•  

     Afficher l'image d'origine

     

    Née en 1926, à Los Angeles, Marilyn Monroe reste encore aujourd'hui un mythe

     

      

    Le mot star aurait pu être inventé pour elle. Trente films. Autant de chansons. Seize ans de carrière. Une coiffure légendaire. 50 ans après sa mort, on ne sait plus très bien si Norma Jeane Baker est une légende pour sa carrière d'actrice ou son image de femme.

    Adûlée, vénérée Marilyn Monroe fait encore tourner les têtes. Sa célèbre robe qui s'envole au dessus d'une grille de métro dans "Sept ans de réflexion" a étévendu 4.6 millions de dollars l'an dernier. L'exploitation de son image génère à elle seule 5 à 8 millions de dollars chaque année. La star fascine. La femme encore plus.

     


    The Flawless Marilyn Monroe
     

     
    Elle n'a jamais tourné dans un film érotique

     

    Beaucoup de rumeurs ont été entendues sur Marilyn. Mais certaines ne sont pas vraies pour autant. Marilyn n'était pas la première pin-up d'Hollywood. Elle n'était même pas réellement blonde, mais châtain roux, et c'est la directrice de sa première agence de mannequin qui lui avait conseillé de se décolorer les cheveux

    La star s'amusait à répondre aux journalistes curieux qu'elle portait seulement une goutte de Channel numéro 5 pour dormir, et rien d'autre.

     

    Marilyn Monroe Pictures 

    En réalité, "elle ne portait pas de sous-vêtements en journée car elle trouvait qu'ils faisaient des lignes et des bosses sous les vêtements", explique Sébastien Cochon, co-auteur de "Marilyn Monroe de A à Z".

     

    Afficher l'image d'origine

    Elle les portait donc la nuit a défaut de les portée le jour, et ne dormait pas nue !

    Elle a énormément travaillé, et a pris des cours de comédie. Elle fut l'une des premières femmes à créer sa propre société de production. Elle aura eu trois maris et de nombreux amants : le président Kennedy à qui elle chantait "Happy Birthday to you mister president". Yves Montand. Elvis Presley ou Frank Sinatra auraient aussi succombé au charme de cette fausse blonde.

    Pour le psychanalyste Michel Scneider, auteur de "Marilyn, dernière séance", Marilyn fascine car elle concentre sur elle plusieurs mythes : "le mythe américain de la réussite fulgurante de la petite fille des bas quartier de Los Angeles, qui devient la femme la plus connue au monde, le mythe de la brisure d'une vie à 36 ans dans des conditions encore inexpliquée mais atroces, le mythe aussi de l'Amérique des Kennedy qui faisait rêver, et fascine les gens, y compris la nouvelle génération".

    La fameuse scène du "Happy birthday to you Mister president" pour l'anniversaire de Kennedy

     





     

      

    Le personnage de Marilyn inspire toujours le monde du cinéma et de la mode

    Outre les films biographiques comme le récent "My Week with Marilyn", Hollywood, le monde de la musique et de la mode restent grisés par la star morte à l'âge de 36 ans d'une surdose de barbituriques.


     

      

    Le film biographique "My week with Marilyn" est sorti en en 2011 en France

     




     

      

      

    Des célébrités comme la chanteuse Taylor Swift ou l'actrice Scarlett Johansson revêtent régulièrement le costume du mythe : décolleté plongeant, boucles blondes, robe moulante.

    L'actrice Megan Fox s'était fait tatouer, et depuis fait enlever, le visage de Marilyn sur son avant-bras.

      

    Sa collègue Lindsay Lohan est apparue dans Playboy imitant les photos de nus publiées en 1953 dans le magazine.

     

    PERSONNE NE REMPLACERA MARILYN MONROE,

     

    MARILYN EST UNIQUE

     

     

    marilyn monroe in niagara marilyn monroe


niagara

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pin It

    votre commentaire
  • Et Dieu créa une blonde.... MARILYN MONROE

     

     

     

    Et Dieu créa une blonde

    Marilyn Monroe

      

    Il y aura cinquante ans le 5 août, disparaissait la plus grande icône du XXe siècle, Marilyn, alias Norma Jean Baker. Elle avait trente-six ans, avait tourné dans trente-trois films, dont seulement onze en véritable vedette.

    La légende s’empara d’elle. On lui écrivit des chansons post-mortem (Elton John), on la peignit en multicolore et on l’accrocha dans des musées (Andy Warhol), on fit de sa vie un roman (Joyce Carol Oates), on se servit de son image pour se réclamer d’elle (Madonna), on lui fit quelques clins d’œil adroits (Nicole Kidman), on l’incarna même (Michelle Williams). On essaya aussi (toujours) vainement de l’imiter. On vendit ses robes à prix d’or. Ses photographies inondèrent le monde.

      

      

    On fit de sa tombe un repère à touristes. Et puis on écrivit, pour tenter de percer son mystère : depuis sa mort tragique, Marilyn est sans doute la star qui fit le plus couler l’encre des biographes, des plus sérieux aux plus opportunistes, jusqu’à ceux qui prétendirent réécrire sa vie en lui inventant de faux mariages ou faire de sa mort un assassinat venu des plus hautes sphères.

      

      

      

    Puisque Marilyn ne peut plus rien nous dire, plus rien nous révéler, il nous faut deviner. Ou encore mieux : l’écouter, ce qu’on refusa de faire de son vivant. Car Marilyn a déjà tout donné d’elle à l’écran. Dis Marilyn, c’est ça être une star ?

     

      

      

      

    Norma Jean et son double

    Une très jolie anecdote (vraie ou fausse, peu importe) circule sur Marilyn.

    Un jour, alors que l’actrice était au faîte de sa gloire, une de ses amies se promenait avec elle dans les rues de New York. Marilyn portait des lunettes noires et un foulard sur la tête. Elle passait inaperçue. Soudain, elle demanda à son amie : « Tu veux que je devienne ELLE ? » Interloquée, l’amie acquiesça, et raconte que Marilyn ne changea rien à son accoutrement, mais qu’une « lumière » sembla s’allumer en elle. Alors, les passants la reconnurent et se précipitèrent sur elle.

     

      

    Au-delà de l’effet un peu magique de l’histoire, ce qu’elle dévoile de l’actrice est bouleversant. Marilyn Monroe n’était pas une création des studios de la Fox, ou des cinéastes qui en firent leur star. Marilyn Monroe était une invention d’une jeune fille pleine d’ambition, Norma Jean Baker, dont le deuxième prénom lui offrait déjà tout un héritage, celui d’une blonde platine trop vite disparue, Jean Harlow.

    On le sait aujourd’hui, Marilyn Monroe n’était pas une « blonde stupide », ce rôle qu’on lui colla à la peau, sans avoir réellement vu les films qui l’aurait consacrée en tant que telle. Elle le dit elle-même dans

    Les hommes préfèrent les blondes :

     

    « Je peux être intelligente quand je le veux, mais la plupart des hommes n’aiment pas ça. »

      

    Dans Sept ans de réflexion, comment peut-on même imaginer que, face au benêt Tom Ewell, ce soit elle l’idiote ? Il y a certes une vraie tristesse à connaître les efforts que fit Marilyn pour être reconnue comme autre chose qu’une bombe sexuelle : jamais aucune actrice ne se fit autant photographier alors qu’elle lisait des livres (et pas n’importe lesquels : parmi ses préférés figurait l’Ulysse de James Joyce), et elle monta sa propre société de production afin de pouvoir interpréter des rôles plus sérieux. Peine perdue : personne ne voulut d’elle comme la Grouchenka des Frères Karamazov.

     

      

    Il semblait qu’elle devait se contenter de laisser sa jupe voler au-dessus d’une bouche de métro ou de dandiner élégamment des fesses. Son bref passage à l’Actor’s Studio, qui constitua pour elle en privé une vraie révélation, fit en public vendre des feuilles à scandale. L’idée d’une Marilyn comme actrice sérieuse faisait beaucoup rire. Pourtant, il n’y a qu’à comparer la jolie blonde avec son ersatz cheap, Jayne Mansfield, pour constater que le tour de poitrine n’était pas le seul aspect qui les différenciât...

      

      

    De « blonde stupide », on est aujourd’hui passé au « blonde fragile ». Certes, l’épitaphe est plus juste. La fragilité de Marilyn éclate dans chacun de ses films, même les comédies. Elle vole la vedette à ses partenaires non pas par sa prodigieuse beauté, ni même par sa capacité à manipuler et séduire les hommes, mais parce qu’elle représente l’éternel féminin, de la déesse Vénus à la Juliette de Shakespeare. Le personnage Marilyn a presque créé le cliché de la femme moderne : indépendante, expérimentée, suffisamment habile pour obtenir ce qu’elle veut plus vite que n’importe qui (pêle-mêle, un plombier dans Sept ans de réflexion, un radeau dans Rivière sans retour,

     

      

    une carrière de chanteuse dans La Joyeuse Parade), mais capable de tout sacrifier pour son véritable idéal : un amour, un homme qui lui tienne chaud la nuit, quel qu’il soit, rustre, laid, vieux, saxophoniste dans Certains l’aiment chaud, ridicule dans Sept ans de réflexion et Les hommes préfèrent les blondes ou milliardaire français dans Let’s Make Love.

    Même criminelle (Niagara),

     

    Marilyn Monroe : " Niagara" rediffusé sur TCM

      

    même schizophrène (Troublez-moi ce soir), Marilyn apporte ce qu’il faut de tendresse et d’émotivité à son personnage pour emporter l’adhésion et l’affection de son public. C’est elle qu’on aime, c’est à elle qu’on veut du bien.

     

      

    Marilyn, surtout, était une blonde manipulatrice. L’actrice nous a tous bernés. Une petite brune sans prétention nommée Norma Jean, qui se faisait photographier en maillot de bain sur la plage et épousait un jeune soldat devient la blonde pulpeuse la plus célèbre de tous les temps, épousant au passage un joueur de base-ball et l’un des dramaturges les plus célèbres des États-Unis : croit-on vraiment qu’il ne s’agit que d’un hasard ou de beaucoup de chance ?

     

      

    Lors de l’anniversaire du président Kennedy, l’actrice fit beaucoup attendre son prestigieux public : Marilyn ne pouvait pas arriver à l’heure, Marilyn se devait de faire sensation. Il lui fallait porter une robe couleur chair qui la montrait presque nue, il lui fallait chanter comme si elle avait un orgasme, quitte à alimenter les commérages.

      

    Marilyn n’est pas comme les autres, elle est unique, elle chante une chanson banale comme personne ne le refera plus après elle ; elle fait tomber un président américain comme personne ne saura le refaire après elle.

      

      

    Au fond, l’actrice n’avait pas besoin de l’Actor’s Studio, où l’on apprenait à « jouer ». Norma Jean ne jouait pas, elle était elle-même, ou plutôt, elle était son invention géniale, Marilyn, une partie d’elle qu’elle ne dévoilait qu’à l’écran, schizophrène jusqu’au bout des ongles.

    C’est Marilyn qui, seule, a créé sa légende : vêtue d’une jupe qui s’envole, d’une robe rouge couleur sang ou rose bonbon, d’un pull-over violet, la croqueuse de diamants envoie son rouge baiser et roucoule « Poupoupidou ». Qui sait ? Peut-être a-t-elle été jusqu’à mettre en scène sa propre mort. Marilyn pouvait-elle apparaître un jour vieille et ridée, ou jouer les grands-mères ?

     

     

      

    Trente-six ans, c’est un bel âge pour mourir. Surtout quand Norma Jean, cachée sous le fard et le blond trop pâle de Marilyn, a refait son apparition pour un dernier film, hurlant dans le désert pour ensuite blottir sa tête contre l’épaule de son amant et partir loin, loin, vers des contrées inconnues.

    Il y a beaucoup d’étoiles sur le pavé d’Hollywood, mais il n’y a qu’une star. Conserve bien ton mystère, Marilyn.

      

    Ophélie Wiel

      

    SOURCES

    http://www.critikat.com/Marilyn-Monroe.html

     

      Marilyn Monroe entourée de la troupe des "désaxés"

     

     

     

     

      

     

      

     

    Pin It

    votre commentaire
  • MARILYN LOGOS ANIMES

     

     

    logos MARILYN MONROE

      

      

    Certains l'aiment chaud Certains l'aiment chaud Certains l'aiment chaud Certains l'aiment chaud Certains l'aiment chaud

      

    Quelque chose doit craquer Quelque chose doit craquer Quelque chose doit craquer Quelque chose doit craquer Quelque chose doit craquer Quelque chose doit craquer

      

    Les déxasés Les déxasés Les déxasés Les déxasés Les déxasés

     

     

    Vos cadeaux Vos cadeaux Vos cadeaux

      

      

    Vos cadeaux Vos cadeaux Vos cadeaux Vos cadeaux

     

    Vos cadeaux Vos cadeaux
    Vos cadeaux

      

     

     

     

     

     

    Pin It

    votre commentaire
  • MARILYN ( 1 ).... son enfance
    Marilyn Monroe, de son vrai nom Norma Jeane Mortenson est une actrice et chanteuse américaine née le 1er juin 1926 à Los Angeles, Californie et décédée le 5 août 1962 à Los Angeles. Elle accède au statut de star hollywoodienne au début des années 1950, devenant un sex-symbol dont la puissance ne s'est pas affaiblie encore aujourd'hui.
     

    En dépit de son immense notoriété, sa vie privée fut un échec et sa carrière la laissa insatisfaite tout au long de sa vie. Les causes de sa mort demeurent l'objet de vives spéculations : surdosage de somnifères ou assassinat politique.

     

    Objet de nombreuses "imitations", elle a inspiré de nombreuses actrices et célébrités, comme Jayne Mansfield, Anna Nicole Smith ou encore Madonna. Elton John lui a dédié en 1973 la chanson Candle in the wind.

     

    Enfance et adolescence
    Marilyn Monroe naît le 1er juin 1926 à l'hôpital général de Los Angeles en Californie, sous le nom de Norma Jeane Mortenson.

    Le prénom Norma fut choisi par sa mère en référence à l'actrice Norma Talmadge.

      

      

      

    Plus tard, Marilyn Monroe supprimera le « e » final de « Jeane ». Sur le certificat de naissance[1] apparaissent les noms de sa mère, Gladys Monroe, et du mari de celle-ci à l'époque, Martin Edward Mortensen (cf. "Paternité"). Gladys et Edward vivent déjà séparés au moment de sa naissance ; ils divorceront en août 1928.MARILYN ( 1 ).... son enfance

     

    Gladys Pearl Monroe, née le 24 mai 1900 au Mexique de parents américains, travaille comme monteuse dans l'industrie cinématographique et a déjà eu deux enfants (un garçon et une fille) d'un premier mariage avec Jack Baker, dont Marilyn adoptera le patronyme en 1938. Elle connaît autant de liaisons sentimentales sans lendemain que de problèmes psychologiques et de santé. Pendant une très longue période, elle ne pourra pas s'occuper de sa fille qui sera confiée, entre autres, à des familles d'accueil, ainsi que de ses deux autres enfants.

     

    Norma Jeane vit ainsi chez Albert et Ida Bolender à Hawthorne (Californie) pendant les sept premières années de sa vie. Dans son autobiographie (cf. "Bibliographie"), Marilyn mentionne qu'elle ne savait pas qui était "cette dame rousse" (sa mère) qui lui rendait visite de temps en temps pendant cette période.

      

    En 1933, elle peut vivre quelque temps avec elle à Hollywood mais en 1934, Gladys endure une nouvelle dépression et Norma Jean est placée successivement dans des foyers puis dans un orphelinat.

    MARILYN ( 1 ).... son enfanceGrace McKee, la meilleure amie de Gladys, demande en 1936 à devenir la tutrice de Marilyn, ce qui sera officialisé en 1937.

    Norma Jeane va vivre les années suivantes avec Grace et son mari, Ervin Goddard, à Van Nuys (Californie) mais également dans un nouvel orphelinat.
     

    Marilyn a écrit qu'elle avait atteint la puberté vers 12-13 ans. Enfant assez solitaire, c'est durant cette période qu'elle est agressée sexuellement par Ervin Goddard, puis par son cousin germain Jack Monroe [réf. nécessaire].

    La meilleure période de son enfance, elle l'a passée à cette même époque avec Ana Lower, la tante de Grace.
     

    En 1941, elle retourne chez Grace et fréquente James "Jim" Dougherty, un voisin de cinq ans son aîné, ouvrier dans la première usine de drones radio-commandés, la Radioplane Company créée par l'acteur Reginald Denny. Grace organise leur mariage qui a lieu le 19 juin 1942, soit quelques jours après son seizième anniversaire.

    Un an plus tard, Jim rejoint les marines et Norma Jeane travaille à l'ignifugation des ailes d'avions et à l'inspection des parachutes dans l'usine de son mari.
     

    Ce qu'a relaté Marilyn de sa vie de femme mariée ne correspond en rien aux affirmations que Jim a faites beaucoup plus tard. Alors qu'elle raconte que la sexualité ne l'intéressait pas à cet âge et qu'elle considérait Jim plutôt comme un grand frère, lui s'étend sur l'initiation dont il a fait profiter sa jeune épouse.

      

    Carrière de mannequin
     

    En 1944, elle rencontre pour la première fois sa demi-sœur, Bernice Baker, dans le Tennessee ; son demi-frère, Hermitt Jack, étant mort plus tot dans les années 1920.
     

    La première photo quasi professionnelle de Norma Jeane est prise à l'automne 1944 par le photographe David Conover dans le cadre d'une campagne de l'armée américaine pour illustrer l'implication des femmes dans l'effort de guerre. Tout s'enchaîne ensuite assez rapidement puisque, en quelques mois, elle fait la couverture d'une trentaine de magazines de pin-ups et commence à se faire connaître comme la Mmmmm girl. MARILYN ( 1 ).... son enfance

    Elle éclaircit la couleur de sa chevelure et abandonne son travail pour se consacrer à sa carrière de mannequin, notamment auprès de l'agence Blue Book Model.

    En décembre 1945, elle tourne son premier film test pour l'agence, afin de promouvoir des maillots de bain.

     

    Elle divorce de Jim, avec lequel elle n'a que peu de contacts en raison de l'éloignement, en 1946. Cette même année, pendant quelques mois, elle loge sa mère avant que celle-ci ne reparte dans une institution spécialisée afin d'être soignée.
    ../...

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

    sources : http://pearlypassion50s.centerblog.net/rub-MARILYN-MONROE-7.html

      

    Pin It

    votre commentaire
  • MARILYN ( 2 ) ses débuts...
    Premiers pas au cinéma1946-1947 Norma Jean est remarquée par Howard Hughes qui veut l'engager dans sa société cinématographique, la RKO mais son agent pour le cinéma a plus d'ambition pour la jeune starlette : elle signe donc son premier contrat le 26 juillet 1946 avec la 20th Century Fox (non renouvelé après deux films). La Fox la rebaptise Marilyn Monroe, le prénom Marilyn inspiré par l'actrice Marilyn Miller et le nom Monroe venant de sa mère.
      
    Elle gagne 75 USD par semaine pendant six mois. C'est à cette époque que son nom apparaît pour la première fois dans la chronique de la critique Hedda Hopper. En mars et en mai 1947, tournages respectifs de Bagarre pour une blonde et Dangerous Years. En 1947, elle monte également sur scène. et aurait vécu son premier avortement
      
    1948-1949 Elle obtient un nouveau contrat à la Columbia et tourne dans Les Reines du music-hall (tourné en juillet 948) dans lequel des critiques remarquent ses qualités de chanteuse. Elle rencontre Johnny Hyde, son nouvel agent à la William Morris Agency, qui va faire beaucoup pour sa carrière. Il devient non seulement la figure paternelle dont elle avait besoin, mais également son amant. Elle joue un tout petit rôle dans La Pêche au trésor des Marx Brothers (février 1949).
      
    Sous le nom de Mana Monroe, parce qu'elle a besoin d'argent, elle pose nue sur un calendrier pour le photographe Tom Kelly, photos qui vont faire le tour du monde quelques années plus tard lorsqu'elle sera devenue célèbre (cf. "Nudité dans sa carrière").
      
    Elle apparaît également dans un film important : Quand la ville dort (octobre 1949).

     

    1950 Elle obtient un rôle remarqué dans Ève (mai 1950). En septembre, Photoplay Magazine fait paraître le premier article de fond sur elle : How a star is born? (« Comment naît une vedette ? »), faisant allusion au film A Star Is Born de William A. Wellman (1937). Elle sera à l'écran six fois lors de cette année faste.
     
    1951 En janvier, elle rencontre pour la première fois le dramaturge Arthur Miller.
      
    Le 29 mars 1951, elle remet l'Oscar du meilleur son à Thomas T. Moulton pour Ève ; cela sera sa seule apparition à cette remise de prix. En mai 1951, elle signe un nouveau contrat de sept ans avec la Fox, à 500 US$ par semaine avec possibilité d'augmentation. Elle tourne Nid d'amour (juin 1951), Chéri, divorçons (juillet 1951) et Le démon s'éveille la nuit (automne). Fin 1951, elle reçoit plus de courrier que certaines stars établies de la Fox. Certains commentateurs de sa vie mentionnent une tentative de suicide en décembre.
    Consécration 1952
      
    Début 1952, elle tourne Troublez-moi ce soir (son premier grand rôle) puis Chérie, je me sens rajeunir (janvier-février), où elle apparaît pour la première fois en blonde platine, sa nouvelle image et sa future marque de fabrique. Elle rencontre Joe DiMaggio, légende vivante du baseball, qui vient de prendre sa retraite.
      
    En mars éclate l'affaire du calendrier qui, loin de ternir sa carrière, ajoutera à sa notoriété (cf. "Nudité dans sa carrière").
      
    7 avril 1952 : première apparition à la une du magazine Life.
      
    Son salaire augmente mais n'atteint toujours pas le niveau des vedettes de la Fox.

    La presse révèle que sa mère a été patiente dans un hôpital psychiatrique alors que Marilyn avait raconté être orpheline. Pour Le démon s'éveille la nuit qui sort cette année-là, son nom est pour la première fois au-dessus du titre du film.
      
    Elle tourne aussi Niagara (juin) puis Les hommes préfèrent les blondes (novembre) pour lequel elle est payée environ 15 000 US$, alors que Jane Russell reçoit dix fois plus.
      
    Après ce film, les deux actrices sont invitées à apposer leurs empreintes dans le ciment frais devant le Grauman's Chinese Theatre, juste à côté du trottoir du Walk of Fame d'Hollywood Boulevard.

     

    1953 Elle prend des médicaments pour maintenir sa ligne et tourne Comment épouser un millionnaire en mars 1953.
      
    Elle touche maintenant 1 500 US$ par semaine (alors que des vedettes n'ayant pas son aura auprès du public en touchent 5 000, voire 10 000). Elle tourne La Rivière sans retour en août 1953 mais refuse The Girl in Pink Tights, car elle doit y jouer une blonde bête et sexy[2].
      
    Elle enregistre parallèlement plusieurs chansons pour la firme RCA.
     
    1954 Le 14 janvier, elle épouse Joe DiMaggio. Le mois suivant, elle divertit les soldats américains en Corée. C'est l'époque aussi des premiers somnifères.
      
    Elle travaille avec Ben Hecht sur son autobiographie dont elle recevra le premier jet en avril (le livre ne paraîtra qu'en 1974 pour la première fois, et très modifié). Elle tourne La Joyeuse Parade (mai 1954) pendant lequel elle a ses premières absences pour maladie.
      
    MARILYN ( 2 ) ses débuts...
    Elle confie à sa coach et amie Natasha Lytess que DiMaggio la bat. 1954 marque aussi sa rencontre avec la famille Strasberg : Lee, créateur de l'Actors Studio et de la "Méthode", Paula sa femme, qui deviendra plus tard un véritable gourou pour Marilyn, et leur fille Susan qui joue avec Marilyn dans Sept ans de réflexion (août 1954).
      
    Octobre: divorce avec Joe DiMaggio qui sera officialisé un an plus tard, en octobre 1955; leur union n'aura duré que huit mois.

     

    1955 En janvier, elle fonde la société Marilyn Monroe Productions avec Milton Greene, un photographe de ses amis.
      
    Elle suit des cours à l'Actors Studio de Lee Strasberg. En mai, elle rencontre le romancier Arthur Miller. Au 31 décembre, elle signe un nouveau contrat avec la Fox qui lui donne enfin plus de pouvoir : 100 000 US$ par film, 500 US$ par semaine pour frais divers, droits de regard sur le scénario, sur le metteur en scène et sur le chef de la photographie; elle peut de plus jouer dans un nombre égal de films auprès de la concurrence qu'avec la Fox.
     

      1956
    En mars 1956, elle adopte officiellement son nom d'artiste en lieu et place de son nom de baptême, Norma Jeane Mortenson.
      
    Elle tourne Arrêt d'autobus puis épouse Arthur Miller qui a divorcé de sa femme Mary quelques mois auparavant. Elle tourne la première production de sa société, Le Prince et la Danseuse (août 1956), pendant laquelle elle apprend qu'elle est enceinte ; elle fera une fausse couche puis une deuxième, quelques mois plus tard, en 1957.
      
    Cette même année, elle aurait eu une relation sexuelle avec Elvis Presley, de dix ans son cadet, à l'hôtel Beverly Wilshire selon les dires de l'ancien agent du rocker, Byron Raphael, au New York Post. Il aurait gardé le secret depuis 50 ans pour ne pas nuire à leurs carrières respectives.

     

    1957 Marilyn commence à voir presque tous les jours un psychiatre et plusieurs psychanalystes, dont Anna Freud.

     

    1958 Sa santé se détériore : elle prend du poids, boit et devient irascible. Elle refuse plusieurs offres de films mais accepte Certains l'aiment chaud, tourné dès le mois d'août. Un surdosage de somnifères la conduit à l'hôpital en septembre. Marilyn tombe de nouveau enceinte, ce qui se solde par une nouvelle fausse couche.

     

    1959 Elle signe un contrat pour un film dont le tournage ne débutera que l'année suivante.

     

    1960 Elle tourne Le Milliardaire (début 1960) et a une liaison avec Yves Montand. Marilyn voit son psychiatre, le docteur Ralph Greenson, quasiment tous les jours : il exerce une influence déterminante sur sa patiente. Au début de l'année, elle fréquente le président John F. Kennedy, rencontré en 1954 ou 1955.
      
    Elle joue dans Les Désaxés (juillet), film écrit pour elle par Arthur Miller. Nouveau séjour à l'hôpital pour surdosage de médicaments. La séparation avec Miller est officialisée.
     
    1961 Le divorce est prononcé en janvier. Marilyn se fait interner dans un hôpital, mais passe par erreur quelques jours dans la section psychiatrique, d'où DiMaggio la fait sortir (malgré leur divorce, ils continuent à passer beaucoup de temps ensemble). Elle fait la connaissance de Robert Kennedy, le frère du président.
      
    Elle subit par ailleurs sa sixième opération d'ordre gynécologique (sur plusieurs années), due à des complications diverses.
      
    Marilyn rencontre sa demi-sœur, voit beaucoup Frank Sinatra, mène ses premières discussions pour son prochain film et passe le nouvel an avec DiMaggio.
      
      
      
      
      
     
     
    Pin It

    votre commentaire
  • L'année 1962
    En janvier, elle acquiert une demeure à Brentwood dans les environs de Los Angeles. Elle effectue des allers-retours entre son médecin Greenson et DiMaggio, et fait un coma après l'absorbtion de barbituriques alors qu'un nouveau film se met en place. En mai 1962 ont lieu les premières prises de Something's Got to Give, perturbées par les arrêts maladie successifs de Marilyn. Pour ce film, elle reçoit 100 000 US$, alors qu'il semble que le réalisateur George Cukor et l'acteur Dean Martin toucheront chacun 300 000 US$. La presse étrangère lui décerne le prix de la plus grande vedette de l'écran à Los Angeles quelques semaines auparavant. Marilyn quitte une nouvelle fois le tournage, malgré l'interdiction des studios, pour assister à l'anniversaire de John F. Kennedy à New York au cours duquel elle interprète le célèbre Happy Birthday, Mister Président[3]. Jacqueline Kennedy s'oppose à sa venue à la fête privée de son mari.
    Le 1er juin, jour de son 36e anniversaire, elle est de retour sur le plateau où une fête est organisée en fin de journée en son honneur : ce sera sa dernière apparition professionnelle. Le 7, la Fox la renvoie. Des négociations sont immédiatement engagées : le 20, la Fox annonce la reprise du tournage sous peu. Marilyn, dans le cadre d'une campagne de relations publiques pour restaurer son image auprès du grand public, participe à des séances photos avec plusieurs photographes de premier plan et des interviews avec de grands magazines. DiMaggio et elle évoquent un remariage et une date est même arrêtée : le 8 août 1962. D'autres projets de films sont discutés comme I Love Louisa et The Jean Harlow Story. La dernière semaine de sa vie est riche en ordonnances pour des somnifères, prescrites par au moins deux médecins.
    Le vendredi 3 août est consacré à de nombreux appels téléphoniques professionnels et privés, et des rencontres avec son psychiatre et avec son amie Pat Newcomb. Le samedi est identique : appels téléphoniques, travail dans le jardin avec le docteur Greenson et balade sur la plage avec l'acteur Peter Lawford, beau-frère des Kennedy. Certains témoignages la décrivent sous l'influence de tranquillisants. À 19h45, elle a encore une conversation téléphonique avec Lawford, où elle semble déprimée et confuse. Il rappelle un peu plus tard mais la ligne est en dérangement. Il passe plusieurs appels à des proches pour la joindre tout de même. Finalement jointe, Eunice Murray, la gouvernante engagée à la demande du docteur Greenson, indique que tout va bien : il est alors 20h30. L'écrivain Donald Spoto, auteur d'une biographie de l'actrice, pense qu'à ce moment Marilyn est déjà morte ou en train de mourir de surdosage.
    C'est à partir de cet instant que les versions diffèrent : qui est venu ? Quand ? Pourquoi ? Qui a averti ? Et, surtout, à quel moment Marilyn est-elle morte exactement ? Lorsque la police arrive chez elle à 4h35, le dimanche 5 août 1962, Marilyn, nue sur son lit, est morte. Deux des proches médecins sont pourtant déjà sur place. Le mystère ne fait alors que commencer...
    Le 6 août, DiMaggio et la demi-sœur de Marilyn réclament le corps de Marilyn et organisent, le 8 août, des funérailles privées au cimetière Westwood Memorial Park de Los Angeles, auxquelles seules 24 personnes, triées sur le volet, sont conviées.

    Marilyn, qui avait tourné dans 30 films, avait 36 ans.
    Autour de Marilyn
    Paternité Un des grands mystères de la vie de Marilyn est l'identité exacte de son père. La mère de Marilyn, Gladys Baker (ou Gladys Mortenson), était une femme instable et fragile. On sait peu de chose de son premier mari si ce n'est qu'il se nommait Jack Baker et qu'il a été le père de deux enfants de Gladys : Hermitt Jack (24 janvier 1918 - années 1920, mort de tuberculose) et Bernice[6] (30 juillet 1919 - ?), demi-frère et demi-sœur de Marilyn. À la naissance de Norma Jeane, Jack avait disparu depuis longtemps et Gladys a probablement alors entretenu diverses liaisons. Selon les biographes et spécialistes de Marilyn et selon ce qu'elle-même en a (peu) su et dit, deux possibilités coexistent :
    Martin Edward Mortenson (ou Mortensen) : second mari de Gladys, un boulanger né en Norvège en 1897 où il a abandonné femme et enfants pour se rendre aux États-Unis. Il épouse Gladys le 11 octobre 1924 puis la quitte rapidement avant de se tuer dans un accident de moto le 18 juin 1929 dans l'Ohio. Selon certaines sources, un autre Martin Edward Mortenson décédé en Californie en 1981 se revendiquait père de Marilyn et possédait une copie de son certificat de naissance. Sur le certificat de naissance de Marilyn ainsi que sur le certificat de mariage avec DiMaggio, le nom du père mentionné est Edward Mortenson. C. Stanley Gifford : il a été l'amant de Gladys entre 1925 et 1926, alors qu'ils étaient collègues de travail[réf. nécessaire]. Leur liaison s'est terminée lorsque Gladys lui a annoncé être enceinte. Marilyn pensait qu'il était son père et a essayé d'entrer en contact avec lui à plusieurs reprises, sans succès ; plus tard, c'est lui qui lui a écrit et téléphoné à quelques années d'intervalle, sans succès également : elle aurait commenté qu' « il était trop tard ».

    Marilyn fut mariée trois fois :
    juin 1942 - septembre 1946 : elle épouse à 16 ans James Dougherty (1921-2005), 21 ans, voisin et élève dans la même école secondaire[réf. nécessaire]. janvier 1954 - octobre 1954 : elle épouse l'ancien joueur de base-ball Joe DiMaggio. Malgré leur divorce, ils furent très proches l'un de l'autre jusqu'au décès de Marilyn. DiMaggio, selon la légende, est resté amoureux d'elle jusqu'à la fin de sa vie, en mars 1999. Selon son conseiller Morris Engelberg, ses dernières paroles auraient été : I'll finally get to see Marilyn (« Je vais enfin revoir Marilyn »). juin 1956 - janvier 1961 : elle épouse le dramaturge Arthur Miller, qui écrit pour elle le scénario du film Les Désaxés. Un quatrième mariage aurait été contracté avec un certain Robert Slatzer, qui a écrit avoir été l'ami et l'amant de Marilyn sur une assez longue période. Selon lui – car il semble que les amis de Marilyn ne l'aient pas connu –, Robert Slatzer, à cette époque journaliste, aurait été uni à l'actrice quelques jours, en octobre 1952. Mais cette union reste vraiment sujette à caution en raison de l'absence de tout document officiel. Slatzer déclarera, plus tard, que le mariage avait été annulé sous la pression des studios américains. Un chèque signé de la main de Marilyn, le 4 octobre 1952, dans une boutique de luxe de Los Angeles, invalide fortement les propos de Slatzer.

      
      
     
    Pin It

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique