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    Norma Jeane passa cette nouvelle année à l’orphelinat de Los Angeles

     

     

      

      

    (,,;), et continua à aller à l’école primaire de Vine Street (4th et 5th grade)

    (jusqu’en juin 1937).

     

     

      

      

    C’est durant son séjour qu’elle apprit à nager; elle fit également partie

    de l’équipe de soft-ball.

     

     

     

      

      

    Grace continuait à lui rendre visite, mais de façon irrégulière, ce qui n'engendra pour Norma Jeane qu'une confiance relative en sa tutrice.

    Elle payait néanmoins régulièrement la pension de la fillette (15$ par mois pour le gîte et le couvert) et lui achetait des vêtements.

    Mais avec une tutrice telle que Grace, le découragement de Norma Jeane ne pouvait durer.

    Grace l’emmenait régulièrement à l’institut de beauté où elle attendait avec anxiété que les bigoudis, les fers et les brosses accomplissent la mutation de Norma Jeane en objet de séduction.

      

     

      

    Elle était parfois entraînée jusqu’aux toilettes pour dames d’un salon de thé ou d’un cinéma pour une démonstration des techniques adéquates d’application de la poudre ou du rouge à lèvres. Du crayon sous les yeux et un parfum délicat achevaient ce qu’un passant aurait regardé comme la mise en évidence étrange et prématurée d’une préadolescente.

     

      

      

     

    En 1935 et 1936, deux films où jouait Jean Harlow (,) sortirent à Hollywood :

      

      

    « China seas » (« La malle de Singapour ») et « Libeled lady ».

      

    Grace réaffirma sa conviction : Norma Jeane marcherait sur les traces de la grande star. Jean Harlow était une vision construite pour les films en noir et blanc : des cheveux platine, une garde-robe éblouissante, des décors immaculés, des demeures blanches.

      

      

    Après avoir vu plusieurs films de Jean Harlow ces années là, Grace décolora ses cheveux et traversa une période où elle ne portait que du blanc, n’achetait que des vêtements blancs à Norma Jeane et envisagea même faire de la fillette une blonde platinée.

      

    Elle eut la sagesse de renoncer à ce projet : l’orphelinat n’aurait certainement pas raffolé d’un tel changement chez une enfant de dix ans.

     

    JUIN

    L’étoile blonde Jean Harlow, annonça, qu'après avoir joué dix ans sous le nom de jeune fille de sa mère, elle le faisait officiellement le sien. Elle serait désormais Jean Harlow et enterrait Harlean Carpenter McGrew Bern Rosson (elle avait été mariée trois fois). 

    A la même période, on apprit aussi qu’elle était l’une des célébrités qui faisait campagne pour la réélection du président Franklin Roosevelt, un engagement politique qui impressionna Grace au plus haut point.

     

    FIN D’ANNEE

    Pendant cinq samedis de suite, Grace ne vint pas à l’orphelinat. Norma Jeane s’effondra dans des sanglots désespérés. Une des administratrices de l'orphelinat, Mrs Dewey, lui rappela que beaucoup d’enfants de l’institut n’attendaient aucune visite, mais c’était un réconfort bien mince pour la petite Norma Jeane.

    Avant Noël, elle fit partie des petits orphelins qui visitèrent les studios RKO.

    La RKO leur projeta « Blanche-neige et les sept nains » et leur offrit des cadeaux (un petit sautoir en imitation perles) et des friandises (glaces, gâteaux, punch aux fruits) des mains d'acteurs et d'actrices en mal de publicité du genre humanitaire.

    De nombreuses années auparavant, sa mère, Gladys, y avait travaillé comme découpeuse de films.

      

      

    Durant cette année, Gladys était toujours hospitalisée au Norwalk State Hospital.

     

      

     

    sources

    http://www.cursumperficio.net/1936.html

     

     

     

     

     

     

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