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    Identité - Testament de Marilyn

     

     

    MOI MARILYN MONROE

     

    - Publie et déclare que ceci est mon testament

     

     

    Je révoque ici tout testament et codicille antérieurs faits par moi.

     

     

    Je désigne mon exécuteur testamentaire ci-après et lui demande de payer mes dettes justifiées, mes dépenses d'enterrement et charges testamentaires aussi vite après ma mort que possible.

     

     

    Je demande que toutes les taxes de succession, de propriété ou d'héritage puissent être payées par ma succession sur les legs ou devises qui seront distribués par ma succession

     

    a)

    Je donne et lègue à BERNICE MIRACLE si elle me survit la somme de 10.000 dollars.

     

      b)

    Je donne et lègue à MAY REIS si elle me survit la somme de 10.000 dollars.

     

      c)

    Je donne et lègue à NORMAN et HEDDA ROSTEN ou au survivant des deux ou à leur fille Patricia ROSTEN la somme de 5.000 dollars pour l'éducation de Patricia ROSTEN.

     

      d)

    Je donne et lègue tous mes effets personnels et mes vêtements à LEE STRASBERG s'il me survit ou au cas de sa mort à mon exécuteur testamentaire nommé ci-après et lui demande de distribuer ces effets parmi mes amis, collègues, ainsi que ceux qui m'entourent.

     

     

    Je donne et lègue à mon administrateur nommé ci-après la somme de 100.000 dollars en trust pour les usages suivants

     

      a)

    de préserver, gerer, investir et réinvestir ladite propriété et d'en recevoir le revenu.

     

      b)

    de payer avec le revenu les sommes qu'il faudra avancer jusqu'à 5.000 dollars annuellement en traites trimestrielles pour l'entretien de ma mère GLADYS BAKER durant toute sa vie.

     

      c)

    de payer avec le revenu les sommes qu'il faudra avancer jusqu'à 5.000 dollars annuellement en traites trimestrielles pour

     

    l'entretien de MRS MICHAEL CHEKHOV durant toute sa vie.

     

     

      d)

    A la mort de ma mère GLADYS BAKER ou de MRS MICHAEL CHEKHOV ou des deux de donner le principal qui reste en trust avec les autres revenus au Dr MARIANNE KRIS pour qu'elle puisse continuer son travail dans les institutions ou les groupes psychiatriques de son choix.

     

     

    Tout le reste résidus et restants de ma succession de nature réelle ou personnelle qui me resteront à ma mort je donne et lègue de la manière suivante :

     

      a)

    à MAY REIS la somme de 40.000 dollars ou 25% de la totalité de ma succession.

     

      b)

    au Dr MARIANNE KRIS 25% de la totalité restante pour qu'elle puisse s'en servir pour les besoins qui sont notés dans le 5° article de mon testament.

     

      c)

    à LEE STRASBERG le restant de la totalité.

     

     

    Je nomme, constitue et désigne AARON R. FROSCH comme mon exécuteur testamentaire. Au cas où il mourrait, se désisterait, ou pour toute autre raison se trouverait dans l'incapacité d'exécuter, je nomme, constitue et désigne L. ARNOLD WEISSBERGER à sa place et en son lieu.

     

     

    Je nomme, constitue et désigne AARON R. FROSCH administrateur de mon testament. Au cas où il mourrait, se désisterait, ou pour toute autre raison se trouverait dans l'incapacité d'exécuter, je nomme, constitue et désigne L. ARNOLD WEISSBERGER à sa place et en son lieu.

     

     

        MARILYN MONROE

     

     

    Signé, scellé, déclaré et publié par Marilyn Monroe la testataire nommée ci-dessus comme son dernier testament en notre présence et à sa demande en sa présence et en présence les uns des autres, nous avons signé comme témoins ce 11ème jour de janvier 1961.

     

     

         

    Quand en 1963, les bien de Marilyn furent finalement estimés, ils s'élevaient à 92.781 dollars (environ 375.000 dollars actuel).

     

    La seconde femme de Lee Strasberg, qu'il épousa après le décès de Paula en 1966, devint à sa mort en 1982 la seule bénéficiaire ;

     

    c'est ainsi qu'Anna Mizrahi Strasberg, que Marilyn n'avait jamais rencontrée, devint l'héritière de la fortune de Marilyn

     

    --qui comprenait principalement les revenus des royalties de ses films et des droits d'utilisation de son image sur les tasses de café, les T-shirts, les stylos, etc--.

     

    En 1992, ces revenus annuels dépassaient le million de dollars.

     

    A cette époque, Marianne Kris était décédée depuis longtemps, et son héritière est maintenant la clinique Anna Freud Children's de Londres.

     

     

    Certaines sources soutiennent que Marilyn songeait à modifier son testament peu de temps avant sa mort.

     

    Elle laissa après sa mort la maison du Fifth Helena Drive (estimée à 60 000$), le mobilier, la décoration, les effets personnels (estimés à 3 200$), 2 200$ sur des comptes en banque et 405$ en liquide.

     

    Inez Melson contesta le dernier testament (dans lequel elle ne figurait pas) en octobre 1962, affirmant que Marilyn l'avait rédigé alors qu'elle était sous l'influence invalidante

    de Lee Strasberg ou de Marianne Kris.

     

    A l'époque les biens en question étaient évalués à 1 million de $ environ.

     

    Le juge Samuel DiFalco rendit une fin de non-recevoir, mais d'autres problèmes juridiques surgirent, si bien que les légataires ne reçurent leur dû que près de dix ans après la disparition de Marilyn.

    La plus grosse part de cet héritage (l'intégralité des possessions de Marilyn, les droits de

    « The prince and the showgirl », ainsi que le reliquat après exécution de toutes les clauses) revenait à Lee Strasberg.

     

    A la mort de ce dernier, en 1974, ce fut à sa seconde femme Anna Strasberg, que cet héritage revint. Lee l'avait épousée après le décès de Paula, en 1966.

     

    On estime que la succession de Marilyn génère aujourd'hui des revenus (royalties de ses films et revenus provenant de l'exploitation de son image) dépassent 1 million de $ par an.

     

    Les 25% restants financent le Monroe Young Family Unit au Tavistock Center, à Daleham Gardens, à Londres.

     

    http://www.cursumperficio.net/FicheT6.html

     

     

     

     

     

    PREMIER  TESTAMENT

     

    TESTAMENT

     

    Les principaux bénéficiaires du testament de Marilyn étaient sa mère, Gladys Baker, sa demi-soeur Berniece Miracle, sa secrétaire May Reis, Lee Strasberg et une oeuvre de bienfaisance désignée par la psychiatre Marianne Kris.

     

    Une somme fut versée pour financer les études de Patricia Rosten, la fille de ses amis Norman et Hedda Rosten, et il fut pourvu aux besoins de Xenia Tchekhov, veuve du professeur d'art dramatique Michael Tchekhov.

     

    Le premier testament de Marilyn, rédigé en février 1956 divisait ses biens (estimés à 200 000$) comme suit :

         - 100 000$ pour Arthur Miller

         - 25 000$ pour Lee et Paula Strasberg

         - 20 000$ pour le Dr Margaret Hohenberg

         - 10 000$ pour Xenia Tchekhov

         - 10 000$ pour l'Actors Studio

         - 10 000$ pour les études de Patricia Rosten.

    Elle laissait aussi assez d'argent pour payer les frais de sanatorium (pour un montant total de 25 000$) jusqu'à la mort de Gladys Baker.

    ,

     

    Quand elle épousa Arthur Miller, en juin 1956, elle modifia son testament afin de tout léguer à son mari, et institua un fidéicommis pour s'assurer que l'on prenne soin de sa mère.

     

    Elle rédigea son dernier testament le 14 janvier 1961, peu après avoir annoncé son divorce d'avec Arthur Miller, et trois semaines avant d'entrer au Payne Whitney Hospital.

     

    TESTAMENT DE MARILYN

    Je, soussignée MARILYN MONROE, dresse et publie le présent acte et déclare qu'il renferme mes dernières volontés.

    Clause I : Je révoque toutes dispositions testamentaires et tous codicilles antérieurs au présent testament.

    Clause II : J'ordonne à mon Exécuteur testamentaire, ci-après nommé, d'acquitter après ma mort l'ensemble de mes justes dettes, dépenses funéraires et droits testamentaires, comme il convient.

    Clause III : J'ordonne que tous mes droits de succession qui pourraient être levés de mes biens et/ou sur tout legs et/ou legs immobilier ci-après détaillés soient acquittés sur la valeur nette de ma succession.

    Clause IV :

    (a) Je lègue à BERNIECE MIRACLE, si elle me survit, la somme de

    10 000$.

    (b) Je lègue à MAY REIS, si elle me survit, la somme de 10 000$.

    (c) Je lègue à NORMAN et HEDDA ROSTEN, ou au survivant d'entre eux, ou, s'ils doivent tous deux décéder avant moi, à leur fille PATRICIA ROSTEN, la somme de 5 000$, mon souhait étant que cette somme soit employée à l'éducation de PATRICIA ROSTEN.

    (d) Je lègue tous mes effets personnels et vêtements à LEE STRASBERG, ou, s'il doit décéder avant moi, à mon Exécuteur testamentaire ci-après nommé, mon souhait étant qu'il répartisse ces derniers comme bon lui semble entre mes amis, mes confrères et  ceux à qui je tiens.

    Clause V :

    Je lègue à mon Héritier fiduciaire, ci-après nommé, la somme de

    100 000$, pour les usages et destinations suivants :

    (a) Pour détenir, gérer, placer et réinvestir les biens susdits et en collecter et toucher les revenus.

    (b) Pour en transférer les revenus nets-assortis si nécessaire d'une part de capital - à concurrence de 5 000$ par an, par versements trimestriels égaux, pour assurer l'entretien et le soutien financier de ma mère, GLADYS BAKER, pendant la durée de sa vie.

     

     

    (c) Pour en transférer les revenus nets-assortis si nécessaire d'une part de capital - à concurrence de 2 500$ par an, par versements trimestriels égaux, pour assurer l'entretien et le soutien financier de MRS MICHAEL TCHEKHOV pendant la durée de sa vie.

     

    (d) Pour - à la mort de celle d'entre ma mère, GLADYS BAKER, et MRS MICHAEL TCHEKHOV, qui aura survécu à l'autre - verser le capital restant du fidéicommis, ainsi que tous revenus accumulés, au DR MARIANNE KRIS afin qu'elle les emploie pour faire avancer le travail de tous groupes ou institutions psychiatriques de son choix.

     

    Clause VI :

    Je lègue la totalité du reliquat de mes biens - immobiliers ou mobiliers, de quelque nature qu'ils soient et où qu'ils se trouvent, qu'ils soient saisis ou en ma possession à ma mort, ceux auxquels j'ai droit de quelque façon que ce soit, ou sur lesquels j'ai toute faculté de distribution en tant que légataire au moment de ma mort, y compris tout legs tombé en dévolu

     

    - comme suit :

    (a) A MAY REIS, la somme de 40 000$ ou 25% du reliquat total de mes biens, le montant devant être le moindre des deux.

    (b) Au DR MARIANNE KRIS, 25% du reliquat, qu'elle emploiera comme détaillé, dans la clause V (d) des présentes dispositions testamentaires.

     

    (c) A LEE STRASBERG, l'intégralité du reliquat restant.

    Clause VII :

    Je désigne et constitue AARON R.FROSCH mon Exécuteur testamentaire. Dans l'éventualité où il mourrait ou n'aurait pas qualité à exercer ses fonctions, ou y renoncerait, ou pour quelque autre raison, serait dans l'incapacité de les exercer, je désigne et

    constitue L. ARNOLD WEISSBERGER mon Exécuteur testamentaire à sa place.

     

    Clause VIII :

    Je désigne et constitue AARON R.FROSCH mon Héritier fiduciaire. Dans l'éventualité où il mourrait ou n'aurait pas qualité à exercer ses fonctions, ou y renoncerait, ou pour quelque autre raison, serait dans l'incapacité de les exercer, je désigne et constitue

    L. ARNOLD WEISSBERGER  mon Héritier fiduciaire à sa place.

     

    MARILYN MONROE (L.S)

    SIGNE, SCELLE, PUBLIE et DECLARE par MARILYN MONROE, Testatrice ci-dessus nommée, et en notre présence, comme étant ses dernières volontés.

     

    A sa demande et en sa présence et en présence l'un de l'autre, nous avons, en tant que témoins, contresigné ci-dessous de nos deux noms en ce 14 janvier Mil Neuf Cent Soixante et Un.

    Aaron R. Frosch, résidant 10 West 86th Str., NYC;

    Louise H. White, résidant 709 E.56 Str.,New York, NY.

     

     

    SOURCES

    http://www.cursumperficio.net/FicheT6.html

     

     

     

     

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    marilyn monroe 

     

    Marilyn Monroe :

    Une fin tragique et mystérieuse.

     

     

     

     

     

    Couverture de magazine le Daily News le 6 août 1962 annonçant la mort de Marilyn Monroe :

    "Marilyn Dead"

     

    Marilyn Monroe est retrouvée morte le 5 août 1962 à son

     

    domicile au 12305 4th Helena Drive.

     

    Sa mort fait l’objet de nombreux mystères et allégations.

     

    Elle sera qualifiée de « suicide probable aux barbituriques », alors que l’on sait aujourd’hui que cette théorie est impossible et sera finalement démentie.

     

    Que s’est-il-donc passé dans la nuit du 4 au 5 août 1962 ?

     

    Marilyn Monroe s’est-elle effectivement suicidée, ou est-elle la victime d’un complot ?

     

     

    Le certificat de décès de Marilyn Monroe, signé le 12 septembre 1962

    après autopsie de son corps. Y figure la cause du décès :

    "Probable suicide aux barbituriques".

     

     

     

    Commençons par les faits.

     

    La police locale est alertée de la mort de Marilyn

    dans la nuit du 4 au 5 août à 4h45 du matin.

     

    Lorsqu’ils arrivent au domicile de la star, celle-ci est allongée en travers de son lit, nue, sur le ventre, et un drap est rabattue sur sa tête, ne laissant apercevoir que quelques mèches blondes.

     

    Ses jambes sont raides, et la main de Marilyn est fermement agrippée au téléphone.

     

    Le docteur Engelberg et le docteur Greenson sont présents sur les lieux, ainsi

    qu’Eunice Murray, la « bonne à tout faire de Marilyn ».

     

     

     

    Les faits au matin du 5 août 1962

     

    L’ambiance est étrange au 12305 5th Helena Drive, les médecins présents sur les lieux ont l’air peu perspicaces quand à ce qui a pu se passer, et Miss Murray

    s’affaire à nettoyer les draps alors qu’un drame vient de se produire.

    Les faits sont alors détaillés de la même manière par

    Miss Murray et les docteurs présents sur place :

    • Marilyn aurait passé la journée seule, dans sa chambre,
    • et recevant uniquement la visite de son psychiatre

     

     

    • Miss Murray alla se coucher aux alentours de 22h,
    • il y avait encore de la lumière sous la porte de la star
    • « Elle s’est suicidée »,
    • c’est la phrase qui est sur toutes les lèvres
    • Des boites vides de médicaments montrent que Marilyn aurait ingéré 27 à 42 comprimés de Nembutal, 13 à 23 comprimés d’hydrate de chloral et 11 à 24 comprimés supplémentaires de Nembutal.
    • D’après des experts en médecine, la dose ingérée aurait suffi à tuer plusieurs personnes.

     

    • Dans la chambre de Marilyn,
    • il n’y a aucun verre ou carafe d’eau pour son ingestion de médicaments

     

     

    • Le carnet rouge intime de Marilyn Monroe a disparu

     

    La mort de Marilyn Monroe semble donc être une affaire classée, mais des éléments mystérieux viendront invalider l’hypothèse d’un suicide ayant eu lieu au 5th Helena Drive.

     

    Située au Fifth Helena Drive, dans le quartier chic de Brentwood à Los Angeles en Californie, la maison de type hacienda au style mexicain comporte 4 chambres, 3 salles de bains, une salle à manger et un salon, une pièce bureau avec en extérieur un jardin abrité sans vis à vis protégé par des arbres et un portail, ainsi qu'une terrasse et une piscine.La maison de Marilyn Monroe fut construite en 1929 sur un terrain de plus de 2000 mètres carrés et acheté par Marilyn en 1962 pour 75 000 dollars. Longtemps possédée par Anna Nicole Smith, la maison fut remise en vente en juillet 2010. D'après les photos actuelles communiquées par les agences, on se rend compte que l'intérieur de la maison a subit de nombreux travaux d'aménagement, ce qui l'éloigne du style hispanique que Marilyn avait créé en 1962, par contre, il semblerait que la piscine et la terrasse en extérieur soient d'origine.

    La maison de type hacienda mexicaine comporte 4 chambres, 3 salles de bains, une salle à manger et un salon, une pièce bureau avec en extérieur un jardin abrité sans vis à vis protégé par des arbres et un portail, ainsi qu'une terrasse et une piscine. La maison de Marilyn Monroe fut construite en 1929 sur un terrain de plus de 2000 mètres carrés et acheté par Marilyn en 1962 pour 75 000 dollars.

     

    Longtemps possédée par Anna Nicole Smith, la maison fut remise en vente en juillet 2010.

     

    D'après les photos actuelles communiquées par les agences, on se rend compte que l'intérieur de la maison a subit de nombreux travaux d'aménagement, ce qui l'éloigne du style hispanique que Marilyn avait créé en 1962, par contre, il semblerait que la piscine et la terrasse en extérieur soient d'origine.

     

     

    Les policiers montent la garde devant la maison de Brentwood au matin du 5 août 1962

     

     

     

    Adresse de Marilyn Monroe : 5th Helena Drive

     

     

     

     

    Le Dr Noguchi qui a procédé à l'autopsie de Marilyn Monroe 

    Le Dr Noguchi qui a procédé à l'autopsie de Marilyn Monroe

     

     

     

    Les résultats de l’autopsie

     

     

    Le 5 août, le Dr Noguchi procède à l’autopsie du corps de Marilyn Monroe, et en dégage des éléments troublants qui viennent contredire la thèse du suicide :

     

     

    • L’absence de résidus de comprimés médicamenteux dans le tube digestif de Marilyn Monroe témoigne du fait que la star n’a pas pu avaler ces médicaments.
    • Ils lui ont donc été administrés par injection.
    • Un tel cas n’est jamais arrivé dans le monde :
    • il était impossible d’avaler plus de 12 comprimés, la mort intervenant rapidement avec ces médicaments
    • Le corps de Marilyn Monroe présentait une double lividité cadavérique, montrant que le corps eut été déplacé dans les 4 heures suivant la mort de la vedette
    • La mort remonte au 4 août vers 22h30, tandis que les services de police n’ont été alertés que vers 4h30 du matin dans la nuit du 5 août

     

    Les résultats contradictoires de plusieurs années d’enquête

     

     

    Par la suite, le rapport d’autopsie remit par le Dr Noguchi disparaitra, ralentissant considérablement l’enquête sur la mort de la plus grande star féminine du 20e siècle.

     

    Au fil des années et des travaux de personnes comme Don Wolfe

    (auteur de « Enquête sur un assassinat),

    Anthony Summers (auteur d’une biographie de Marilyn Monroe ou

    encore Jack Clemmons (premier investigateur à se rendre sur les lieux),

    certains éléments ont pu se dégager de cette histoire :

     

     

    • On sait aujourd’hui d’après les confessions de Miss Murray en 1985 que Marilyn Monroe a reçu à deux reprises la visite de Robert Kennedy à son domicile le 4 août et leurs échanges ont été assez musclés.
    • Robert Kennedy était présent au 12305 5th Helena Drive toute l’après-midi en compagnie de l’acteur Peter Lawford ainsi que dans la soirée.
    • Les enregistrements que Marilyn Monroe avait fait poser par un détective privé confirment cette présence et indiquent que des coups d’une rare violence ont été échangés.
    • On apprend également plus tard qu’au départ de Robert Kennedy, vers 22h30, Mrs Murray retrouve Marilyn nue sur le divan, inconsciente.
    • Prise de panique, elle appelle le Dr Greenson ainsi que le Dr Engelberg qui viennent immédiatement sur les lieux et tentent de réanimer la star en lui injectant une dose d’adrénaline.
    • On sait donc que le corps de Marilyn a été déplacé, puis mis en scène pour son pseudo-suicide.

     

     

    Des questions se posent donc :

    • Pourquoi Mrs Murray a-t-elle menti sur son emploi du temps de la soirée du 4 août ?
    • Elle dit s’être couchée vers 22h alors que nous apprenons par la suite qu’elle a assisté à une tentative de réanimation de Marilyn Monroe.
    • De même, pourquoi Mrs Murray, à l’arrivée des enquêteurs, s’affaire-t-elle à nettoyer des draps dans une telle situation de crise ?
    • Pourquoi le silence est-il fait sur la venue à deux reprises
    • de Robert Kennedy au 12305 5th Helena Drive ?

     

    • Où est donc passé le carnet intime de Marilyn Monroe ?
    • Comment la star peut-être s’être suicidée sans avoir ingurgité volontairement le moindre cachet, et sans eau ?
    • Quelle est la source de l’altercation entre la diva et le frère du président ?
    • Pourquoi les policiers sont-ils prévenus du drame 6h après la mort de Marilyn Monroe ?

    La théorie du complot

    Au vu des éléments apportés par les résultats d’enquêtes au fil de ces dernières années, il semblerait que les Kennedy aient joué un grand rôle dans la disparition de l’icône blonde.

     

    Les mobiles étaient en effet nombreux pour les Kennedy à l’encontre de Marilyn :

    • Marilyn était un lien entre JF Kennedy et Robert Kennedy.
    • Les deux furent ses amants, même si au moment de sa mort Marilyn fréquentait uniquement Robert, John ayant décidé de mettre fin à leur relation.
    • Marilyn Monroe représentait une menace pour les frères Kennedy car elle connaissait certains secrets d’Etat, issus de confessions sur l’oreiller, et les avait regroupés dans son petit carnet de notes.
    • Elle prenait ses notes pour se souvenir de ses conversations avec le président et son frère, et pour se renseigner et avoir l’air moins bête.
    • On raconte que son carnet intime regorgeait de secrets sur le fameux épisode de la baie des cochons, et l’assassinat de Castro, des secrets qui auraient pu être dangereux pour les Kennedy.

     

    • Dans les derniers mois de sa vie, Marilyn est perçue comme une hystérique, qui harcèle la Maison Blanche de coups de fil et refuse d’accepter sa rupture avec John Fitzgerald Kennedy.
    • Elle représente alors une menace pour son mariage avec Jacky Kennedy.
    • Lorsque Robert Kennedy lui a parlé de rupture, Marilyn aurait menacé d’organiser une conférence de presse le 6 août pour révéler tous ces secrets.

     

     

    La mort de Marilyn Monroe vous intrigue?

     

    Vous aimeriez en apprendre plus ?

     

    Alors n’hésitez pas à partager vos interrogations dans les commentaires, nous vous répondrons avec plaisir.

     

     


    A venir, la dernière partie de ce dossier consacré à Marilyn Monroe

    traitera de la place de la diva dans notre société :

     

    icône de mode ?

     

    chanteuse à succès ?

     

    standard pour les mannequins ? égérie à titre posthume ?

     

     

     Marilyn-Monroe

    Marilyn Monroe, les liaisons dangereuses sous l’œil du FBI

     

     

    2012 fut l’année Marilyn Monroe sous tous les angles :

    50 ans après sa disparition, la vedette n’a pas fini de faire couler de l’encre et de nourrir d’intarissables mystères parfois dévoilés mais toujours ergotés par

    ses fans à travers la planète. 

     

     

    On apprend aujourd’hui l’existence d’une enquête menée secrètement par le FBI auprès de Marilyn, une enquête qui devrait faire émerger de nouvelles pièces au dossier.

     

    Pour en apprendre plus sur la vie de l’actrice,

     

    n’hésitez pas à consulter notre dossier consacré à Marilyn Monroe.

    Marilyn Monroe fait l’objet d’une enquête du FBI

     

     

    Depuis sa mort, les allégations prêtant une relation à Marilyn Monroe avec la mafia au travers de la personne de Sam Giancana vont de bon train.

     

     

    50 ans plus tard, on n’a pas fini d’enquêter sur Marilyn qui aux dernières nouvelles aurait fait l’objet de surveillances rapprochées (mais secrètes) par J. Edgar Hoover, directeur du FBI qui pendant l’ère dominante du maccarthysme menait une véritable guerre anticommuniste.

     

    A la demande de l’Associated Press, certains éléments du dossier censuré de Marilyn Monroe ont été rendus publics fin décembre 2012.

     

     

     

     

     

    Une des pièces collectées par le FBI dans le dossier Monroe.

     

     

    Mariée à Miller, auteur de la pièce « Les sorcières de Salem »

     

     

    (NB : Cette pièce critiquait le climat sociopolitique de l’époque et notamment la chasse aux sorcières menée auprès des communistes), et soupçonnée d’entretenir des relations trop proches avec Frederick Vanderbilt Field (Homme de gauche exilé au Mexique car déshérité pour ses opinions politiques), la vie de Marilyn Monroe était passée au peigne fin.

     

     

    Le FBI fait état d’une liste noire répertoriant les amis communistes de Marilyn, liste parmi lesquels figurent Sinatra ou encore Chaplin.

     

     

    L’enquête menée pendant de nombreuses années par le FBI compile des données sur la vie de ces derniers.

     

    Concernant Marilyn, on sait que son domicile aurait été utilisé pour des enregistrements, étayés par des lettres ainsi que des coupures de presses ayant pour but de procurer au FBI une surveillance générale des « soupçonnés communistes».

     

     

     

    Marilyn Monroe et Franck Sinatra, tout deux surveillés par le FBI pour leur proximité soupçonnée avec le parti communiste.

     

     

     

    On peut se demander, suite à ces révélations obtenues sur demande de

     

    l’ « Associated Press », pourquoi le FBI dans son enquête n’aurait pas rendu public les éléments permettant de mettre en lumière le mystère de la mort de Marilyn Monroe, resté intact depuis 50 ans malgré de nombreuses investigations.

     

     

    Créé en 1846, l'Associated Press a pour but de capitaliser les information et accélérer la diffusion de l'information. Ses reportages sont publiés en 5 langues.

     

     

    Ces articles réclamés par AP en début d’année à l’occasion de la parution d’un dossier pour le 50è anniversaire de mort de Marilyn furent difficile à obtenir, et tronqués d’une dizaine d’éléments selon les archivistes du Maryland.

     

    Il ressortira uniquement de cette enquête un bilan sur l’orientation politique de Marilyn Monroe, dirigée à gauche, sans preuve tangible qu’elle comptait parmi les membres du parti communiste.

     

     

     

     http://www.design-party.com/2012/08/marilyn-monroe-aujourd%E2%80%99hui/

     

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  • Marilyn Monroe in New York City, photographed by Sam Shaw, 1957.

     

     

    Je vous invite à découvrir mes dernières trouvailles !!

    (tous droits réservés (DR)

     

     

     

     

    – On retrouve ici Marilyn dans ses années New-Yorkaises,

     

     

     

     

     

     

    Cette série de photos me fascine.

    .

    Marilyn semble heureuse et épanouie dans cette mise toute simple,

     

     

     

    cette petite robe blanche à « pompons » ;

    entourée de gens de passage, de marchands ambulants,

    aux terrasses de café ,

     

     

    dans les rues de cette ville qu’elle adorait ;

    signe de liberté, de progression,

     

     

    pour elle et son métier, son Art.

     

     

     

    Miller est présent, amoureux, ce sont les beaux jours,

    les belles semaines de leur vie ;  ensemble.

    Plus tard le ciel sera bien plus sombre, plus noir…

     

     

    Sam Shaw nous donne à voir un couple, jeune et plein de vie et d’espoir,

    la magie de la pellicule, la magie du photographe, la magie de Marilyn

    encore et toujours sublimée par l’oeil du photographe,

    par l’oeil de la « caméra »…

     

     Marilyn est très naturelle sur ces photos comme celle, ci-dessous,

    où attablée elle semble être entrain de prendre un en cas.

     

    Il y a des poses bien sûr, mais l’ensemble de ces journées ou plutôt de

     

     

    cette journée avec cette petite robe blanche est prise sur le « vif »,

     

    Marilyn Monroe

     

     

    il y a beaucoup de vie sur ces photos, beaucoup d’elle,

    de la femme, de Norma Jean…

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Relation entre Giancana et le clan Kennedy

    ( La Pègre La Costa Nostra )

     

     

    Il est reconnu que Joseph Kennedy a demandé l’aide de Giancana afin de mobiliser les syndicats pour faciliter la nomination de John Fitzgerald Kennedy lors du congrès démocrate qui préparait les élections de 1960.

     

    John lui-même a sollicité son aide par l’intermédiaire de Frank Sinatra.

     

     

     

    Il y a de fortes présomptions que durant sa présidence, JFK et Giancana aient gardé des liens, notamment par l’intermédiaire d’une maîtresse commune, Judith Campbell.

     

     

     

    Mais dès le début de la présidence de Kennedy, les relations devinrent assez tendues avec Giancana et les autres grands mafieux américains.

     

     

     

    Judith Campbell
     

    • Judith Katherine Inmoor, connue sous les noms de Judith Campbell ou Judith Exner, est une Américaine célèbre pour avoir été la maîtresse du Président John F. Kennedy et du mafioso Sam Giancana.

     

     

     

    Les Kennedy ne tinrent pas leurs promesses de laisser Giancana tranquille et lancèrent une guerre sans merci contre la Mafia.

     

    Pour cette guerre, le président Kennedy dut même couper les ponts

    avec son ami Frank Sinatra, trop lié au crime organisé.

    Le 22 novembre 1963,

    John F. Kennedy est assassiné à Dallas, au Texas.

     

    Certains pensent que Sam Giancana était impliqué dans cet assassinat.

     

    Cette théorie est notamment basée sur la présomption que Jack Ruby aurait

    tué Lee Harvey Oswald, considéré comme l’assassin de Kennedy,

    sur ordre de la Mafia avec laquelle il aurait eu des liens.

     

     

    En 1966, Giancana fut forcé de laisser tomber la gestion des casinos

    sud-américains pour avoir pris de trop grosses commissions sur leurs bénéfices.

     

    Il s’exila au Mexique. Sept ans plus tard, il revint aux États-Unis.

     

     

     

     

     Sam Giancana-un des chefs de la mafia a été relié de près à Frank Sinatra et JFK, et nous discutons le lien qui a conduit à l'assassinat du président avec Momo: Le directeur de l'histoire Sam Giancana Dimitri Logothetis dans ce clip BYOD

     

    SAM GIANCANA  " Patron de l'OUTFIT de CHICAGO " MAFIA

     

    Salvatore Giancana appelé Sam Giancana, né le 15 juin 1908 à Chicago,

    assassiné le 19 juin 1975 à Oak Park, est un mafioso américain d’origine sicilienne,

    patron de l’Outfit de Chicago de 1957 à 1966.

     

    Ses surnoms étaient, entre autres, « Momo », « Mooney », « Sam the Cigar » ou « Sammy ». 

     

     

    CARRIERE CRIMINELLE

    Sam Giancana rejoignit le Forty-Two Gang (le gang 42), un gang d’adolescents des rues qui était sous la direction de Joseph Esposito.

     

    Giancana développa une réputation d’excellent conducteur de véhicule, de gagner beaucoup d’argent et de tueur vicieux.

     

    Après le meurtre d’Esposito, dans lequel Giancana était mêlé, le gang 42 devint une extension du Chicago Outfit.

     

    Cependant le gang 42 fonctionnait à distance de l’Outfit, car cette dernière les considérait comme trop incontrôlable. Malgré cela, les qualités de chef de Giancana, le fait qu’il soit un excellent conducteur lors des poursuites avec la police et ses capacités à gagner beaucoup d’argent dans la rue remontèrent aux oreilles des chefs de haut rang .

     

     

     

    de la Cosa Nostra comme Frank Nitti, Paul Ricca et Tony Accardo.

     

    À la fin des années 1930, Giancana devint le premier du gang 42 à rejoindre les rangs de l’Outfit.

     

    En 1942, Giancana força le chef d’orchestre de jazz, Tommy Dorsey,

     

    à libérer Frank Sinatra des obligations contractuelles qui freinaient sa carrière.

     

    Cette histoire est devenue célèbre grâce au livre puis, plus tard, le film,

    Le Parrain.

    Giancana est aussi cité pour son implication dans le meurtre de Theodore Roe en 1952.

     

    Montée en puissance

    En 1945, après avoir été incarcéré au Federal Correctional Complex à Terre Haute dans l’Indiana (durant cette période, il expliqua à ses enfants qu’il était à l’université), Giancana devint une personne crédible aux yeux du chef de l’Outfit, Tony Accardo, pour le prendre à l’essai dans la loterie clandestine dans le quartier afro-américain.

     

    L’équipe de Giancana est suspectée d’être à l’origine de l’abandon de la loterie et de l’exil hors des États-Unis de Eddie Jones.

    L’équipe de Giancana est suspectée d’être à l’origine du meurtre de Theodore Roe.

    Les deux étaient à la tête de la loterie clandestine.

     

    Cependant Roe refusa d’abandonner ses parts dans la loterie aux Italiens, il fut abattu par un membre de l’équipe de Giancana, Lennard « Fat Lennie » Califano. Mais le contrôle total de la loterie ne se fit que lorsque Jackie « the Lackey » Cerone fit peur à « Big Jim »

    Martin à Mexico en lui tirant deux balles dans la tête qui ne le tuèrent pas.

     

    À l’issue de cette guerre des jeux qui rapporta des millions de dollars à l’Outfit, Giancana devint favori pour devenir le chef en 1957.

     

    Accardo prit le rôle de « consigliere ».

     

    Mais la réalité du pouvoir était détenue par Accardo et Ricca, aucune décision majeure ne pouvait être prise sans leur accord.

    Giancana était présent à la réunion au sommet d’Apalachin en 1957 dans l’État de New York dans la propriété de Joseph Barbara. Plus tard, le parrain de la famille de Buffalo Stephano Magaddino et Giancana expliquèrent que la réunion aurait dû prendre place près de Chicago.

     

    Giancana affirma que Chicago était « l’endroit le plus sûr au monde » pour une réunion au sommet de la mafia parce que plusieurs chefs de la police étaient corrompus.

     

     

    Collaboration avec la CIA

    Il est de notoriété publique et plus tard partiellement corroboré par la Commission Church, que durant le gouvernement Kennedy, la Central Intelligence Agency (CIA) recruta Giancana et d’autres mafieux pour assassiner le président cubain Fidel Castro. Il fut rapporté que Giancana disait que la CIA et Cosa Nostra étaient les différents côtés d’une même pièce de monnaie « different sides of the same coin ».

    L’association entre Giancana et Kennedy est indiquée dans Le dossier Exner (Exner file) écrit par Judith Campbell Exner. Exner était réputée pour être la maîtresse à la fois de Giancana et JFK et il semblerait qu’elle ait relayé des informations au sujet de Fidel Castro entre les deux.

    Cependant, la fille de Giancana, Antoinette a fait état de son impression au sujet de son père qui aurait détourné des millions de dollars des fonds de la CIA.

     

    Selon les documents déclassifiés de la CIA en 2007 intitulés « Family Jewels » (les bijoux de famille), Giancana et le chef de la mafia de Tampa/Miami, Santo Trafficante Jr ont été contactés en septembre 1960 pour un projet d’assassinat de Fidel Castro par l’agent de la CIA, Robert Maheu.

     

    Maheu, pour les contacter, est passé par l’intermédiaire un membre de la mafia de Chicago, en place à Las Vegas et numéro deux de Giancana, Johnny Roselli. Maheu se présentait comme un représentant des casinos et de différents intérêts économiques spoliés par Castro.

     

    Il offrit 150 000 $ pour son élimination (le document suggère que seul Roselli et Giancana acceptèrent, Trafficante refusa).

     

    Toujours selon le document, Giancana suggéra d’utiliser des pilules de poison qui seraient versés dans ses aliments et sa boisson. Ces pilules furent données à une personne désignée par Giancana, Juan Orta, un représentant corrompu du nouveau gouvernement cubain qui avait accès à Castro.

     

    Après une série de six tentatives pour introduire le poison dans ses aliments, Orta demanda à abandonner la mission.

     

    Elle fut confiée à un autre, inconnu.

     

    Plus tard, une seconde tentative fut mise au point par Giancana et Trafficante par le biais du docteur Anthony Verona, le leader de la junte des cubains exilés.

    Selon Trafficante, la junte était très affectée par l’inefficacité de sa lutte.

     

    Verona demanda 10 000 $ en dépense et 1 000 $ en matériel de communication.

     

    Cependant, la tentative fut annulée peu de temps avant le lancement de l’invasion de la baie des cochons en avril 1961.

     

    Sinatra arrest
    Photo source: thesmokinggun.com

    Assassinat

    Le 19 juin 1975, alors qu’il faisait cuire des saucisses sur son barbecue, Giancana fut assassiné d’une balle derrière la tête.

    Puis, ses assassins le couchèrent sur le dos et lui tirèrent six balles autour de la bouche, comme pour signifier qu’on le réduisait au silence, pour l’empêcher de dévoiler quelque chose.

    Giancana aurait dû comparaître quelques jours plus tard, devant le HSCA, une commission d’enquête sur les assassinats de John F. Kennedy et de Robert F. Kennedy et sur les agissements conjoints de la CIA et de la Mafia contre Fidel Castro.

     

    Qui a tué Giancana ?

     

    On pense qu’il pourrait s’agir de la Mafia, notamment de Joey Aiuppa, pour un règlement de compte ou pour l’empêcher de dévoiler des choses sur la mort de John Kennedy.

     

    Il pourrait aussi s’agir de la CIA, qui l’aurait fait tuer afin de l’empêcher de dévoiler des informations sur ses activités secrètes et l’assassinat de Kennedy encore une fois.

    On peut noter qu’aucun de ses « amis » du show business, ni même ses « amis » de la Mafia, ne fut présent à ses funérailles.

     

    Marilyn Monroe and Frank Sinatra
    Photo source: walterfilm.com

     

     

     

    Quand Sinatra joua chez un mafieux à cause des Kennedy

     
     

    Kennedy

     

    Frank Sinatra et John Kennedy (Photo : AFP)

     

     

    Entretenus depuis la Prohibition, les liens du clan Kennedy avec la mafia ne sont un secret pour personne.

     

    Pour autant, cinquante ans après l'assassinat de JFK, de nouvelles anecdotes émergent.

     

     

    C'est l'analyste politique Larry Sabato qui, dans le livre The Kennedy Half-Century :

    The Presidency, Assassination, and Lasting Legacy of John F. Kennedy révèle en détails le savoureux rôle d'intermédiaire joué par le crooner le plus influent de l'époque :

    Frank Sinatra.

     

    Lorsque le très ambitieux Joe Kennedy décide d'envoyer son fils JFK à la Maison Blanche, il fait appel au mafieux Sam Giancana, parrain de la pègre de Chicago et, par extension, des États-Unis.

     

    Ensemble, ils se lancent dans une vaste campagne souterraine à grands renforts de manipulation de scrutin, d'achat de votes et de trafic d'influence.

     

    Sam Giancana (Photo : DR)

     

     

    Giancana mobilise alors Frank Sinatra, qui va longtemps servir d’intermédiaire mondain entre la pègre, Hollywood et le clan démocrate.

     

    C'est lui qui présente à JFK la maîtresse de Giancana, Judith Campbell, laquelle débute une liaison avec le candidat démocrate un mois plus tard.

     

    C'est encore lui qui joue le rôle de go between dans l'organisation du trafic de votes, permettant ainsi au clan de remporter l'État convoité de la Virginie.

     

    Censé lui assurer de futurs contrats juteux, l'investissement financier et relationnel déployé par Sam Giancana pour le camp démocrate s'avère décisif.

     

    Pourtant, une fois la dynastie Kennedy installée à la Maison Blanche, le parrain n'est plus le bienvenu.

     

    Contre toute attente, JFK nomme son frère Bobby - fer de lance de la lutte contre le crime organisé - ministre de la Justice.

     

    Larry Sabato raconte :

     

    "Quand les Kennedy tournèrent le dos à Giancana, Sinatra a travaillé dur pour calmer le courroux du mafieux. "

     

    Rat Pack

     Photo source:lilouandrue.com

     

    En dédommagement, le chanteur dû jouer à la Villa Venice - le club de Giancana - avec le Rat Pack (Dean Martin, Sammy David Jr, Joey Bishop et Peter Lawford) huit soirs d'affilés.

     

    Si Frank Sinatra finit par revenir dans les bonnes grâces de Giancana, les Kennedy n'y parvinrent jamais."

     

     

    Le CLAN KENNEDY, GIANCANA, SINATRA,  la PEGRE,  la COSTA NOSTRA

     

     

    Zack Shelton, 63 ans, l’ancien agent du FBI, dans son bureau, chez lui,

    près de Houston, au Texas. © Olivier O'Mahony

     

     

    Certains enquêteurs du FBI continuent l’enquête.

    Le 21 novembre 2013 | Mise à jour le 25 novembre 2013
    notre correspondant Olivier O'Mahony

     

     Aujourd’hui retraité, l’agent Shelton, 63 ans, devenu détective privé, vit au milieu de ses souvenirs, avec sa femme, dans un pavillon à proximité de Houston (Texas). L’assassinat de John F. Kennedy est l’enquête qui lui tient le plus à coeur. Il n’a jamais oublié ce jour où, adolescent à La Nouvelle-Orléans (Louisiane), son cours d’anglais fut interrompu par une annonce diffusée dans un haut-parleur  

     

    " John Fitzgerald KENNEDY, est mort "

     

    Les murs de son salon sont couverts de ses trophées, des têtes de cerf et d’élan. Regard bleu acéré, l’agent Zack Shelton rate rarement sa cible. Durant sa longue carrière au FBI, il a aussi chassé un autre genre de gros gibier.

     

    A Chicago notamment, où il fut en poste une dizaine d’années, il s’est illustré par ses enquêtes sur Tony Accardo, le patron de l’Outfit, tentaculaire organisation criminelle. Dans son bureau, l’ancien flic a accroché la photo d’Accardo attablé lors d’un banquet comme dans un film de Scorsese.

     

     

     

     

    Depuis son départ à la retraite, il enquête sur le mystère de Dallas. Il est convaincu que JFK a été abattu par la Mafia de Chicago, avec l’approbation tacite de la CIA qui l’utilisait pour ses basses oeuvres. « Sam Giancana, un des parrains de l’Outfit, considérait qu’il avait fait entrer JFK à la Maison- Blanche.

     

    "Si les gens savaient ce qui s’est vraiment passé, ils ne le supporteraient pas"

     

    A l’époque, Sam faisait et défaisait les élections en achetant les suffrages dans l’électorat démocrate. L’Illinois, son fief, était un “swing state” en 1960, un Etat clé sans lequel Kennedy n’aurait jamais pu devenir président. Joe, le père de John et Bobby, connaissait bien Sam. Il lui avait demandé de faire élire son fils.

     

    Sam a obtempéré, pensant qu’en retour il aurait la paix. Mais quand Bobby est devenu ministre de la Justice, il a lancé une vaste opération “mani pulite” contre le crime organisé. Forcément, Sam l’a très mal pris. On ne joue pas à ça avec la Mafia.

     

    Quand le vieux Joe a été frappé par un infarctus, en 1961, Sam et ses complices ont réalisé qu’ils n’avaient plus aucun relais à la Maison-Blanche. Il ne restait plus qu’une seule solution… » Longtemps Shelton a cru à la thèse officielle du tueur solitaire, mise en avant par la commission Warren.

    Mais en 1979, au détour d’une enquête mineure, un obscur gangster, James Files, se confie à l’un de ses indics. Le type est connu pour abattre ses adversaires de sang-froid.

     

    A l’époque, il donne dans le trafic de voitures volées. Il transporte les véhicules d’un Etat à l’autre, à bord de son camion. Un informateur de l’agent Shelton, infiltré dans le milieu, l’accompagne dans ses voyages.

     

    Un jour, Files et l’espion arrivent à Dealey Plaza, à Dallas.

     

    « Si les gens savaient ce qui s’est vraiment passé, ils ne le supporteraient pas », lâche Files. Le propos intrigue Shelton, qui se jure d’en savoir plus. « Files n’avait aucune raison de lancer une telle bombe à mon informateur », explique-t-il aujourd’hui...

    Treize ans plus tard, Shelton rencontre Don Ervin, un avocat texan qui a recueilli les confidences de James Files. Celui-ci purge alors une peine de prison au pénitencier de Joliet (Illinois). Le gangster affirme avoir été le chauffeur de Charles Nicoletti, le bras droit de Sam Giancana. Shelton connaît bien Nicoletti.

     

     

    Sam Giancana (second from right), mob boss of Chicago, with the Mcguire sisters, also a target of the Kennedy's after first being helped by him to win the elections in Illinois, felt betrayed by the Kennedy's. He sent his hitmen to Dealey Plaza, among others Charles Nicoletti and Johnny Roselli. All three were murdered in the 1970's shortly before they were called to testify before government committees investigating the murders of JFK and Martin Luther King. Charles Nicoletti was James Files' boss.

     

    Elégant et baraqué, il passe pour être un des tireurs d’élite de l’Outfit. Il a assassiné son propre père, qui avait abusé de lui dans sa jeunesse. Files raconte être allé avec lui à Dallas, la veille de l’assassinat, le 21 novembre 1963, sur instruction de Giancana qui aurait mis un contrat sur la tête du président.

     

    Là, ils auraient retrouvé Lee Harvey Oswald dans un motel. Oswald leur aurait fait faire le tour du centre-ville, afin de leur montrer les endroits les plus adaptés pour tirer sur le président.

    Files et Nicoletti auraient également rencontré Jack Ruby, l’homme qui allait abattre Oswald, dans une crêperie. Le lendemain, les mafieux auraient pris place autour de Dealey Plaza pour abattre JFK. Nicoletti se serait installé à la fenêtre de la tour Dal-Tex, qui donne sur la place, juste à côté du dépôt de livres scolaires, au sixième étage duquel se trouvait Oswald.

     

    Armé d’une carabine Remington Fireball, Files se serait caché derrière une palissade, au sommet d’un monticule herbeux, à quelques mètres côté droit de la limousine présidentielle.

     

    Selon lui, il aurait tiré la balle qui a tué le président. « Je trouvais ce récit trop beau pour être vrai, reconnaît Shelton, mais c’était si détaillé que j’avais du mal à croire que tout était faux. Je connaissais les hommes dont il parlait et ce qu’il disait d’eux collait avec ce que j’en savais.

     

    Depuis cette révélation, Files n’a jamais varié d’un pouce dans ses déclarations. »

    Pour Shelton, tout était donc planifié. La Mafia a envoyé à Dallas ses meilleurs tireurs.

     

    Shelton demande l’autorisation d’interroger James Files, mais ses supérieurs lui ordonnent d’oublier JFK. Interdit d’enquête, il se documente discrètement. Il tombe sur un rapport secret du FBI évoquant le cas d’un autre gangster, Johnny ­Roselli.

     

    Une vieille connaissance. Roselli est l’homme lige de Giancana à Las Vegas. Il a aussi des liens étroits avec la CIA, qui l’a « embauché » pour empoisonner Fidel Castro en 1961 (Roselli l’a reconnu publiquement devant une commission d’enquête en 1975). Et, selon le rapport du FBI, Roselli se trouvait à Dallas le 22 novembre 1963, jour de la visite présidentielle…

    «La beauté du métier d’enquêteur, raconte Shelton, c’est de reconstruire un puzzle, pièce par pièce, jusqu’à ce qu’une image apparaisse. Et là, vous dites : “Holy shit, damned !”»

     

    En 2002, de passage à Chicago, Shelton parle à ses anciens collègues de ses recherches sur la mort de JFK. Tous ont, durant leur carrière, rencontré un malfrat qui leur a affirmé savoir quelque chose à ce sujet. Ils auraient voulu enquêter mais, chaque fois, leur hiérarchie leur demandait d’aller voir ailleurs…

     


    Quelques mois plus tard, de retour à Chicago, Shelton retrouve son vieux pote Jim Wagner, qui a dirigé l’unité chargée de lutter contre le crime organisé. Un jour, en 1989, un gangster lui a dit que Sam Giancana et ses complices avaient assassiné Kennedy.

     

    L’homme, Lenny Patrick, chapeautait les activités de l’Outfit sur toute la zone occidentale de Chicago. Sous le contrôle d’un détecteur de mensonges, il a même affirmé :

     

    « JFK, c’est nous qui l’avons descendu, il faudra qu’on en paie le prix un jour… »

     


    Pour Shelton, tout était donc planifié. La Mafia a envoyé à Dallas ses meilleurs tireurs. Jack Ruby était de mèche. Lee Harvey Oswald aussi, mais il était manipulé.

     

    Qui était à la manœuvre pour lui faire porter le chapeau de l’assassinat de Kennedy? Shelton a trouvé la réponse auprès d’un flic retraité du FBI, Michael Wacks, frère d’un de ses anciens collègues. Un an durant, Wacks a été indic. Il a infiltré le réseau de Carlos Marcello, dont il est devenu très proche.

    Carlos Marcello, surnommé « le petit homme », a bénéficié d’une longévité exceptionnelle dans le milieu.

     

    Des années 1940 à son incarcération en 1983, il a régné sur le crime organisé à La Nouvelle-Orléans et dans la région du golfe du Mexique. Il travaillait étroitement avec Sam Giancana et ses comparses de l’Outfit de Chicago.


    De toutes les fibres de son être, « le petit homme » haïssait les Kennedy, surtout Bobby qui l’avait emprisonné et envoyé en exil dans la jungle au Guatemala. Au début des années 1980, il ne décolérait toujours pas contre eux.

     

     « Les historiens ont du mal à comprendre à quel point les parrains de la Mafia se considéraient à l’époque comme les égaux des politiques, ­explique l’agent Wacks à Zack Shelton.

     

    Ils étaient capables de dire exactement qui leur était redevable, combien valait une faveur. Ils avaient le sentiment d’être à la tête d’un gouvernement parallèle. »

     

    Un jour, Wacks a surpris une conversation téléphonique du « petit homme » avec un promoteur immobilier de Las Vegas.

     

    Carlos Marcello se vante alors d’avoir participé à l’assassinat de JFK. Il dit qu’il a trouvé l’homme qui serait le pigeon de l’histoire, Lee Harvey Oswald, avec lequel il a des connaissances communes.

     

    Pour « le petit homme », toute l’opération était affaire de vengeance autant que de justice : les Kennedy avaient bafoué le code d’honneur de la Mafia.

     

    Il fallait tuer John pour se débarrasser de Bobby.

     

    « C’est comme avec les chiens, disait “le petit homme” à son interlocuteur.

    Il faut couper la tête pour que la queue arrête de remuer… »

     WarrenReport-cover1

     

     Sources

    WIKIPEDIA

    Paris Match - article

    http://www.parismatch.com/Actu/International/50-ans-plus-tard-ils-cherchent-toujours-537518

     

     

     

     

     

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    Paternité

           

    Un des grands mystères de la vie de Marilyn est l'identité de son  père.

    La mère de Marilyn, Gladys Baker, ou Gladys Mortenson, ou Mortensen,  était une femme instable et fragile, née Gladys Pearl Monroe le 24 mai  1900 à C.P. Diaz au Mexique.

    Gladys a un temps travaillé comme monteuse à la RKO, dans l'industrie cinématographique.

      

    On sait peu de chose de  son premier mari si ce n'est qu'il se nommait Jack Baker et qu'il a   été le père de deux enfants de Gladys: Hermitt Jack (24 janvier 1918-années 20, mort de tuberculose) et Bernice (30 juillet 1919-?, connue comme  Bernice Miracle), les demi-frère et demi-soeur de Marilyn donc. À la  naissance de Norma Jeane, Jack avait disparu depuis longtemps et Gladys  a probablement alors entretenu diverses liaisons.

    C'est là que le père  de Marilyn intervient: selon les biographes et spécialistes de Marilyn  et selon ce qu'elle-même en a (peu) su et dit, deux possibilités coexistent:

           

                 
      • Martin Edward Mortenson, ou Mortensen: second mari de Gladys (mariage le 11 octobre 1924), un boulanger né en Norvège en 1897 où  il a abandonné femme et (trois) enfants pour se rendre aux États-Unis.  

      

      

              

      • Rapidement il quitta aussi Gladys et se tua dans un accident de moto  le 18 juin 1929 en Ohio. Mais cela n'est pas aussi simple que cela: selon la littérature, un autre Martin Edward Mortenson est décédé  en Californie en 1981, lequel clamait être le père de Marilyn et possédait  une copie de son certificat de naissance.

      

     

      

      

      • Sur le certificat de naissance  de Marilyn, le nom du père mentionné est Edward Mortenson, ainsi que  sur le certificat de mariage avec DiMaggio.

      

                 
      • C. Stanley Gifford : il a été l'amant de Gladys entre 1925 et 1926 alors qu'ils étaient collègues de travail.

      

      

      

      

      • Leur liaison s'est  terminée lorsque Gladys lui a annoncé être enceinte.

      

      

      • Marilyn pensait   qu'il était son père et a essayé d'entrer en contact avec lui à plusieurs  reprises, pendant des années, sans succès; plus tard, c'est lui qui lui a écrit et téléphoné  à quelques années d'intervalle, sans succès également: elle aurait  commenté qu'il était trop tard".

     

     

               

     

     

    http://www.cursumperficio.net/FicheM.html 

     

     

     

     

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