la fatiguent par de longues journées avec les photographes ou les journalistes, ou la prévient encore de l'influence de sa coach Natasha Lytess qui selon lui, est négative pour Marilyn, et il s'émeut même de découvrir la garde robe limitée de Marilyn, compte tenu de ses revenus jusqu'alors très modestes.

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    • Anecdote de tournage
      Niagara_scene_010_01_bed_01_2Dans la première scène d'apparition de Rose Loomis, alias Marilyn, dans le film, on la découvre les yeux mi-clos, bouche entrouverte aux lèvres humides d'un rouge à lèvre rouge flamboyant, faisant semblant de dormir pour ne pas se confronter au regard de Joseph Cotten, qui joue le rôle de son mari, George Loomis. Elle semble être totalement nue sous les draps blancs, étirant ses bras comme un chat et écrasant sa cigarette.
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    • Ce que le spectateur ne sait pas, c'est que Marilyn était réellement nue sous les draps, comme le confirme Henri Hataway: "Elle était effectivement nue. 'Il ne me serait pas possible de rendre d'une autre manière la nature équivoque des sentiments de Rose Loomis", avait-elle répondu au réalisateur!
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    •  marilyn monroe in niagara: photo

    • Scènes mythiques
      Niagara_scene_071_on_set_050_010_1>> Le film Niagara comporte une scène mythique qui marqua à jamais l'histoire du cinéma: celle de Marilyn déambulant dans la rue. Car ce plan de vingt secondes constituait pour l'époque celui de "la plus longue marche de l'histoire du cinéma" dans lequel apparaîtra ce qui deviendra l'une des caractéristiques de Marilyn: son célèbre déhanchement.
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    • Cet emploi révolutionnaire de ce 'plan américain' amène Hataway à affirmer que "Marilyn peut rendre n'importe quel mouvement, n'importe quel geste, presque intolérablement suggestif". La petite histoire devient une légende, avec son lot de versions: selon l'assistant d'Hataway, le talon de l'actrice serait resté bloqué dans un creux de la chaussée, ce qui l'aurait amené à adopter ce curieux chaloupé; quand à Hataway, il s'en porte garant, affirmant qu'il s'agissait d'une indication de jeu qu'il donna à Marilyn, en lui demandant même d'ôter sa culotte pour ne pas apercevoir les marques de sous vêtements sous sa jupe moulée, ce qui aurait accentué son déhanchement.
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photo from her movie:   niagara:

     

    • Quelque soit la version, ce plan aura un tel retentissement lors de la sortie du film en salle, que Marilyn adoptera cette démarche lors de ses sorties en public. Elle déclarera au magazine Life: "Je marche depuis que j'ai six mois et depuis, c'est ainsi que je me déplace."

      


    marilyn monroe in niagara: marilyn monroe:


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    • Niagara_scene_050_vamp_020_011_1>> Une autre scène d'anthologie est à relever dans le film: celle où Marilyn fredonne la chanson Kiss, filmé en gros plan. A elle seule, cette séquence suffit à l'époque à faire de Marilyn une véritable bombe sexuelle, registre qui sera désormais le sien, dans les films comme dans la presse à sensation, et ainsi, aux yeux du public. On raconte que la fin de cette scène où Joseph Cotten, le mari jaloux, sort furibond du bungalow pour venir briser rageusement le disque, aurait été inspirée par la venue d'une représentante du très prude Women's Club of America sur le plateau de tournage. D'ailleurs le film fut banni par l'Eglise à sa sortie.

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    • Succès du film et Naissance d'une star
      Niagara_scene_060_store_010_010_3Sorti sur les écrans le 21 janvier 1953, Niagara rencontre un immense succès. Tourné pour un budget d'un peu plus d'un million de dollars, le film en rapportera six ! C'est le premier film que Marilyn tourne en technicolore.
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    • Et d'ailleurs Marilyn, dont le public populaire commence à connaître le nom à cause du scandale de la publication du fameux calendrier publiant des photos de Marilyn nue, mais aussi de par sa relation avec Joe DiMaggio, ex-champion de base-ball adulé, ce même public va désormais mettre un visage sur cette pin-up scandaleuse qui est aussi une grande actrice, capable de faire affluer le public dans les salles.

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    • Influences
      niagara_groupeLe duo musical français "L'ombre Jaune" composé de la chanteuse, auteur et compositeur Muriel Moreno et du guitariste, claviériste, arrangeur et vidéaste Daniel Chenevez, prend en 1984 le nom de Niagara  en référence au film d'Henry Hataway. Le groupe, aux influences pop new-wave et rock, a rencontré un immense succès dans les années 1980 et début 1990 avec les tubes "Tchiki boum", "L'amour à la plage", "Je dois m'en aller", "Quand la ville dort", "Assez !", "Soleil d'hiver", "J'ai vu", "Pendant que les champs brûlent", "La fin des étoiles", "Un million d'années" etc... avant de mettre définitivement un terme à la carrière du groupe en 1993.

     

     

     

      

      


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    1948 - SCUDDA HOO ! SCUDDA HAY !
    1948 - DANGEROUS YEARS voir
    1948 - LADIES OF THE CHORUS
    1950 - LOVE HAPPY
    1950 - A TICKET TO TOMAHAWK
    1950 - THE ASPHALT JUNGLE
    1950 - ALL ABOUT EVE
    1950 - THE FIREBALL
    1950 - RIGHT CROSS
    1951 - HOMETOWN STORY
    1951 - AS YOUNG AS YOU FELL
    1951 - LOVE NEST
    1951 - LET'S MAKE IT LEGAL
    1952 - CLASH BY NIGHT
    1952 - WE'RE NOT MARRIED
    1952 - DON'T BOTHER TO KNOCK
    1952- MONKEY BUSINESS
    1952 - O. HENRY'S FULL HOUSE
    1953 - NIAGARA
    1953 - GENTLEMEN PREFER BLONDES
    1953 - HOW TO MARRY A MILLIONAIRE
    1954 - RIVER OF NO RETURN
    1954 - THERE'S NO BUSINESS LIKE SHOW BUSINESS
    1955 - THE SEVEN YEAR ITCH
    1956 - BUS STOP
    1957 - THE PRINCE AND THE SHOW GIRL
    1959 - SOME LIKE IT HOT
    1959 - LET'S MAKE LOVE
    1961 - THE MISFITS
    1962 - SOMETHING'S GOT TO GIVE
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    Ni scandaleux ni sulfureux, le livre de Donald Spoto, qui retrace la vie et la carrière de la plus célèbre des actrices américaines, s'adresse aux véritables fans de Marilyn Monroe. Pas de ragots ici, ni de pathos, mais des faits, précis, détaillés et une admiration sans bornes pour cette jeune femme fragile, en révolte contre son image de "blonde explosive".

    C'est une Marilyn inconnue que vous découvrirez dans ces pages, même si vous croyez déjà tout savoir d'elle, de son enfance difficile, de ses mariages, liaisons, dépressions et autres mythes, démontés par l'auteur.

    Il n'y a plus de starlette ni de star ici, mais une actrice belle et émouvante au?delà des mots, dont la vie semble enfin, pour la première fois peut-être, retracée dans toute sa magnifique et tragique vérité.

      

    Marilyn Monroe décédait. Les vraies raisons de son décès restent aujourd'hui encore l'objet d'une polémique.
    Malgré le fait que je ne désire pas me prononcer sur les raisons de sa mort, j'estime intéressant de faire figurer sur le site les quatre thèses suivantes:

    Selon le grand romancier américain Norman Mailer, Marilyn aurait été victime d'un complot ourdi par le F.B.I. et la C.I.A. dans le but d'accumuler des preuves contre les Kennedy. L'écrivain en fait la première victime d'une série d'assassinats politiques incluant les Kennedy, Malcom X et Martin Luther King.

    Le rapport du médecin-légiste de Los Angeles parle de suicide probable dû à une overdose de barbituriques.

    Selon Anthony Summers, qui enquêta sur sa mort, à tous les échelons des intimes et du pouvoir (Robert Kennedy, alors ministre de la Justice, était, dit-on, l'amant de l'actrice), on s'employa à faire du suicide volontaire ou involontaire de Marilyn quelque chose d'inévitable.

    D'après Donald Spoto, l'un de ses biographes, Marilyn est décédée à la suite d'une erreur médicale. On lui aurait administré un lavement à l'hydrate de chloral (le chloral lui permettait de dormir) alors qu'elle avait absorbé, préalablement, du Nembutal. Le mélange de ces deux substances peut, paraît-il, s'avérer fatal.

      

      

     

    Donald Spoto est un écrivain américain, spécialiste des biographies, né le 28 juin 1941.

     

    Il s'est particulièrement illustré avec des biographies dans le domaine du cinéma, parmi celles-ci on peut citer celles de Alfred Hitchcock, Marilyn Monroe, James Dean, Marlene Dietrich...

     

    Bibliographie sélective

     

     

      

     

      

     

      

     

     

     

     

     

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    Nom : Norma Jeane Baker
    Sur le certificat de naissance : Norma Jeane Mortensen
    Lieu : Los Angeles, Californie.
    Date de naissance : Le 1er juin 1926
    Décédée : Dans la nuit du 4 au 5 août 1962
    Taille : 164 cm
    Poids : 58 kg
    Pointure : 38 - 39
    Cheveux : Blonds, initialement bruns
    Yeux : Bleus

    Mensurations :

    En 1945 : 92 - 64 - 88 En 1952 : 92 - 62 - 88
    En 1946 : 92 - 64 - 92 En 1955 : 97 - 62 - 92
    En 1951 : 95 - 62 - 88 En 1956 : 95 - 62 - 95

    En 1955, Marilyn suggéra que son épitaphe soit celle-ci :
    " Ici repose Marilyn Monroe, 97 - 62 - 92 ".

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     *๑۩۞۩๑*๑۩۞۩๑*๑۩۞۩๑*

    Le génie menteur ou les 7 miroirs de l'âme !

    Il y avait une fois un jeune prince qui trouvait les gens autour de lui méchants et égoïstes. Il en parla un jour à son précepteur qui était un homme sage et avisé et qui confia une bague au prince.

    - "Cette bague est magique. Si tu la tournes trois fois sur elle-même, un génie t'apparaîtra. Toi seul le verra. Chaque fois que tu seras insatisfait des gens, appelle-le. Il te conseillera. Mais fais attention : ce génie ne dit la vérité que si on ne le croit pas. Il cherchera sans cesse à te tromper."

    Un jour, le prince entra dans une violente colère contre un dignitaire de la cour qui avait agi contre ses intérêts. Il fit tourner trois fois la bague. Aussitôt, le génie apparut:

    - "Donne-moi ton avis sur les agissements de cet homme, dit le prince."

    - "S'il a fait quelque chose contre toi, il est indigne de te servir. Tu dois l'écarter ou le soumettre." A ce moment, le prince se souvint des paroles étranges de son précepteur.

    - "Je doute que tu me dises la vérité", dit le prince.

    - "Tu as raison", dit le génie, "je cherchais à te tromper. Tu peux bien sûr asservir cet homme, mais tu peux aussi profiter de ce désaccord pour apprendre à négocier, à traiter avec lui et trouver des solutions qui vous satisfassent tous deux. "

    Parcourant un jour la ville avec quelques compagnons, le prince vit une immense foule entourer un prédicateur populaire. Il écouta un instant le prêche de cet homme et fut profondément choqué par des paroles qui contrastaient violemment avec ses propres convictions. Il appela le génie.

    - "Que dois-je faire ?"

    - "Fais-le taire ou rends-le inoffensif", dit le génie. "Cet homme défend des idées subversives. Il est dangereux pour toi et pour tes sujets." Cela me paraît juste, pensa le prince. Mais il mit néanmoins en doute ce que le génie avait dit.

    - "Tu as raison", dit le génie, "je mentais. Tu peux neutraliser cet homme. Mais tu peux aussi examiner ses croyances, remettre en cause tes propres certitudes et t'enrichir de vos différences."

    Pour l’anniversaire du prince, le roi fit donner un grand bal où furent conviés rois, reines, princes et princesses. Le prince s'éprit d'une belle princesse qu'il ne quitta plus des yeux et qu'il invita maintes fois à danser sans jamais oser lui déclarer sa flamme. Un autre prince invita à son tour la princesse. Notre prince sentit monter en lui une jalousie profonde. Il appela alors son génie.

    - "Que dois-je faire, selon toi ? "

    - "C'est une crapule", répondit le génie. "Il veut te la prendre. Provoque-le en duel et tue-le. " Sachant que son génie le trompait toujours, le prince ne le crut pas.

    - "Tu as raison", dit le génie, "je cherchais à te tromper. Ce n'est pas cet homme que tu ne supportes pas, ce sont les démons de tes propres peurs qui se sont éveillés quand tu as vu ce prince danser avec la princesse. Tu as peur d'être délaissé, abandonné, rejeté. Tu as peur de ne pas être à la hauteur. Ce qui se réveille en toi dans ces moments pénibles te révèle quelque chose sur toi-même. "

    A l'occasion de la réunion du grand conseil du royaume, un jeune noble téméraire critiqua à plusieurs reprises le prince et lui reprocha sa façon de gérer certaines affaires du royaume. Le prince resta cloué sur place face à de telles attaques et ne sut que répondre. L'autre continua de plus belle et à nouveau le prince se tut, la rage au cœur. Il fit venir le génie et l'interrogea.

    - "Ôte-lui ses titres de noblesse et dépouille-le de ses terres", répondit le génie. "Cet homme cherche à te rabaisser devant les conseillers royaux."

    - "Tu as raison", dit le prince..Mais il se ravisa et se souvint que le génie mentait.

    - "Dis-moi la vérité" continua le prince.

    - "Je vais te la dire", rétorqua le génie, "même si cela ne te plaît pas. Ce ne sont pas les attaques de cet homme qui t'ont déplu, mais l'impuissance dans laquelle tu t'es retrouvé et ton incapacité à te défendre."

    Un jour, dans une auberge, le prince vit un homme se mettre dans une colère terrible et briser tables et chaises. Il voulut punir cet homme. Mais il demanda d'abord conseil au génie.

    - "Punis-le", dit le génie. "Cet homme est violent et dangereux."

    - "Tu me trompes encore", dit le prince.

    - "C'est vrai. Cet homme a mal agi. Mais si tu ne supportes pas sa colère, c'est avant tout parce que tu es toi-même colérique et que tu n'aimes pas te mettre dans cet état. Cet homme est ton miroir."

    Une autre fois, le prince vit un marchand qui voulait fouetter un jeune garçon qui lui avait volé un fruit. Le prince avait vu filer le vrai voleur. Il arracha le fouet des mains du marchand et était sur le point de le battre lorsqu'il se ravisa.

    - "Que m'arrive-t-il", dit-il au génie. "Pourquoi cette scène m'a-t-elle mis dans cet état ?"

    - "Cet homme mérite le fouet pour ce qu'il a fait", répondit le génie.

    - "Me dis-tu la vérité ?"

    - "Non", dit le génie. "Tu as réagi si fortement parce que l'injustice subie par ce garçon t'a rappelé une injustice semblable subie autrefois. Cela a réveillé en toi une vieille blessure."

    Alors le prince réfléchit à tout ce que le génie lui avait dit.

    - "Si j'ai bien compris", dit-il au génie, "personne ne peut m'énerver, me blesser ou me déstabiliser.

    - "Tu as bien compris", dit le génie. "Ce ne sont pas les paroles ou les actes des autres qui te dérangent ou que tu n'aimes pas, mais les vieux démons qui se réveillent en toi à cette occasion : tes peurs, tes souffrances, tes failles, tes frustrations.

    Si tu jettes une méche allumée dans une jarre d'huile, celle-ci s'enflammera. Mais si la jarre est vide ou qu'elle contient de l'eau, la mèche s'éteindra d'elle-même.

    Ton agacement face aux autres est comme un feu qui s'allume en toi et qui peut te brûler, te consumer, te détruire. Mais il peut aussi t'illuminer, te forger, te façonner et faire de l'autre un allié sur le chemin de ta transformation. Toute rencontre difficile devient alors une confrontation avec toi-même, une épreuve, une initiation."

    - "J'ai besoin de savoir encore une chose", dit le prince. "Qui es-tu ?"

    - "Je suis, moi aussi, ton reflet dans le miroir."

    __________________De Charles Brulhart Janvier 2004 ____________________
    *๑۩۞۩๑*๑۩۞۩๑*๑۩۞۩๑*๑۩۞۩๑*๑۩۞۩๑*๑۩۞۩๑*๑۩۞۩๑*๑۩۞۩๑*๑۩۞۩๑*๑۩۞۩๑*


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    Biographie

    Marilyn Monroe...
    Probablement le nom le plus connu de l'histoire du monde du cinéma américain. Un nom, une image, de multiples facettes... mais qui connaît réellement Marilyn Monroe ?

     

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    Norma Jeane Mortensen est née le 1er juin 1926 à Los Angeles. Fille de Gladys Monroe Baker et d'un père inconnu, elle vécut une enfance chaotique. Sa mère, fragile et irresponsable, est souvent obligée de la confier aux services sociaux, et dans de multiples familles d'accueil.

    Faisant de fréquents séjours en hôpital psychiatrique, elle ne vient voir sa fille que de rares week-ends. Quand Norma Jeane atteignit l'âge de sept ans, sa mère décida de prendre soin d'elle et elles partirent s'installer dans un bungalow. Malheureusement, les problèmes psychologiques de Gladys étaient toujours présents, et le bonheur d'être réunie avec sa mère ne dura pas pour la petite Norma Jeane.

     

      

      

     

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    Elle fut alors confiée à Grace McKee, une amie de sa mère. Grace était une jeune femme qui, comme beaucoup d'autres, avait rêvé de célabrité. Alors, elle reporta tous ses espoirs sur la jeune Norma Jeane, lui apprenant comment se maquiller, lui répétant chaque jour qu'elle deviendrait la plus grande star que le monde ait jamais connu. Cependant, un évènement vint troubler la tranquillité dans laquelle Norma Jeane vivait.

      

    Elle racontera des années plus tard que Doc Goddard, le mari de Grace, aurait eu sur elle des attouchement sexuels. A l'âge de 15 ans, nouvel abandon pour Norma Jeane: Grace et Doc durent partir en Virginie et, pour raisons financières, ne pouvaient l'emmener avec eux. La dernière chose que Norma Jeane souhaitait était de retourner à l'orphelinat. Grace trouva alors un compromis. Norma Jeane allait épouser le fils de leurs voisins, Jim Dougherty, son ainé de 5 ans.

     

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    Le 19 juin 1942, le mois de son seizième anniversaire, Norma Jeane devint officiellement la femme de Jim Dougherty. Elle se tourne alors vers une vie de femme au foyer. Elle sera de courte durée. La guerre faisant rage, Jim décide de s'enrôler dans la marine. Norma Jeane doit alors apprendre à vivre seule, à se débrouiller par ses propres moyens. Comme beaucoup de femmes d'hommes engagés dans l'armée, elle trouve un travail dans une usine, où sont fabriqués des parachutes. C'est dans ce lieu qu'elle fut découverte.

     

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    Repérée par un photographe de l'armée ayant pour consigne de remonter le moral des troupes, elle accepte de poser pour une série de photos. Consciente de son physique, elle tente alors sa chance à la Blue Book Model Agency. Rencontrant de plus en plus de succès, Norma Jeane devient indisponible pour son mari quand il est en permission. Il lui pose alors un ultimatum: le mannequinat ou lui. Le 2 octobre 1946, le divorce fut prononcé. Norma Jeane était alors libre de pouvoir réaliser son rêve, celui d'être aimée, adulée par le monde entier. La transformation vers Marilyn Monroe avait commencé.

     

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    Marilyn Monroe. C'est Ben Lyon, le révélateur de talents de la Fox, qui lui attribua ce nom. Marilyn pour Marilyn Miller, célèbre actrice, et Monroe pour le nom de famille de la grand-mère maternelle de Norma Jeane. Un nouveau nom, une nouvelle couleur de cheveux... mais ça ne suffisait pas encore pour devenir une star. Elle tourna deux petits rôles dans la Fox avant que son contrat ne soit arrêté.

    Elle décroche un contrat à la Colombia qui sera de courte durée malgré sa présence à l'écran indéniable dans "Ladies of the chorus" (Les Reines du Music-Hall). Mais refusant d'abandonner, Marilyn persévère, prend des cours de théâtre et de diction, essaye d'améliorer chaque petit détail. Cependant, ne touchant aucun revenu, elle se voit obligée de poser nue pour un photographe, Tom Kelley.

     

     

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    En 1950 elle décroche un rôle grâce à Johnny Hyde, son amant et agent très reconnu aux USA, dans "The Asphalt Jungle" (Quand la ville dort). Ce rôle lui permit de montrer qu'elle n'était pas qu'une blonde écervelée, mais qu'elle pouvait aussi jouer des rôles de composition. La Fox l'engage. Son rôle dans "All about Eve" (Eve) lui vaut d'être plébiscitée auprès des critiques enthousiastes, y compris auprès de Joseph Schenck, le président de la Fox, qui lui propose alors un second contrat, de 7 ans.
     

    C'est le début de la gloire pour Marilyn. Malheureusement, alors qu'elle est reconnue pour son talent d'actrice dans "Clash by night" (Le Démon s'éveille la nuit), un scandale éclate : les photos de Marilyn posant nue font surface. A cette époque, cela aurait pu briser la carrière de n'importe quelle grande star.

    La Fox, scandalisée, lui demanda de nier que c'était elle, mais Marilyn tourna cet incident à son avantage: elle expliqua qu'à l'époque, n'ayant plus d'argent, elle fut obligée de poser pour ces photos afin de pouvoir conserver sa voiture. Marilyn Monroe devint alors, petit à petit, l'icône de la libération sexuelle de la femme.

     

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    En 1952 sortit l'un des plus grands films de Marilyn, malheureusement méconnu de nos jours. Dans ce film, "Don't Bother To Knock" (Troublez-moi ce soir), Marilyn peut montrer toute l'étendue de son talent. Ce fut l'un des rôles les plus dramatiques de sa carrière: elle incarne une jeune femme, sortant d'un asile psychiatrique, essayant de refaire sa vie après avoir perdu l'homme qu'elle aimait; mais cette jeune femme retrouve vite ses vieux démons quand elle croit retrouver cet homme... Marilyn passe d'une émotion à une autre avec une facilité déconcertante, pleure naturellement, elle ne fait qu'une avec la femme qu'elle incarne. Mais, au grand désarroi de Marilyn, le public la préfère dans des rôles moins subtils, et les producteurs la cantonne dans des rôles de blondes ecervelées.

     

     

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    C'est la même année qu'elle est présentée à celui qui deviendra son mari: Joe DiMaggio, idole du base-ball américain. Marilyn voit en lui un homme respectable, reservé, et attentionné. Joe déteste plus que tout le monde du show-business, il souhaite mener aussi simplement possible une vie de famille normale.

    En 1953, un premier grand rôle est offert à Marilyn Monroe dans un film dramatique: elle interprète,dans "Niagara", Rose Loomis, une femme volage souhaitant de débarasser de son mari. C'est également dans ce film, ayant pour décor les chutes de Niagara, qu'elle interprète la plus longue marche de l'histoire du cinéma.

     

     

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    Marilyn est alors sur tous les fronts, elle accumule les succès: tout d'abord avec "Gentlemen Prefer Blondes" (Les Hommes préfèrent les blondes). Ce film est l'un des plus gros succès de l'année 1953, et Marilyn y brille de tout son éclat, faisant de l'ombre à sa partenaire Jane Russell.

      

    C'est suite à ce film que les deux actrices laisseront leurs empreintes devant le Grauman's Chinese Theater. Viendra ensuite "How to marry a millionnaire" (Comment épouser un millionnaire), film dans lequel elle tourne aux côtés de deux grandes stars: Lauren Bacall et Betty Grabble. Rôle encore une fois de comédie légère, où Marilyn interprète une jeune femme myope avide de richesses.

     

     

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    Toujours la même année, Marilyn tourne "The River of no Return" (La Rivière Sans Retour) sous la direction d'Otto Preminger. Tournage très éprouvant pour elle, aussi bien physiquement que moralement : Otto Preminger lui en fit voir de toutes les couleurs. Il refusa à Natasha Lytess, le professeur d'art dramatique de Marilyn, l'accès au tournage, et fit bien comprendre à l'actrice que s'il faisait ce film c'est uniquement parce qu'il était redevable à la Fox. Lors du tournage Marilyn se fit une entorse et en profita, selon certains, pour se venger de Preminger. Elle resta la jambre dans le platre quelques jous pendant que Joe DiMaggio la rejoignit.

     

     

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    Le 14 janvier 1954, Marilyn et Joe deviennent officiellement mari et femme. Ils le décidèrent de façon assez impromptue, et Marilyn ne prevint le studio qu'une heure avant la cérémonie. Malgré cela, plus d'une centaine de journalistes étaient présents à leur sortie de l'hôtel de ville. Lors de leur mariage de noces au Japon, où Joe devait être reçu comme une star, ce fut en fait vers Marilyn que toutes les attentions se tournèrent.

    On lui proposa alors, pour le plus grand malheur de Joe, de rendre visite aux troupes américaines en Corée, où elle interpréta une série de concerts. Dix concerts en deux jours, devant plus de cent mille soldats. Plus tard, elle s'en souviendra comme l'un des meilleurs moments de sa vie.

    De retour aux Etats-Unis, un nouveau rôle est proposé à Marilyn, qui le refusa au départ, avant que son salaire ne fut augmenté. Dans ce film, "There's No Business Like Show Business" (La Joyeuse Parade), Marilyn interprète une danseuse de music-hall tombant amoureuse d'un jeune homme, provenant d'une autre famille de danseurs, interprété par Donald O'Connor.

     

     

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    Puis on lui proposa un film aujourd'hui devenu mythique, notamment pour la scène où sa robe s'envole au-dessus d'une bouche de métro: "The Seven Year Itch" (Sept ans de réflexion). Ce film met en scène un homme marié essayant de séduire sa voisine pendant que sa femme et ses enfants sont en vacances à la campagne. Marilyn s'y montre plus séduisante et aguicheuse que jamais, ce qui ne manquera pas de créer de nombreuses disputes au sein de son couple.

      

    Lors du tournage de la scène de la robe, ça en est trop pour Joe: il voit des centaines de personnes admirer le spectacle, pendant que Marilyn s'offre à eux et à la caméra, consciente de l'effet qu'elle provoque. Joe, fou de colère, ne comprend pas que sa femme ne fait qu'interpréter son rôle. Il devient violent avec elle, et le 28 octobre 1954, Marilyn demande le divorce. Leur mariage n'aura duré que quelques mois.

     

    Après ce film, Marilyn souhaite pouvoir jouer autre chose que des blondes pulpeuses et stupides. Mais elle est bien consciente que ce n'est pas avec la Fox que ses souhaits se réaliseront. Avec l'aide de son ami et photographe Milton Greene, Marilyn décide de monter sa propre société, la Marilyn Monroe Productions.

      

    Elle quitte alors Hollywood pour s'installer à Manhattan où elle découvre les joies de l'anonymat. C'est aussi là-bas qu'elle assistera aux cours de l'Actor's Studio dirigé par Lee Strasberg.

      

    Elle suit les cours avec assiduité et impressionnera bon nombre de comédiens qui ne croyaient pas en elle. Mais Marilyn ne peut se passer de la Fox si elle veut être assurée d'être reconnue. Alors Darryl Zanuck consent à lui créer un nouveau contrat de non-exclusivité, stipulant qu'elle aura un droit de regard sur les réalisateurs. Marilyn rédigé donc une liste des réalisateurs avec lesquels elle accepte de tourner, comportant parmi d'autres John Huston ou Alfred Hitchcock.

     

     

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    Pendant son séjour à New York, Marilyn entame une idylle avec Arthur Miller, célèbre dramaturge, auteur de "La Mort d'un Commis Voyageur". A travers cet homme plus âgé qu'elle, elle trouve une épaule sur laquelle elle peut s'appuyer, l'image d'un père rêvé, un intellectuel capable de lui enseigner de nombreuses choses.
     

    De retour à Hollywood, Marilyn entame le tournage d'un nouveau film, produit par la Fox en partenariat avec la Marilyn Monroe Productions: "Bus Stop" (Arrêt d'autobus), dirigé par Joshua Logan.

      

    Un rôle dramatique pour Marilyn pour lequel elle applique La Méthode enseignée à l'Actors Studio: elle se fonde sur sa propre vie, ses propres émotions. Mais ce tournage devient très éprouvant pour elle, comme si elle traversait les mêmes choses que son personnage. Marilyn devient de plus en plus dépendante aux médicaments, et elle apparaît très fragile.

    Cependant son interprétation sera reconnue comme l'une des meilleures de sa carrière, et les critiques seront unanimes à son égard.

     

     

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    En juillet 1956, Marilyn Monroe épouse Arthur Miller. Ils convolent tous les deux vers l'Angleterre, où Marilyn doit tourner son prochain film, "The Prince and the Showgirl" (Le Prince et la Danseuse), entièrement produit par la Marilyn Monroe Productions. Mais entre elle et son partenaire dans le film, Laurence Olivier, règne une forte tension. Ce sera en partie l'une des raisons de l'échec du film, malgré de bonnes critiques.

     

     

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    Le 1er août 1957, Marilyn fait une fausse couche. Avoir un enfant était ce qu'elle espérait le plus au monde, et cette immense déception ne fait qu'accentuer encore plus son mal-être. A deux reprises on la sauve d'overdoses de barbituriques.

      

    C'est à ce moment qu'on lui propose de tourner "Some Like it Hot" (Certains l'aiment chaud) de Billy Wilder. Au départ réticente, Marilyn accepta finalement le rôle quand Arthur la convainquit que ce serait le succès assuré. Mais ce tournage se révéla encore une fois très difficile. Probablement perturbée par sa fausse couche récente, Marilyn arrivait sur le plateau des heures en retard, parfois sans même connaître son texte.

      

      

     

    Perfectionniste, elle demandait à refaire des prises un nombre incalculable de fois jusqu'à ce qu'elle soit satisfaite de sa prestation. Quand elle ne connaissait pas son texte, ou qu'elle n'arrivait pas à s'en rappeler a cause du nombre de médicaments qu'elle ingurgitait pour lutter contre ses problèmes d'insomnie, on devait écrire ses répliques sur des pancartes. Un mois après la fin du tournage, Marilyn fit une nouvelle fausse couche.

    Elle était effondrée. Malgré tout, "Some Like it Hot" fut le plus grand succès de Marilyn.

     

     

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    Continuant toujours les tournages, Marilyn accepta un rôle aux côtés d'Yves Montand dans "Let's Make Love" (Le Milliardaire). C'est dans ce film qu'on commence à se rendre compte de l'état de Marilyn: elle semble absente, et paraît beaucoup plus que son âge. Marilyn elle-même proposa à la Fox de prendre Yves Montand pour jouer à ses côtés.

    Lors du tournage, elle succomba au charme de l'acteur français, ce qui commença à détériorer ses relations avec Arthur Miller. Le film fut un échec, et à Hollywood, on chuchotait déjà que la carrière de Marilyn était sur le déclin...

     

     

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    Cela n'empêcha pas Marilyn de rempiler pour un nouveau film, de plus aux côtés de grandes stars telles que Clark Gable, Montgomery Clift, et Eli Wallach, sous la direction de John Huston, et d'après un scénario écrit par Arthur pour Marilyn.

    Ce film, "The Misfits" (Les Désaxés) fut une réelle torture pour elle, ainsi que pour tous ceux qui y participèrent. Le personnage de Roslyn ressemblait en tout point avec Marilyn, qui se sentait seule, abandonnée, et mise à nue à travers ce rôle.

     

      

    De nombreuses tensions règnaient sur le plateau, et encore une fois les retards de Marilyn et sa prise de médicaments de plus en plus importante perturbèrent le tournage. Marilyn était au plus bas, et ce rôle la mettant face à elle-même ne fit que la rendre plus vulnérable; elle sombrait de plus en plus dans la dépression.

      

    Trois semaines après la fin du tournage, Clark Gable, dont Marilyn imaginait être la fille quand elle était petite, meurt d'une crise cardiaque. Marilyn se sentit profondément coupable, elle imaginait que son comportement avait du engendrer la mort de Clark.

      

    C'est après ce tournage que Marilyn et Arthur divorcèrent. Le 7 février 1961, Marilyn fut admise, selon les conseils de sa psychanalyste, dans le département psychiatrique du Payne Whitney Hospital. Cela ne fit qu'aggraver sa situation, elle se voyait devenir comme sa mère.

    Elle fut de plus placée dans un pavillon de sécurité, isolée et coupée du monde. Heureusement, Joe DiMaggio, toujours là pour elle malgré les années, la fit transférer dans un autre hôpital, où elle demeura pendant plus d'un mois. C'est peu après que Marilyn commença à fréquenter de plus en plus Frank Sinatra et son entourage, puis aurait entamé selon les rumeurs une relation avec le président John Kennedy.

     

     

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    Refusant d'abandonner le cinéma, Marilyn accepte un nouveau rôle, dans un film intitulé "Something's Got to Give" (Quelque chose doit craquer). Ce film aurait été le trentième film de Marilyn. "Aurait été", car il resta inachevé. Pendant les essais, Marilyn semble heureuse, et toute l'équipe est optimiste.

    Mais le premier jour du tournage, l'actrice est absente, pour cause de maladie. Sur des semaines de tournage, elle ne sera présente que quelques jours, souvent nerveuse, ou incapable de se souvenir de son texte. Le réalisateur (George Cukor) dut même mettre un filtre devant la caméra pour certains gros plans afin de masquer la fatigue de Marilyn.

      

    Le 19 mai 1962, Marilyn quitte le tournage pour s'envoler vers New York, où elle veut absolument être présente pour l'anniversaire de John Kennedy. Elle apparaît sur scène chancelante, ayant bu une bonne dose de champagne afin de se donner le courage de chanter son fameux "Happy Birthday Mr President". De retour à Hollywood, La Fox décide d'interrompre le tournage du film et renvoie Marilyn.
     

    Marilyn est déprimée, sous l'emprise des médicaments et de l'alcool, les nombreuses personnes l'ayant vue à cette époque la trouvèrent méconnaissable. Mais le 1er août 1962, la Fox décide de signer un nouveau contrat avec elle. Le tournage doit bientôt recommencer, Marilyn a de nombreux projets.

     

     

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    Le matin du 5 août 1962, Marilyn est retouvée morte sur son lit. Des boîtes vides de barbiturique sont retrouvées sur sa table de chevet. De nombreuses spéculations courent sur les causes du décès, et il est probable que nous ne sachions jamais ce qu'il s'est réellement passé. Suite à son autopsie, le rapport officiel conclut à un "suicide probable", néanmoins, de nombreuses incohérences ne font qu'augmenter les doutes. Marilyn aura connu une fin soudaine.

      

    C'est Joe DiMaggio, toujours amoureux d'elle, qui organisa ses obsèques, auxquelles aucune personne appartenant au monde du show-business n'aura le droit d'assister. Pendant des années, il fera fleurir la tombe de Marilyn.

    Malgré une mort précipitée, la petite Norma Jeane avait pu réaliser son rêve. Elle fut aimée, adulée, vénérée par des millions de personnes. Elle a marqué l'histoire du cinéma à jamais, et aujourd'hui, plus de quarante ans après sa mort, tout le monde se souvient encore d'elle.

     

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    SOURCES : SUGARKANE

    http://www.microsofttranslator.com/bv.aspx?from=fr&to=fr&a=http%3A%2F%2Fsugarkane.canalblog.com%2Farchives%2F2007%2F04%2F10%2F4588053.html

     

     

     

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  • philippe halsman

     

     

     marilyn monroe  philippe halsman      

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    Photographer: Alfred Eisenstaedt



    Photographer: Alfred Eisenstaedt

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    Edit : Pour voir ces photos en haute résolution, cliquez ici et tapez "Marilyn Monroe". Vous trouverez toutes les photos de cette session, parmi d'autres.

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    Marilyn le dernier secret

    Marilyn le dernier secret
    par William Reymond

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    Description du livre par l'éditeur :

    Depuis 1962 la mort de Marilyn Monroe ne cesse de fasciner. Et, bien que présenté officiellement comme un suicide, le décès de la blonde la plus populaire de la planète suscite aujourd'hui encore d'innombrables interrogations. Marilyn était-elle la maîtresse des fréres Kennedy ? John et Robert ont-ils eu leur part de responsabilité dans la disparition de la star ? A-t-il existé un témoin de ses derniers instants ? Quels rôles ont joué la Mafia, la CIA et J.Edgar Hoover, le patron du FBI ? Les résultats de l'autopsie de la comédienne ont-ils été manipulés, le dossier escamoté et la vérité étouffée ? A l'aide de documents rares, certains oubliés, d'autres négligés mais surtout de témoignages inédits, Marilyn le dernier secret répond de manière définitive à l'ensemble des questions posées par l'énigme Monroe. Aprés l'assassinat de JFK, les secrets de coca-cola et les coulisses de l'alimentation industrielle, William Raymond plonge dans les méandres d'Hollywood pour, au terme d'une enquête au rythme haletant, dévoiler le dernier secret de Marilyn Monroe.

     

     

     

     

     

     

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    Il est très difficile d'avoir un avis objectif sur le décès de Marilyn Monroe quand on a lu et entendu pendant des années tout et n'importe quoi sur sa disparition. Il existe toujours une part de scepticisme, et je crois qu'elle est ancrée dans nos têtes, plus ou moins forte mais bien présente.

      

    Je pense que ce livre est une très bon complément de Marilyn Monroe la biographie de Donald Spoto, qui fournissait déjà une thèse plus que probable sur son décés mais qui ne l'avait pas vraiment approfondie, on ne savait toujours pas qui était à l'origine de son décès et s'il y avait eu un témoin. William Reymond le dit lui-même ce n'est pas un fan de Marilyn je cite la premiére phrase du livre "je n'ai jamais aimé Marilyn Monroe" il nous explique les raisons qui l'ont poussé à enquêter sur sa mort.

      

    Personnellement je m'étais jurée de ne plus acheter de livres sur son décès parce ce que c'était devenu une overdose de soit disantes preuves qui en fait n'en sont pas, de complots improbables, de théories fondées sur des présomptions, parfois même du grand n'importe quoi avec des auteurs mythomanes comme Robert Slatzer; donc je m'étais arrêtée à la thése de D.Spoto avec un sentiment de frustration tout de même, mais aussi des certitudes.

      

    Et puis finalement j'ai lu Marilyn le dernier secret en 2 jours, il m'a passionné, on y apprend beaucoup de choses même certaines qui ont eu lieu aprés sa mort notamment avec la FOX ou comment ils ont continué de se gaver d'argent aprés la mort de Marilyn, comment ils ont essayé de nous faire croire au suicide, et je n'ai pas été déçue. En ce qui me concerne ce sujet est clos, je crois en sa thèse, qu'il prouve par ailleurs. Je n'achete plus de livres sur ce sujet car enfin il faut bien avouer à un moment donné il faut se forger son opinion et la mienne sera la même que celle de ce livre.

      

     

    Plus d' informations

    Titre complet : Marilyn le dernier secret
    Auteur : William Reymond
    Date de parution : 2008
    Editeur : Flammarion

    ISBN : 978-2-0806-9061-6
    Où se le procurer : amazon.fr, price minister

    Photos extraites du livre

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    SOURCES /   http://www.microsofttranslator.com/bv.aspx?from=fr&to=fr&a=http%3A%2F%2Fmmbooks.canalblog.com%2Farchives%2F2008%2F10%2F30%2F11168822.html

     

     

     

      

     

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    Irresistible Marilyn Monroe

    De Caroline Perreau

      

    58869711Présentation du livre par l'éditeur:

      

    On la savait fragile, exigeante, scandaleuse, pétillante et passionnée… La voici tout simplement

      

    IRRESISTIBLE, à travers 150 photographies rares, inédites et essentielles. Marilyn Monroe est sans aucun doute l’icône des icônes. Une beauté fatale qui a irradié le septième art. A l’heure où sont publiés pour la premières fois ses écrits et ses poèmes, YB Editions lui rend un hommage photographique lumineux et incontournable : Une biographique riche et passionnante accompagne les plus belles images de sa vie, depuis son enfance passée à Los Angeles à son énigmatique suicide le 5 août 1962.

    L’ouvrage privilégie une approche esthétique pour faire renaître une Marilyn radieuse, photographiée et filmée par les plus grands artistes de son temps.

    Marilyn... Tout simplement irrésistible !

     

    Plus d'informations...

    • Relié
    • Editeur : YB Editions
    • Collection : IRRESISTIBLE
    • Langue : Français
    • ISBN-10: 2355370583
    • ISBN-13: 978-2355370588

      

      

      

     

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      photos de Norma Jeane photographiée par Richard C. Miller. Parmi ces photos, quelques inédites et d'autres en meilleure qualité. Incluses également, trois photos de la jeune Marilyn en 1950.

    En voici quelques unes :

    RMiller_BCS_003 RMiller_Fish_001 RMiller_Squ2_001 RMiller_Try_002

    Et le lien pour l'album complet :

    Norma Jeane par Richard C. Miller

     

     

     

     
     

    98 photo(s) - Diaporama

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     Ce sont des photos qui ont été récemment vendues aux enchères

    (les Julien's Auctions), prises sur le tournage de 7 ans de réflexion

    (The Seven Year Itch).

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    Les chansons interprétées par Marilyn

    Bann


     

    Même si elle est surtout connue en tant qu'actrice, Marilyn aimait également chanter et espérait même pouvoir devenir un jour une vraie chanteuse, respectée. Elle a tenu à interpréter elle-même toutes les chansons de ses films.

    Je vous propose donc de découvrir ou redécouvrir toutes les chansons qui ont été interprétées par Marilyn, par ordre chronologique. Vous trouverez toutes les paroles des chansons accompagnées de ma traduction, s'il vous plait ne les utilisez pas sans me demander la permission auparavant, j'ai passé beaucoup de temps dessus !

    Voici le lecteur qui vous permettra d'écouter ces chansons :

    Pour écouter la musique sans interruptions quand vous naviguez sur le blog j'ai placé dans la colonne de droite un lien vers un lecteur séparé.

    Vous pouvez également cliquer ici :

    pour écouter ces musiques

    cliquer sur le logo de MIXPOD - colonne de gauche, en dessous -

    le  fond muscal du blog sera supprimé.

     

    En 1947, Marilyn a chanté "I never took a lesson in my life" à l'occasion d'un spectacle annuel de la Twentieth Century Fox. Malheureusement pour elle, elle venait tout juste de se faire renvoyer, mais avait néanmoins tenu à interpréter sa chanson.

    KargerEn 1948, elle aurait interprété "Baby won't you please come home" chez le metteur en scène Richard Quine, ainsi que "How wrong can I be" (il existe également un enregistrement de cette chanson) et "Love me or leave me" pour l'audition du film Ladies of the chorus. Dans ce film pour lequel elle fut retenue, elle interprètera deux chansons : Anyone can see I love you et Every baby needs a da-da-daddy. Pour les préparer, elle suivit des cours de chant et de diction auprès de Fred Karger (photo de gauche), directeur musical. Marilyn tomba folle amoureuse de lui et dira plus tard qu'il fut son premier grand amour.

    ACSILYAnyone can see I love you

    Dans le film, Marilyn joue le rôle de Peggy Martin, chanteuse dans un music-hall. Cette chanson parle d'une femme amoureuse, qui ne peut le cacher, et qui demande à l'homme qu'elle aime de rester avec elle pour toujours. La musique a été composée par Lester Lee, et les paroles écrites par Alan Roberts. La chanson a été créée spécialement pour le film.


     

    LOTCEvery baby needs a da-da-daddy

    Voici une autre chanson que le personnage de Marilyn, Peggy Martin, interprète sur scène, cette fois accompagnée d'autres chanteuses. Elle reste néanmoins la chanteuse principale, les autres ne faisant que les choeurs. Dans cette chanson il est dit que "chaque bébé a besoin d'un papa", qui est en fait une métaphore pour "chaque femme a besoin d'un homme", de préférence un homme riche qui lui achète de jolis diamants ! Dans les paroles, toujours écrites par Alan Roberts, il est fait référence à Tiffany's, une entreprise spécialisée dans la joaillerie et les biens de luxe. La musique a aussi été composée par Lester Lee.

    En 1949, dans le film A ticket to Tomahawk (Le petit train du Far West), Marilyn joue le rôle de Clara, encore une fois chanteuse et danseuse de music-hall. Elle y interprète une chanson écrite et composée par John Read, "Oh what a forward young man you are", accompagnée de 3 autres actrices.

    Il faudra ensuite patienter un peu avant de la revoir chanter dans un film.

    KissKiss

    En 1953, dans Niagara, Marilyn chantonne simplement quelques paroles d'une chanson, "Kiss", qui est la chanson préférée de son personnage Rose Loomis. Elle enregistrera en studio la version complète, qui a été composée par Lionel Newman et dont les paroles ont été écrites par Haven Gillepsie.



     

    schaeferToujours en 1953, elle va chanter plusieurs chansons dans une comédie musicale qui restera un de ses plus grands succès : Gentlemen prefer blondes (Les hommes préfèrent les blondes). C'est à cette époque que Marilyn commença à travailler avec Hal Schaefer (photo de gauche), professeur de chant à la 20th Century Fox. Lors de leur première leçon il conseilla à Marilyn d'acheter l'album "Ella Fitzgerald sings George Gershwin". Elle avait parfois du mal à chanter juste certaines notes, et pour lui Ella était le meilleur exemple à suivre. Il l'aida à avoir confiance en elle dans sa façon de chanter.
    lionelnewmanLe compositeur Lionel Newman (photo de droite) a également travaillé avec elle pour l'enregistrement de chansons, et n'avait que des compliments à lui faire. Il déclara qu'elle "aimait la musique, aimait être avec des musiciens et nous nous amusions toujours bien lorsqu'elle était au studio d'enregistrement [...] Elle était vraiment une pro avec nous, avec la musique."

    TLGFLRTwo little girls from Little Rock

    Cette chanson a été composée spécialement pour le film par Jule Styne et Leo Robin. Interprétée par Marilyn Monroe et Jane Russell, elle raconte l'histoire de deux filles qui habitaient à Little Rock (dans l'Arkansas) puis qui sont parties à New York et ont pris leur revanche sur la vie : elles sont maintenant riches et connues dans les plus grandes banques ! Encore une fois, cette chanson donne le conseil de trouver un homme qui soit de préférence un millionnaire !

     

    DiamondsDiamonds are a girl's best friend

    Une des chansons les plus célèbres de Marilyn, écrite par les mêmes personnes, initialement interprétée dans la comédie musicale de Broadway Gentlemen Prefer Blondes (inspirée, comme du film, du livre d'Anita Loos). Elle a été déclarée la 12ème chanson de film la plus importante de l'histoire du cinéma par l'American Film Institute. De nombreuses personnes l'ont interprétée par la suite, copiant également la mise en scène où Marilyn danse dans une robe rose devenue elle aussi célèbre (l'exemple le plus connu est le clip de Madonna "Material Girl").
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    Dans le film, les premières notes chantées (les "No, no, no...") ont en fait été doublées par Marni Nixon (photo de droite), chanteuse avant tout connue pour ses doublages dans de nombreuses comédies musicales. D'après Marni Nixon, le studio voulait au départ que Marilyn soit entièrement doublée car ils n'aimaient pas sa voix. Finalement ils la gardèrent et ils eurent raison ! Lionel Newman raconte d'ailleurs que quand Darryl Zanuck vit Marilyn à l'écran chanter cette chanson, il lui demanda qui avait doublé Marilyn. Quand Newman lui répondit que c'était bien Marilyn qui chantait, Zanuck n'en revint pas : "il était si fier d'elle, que ce soit sa vraie voix, qu'à chaque fois qu'il regardait ce numéro il disait à tout le monde que c'était elle qui chantait."
     

    Cette chanson est donc dédiée aux diamants, qui sont dits être les meilleurs amis d'une femme. Dans les paroles il est fait référence encore une fois à Tiffany's, à Black Starr & Frost-Gorham (une autre entreprise spécialisée dans la joaillerie), mais aussi à Cartier et Harry Winston (deux joailliers).

    ByeByeBabyBye bye, baby

    Cette chanson a encore une fois été écrite par Jule Styne et Leo Robin. Elle parle d'une femme obligée de partir un moment loin de l'homme qu'elle aime, mais qui lui promet qu'il n'y aura personne d'autre qui prendra sa place.
    Cette chanson a été utilisée dans une publicité pour l'eau d'Evian.
    Elle l'interpréta également dans l'émission The Jack Benny Show en septembre 1953.

    WLGWWhen love goes wrong

    Interprétée en duo avec Jane Russell, cette chanson mélancolique nous décrit ce que l'on peut ressentir quand une histoire d'amour se passe mal. Elle a été écrite par Hoagy Carmichael et Harold Adamson.




     

    Encore en 1953, Marilyn va avoir l'occasion d'enregistrer de nouvelles chansons pour un film: River of no return (Rivière sans retour). Elles ont toutes été écrites par Ken Darby et Lionel Newman. Marilyn joue le rôle de Kay Weston, chanteuse dans un saloon.

    OneSilverDollarOne Silver dollar

    Une des plus belles interprétations de Marilyn. Elle est seulement accompagnée d'une guitare (et elle a d'ailleurs tenu à apprendre à jouer les 2 chansons du film qu'elle joue à la guitare). On sent beaucoup d'émotion dans sa voix. Cette chanson se place dans le contexte de la ruée vers l'or, époque à laquelle se déroule le film. Elle parle donc de l'argent qui passe d'une main à une autre, mais compare cet argent à l'amour, qui s'use, se perd, change lui aussi de mains...

    FileMyClaimI'm gonna file my claim

    Chanson au rythme entrainant joué au piano, très représentative des chansons de saloon, I'm gonna file my claim a été vendue à plus de 75 000 exemplaires l'été de sa sortie en seulement 3 semaines ! On entend bien dans les couplets la façon dont Marilyn place les mots, qui est parfaite, toujours en rythme. C'est un compliment qui lui a toujours été fait par des professionnels de la chanson, elle savait comment se placer par rapport à la musique. Les paroles parlent de "faire une réclamation", pour trouver un homme riche, grand, beau, et mesurant 1m 80 !

    DownInTheMeadowDown in the meadow

    C'est la deuxième chanson du film accompagnée seulement d'une guitare. C'est une chanson à l'air de comptine, que Marilyn chante d'ailleurs à un enfant dans le film, avec des paroles bien écrites qui parlent du rythme des saisons, des changements que l'on voit dans la nature suivant l'époque de l'année.


     

    RiverRiver of no return

    Cette chanson est interprétée tout à la fin du film, quand Kay, le personnage de Marilyn, la chante assise sur le piano d'un saloon. Elle pleure son amour perdu sur la rivière qu'on appelle la rivière sans retour. C'est une très belle chanson où encore une fois Marilyn fait passer beaucoup d'émotion dans sa voix, à laquelle s'ajoute des choeurs d'hommes. Elle l'interprète d'un ton très bas, s'ajoutant à la mélancolie des paroles. Il est intéressant de comparer cette chanson à I'm gonna file my claim, pour voir la façon dont Marilyn savait très bien utiliser sa voix suivant l'émotion qu'elle voulait y faire passer.


     

    En octobre de la même année, Marilyn signa un contrat avec la maison de disques RCA, mais seulement 3 chansons extraites de son film suivant, There's no business like show-business (La joyeuse parade), ont été commercialisées. Pourtant durant l'année 1954 Marilyn enregistra trois autres chansons :

    AFineRomanceA fine romance

    Ce n'est pas une chanson originale, elle a été composée par Jerome Kern et les paroles ont été écrites par Dorothy Fields, en 1936. Elle avait été créée pour les besoins de la comédie musicale Swing Time, et chantée par Fred Astaire et Ginger Rogers. Beaucoup de personnes l'ont interprétée par la suite, la version la plus connue étant celle de Louis Armstrong et d'Ella Fitzgerald.
    J'avoue avoir eu un peu de mal avec les paroles de celles-ci alors si vous avez des corrections... Dans un passage il est fait référénce au March of Time, qui était une série de ce que l'on appelait à l'époque des "newsreel", des reportages d'actualité qui étaient diffusés dans les cinémas avant que les télévisions ne les remplacent.

    SheActsLikeAWomanShouldShe acts like a woman should

    Chanson écrite par "Scott". Les paroles reflètent assez les années 50 et la façon dont les femmes devaient "bien se comporter" car elles parlent en fait de la soumission d'une femme à son compagnon: s'il est en retard et qu'il était peut-être avec une autre femme, s'il lui dit des choses blessantes, elle fait comme si de rien n'était et agit alors "comme une femme le devrait".


     

    YdbSurprisedYou'd be surprised

    C'est une chanson qui a été composée par le célèbre Irving Berlin, et chantée pour la première fois en 1920 par Eddie Cantor. Elle parle des talents cachés d'un homme qui pourtant n'a pas l'air très intéressant , et se révèle être "vraiment dangereux" !



     

     

    La même année (1954), Marilyn se rend en Corée où elle interprète plusieurs chansons pour les soldats américains : Diamonds are a girl's best friend, Bye bye baby, Somebody love me, et Do it again (qu'elle chantera également le 6 novembre à une soirée chez Romanoffs).

    DoItAgainDo it again

    Ecrite par George Gershwin et Buddy De Silva, Marilyn aurait enregistré sa version de la chanson en janvier 1953. Lors de ses concerts en Corée, il a été écrit de nombreuses fois que la chanson aurait été rebaptisée Kiss me again, l'original étant jugé trop osé à l'époque. Mais en fait, dans son livre "A different view of Marilyn", Al Guastafeste (qui a travaillé avec Marilyn lors de sa tournée) raconte que ceci est faux, que les vraies paroles avaient été gardées. Lors des concerts elle était accompagnée par le groupe Anything goes, et l'un de ses membres, Don Obermeyer, se rappelle que Marilyn étrait très coopérative lors des répétitions et qu'elle apprenait vite. Elle ne semblait pas non plus très nerveuse, même si elle se trompa parfois dans les paroles.


     

    JS1563413Toujours en 1954, dans le film There's no business like show business, Marilyn interprète 4 chansons, plus quelques phrases parlées dans celle chantée par Donald O'connor, A man chases a girl, que je ne compterais pas comme une chanson faisant partie de sa discographie. Elle y interprète Vicky, jeune starlette. Bien que ce soit sa voix que l'on entende dans le film, ce n'est pas elle qui interprète les chansons présentes sur la bande originale du film parue à l'époque, mais la chanteuse Dolores Gray (photo de droite), à cause de son contrat d'exclusivité avec RCA qui distribuera les versions de Marilyn. Toutes les musiques du film sont d'Irving Berlin, avec des arrangements faits par Lionel Newman.

    AfterYouGetAfter you get what you want, you don't want it

    Interprétée pour la première fois par Nat King Cole en 1946, cette chanson parle d'une personne toujours insatisfaite, qui se désintéresse des choses une fois qu'elle les a. Irving Berlin est un jour venu écouter au studio d'enregistrements ses chansons et les arrangements qui avaient été faits dessus, et comme Darryl Zanuck pour "Diamonds...", il n'en revenait pas que ce soit Marilyn qui chante. Il fut très impressionné par elle. En effet, aidée par Schaefer, Marilyn avait beaucoup développé son talent pour le chant, il lui apprenait comment styliser sa façon de chanter et comment placer les mots, ce qui s'entend particulièrement sur les chansons de ce film.

    HeatWaveHeat wave

    Heat Wave est une chanson populaire écrite en 1933 par Irving Berlin pour la comédie musicale As thousands cheer. Elle fut interprétée en 1938 par Ethel Merman (qui joue également dans There's no business like show business) pour le film Alexander's Ragtime Band. Elle devait d'ailleurs au départ être seulement interprétée par Merman dans There's no business... mais c'est Marilyn qui hérita de la chanson et la rendit inoubliable.

    LazyLazy

    Ce morceau fut écrit par Irving Berlin en 1924. D'une voix trainante et douce, Marilyn interprète ce qui se révèle être un appel à la paresse !


     

    Marilyn chante également à la fin du film, accompagnée des autres acteurs, la reprise de la chanson "There's no business like showbusiness", interprétée plus tôt par Ethel Merman. Je n'ai pas les paroles de cette reprise car il y a quelques changements par rapport à la première version chantée.

    En 1955, lors de la fête de fin de tournage de The seven year itch (Sept ans de réflexion), Marilyn aurait interprété la chanson Let's do it (une chanson de Cole Porter).

    En 1956 dans Bus Stop (Arrêt d'autobus) Marilyn joue le rôle de Cherie, une chanteuse sans grand talent qui travaille dans un bar et rêve de partir pour Hollywood, là où selon elle la gloire l'attend. Elle interprète une seule chanson dans ce film : That old black magic.

    oldBlackMagicThat old black magic

    Chanson publiée pour la première fois en 1942, dont la musique a été composée par Harold Alen, et les paroles écrites pas Johnny Mercer. Pour aller avec le rôle qu'elle joue, Marilyn la chante faux intentionnellement, ce qui en fait demande beaucoup de talent. La "vieille magie noire" dont parlent les paroles est en fait (comme le dit la fin de la chanson) l'amour.

     


     

    En 1957 sort le film The prince and the showgirl (Le prince et la danseuse) dans lequel Marilyn interprète Elsie Marina, une danseuse de music-hall au début du 20ème siècle. On ne l'entend chanter qu'un couplet d'une chanson : I found a dream. Au départ, il était prévu que Marilyn ait d'autres numéros musicaux, montrant Elsie et les autres danseuses sur scène au début du film. Mais pour des questions d'argent cette idée fut abandonnée.

    DreamI found a dream

    Beaucoup de personnes ont pensé que ce n'était pas Marilyn qui interprétait cette chanson, tant sa voix est méconnaissable si on la compare aux autres mais c'est bien elle. Elle n'était pas entrainée pour chanter ce genre de musique d'opérette, mais son personnage en revanche devait l'être, c'est pourquoi elle dût l'interpréter ainsi, avec un vibrato très prononcé. En fait, elle n'aimait pas vraiment cette chanson qu'elle trouvait morne, et inadaptée à sa voix. Le studio refusait qu'elle la chante un ou deux tons en-dessous, alors qu'elle avait beaucoup de mal à atteindre certaines notes.

     


     

    Dans le film Some like it hot (Certains l'aiment chaud), sorti en 1959, Marilyn joue encore une fois une chanteuse (Sugar Kane) et enregistre 4 chansons.

    RunningWildRunnin' Wild

    Cette chanson populaire a été écrite par Joe Grey, Leo Wood et Arthur Harrington-Gibbs. Elle a également été interprétée entre autres par Duke Ellington, Ella Fitzgerald, Glenn Miller... Elle parle de se sentir libéré, sans aucune attache, sans se soucier de rien.



     

    WannaBeI wanna be loved by you

    C'est l'une des chansons les plus célèbres de Marilyn grâce à son célèbre "poo poo pi doo", mais elle date en réalité de 1928. Elle avait été écrite par Herbert Stothart, Harry Ruby et Bert Kalmar pour la comédie musicale Good Boy où elle était alors interprétée par la chanteuse Helen Kane. Elle figure parmi les chansons les plus importantes de l'histoire du 20ème siècle dans un sondage organisé par la Recording Industry Association of America.

    ThroughwithloveI'm through with love

    Elle a été composée et écrite par Fud Livingston, Matty Malneck et Gus Kahn. C'est l'une des interprétations les plus touchantes de Marilyn, elle chante d'une voix pleine d'émotion son désespoir : abandonnée par celui qu'elle aime, elle en a fini avec l'amour, à qui elle dit "adieu".



     

    SomelikeithotSome like it hot

    Cette chanson fut créée par Matty Malneck et I.A.L. Diamond (célèbre scénariste). Bien qu'elle devait être utilisée pour le générique du film, ce n'est que l'instrumental de cette chanson qui y figurera, ainsi que sur la bande originale. La version avec la voix de Marilyn fut commercialisée à part.


     

     

    En 1960 sort Let's make love (Le milliardaire), le dernier film dans lequel on pourra entendre Marilyn chanter. Elle y interprète Amanda Dell, chanteuse et comédienne, qui doit se produire dans une revue jouée à Broadway où elle interprète 4 chansons :

    MyHeartBTDMy heart belongs to daddy

    Chanson très célèbre écrite par Cole Porter, elle fut chantée la première fois par la chanteuse Mary Martin dans la comédie musicale "Leave it to me!" en 1938. Beaucoup d'autres personnes la chantèrent par la suite. La version de Marilyn est très rythmée, avec un accompagnement de cuivres et de choeurs d'hommes. Marilyn a quelques mots en français : "Moi ? uh,uh ! Mon coeur est à Papa, you know, le propriétaire !"

    LetsMakeLoveLet's make love

    Il existe en tout 5 versions de cette chanson écrite par Sammy Cahn et James Van Hausen. Quatre sont interprétées par Marilyn, la dernière par Yves Montand seul. Elles sont toutes présentes sur la bande originale. Il y a une version de Marilyn seule accompagnée d'un choeur d'hommes, pour les autres elle est accompagnée soit d'Yves Montand, de Frankie Vaughan, ou des deux à la fois. Parfois les paroles ne sont pas dans le même ordre, et les interprètes ne chantent pas la même partie suivant les versions. La musique change également.

    SpecializationSpecialization

    Ecrite par les mêmes personnes, Specialization est un duo entre Marilyn et Franki Vaughan. Cette chanson explique que pour devenir célèbre ou pour réussir, il faut se "spécialiser" dans quelque chose, et donne de nombreux exemples : les hautes notes de Maria Callas; les mouvements d'Elvis Presley; les voiles de Salomé, un personnage de la Bible qui a charmé son beau-père qui lui accorda alors ce qu'elle demandait (la tête de Jean-Baptiste sur un plateau d'argent); les Chinois et leur muraille... il est également fait référence à Marc Clément qui est le nom du personnage qu'interprète Yves Montand.

    IncurablyRomanticIncurably romantic

    Cette chanson existe en deux versions : l'une interprétée par Marilyn en duo avec Yves Montand, l'autre en duo avec Frankie Vaughan. Celle avec Frankie Vaughan est plus longue et Marilyn ne chante pas exactement les mêmes paroles. Je n'ai traduit que la version du duo Marilyn - Montand.


     

     

    Enfin, le 19 mai 1962, Marilyn chanta son célèbre "Happy Birthday" au président des Etats-Unis, John Fitzgerald Kennedy, suivi d'une chanson chantée sur l'air de "Thanks for the memory" :

     

    1962_JFK_Birthday_Gala_003Merci, Monsieur le Président,
    Pour tout ce que vous avez fait,
    Les batailles que vous avez gagnées,
    La façon dont vous gérez notre acier
    Et tous nos autres problèmes
    Nous vous remercions - tant.

      

      

      

     

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    Nouvelle Barbie de collection : Marilyn Monroe Blonde Ambition

      

    Pour le 50ème anniversaire de la pourpée Barbie, Mattel vient de sortir une poupée de collection inspirée de Marilyn Monroe.

    Elle est vêtue de la fameuse robe lamée or que Travilla avait créée pour Marilyn. Voici quelques photos :


     

    lg_marilyn 4007 IMG_0015 IMG_0016

    Le lien vers la Barbie Marilyn sur le site (américain) de Mattel:

     

    cliquez ici

     

     

     

     

     

     

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    Marilyn Monroe by Milton Greene, May 1956

     

     

     

     

     

     

     Elles ont donc été prises par Milton Greene à l'époque du tournage

    de The prince and the showgirl ( Le prince et la danseuse ).

     

     

     

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    Elles ont donc été prises par Milton Greene à l'époque du tournage de The prince and the showgirl (Le prince et la danseuse).

     

     

     

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    4 Mars 1953 - A la première de Call Me Madam

    CallMe

     

    Le 4 mars 1953 Marilyn se rend à la première du film Call me Madam dans lequel jouent Donald O'Connor et Ethel Merman, ses partenaires à l'écran dans le film There's no business like showbusiness. Elle sera prise en photo en compagnie de Donald O'Connor, de Helmut Dantine, qui joue dans le film, et de Ken Murray qui l'interviewa pour l'occasion.

    Voici un aperçu des photos, pour le reste retrouvez l'album en cliquant ici :
    Marilyn à la première de Call me Madam le 4 mars 1953

     

     

     

    1953 1953 1953 1953

     

     

     

    Marilyn Monroe

     

     

     

     

     

     

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    RESERVE PHOTOS

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    Février 1948 - Marilyn élue "Reine de l'artichaut" ! Vente de diamants de Carlyle

    En Février 1948, Marilyn se rend dans les villes de Salinas et Castroville, en Californie, pour promouvoir des ventes de diamants dans deux bijouteries appartenant à Jim et Stan Seedman.

    Stan Seedman connaissait un vendeur de diamants qui s'occupait également de la promotion de certaines stars de cinéma. C'est ainsi qu'il le contacte afin d'embaucher une starlette qui leur ferait de la publicité.

    Ce n'est pas Marilyn qui était au départ choisie, mais une autre starlette nommée Doreen Nash. Celle-ci annula au dernier moment, et ce fut donc Marilyn qui fut embauchée. Elle séjourna une semaine à Salinas, au Jeffery Hotel.

     

    MM_Miss_Artichoke_Queen_Event__Castroville__California__Ticket_Stub____02_1948___1

    C'est pendant ce séjour que Marilyn se rendra dans la ville de Castroville, une ville productrice d'artichauts, et qu'elle fut donc élue "Reine des artichauts" !

      

      

    Lors de sa présence à la bijouterie de Salinas, Carlyle's Jewelers, Marilyn dédicaça plus de 1000 photos.Marilyn Monroe on the set of Ladies of The Chorus, 1948.

      

      

     

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    Marilyn Monroe on the set of Ladies of The Chorus, 1948.

      

      

    Le vendredi 20 février elle remit à un gagnant d'un concours un diamant gratuit, au Vogue Theatre à Salinas.

      

    Voici les seules images disponibles de ce séjour au pays de l'artichaut !

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    Les plus observateurs reconnaitront sur la dernière image la photo dédicacée par Marilyn ce jour là:

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     Comment épouser un millionnaire

    Secrets de tournage ...
    sc06_htm_film_set_publicity_03_2a
    ... et anecdotes

      

      

      

      

      

    Le Cinémascope

     Marilyn Marilyn Monroe color  by Sasha065

      

      

      

    La Twentieth Century Fox lance en 1953 une grande innovation technique depuis l'apparition de la couleur au cinéma: le Cinémascope, un nouveau format d'image panoramique. How to marry a millionaire (Comment épouser un millionnaire) est souvent présenté à tort comme le premier film en Cinémascope; alors qu'il soit sorti après The Robe (La Tunique), un péplum à sujet religieux avec Richard Burton et Jean Simmons. Pour Darryl Zanuck, le grand patron de la Fox, il s'agit alors d'un moyen de sauver les salles de cinéma face à la concurrence de la télévision, qui gagne les foyers américains.

    Pour convaincre les exploitants de s'équiper de nouveaux projecteurs, Zanuck affirme que tous les prochains films de la Fox seront tournés en "scope". Si ce format d'image convient parfaitement aux films à grand spectacle, il reste à prouver son utilité pour les autres films, comme les comédies et cette tâche échoue au réalisateur Jean Negulesco avec How to marry a millionnaire.

      

    Zanuck lui confie un scénario écrit par Nunnally Johnson, d'après une pièce de théâtre à succès de Broadway. Sur le plan de la mise en scène, les paysages majestueux sont remplacés par trois jeunes femmes, qui doivent être trois stars. Il s'agit néanmoins du premier film enregistré en son stéréo.

      

    Trois actrices, trois rôles


    sc06_htm_film_set_publicity_01_2aLa 20th Century Fox sort son brelan d'as: Betty Grable, Lauren Bacall et Marilyn Monroe, pour un film contant l'histoire de trois aventurières en chasse d'un mari riche. Le scénariste Nunnally Johnson précisa qu'il avait créé les personnages en les adaptant à la personnalité des trois actrices.
    Au départ, Marilyn hésite à accepter en revendiquant le rôle de Loco, attribué à Betty Grable, car elle n'aimait pas son propre personnage Pola, une femme stupide affublée de lunettes. Son hésitation provient surtout des motivations de sa coach Natasha Lytess, qui cherche des rôles plus intellectuels pour Marilyn.

      

    Le réalisateur Jean Negulesco persuade Marilyn d'accepter, lui faisant valoir que c'était le meilleur rôle. Et il avait raison: la drôlerie engendrée par la myopie valut à Marilyn des critiques positives sur ses talents comiques. Pourtant Marilyn ne considérait pas son interprétation comme l'une des meilleures. Lorsqu'elle demanda au réalisateur de lui exposer les motivations de son personnage et l'interprétation du caractère, il lui répondit: "Marilyn, n'essaye pas de vendre ce sexe là.

      

    Tu es le sexe, l'institution du sexe. Et la seule motivation dont tu as besoin pour ce rôle est le fait que dans le film, tu es myope comme une taupe sans lunettes. Voilà tes motivations." Jean Negulesco expliqua que "ce qui la préoccupait, c'était la façon dont son rôle transmettait l'image du sexe, car c'était cela -croyait elle- qu'elle devait incarner."

      

      

    Une coach détestée face à une actrice inquiète


    sc09_htm_film_set_MM_with_lytess_1Pendant le tournage, la coach personnelle de Marilyn, Natasha Lytess, parvient à se faire détester de l'équipe, comme à son habitude, en poussant son élève à réclamer sans cesse des prises supplémentaires. Exaspéré, le réalisateur Jean Negulesco perd patience et finit par renvoyer la coach, lui interdisant l'accès au plateau de tournage. Le lendemain, Marilyn décide donc de ne pas venir au studio, prétextant une bronchite.

    Charles Feldman, l'agent de Marilyn, annonce qu'elle ne peut pas tourner sans sa coach; Natasha Lytess est donc non seulement réintégrée mais obtient une augmentation de salaire. Malgré les frictions avec sa répétitrice, Jean Negulesco s'entend fort bien avec Marilyn: "A la fin du tournage, je l'adorais; parce que c'était une pure enfant , parce qu'elle avait donné ce je ne sais quoi que Dieu lui avait donné, et que nous sommes encore incapables de définir ou de comprendre.

    Or, c'est cela qui a fait d'elle une star. Jusqu'à la fin, jusqu'au montage, nous ne savions pas si elle avait joué bien ou mal. Mais alors, il s'est avéré qu'il y avait une personne sur cet écran qui était une grande actrice: elle."

     

    Marilyn se déconcentrait souvent pendant une scène. "Le metteur en scène devait interrompre les prises trop longues, car elle ne tenait pas la durée", raconte le monteur Orven Schanzer. La présence de sa coach la rassurait car Marilyn apparaissait comme une femme inquiète et l'équipe la considérait comme une actrice difficile. "Marilyn dégageait un charme magique, et en dépit des problèmes qu'elle provoquait, je n'ai jamais entendu personne la dénigrer, raconte le monteur Orven Schanzer.

    Je pense que c'est parce que les relations de Marilyn avec les gens sur le plateau, du premier au dernier échelon, étaient simples et affectueuses."

     

    Peu après le début du tournage, le scénariste Nunnally Johnson écrivit à un ami que "Monroe est un peu comme un zombie. On a l'impression de parler à quelqu'un qui est sous l'eau." Des années plus tard, il n'oubliera pas cette image de l'actrice ajoutant: "On n'arrive pas à se faire entendre d'elle.

    Elle me fait penser à un de ces animaux qu'on appelle les paresseux. Vous lui piquez le ventre avec une aiguille, il fait 'Aïe' huit jours après."
     

    Pendant une scène où elle reçoit un coup de fil en prenant son petit-déjeuner, Jean Negulesco se souvient qu' "elle s'embrouillait complètement, répondant au téléphone avant qu'il se mette à sonner, portant la tasse de café à ses lèvres avant de l'avoir remplie."
     

    Le réalisateur Jean Negulesco racontera d'ailleurs dans ses mémoires, que Marilyn avait une peur maladive de la caméra mais "une fois devant, une histoire d'amour extraordinaire se déroulait en secret entre elle et l'objectif. Une histoire d'amour dont personne autour d'elle n'avait conscience - réalisateur, caméraman, preneur de son. C'était un langage de regards, une intimité secrète. Il fallait attendre le montage du film pour que cette histoire d'amour nous soit révélée. L'objectif était le public."

     

    Clins d'oeil
    Le film multiplie les allusions à la carrière mais aussi à la vie privée des trois stars:


    htmmurderbystrangulation> Lors de la scène du défilé, Pola (Marilyn Monroe) présente un maillot de bain et un gilet sans manche sertis de diamants, dont la vendeuse rappelle qu'ils sont "les meilleurs amis d'une femme" ("Diamonds are the girl's best friends") en référence à la célèbre chanson de Les hommes préfèrent les blondes (Gentlemen prefer blondes).
    > Dans la scène de l'avion, Pola (Marilyn) lit un roman intitulé "Murder by Strangulation" ("Meurtre par strangulation") qui renvoie à la mort de son personnage dans Niagara (1953, Henry Hathaway).


     

    > Schatze (Lauren Bacall) affirme aimer les hommes mûrs, comme "ce vieil acteur dans L' Odyssée de l'African Queen" qui n'était autre qu' Humphrey Bogart, son mari à la ville. Lauren Bacall n'a par ailleurs eu aucun mal à se mettre dans la peau de la mannequin Schatze car avant de devenir actrice, Lauren travaillait en tant que mannequin, défilant dans des tenues devant des clientes potentielles.

    > Dans la scène du chalet, Loco (Betty Grable) ne reconnaît pas un titre qui passe à la radio de son époux à la ville, le musicien Harry James.

      

    De fausses rivalités


    La presse à scandales se fait un délice de l'affiche du film, constituée de trois stars rivalisant de beauté, voulant à tout prix faire l'écho d'un crêpage de chignon entre les trois actrices. Cependant, les trois femmes s'entendent à merveilles.
    sc05_htm_set_MM_with_lauren_1> Même l'exigente Lauren Bacall fait preuve d'indulgence face aux caprices et retards de Marilyn. Dans son autobiographie Be Myself and Then Some, Lauren Bacall raconte comment se passait le travail sur le plateau avec Marilyn qui était terrifiée et pleine de doutes: "Elle était effrayée, anxieuse, ne se fiait qu'à Natasha Lytess, et était toujours en retard. Pendant nos scènes, elle regardait mon front au lieu de mes yeux; à la fin d'une prise, elle ne regardait que son coach qui se tenait à côté de Jean Negulesco, pour avoir son approbation...

      

    Il fallait souvent faire une quinzaine de prises, voir davantage, ce qui veut dire qu'il fallait être bonne dans chacune d'entre elles, car on ne savait jamais laquelle serait conservée. Ce n'était pas facile et souvent énervant ! Elle était pénible et agaçante! Et pourtant, je n'arrivais pas à ne pas aimer Marilyn. Il n'y avait pas une once de méchanceté en elle, aucune malice. Elle devait simplement se concentrer sur elle et sur les gens qui n'étaient là que pour elle. Il y avait en elle quelque chose de triste -une sorte d'appel- un manque de confiance dans les autres, un malaise.

    Elle ne faisait aucun effort pour être agréable et pourtant, elle l'était. ."
     

    Lauren Bacall sentait une sorte de tristesse chez Marilyn, une difficulté à se lier avec les autres. Elle et Betty Grable s'efforcèrent de l'aider à leur faire confiance, même si Marilyn parlaient rarement avec elles en dehors du plateau. "Un jour, elle vint dans ma loge, se souvient Lauren.

    Elle me confia qu'elle aurait vraiment voulu être à San Francisco, à une fête avec Joe DiMaggio, et manger des spaghettis. Ils n'étaient pas encore mariés. Elle voulait que je lui parle de mes enfants, de mon foyer; elle me demanda si j'étais heureuse. A son air un peu triste, elle semblait beaucoup envier cet aspect de ma vie, et espérait que cela lui arriverait un jour."

     

    sc01_htm_set_MM_with_betty_01_1a> Mais les échotiers surveillent particulièrement les relations entre Marilyn et Betty Grable. Cette dernière avait en effet vu le rôle des Hommes préfèrent les blondes lui échapper au profit de Marilyn (> lire l' anecdote), qui revenait ainsi moins chère à la production lui attribuant un cachet bien inférieur à ce qu'aurait pu toucher Miss Grable. Et même malgré les efforts des studios pour "vendre" à la presse une guerre entre Marilyn et Betty Grable, les deux actrices s'entendirent fort bien et Betty se montra gentille avec Marilyn. Betty avait été l'idole de la nation pendant près de dix ans et passait gentiment le flambeau, déclarant à Marilyn: "Ma chérie, j'ai eu mon temps. A toi maintenant.

      

    C'est ton tour." A la fin du tournage, Betty Grable rompt brutalement avec trois ans d'avance son contrat de cinq ans avec la Fox, déclarant à Darryl F. Zanuck qu'elle ne tournerait plus de films pour la Fox. Le 3 juin 1953, le studio annonce officiellement la rupture de contrat. Son bungalow est alors attribué à Marilyn, qui refusera de s'y rendre. A la sortie du film, le nom de Betty Grable disparaît même de la tête d'affiche à titre de représailles.

      

      

    La scène marquante du film


    sc03_htm_film_05_2bLa séquence la plus réjouissante du film est celle de la "powder room", expression qui renvoie à la salle de poudrière, où les dames se refont une beauté. Les pitreries de Marilyn, dans le rôle de la myope Pola, rendent cette séquence délicieusement inoubliable, où l'actrice révèle un véritable talent comique qu'elle doit sans doute aux cours qu'elle suivait au printemps de 1953, avec Lotte Goslar, une célèbre mime allemande qui incitait ses élèves à exploiter toutes leurs potentialités d'expressions corporelles. Une méthode de travail pourtant opposée à celles très cérébrales de Natasha Lytess, mais qui ont aidé Marilyn à se livrer à une prestation à la limite du burlesque.

      

    Dès son entrée au restaurant luxueux où elle retrouve ses copines, elle exécute un hilarant numéro digne de Charlie Chaplin ou de Buster Keaton, en suivant un serveur qu'elle prend pour son cavalier, en heurtant le maître d'hôtel et se cognant le nez contre le mur, juste après s'être admirée dans un miroir où son image est démultipliée. Le contraste entre cette image d'une déesse de l'amour et d'une jeune femme naïve à souhait, montre assurément à Marilyn qu'elle avait beaucoup d'humour pour tourner ainsi en dérision son statut d'idole de l'écran.

      

    La musique


    htm_orchestraLa scène d'ouverture du film, où l'on voit et entend un orchestre jouer, est une musique composée par Alfred Newman qui provient du film Street Scene (Scène de la rue) en 1931. Le morceau a aussi été utilisé dans le film I Wake Up Screaming (Qui a tué Vicky Lynn?) en 1941, avec déjà Betty Grable et produit par la Fox; mais aussi dans le film Gentleman's Agreement (Le mur invisible) en 1947.

      

    Le succès du film et la starification de Marilyn


    htm_premiereCe n'est qu'au soir de la première, le 4 novembre 1953 , que Marilyn Monroe put prendre la mesure de la qualité de son interprétation. Le styliste William Travilla, le maquilleur Alan Snyder et la coiffeuse Gladys Rasmussen avaient mis plus de 6 heures à la préparer pour son entrée en scène. Elle avait emprunté au vestiaire de la Fox une robe, du couturier Travilla, en crêpe de Chine couleur chair couverte de paillettes que l'on avait cousue sur elle, de longs gants blancs et une étole en renard blanc.

      

    Au cocktail précédant la première, Marilyn, tendue, avait bu plusieurs bourbon soda et était visiblement éméchée quand elle traversa la foule hurlante pour entrer dans le Fox Wilshire Theatre. On entendit Nunnally Johnson dire: "Les femmes portant des robes moulantes ne devraient jamais boire de trop". Mais pour Marilyn, la soirée fut un triomphe, "la plus belle nuit de ma vie" dira-t-elle.

    Le Hollywood Reporter écrivit: "Nous n'avons rien vu de tel depuis Gloria Swanson au faîte de sa gloire." Jean Negulesco approuva. Il déclara qu'elle avait "prouvé à tout le monde et à elle-même qu'elle pouvait affronter toutes les concurrences."

     

    Quand à Nunnally Johnson, producteur et scénariste du film, il déclara que "la première fois que tout le monde aima sincèrement Marilyn, pour elle-même, dans un film, ce fut dans How to Marry a Millionaire. Elle-même fournissait une explication très perspicace de ce fait. Elle dit que de tous les films qu'elle avait tourné, c'était le seul où elle avait une certaine pudeur -pudeur non pas physique, mais par rapport à elle-même."
     

    Au bout de quelques mois, le film avait fait une recette brute 5 fois supérieure à son budget faramineux de 2,5 millions de dollars. La longue robe d'intérieur en laine crème utilisée pour les affiches publicitaires fut vendue aux enchères en juin 1997 pour 57 000 dollars, un record pour un costume de cinéma.

      

    Remake


    Entre 1957 et 1959, la télévision américaine diffusa une série sitcom How to marry a millionaire, avec les actrices Barbara Eden (dans le rôle de Loco Jones), Merry Anders (dans le rôle de Michelle "Mike" Page) et Lori Nelson (dans le rôle de Greta Lindquist); puis l'actrice Lisa Gaye (dans le rôle de Gwen Kirby) qui remplaca Lori Nelson.

    >> photos de la série How to marry a millionaire


    howtomarry_serie_1 howtomarry_serie_2 howtomarry_serie_3

    >> un épisode (partie 1) de la série How to marry a millionaire

    Pour apprécier les vidéos... cliquer sur le logo central 

    de RADIONOMY

    juste en dessous - le fond musical du BLOG Sera supprimé... pour toutes les vidéos ...
     
     


     

    Plus récement, Nicole Kidman a acheté les droits du film How to Marry a Millionaire (Comment épouser un millionnaire) afin de le produire et probablement s'y attribuer un rôle.

     

     

     

     

    How to marry a millionaire
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    > Engine... Action!
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    > Marilyn Monroe on the set of the film
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    > Marilyn with Director Jean Negulesco
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    > Marilyn with Mac Krim
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    > Marilyn with Betty Grable
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    > Marilyn with Betty Grable and Lauren Bacall
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    > En décembre 1952, Marilyn reçoit le prix Look des mains de

    Lauren Bacall
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    > The 30 June 1953 , on questions toMarilyn the first issue of the magazine Look

      


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     Comment épouser un millionnaire
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    e tournage -

    Marilyn Monroe sur le tournage du film How to Marry a Millionaire (Comment épouser un millionaire) en 1953; dans les coulisses et loges du plateau avec Lauren Bacall et Betty Grable, puis en extérieur avec Frank Worth, Sammy Davis Jr. ainsi que Donald O'Connor et Debbie Reynolds.
    Photographies of Frank Worth.

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    > in the press
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     Marilyn Monroe and technicians
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    > Marilyn Monroe, Lauren Bacall and Betty Grable


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    > Photographies de Earl Theisen


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     Photographs of Allan "Whitey" Snyder


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    > Photography of Frank Powolny


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    > Photographs of Jean Howard


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    > Girls with Jean Negulesco


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    > Girls with Richard Burton


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    > Marilyn Monroe Lauren Bacall and Betty Grable


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    sc06_htm_set_MM_with_lauren_betty_010_1b sc06_htm_set_MM_with_betty_010_1

    > Marilyn Monroe and Jean Negulesco


    sc06_htm_set_MM_with_negulesco_1

    > in the press
    (mag Look: Earl Theisen photograph)


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    Comment épouser un millionnaire
    Sur l
    e tournage

    Marilyn Monroe, Lauren Bacall et Betty Grable

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    > Photographies de Earl Theisen
    vanity_fair_italia_avril2012_p9a vanity_fair_italia_avril2012_p9b vanity_fair_italia_avril2012_p9c 
     

     

     

    SOURCES : http://divinemarilyn.canalblog.com/

     

     

     

     

    SOIREE de PREMIERE  le 4 novembre 1953  

     

     

     

     

     

     

     

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    Marilyn Monroe on the set of Something’s Got To Give, 1962. looking amazing

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    lot n ° 517: MARILYN MONROE chose de GOT pour donner des photographies
    Un groupe de 12 photographies en couleur SOMETHING'S GOT TO GIVE  transparence couleur de Marilyn Monroe, prises sur le tournage  (

    20th Century Fox, 1962), dernier film de Monroe.

    La diapositive a été prise par l'artiste de maquillage de Monroe, Allan « Whitey » Snyder.

    Droits à l'image de la diapositive seront transférés à l'adjudicataire.
    Photo plus grande, 8 par 10 pouces ; Diapositive, 2 par 2 pouces
    PROVENANCE de la succession de Allan Snyder de « Whitey »

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    Robe et maillot noirs

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    Collier de Marilyn Monroe
    Perles de Culture Akoya avec fermoir en platine et diamants
    datant de 1954

     

    Les femmes ont toujours été fasciné par les perles, ces gemmes naturels et brillants.
    À l'époque où un simple rang de perles blanches était considéré comme "le must" de la mode,
    La très célèbre actrice Américaine Marilyn Monroe s'est vue offrir ce collier de perles de culture d'Akoya,
    en cadeau de lune de miel par son mari Di Maggio, alors la légende du Base-ball de l'époque.

     

    Quand, dans les années 1930, les Japonais ont présenté les premières perles de culture Akoya, la rumeur populaire ne les considérait pas comme des gemmes.

      

    L'actrice Marilyn Monroe a contribué à lancer les perles de
    culture et les faire accepter de tous.

    Aujourd'hui elles sont considérées comme des gemmes particulièrement beaux.

      

      

    collier de marilyn monroe

     

     

     

    SOURCES / http://www.perles.tv/collier-marylyne.html

     

     

     


     

     

     

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    lot n°776: MARILYN MONROE OWNED HAT A Marilyn Monroe owned straw hat with frayed brim. Felt applique reads “Isla Margarita” brim. Hat band is decorated with red applique felt flowers and green felt vegetation. No size present. PROVENANCE Partial Lot 450, “The Personal Property of Marilyn Monroe,” Christie’s, New York, Sale number 9216, October 27 & 28, 1999

     

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    lot n°774:

    MARILYN MONROE THEDA BARA CLEOPATRA COSTUME A harem costume worn by Marilyn Monroe for a 1958 photoshoot with Richard Avedon. Avedon dressed Monroe as five of Hollywood’s famed leading ladies. In this costume, Monroe dressed as Theda Bara in her role as Cleopatra. It is purported that this was part of Monroe’s campaign to play the role of the Egyptian queen in the film Cleopatra that eventually starred Elizabeth Taylor.

    The costume is comprised of a goldtone brassierewith snake motif cups, prong set costume gems and metal ring straps, and a skirt created by a series of scarves affixed to a gold lame bikini bottom. The accessories include a serpentine headdress with goldtone linked rings at each side, three pressed metal wristbands and armbands with arabesque designs, and a belt designed to be worn at the hip with goldtone bead, gen and paillette embellishments. Accompanied by one scarfnot affixed to skirt. PROVENANCE Lot 25 “The Personal Property of Marilyn Monroe,” Christie’s, New York, Sale number 9216, October 27 & 28, 1999

     

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    lot n°784:

    MARILYN MONROE SCREEN WORN COSTUME A raw silk pink ensemble worn by Marilyn Monroe in The Seven Year Itch (20th Century Fox, 1955). The costume is composed of a three-quarter-length-sleeve top and tapered leg pants containing a costumer’s label that reads “Marilyn Monroe A-734” and a maker’s label that reads “designed by Jax.” Pants feature back zipper closure and shirt features deep V neckline with wing collar. Monroe can be seen wearing the ensemble with a matching belt, now absent, as she portrayed “The Girl” in the film. No size present.

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    lot n°786:

    MARILYN MONROE FUR STOLE A Marilyn Monroe owned fur stole. The fur is Russian Lynx with a sage green wool lining. No label present. Approximately 21 by 60 inches PROVENANCE Lot 181, “The Personal Property of Marilyn Monroe,” Christie’s, New York, Sale number 9216, October 27 & 28, 1999 lot64381

     

     

     


    lot n°789:

    MARILYN MONROE OWNED SHIRT A black button-down shirt owned by Marilyn Monroe. The cotton shirt has a peter pan style collar and five-button closure. Label reads “Made in Italy/ By Rosellina/ 16.” PROVENANCE Partial Lot 50, “Property From The Estate of Marilyn Monroe,” Julien’s Auctions, Los Angeles, June 4, 2005 lot64385

     

    Vente aux enchères publique les 26 et 27 juin 2010 par JuliensAuction au Planet Hollywood de Las Vegas aux Etats-Unis. Le catalogue (photo ci-contre) est en vente sur juliensauction Le catalogue présente tous les produits qui seront mis aux enchères: photographies, vêtements personnels costumes de films bijoux meubles et décorations de sa maison de Brentwood objets persos (tels que livres)...

     

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    lot n°734: Marilyn Monroe 2-piece dance costume
    by Dorothy Jeakins from Let’s Make Love

    (TCF, 1960) For Marilyn Monroe’s singing and dancing character “Amanda Dell” in Let’s Make Love, Dorothy Jeakins designed for her this sheer, sexy two-piece pink silk shirt/ black dance-brief combination, worn for rehearsal scenes in the stage musical set within the film. Both pieces bear internal TCF labels inscribed “F-13 M. Monroe” and apart from a few scattered minor to moderate stains in the shirt and minor separations in the brief, they remain essentially intact and presentable. With the long sleeves casually rolled up and shirt tucked into brief, this was a lovely and happy look for her in what was to be her penultimate film.

      

      

      


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    lot n°734: Marilyn Monroe “Vicky” green cummerbund
    from There’s No Business Like Show Business

    (TCF, 1954) The stylish “color” accent to a very simple though effective costume designed by Travilla for Marilyn Monroe in There’s No Business Like Show Business, being a large green cummerbund-sash which she wears over a Capri-style black full-body leotard for her languorous and eminently sexy performance of “Lazy”. Bears internal studio wardrobe tag inscribed in cursive “Marilyn Monroe A729-38” with a few faint stains or fading spots, generally Fine.

      

      


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    The Misfits / Les Désaxés John Huston (1961) :

      

      

    Un très beau film dont le rythme paisible apporte une douceur et une émotion singulières aux rencontres et aux aventures de ces quatres personnages, tous meurtris par la vie mais qui refusent de se laisser (complètement) abattre.

    Apparaissant comme des êtres à part, qui se placent en dehors de la société, je me suis demandé si ce choix était aussi délibéré qu'il en avait l'air. Les interprétations des cinq acteurs stars sont magnifiques : justes et précises, avec une finesse qui valorise la "violence" de leurs caractères et de leurs comportements.

      

    Marilyn Monroe apparaît comme le personnage principal du film : sa mélancolie et sa sensibilité sont extrêmement touchants, et c'est pour moi son meilleur film avec "Rivière sans retour" (dans le registre dramatique du moins).

      

     

     

    John Huston n'a encore une fois pas son pareil pour filmer la nature, ces paysages grandioses baignés par un soleil éclatant et formidablement révélés par la très belle photographie en noir et blanc.

     

     

    Détenir en ses mains Les Misfits c’est détenir bien plus qu’un simple livre d’Arthur Miller. C’est détenir l’origine d’un grand film, « d’un western de l’est » de John Huston avec deux des plus grands acteurs du Hollywood de jadis : Clark Gable et Marilyn Monroe. Lire Les Misfits c’est lire en filigrane l’histoire de cette Amérique tant aimée d’Arthur Miller.

      

      

    Lire Les Misfits c’est apercevoir le visage ultime de Marilyn, son dernier rôle sur grand écran, le plus dramatique, le plus poignant, celui où le spectateur, qui l’aimait tant, peut enfin prendre conscience de l’étendu de son talent et de son irrémédiable solitude. Pour toutes ces raisons éparses, vouées au mythe, Les Misfits d’Arthur Miller est un grand classique que l’on se doit de d’entreposer dans sa bibliothèque.

      

     

      

      

    « Ceci est une histoire conçue comme un film, où chaque mot est là pour indiquer à l’appareil ce qu’il doit voir » voilà ce que l’écrivain Arthur Miller précise dès le début de cette œuvre hors du commun. Ni roman, ni pièce de théâtre, ni découpage cinématographique, Les Misfits est une histoire conçue comme un film, qui s’offre d’abord aux regards puis aux esprits.

    Des Désaxés dans l’American way of life

    Écrit pour Marylin Monroe, qui n’était autre que son épouse, Les Misfits est avant tout l’aboutissement d’un désir profond d’Arthur Miller. Avec ce récit cinématographique, il souhaitait offrir à sa femme, la Blonde la plus célèbre au monde, un grand rôle dramatique, qui est devenu au fil des années le rôle de sa carrière.

      

      

    Petit texte dense et descriptif, Les Misfits (traduisez « Les Désaxés ») met en scène des personnages marginaux dans une Amérique sur le déclin. Des personnages aux prises avec leurs rêves, perdus dans la société vendeuse de l’Amérique des années 50 et de son « American way of life ».

     

    L’écrivain place son intrigue désillusionnée dans le théâtre de la vie moderne américaine : Reno, ville du Nevada, ville du jeu, des mariages et des divorces express. Roselyn (Marilyn Monroe à l’écran) s’y apprête à divorcer. Beauté pure et libre en contraste totale avec le lieu, Roselyn va fasciner les hommes qu’elle va être amenée à croiser sur son chemin : Guido, un mécanicien sans réel but; Perce, un riche éleveur et un cow-boy « aux mains solides » du nom de Gay (Clark Gable à l’écran).

     

    Tous paraissent comblés, bien heureux dans ce lieu, mais l’arrivée de cette femme enfant, vont les amener à saisir leurs misères affectives et intellectuelles. Tous vont alors s’éprendre d’elle un court instant, seul Gay lui demandera de partager son existence. Mais peut-on partager l’existence d’un être radicalement opposé à vous?

     

      

    a lecture de l’ouvrage demande inévitablement le visionnage du chef-d’œuvre de John Huston. Car sur les mots instinctifs et précis d’Arthur Miller, il a su poser les visages qu’il fallait sur cette Amérique mythique du passé confrontée à sa propre modernité étouffante. Ainsi sur les mots naissent les images du Cinémascope, les visages d’un drame de tous les temps où les enjeux de la vie sont nécessairement faits de renoncements, de compromis et de jugements.

      

    Le visage du passé trouve les traits de l’inégalable Clark Gable dont le personnage de Gay, cow-boy épris de liberté, sera le dernier rôle au cinéma. L’acteur décédera quelques jours après la fin du tournage, en 1961.

    Un drame écrit pour une légende

    Plus qu’une histoire écrite pour elle, Les Misfits est un livre ouvert sur Marilyn Monroe sur son rapport au monde, aux hommes, au pouvoir, à la nature. Roselyn et Marilyn ne font qu’une seule et même personne. Sous la plume du dramaturge, les mots naissants dans la bouche de Roselyn et les regards des homme sur cette beauté incandescente sonnent comme des échos désarmants à la personnalité complexe de Marilyn Monroe et à son propre vécu. Chaque épisode dans ce théâtre désuet qu’est Reno rappelle de manière étonnante les moues de Marilyn, ses doutes, ses angoisses, son sentiment dévastateur de ne pas être à sa place dans le monde, que cela soit le monde du cinéma ou celui de l’amour. Nulle part à sa place, elle s’empare du rôle de Roselyn et de ses émotions comme s’il s’agissait des siennes. Car comme son personnage, elle possède « le don d’émotion » qui charmera bien des hommes, ce don merveilleux qu’elle a de faire comme si ce qui arrivait aux autres lui arrivait à elle. Dans une scène où Perce est blessé après un rude rodéo, Roselyn a ce geste tendre de poser son visage lessivé par l’effort sur ses genoux. Celui-ci troublé par la bonté de cette femme lui demande : « J’arrive pas à vous situer. Vous êtes flou pour moi. Vous appartenez à Gay? » et Roselyn lui répond d’un air rêveur : « Je ne sais pas à quoi j’appartiens ». Tout le drame se loge dans cette mince réplique, cette réplique énoncée sur le grand écran par le symbole même du rêve américain : Marilyn Monroe.

    Une ambiance douce et amère s’empare ainsi de la lecture de ce classique de la littérature contemporaine américaine. Cette histoire de paumés symbolise ce mausolée du rêve américain monté de toutes pièces par un Arthur Miller, fou amoureux de son Amérique comme de sa Marilyn. Deux amours capables de le décevoir à tout moment. Pour aimer pleinement Les Misfits, il faut aimer la légende et les histoires de cinéma. Il faut savoir que ce livre aux penchants cinématographiques occupe une place particulière dans le cinéma américain. Dernier film de Clark Gable, il offre aussi la dernière apparition de Marilyn Monroe sur grand écran. Une lecture indispensable donc pour ceux qui chérissent le mythe américain dans sa totalité, un mythe qui, dans les plaines du Nevada, annonçait tristement la fin de deux acteurs légendaires et de leur Amérique à bout de souffle.

    Les Misfits d’Arthur Miller (Pavillons Poche chez Robert Laffont) 

      

    sources ;

    http://www.mediacult.fr/2010/10/21/les-misfits-darthur-miller-classique-du-cinema-et-de-la-litterature/

      

     

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