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    Marilyn Monroe by Ben Ross, 1952

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Marilyn Monroe publicity photo for “All About Eve”, 1950.  Photographed by Laszio Willinger.

     

     

     

     

     

     

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    Running Wild

    Vidéo et Paroles de la chanson
    Runnin' Wild

    interprétée par Marilyn Monroe

    dans le film Certains l'aiment chaud en 1959

    Runnin' Wild
    Lost Control
    Runnin' Wild
    Mightly Bold
    Feelin Gay
    Boisterous too
    Carefree mind
    All the time
    Never Blue !

    Always going
    Don't know where
    Always showing
    I don't care

    Don't love nobody
    It's not worthwhile
    All alone
    Runnin' Wild !


    Traduction

    Course Libre

    Course libre, sans contrôle
    Course libre, sans aucune peur,
    Me sentant heureuse, également imprudente,
    L’esprit insouciant, tout le temps
    jamais triste !

    Allant toujours, je ne sais où,
    Toujours m’exhiber, ça m’est égal

    Je n'aime personne, ça n'en vaut pas la peine,
    Toute seule, course libre !


    >> Bonus Infos

    • Cette chanson populaire a d'abord été enregistrée en 1922; composée et écrite par Arthur Harrington Gibbs, Joe Grey et Leo Wood.
    • On peut entendre la musique en introduction de deux courts métrages muets de Laurel et Hardy (en 1929 dans 'Men O' War' et 'They Go Boom').
    • Une version gypsy a été arrangée par Django Reinhardt et le Hot Club de France en 1928.
    • Quand à Ella Fitzgerald, elle en donne une version swing jazzy en 1962 dans son album 'Ella Fitzgerald: Rhythm is My Business with a fabulous big band'.
    • D'autres artistes de jazz comme Duke Ellington ou encore Glenn Miller ont aussi repris la chanson.
    • Marilyn Monroe a appris le ukulélé (une genre de mini guitare qui vient des îles hawaïennes), pour jouer la scène de chant qu'elle interpréte dans le film. C'est le réalisateur Billy Wilder qui avait demandé à Marilyn de jouer du ukulélé, car il était l'instrument indissociable des flappers danseuses de charleston qui personnifient les années 1920. L’ukulélé de Marilyn était un Martin 3M des années 1950, mais ce modèle différait très peu de ceux que fabriquait la firme de Nazareth vingt ans auparavant. Toutefois, l'instrument fut repeint en blanc, lui donnant une vraie modernité, puisqu’il le faisait ainsi ressembler aux Islander en plastique que Maccaferri vendait en 1959 par millions.

      Sources : plus d'infos sur la chanson sur wikipedia / le ukulele de Marilyn sur ukulele.fr

      

      

      

    http://divinemarilyn.canalblog.com/tag/chansons

     

     

     

     

     

      

      

      

      


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    La Joyeuse Parade 

     

     

     

     

     

     

     

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    Marilyn Monroe in costume for "There's No Business Like Show Business",1954.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Marilyn Monroe by Milton Greene, May 1956

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Marilyn by Richard Avedon, 1957. This photoshoot was for publicity for “The Prince and the Showgirl”.

     

     

     

     

     

     

     

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    Some like it hot interprétée par Marilyn Monroe dans le

    film Certains l'aiment chaud en 1959

     

     

     

     

     

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    Marilyn Monroe photographed by Bill Burnside, 1948.

    Marilyn Monroe photographed by Bill Burnside, 1948.

     

     

     

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    Marilyn, 1948 #instagram

     

     

     

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    Marilyn Monroe in 1948

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    Marilyn Monroe by Bill Burnside, 1948.

     

     

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    Marilyn, photoraphed by Bill Burnside, 1948

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Marilyn Modèle coiffure 1948

     

     

     

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    Marilyn Monroe Signed Check Movie Actress Written Entirely by Marilyn 1948 | eBay

     

     

     

     

     

     

     

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    Comment épouser un millionnaire 

    Tests Costumes, Coiffures et Maquillage 

    Les screen tests de Marilyn Monroe dans le rôle de Pola Debevoise

    costumes de Billy Travilla 

    -> Robe couleur marron test_sc01_fur_1953_02_24_pic1 test_sc01_fur_1953_02_24_pic2 test_sc01_fur_1953_02_24_pic1a test_sc01_fur_1953_02_24_pic1b

    -> Peignoir blanc test_sc02_white_gown_1 test_sc02_white_gown_2a test_sc02_white_gown_2 test_sc02_white_gown_3

    -> Robe satinée rouge carmin test_sc03_red_gown_1 test_sc03_red_gown_1a test_sc03_red_gown_face_1

    -> Nuisette test_sc04_lingerie_1

    -> Robe beige test_sc05_dream_1 test_sc05_dream_1_1 test_sc05_dream_2

    -> Body serti de diamants test_sc06_red_swimsuit_2b test_sc06_red_swimsuit_1 test_sc06_red_swimsuit_2 test_sc06_red_swimsuit_2a test_sc06_red_swimsuit_3_1 test_sc06_red_swimsuit_3_2 test_sc06_red_swimsuit_4 test_sc06_red_swimsuit_5_1 test_sc06_red_swimsuit_5_2 test_sc06_red_swimsuit_reisfeld_1 test_sc06_lafilm_htm_mag_1

    -> Robe blanche brodée test_sc07_costume_1 test_sc07_costume_2

    -> Tailleur noir test_sc09_black_1 test_sc08_black_face_1


    - Tenues non retenues pour le film -

    -> Nuisette et peignoir fin brodé test_sc_cut_01_1 test_sc_cut_01_2 test_sc_cut_02_1

    -> Ensemble noir test_sc_cut_03_1 test_sc_cut_03_1a

    -> Robe noire test_sc_cut_04_1

     

     

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    Marilyn Monroe - 1953 - Publicity photo for 'How to Marry a Millionaire' - @Mlle

     

     

     

     

     

     

    sources / super blog -

    http://divinemarilyn.canalblog.com/archives/2012/03/18/23790947.html

     

     

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    Norma Jeane Dougherty photographed by David Conover, July 1945

     

     

    Marilyn Monroe print by Andre de Dienes

     

     

     

     

     

     

     

     

    16987705

     

     

     

    Beautiful Marilyn Monroe 1945 by Andre de Dienes  

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     1945

     

     

     

     

     Alors âgée de 19 ans, Marilyn Monroe patauge nonchalamment dans les eaux du Castle Rock State Park en Californie. C'est dans ces années-là que la belle commence à se faire connaître en multipliant les photos pour l'armée et pour  des magazines de pin-up.

     

     

     

     

     

     

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    Marilyn Monroe on the set of her last, uncompleted film “Something’s Got To Give” 1962.

     

     

     

    Something's got to give

    Un film resté inachevé

      

      

    Ce film, le dernier de la carrière de Marilyn, restera inachevé.

      

    Présente treize jours sur les trente que dura le tournage, celle ci fût renvoyée par la Fox; qui avait aussi là pour but de montrer un exemple de sanctions envers les stars et leurs caprices.

      

    Car dans le même temps ceux de Elizabeth Taylor sur le film Cléopatre leur coûta des millions. Marilyn, qui avait été malade, dont le script avait été modifié sept fois, porta plainte contre la Fox et obtenu gain de cause.

      

    Ré-engagée pour le mois de septembre, elle mourût dans la nuit du 4 au 5 août 1962, et le film avec elle.

      

    Il fût remonté en 2001 en hommage à l'actrice ainsi qu'à celles de Dean Martin et George Cukor.

      

    Il dure 37 min alors que 500 min de bandes furent retrouvées.

      

    Et une bonne partie d'entre elles publiées petit à petit depuis des années.

     

     

     

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    Posté par Miss Yria
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
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    Marilyn Monroe Portrait made out of wine corks

     

     

    I received this video via email an I thought it was very interesting

    because I for one have never seen any art portraits made from

    wine corks — I’ve seen gum, coin, lego, & etc portraits

    but certainly not this type. Please check out the video below.

    If you are interested in his works, feel free to visit his website.

     

     

     

     

     

     

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    1929 Ida May and NJ, at the beach

     

     

     

     

     

     

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    1932_TO_1937_CLASSMATES_AT_SELMA_OR_VINESTREETSCHOOL 

     

     

    1937

     

    En ce début d’année, n'ayant pas eu de visites de Grace McKee à l'orphelinat durant le mois de décembre, l’humeur de Norma Jeane s’assombrit.

    Dans son dossier était noté (daté du 20 février 1937) : « Elle semble parfois anxieuse et éteinte…et qu’alors, elle se met à bégayer. Norma Jean (sic) est aussi sujette aux quintes de toux et de fréquents rhumes…si elle n’est pas traitée avec beaucoup de patience et rassurée en permanence, elle se laisse gagner par la panique. Je conseillerais pour elle une famille solide et bonne ».

     

     

    1932_TO_1937_CLASSMATES_AT_SELMA_OR_VINESTREETSCHOOL1 

      

      

    L’état dépressif de la fillette et ses rêveries éveillées sont faciles à comprendre. L’orphelinat prenait bien soin de ses jeunes hôtes mais à la manière un peu étouffante qui est celle des institutions légales. Il y régnait une atmosphère d’affection dépersonnalisée qui interdisait l’éclosion de sentiments particuliers entre les enfants et les surveillants.

    Ces règles avaient pour résultat de produire, chez ces enfants, par ailleurs habitués à vivre à plusieurs, une paradoxale indifférence au bien-être d’autrui. Chaque enfant n’était qu’un parmi des douzaines d’autres et, parce que le personnel s’efforçait d’éviter le favoritisme, ils subissaient une sorte de néant émotionnel.

    Malgré toute la bonne volonté des surveillants, les orphelinats ne sont pas des endroits de bonheur. Tous acceptent implicitement le caractère artificiel de la « famille » qu’ils forment et les enfants se rendent vite compte que quelque chose manque à leur vie.

     

      

      

      

      

    JUIN :

    Grace, fidèle à sa promesse, revint chercher Norma Jeane.

    Les derniers papiers  nécessaires à la tutelle de la petite avaient été remplis le 26 février 1936 et l’accord définitif avait été délivré au printemps 1937.

     

    Le lundi 7 juin : Norma Jeane quitta enfin l’orphelinat et habita chez les Goddard, 6707

     

      

    Odessa Avenue, à Van Nuys:

     

     

    Ce jour là, elle apprit à la radio la mort de Jean Harlow.

    Le séjour de Norma Jeane chez les Goddard sera court, car elle vécut un événement déplaisant et traumatisant.

    Un soir, Doc Goddard était ivre, et il brutalisa la fillette ; elle réussit à se dégager et à s’enfuir, tremblante et en larmes.

    Norma Jeane se plaignit à « tante » Grace qui se rendit compte que les avances  de son ivrogne de mari annonçaient des troubles plus graves.

     

    NOVEMBRE :

    Grace plaça alors Norma Jeane chez Ida Martin, à Lankerschim, San Fernando Valley (actuellement zone située entre l'aéroport de Burbank et les Studios Universal).

    Ida Martin, divorcée, était la mère d’Olyve Brunnings, qui avait épousé Marion Monroe, le frère de Gladys.

    A cette époque, Ida Martin s’occupait aussi de ses petits-enfants, pendant que sa fille, Olyve, travaillait comme ouvrière auprès de fermiers itinérants. Marion avait disparu un beau jour de novembre 1929, et n’avait jamais réapparu.

    Il sera officiellement déclaré mort en 1939. Durant cette période, ne pouvant recevoir aucune aide de la part de l’Etat, Olyve travaillait dur pour nourrir ses trois enfants.

    Quand elle arriva, Norma Jeane, âgée de onze ans, vit pour la première fois ses cousins : Olive avait huit ans, Ida Mae avait dix ans et Jack avait douze ans.

    Une nouvelle fois, elle se retrouvait dans une famille sans parents, avec des enfants qui tentaient de restructurer une vie bouleversée par la disparition de leur père.

    Exactement comme dans la vie de Della, de Gladys et de Grace, planait l’image d’hommes à la fois capricieux et nécessaires, volages, peu dignes de confiance, insaisissables, imprévisibles et pourtant indispensables.

    Une nouvelle mère avait aussi fait son apparition ; une mère de substitution à laquelle Norma Jeane devait plaire.

    Ida Martin était une mère nourricière attentive mais elle ne pouvait apporter aucune réponse aux questions de Norma Jeane : où était l’oncle Marion ? Pourquoi Olyve était-elle si loin de sa famille ?

     

    Norma Jeane y resta jusqu’en août 1938.

     

     

     

    Elle fut scolarisée à la Lankerschim School () (6th grade), où elle remporta cette année là, deux médailles d’or au saut et à la course.

    Gladys était toujours hospitalisée au Norwalk State Hospital.

     

     

    1932_TO_1937_CLASSMATES_AT_SELMA_OR_VINESTREETSCHOOL1

     

     

     

    1937 Norma Jeane et des amies

    Norma Jeane et des copines, vers 1937 avec un gâteau d'anniversaire

     

     

     

     

    1937_NJ_with_friends_01_1

     

     

     

     

    Sources

     

    http://www.cursumperficio.net/1937.html 

     

     

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    Marilyn-Monroe-Pucci-Blouse 

     

     

     

     

    Marilyn Monroe’s Personal Pucci Blouse

    From the 1999 Christie’s Auction, The Personal Property of Marilyn Monroe, a lime green, long-sleeved boat neck Pucci blouse of silk jersey, size 14, label reads, “Emilio Pucci / Florence Italy” and “Made in Italy exclusively for Saks Fifth Avenue.”

     

    This Pucci blouse is noteworthy and significant in Marilyn’s life for two reasons:

    1) The JFK Birthday Gala: This is the blouse Marilyn wore when rehearsing for what is now known as her most famous public appearance: Her performance of “Happy Birthday Mr. President” for President John F. Kennedy at Madison Square Garden on May 19, 1962.

    2) The Final Weekend of Marilyn’s Life: This is the blouse Marilyn was wearing when the last photos of her alive were taken the weekend of July 28 & 29, 1962, at the Cal-Neva Lodge in Lake Tahoe, Nevada.

     

    Marilyn Monroe’s Lime Green Pucci Blouse:

    May 19, 1962: ”Happy Birthday Mr. President”

    American Politics and Hollywood crossed paths in a way not seen before or since when the reigning queen of the silver screen, Marilyn Monroe, sang Happy Birthday to President John F. Kennedy at Madison Square Garden wearing a sheer gown embellished with thousands of crystal beads. Marilyn rehearsed for her performance wearing this Pucci blouse. The rehearsal was captured on film, and video footage captures her returning to her East 57th Street apartment after the rehearsal wearing this blouse. Footage also captures Marilyn leaving her apartment later in the day, still wearing this Pucci. The photo collage below shows Marilyn rehearsing, along with screenshots from the actual performance.

     

     

     

    Marilyn-Monroe-Happy-Birthday-Mr-President-Rehearsal-Photos

          July 28 and 29, 1962: “The Cal-Neva Lodge and The Last Weekend of Marilyn’s Life”

    Cal-Neva Lodge, the Lake Tahoe resort named after its location on the border between California and Nevada, was owned by Frank Sinatra and, allegedly, Mafia boss Sam Giancana.

    The images below show Marilyn at Cal-Neva the weekend of July 28 and 29, 1962. Buddy Greco, a jazz pianist, now 82, who was at Cal-Neva that weekend performing with Frank Sinatra, remembers Marilyn being in ‘good spirits’ towards the start of the weekend but later being ‘out of sorts’. Mafia boss Sam Giancana, her former husband and baseball player Joe DiMaggio, as well as Dean Martin, were all on the trip, the pianist said.

    ‘I remember it was a wonderful weekend. Marilyn turned up wearing a green scarf, green shoes, green slacks and a green blouse, and looking just wonderful. She turned up in a limousine and put her arms around me. I was very lucky my manager was there to take the photographs.’

    Cal-Neva Lodge is highlighted in nearly all accounts of the last week of Marilyn’s life. Depending on the biographer, Marilyn either spent the weekend of July 28 and 29 in a drug and drink induced state, went there and attempted suicide, stayed as a guest of the Lawfords, had sex with Giancana, had a quiet weekend reunion with Joe DiMaggio, or, never went there at all and the story of her attendance was merely a cover-up for a secret abortion.

    The photos below, the last ever images taken of Marilyn alive, show her wearing this lime green Pucci blouse.

     

     

     

    Marilyn-Monroe-CalNeva-Lodge-Photos

    divider

      

      

    History does not relate when Marilyn discovered the brilliant colors and easy shapes of the Italian house of Pucci. Founded in 1947 by Emilio Pucci, scion of a venerable Italian Florentine family, the first designs Pucci made were for skiwear, which is hardly surprising as he was a member of the Italian Olympic ski team. From the first jewel colored prints, inspired by motifs from the Italian Renaissance, to the ultimate simplicity of little silk jersey shifts, Pucci was one of the hottest looks of the early sixties.

     

     

     

    Marilyn-Monroe-Pucci-Wardrobe

      

      

      

    Marilyn collected Pucci items in multiples; if she didn’t have a dress in every color, she certainly had one in every other shade. She favored a palette of flesh tones, of leafy greens or of shocking pinks and mauves with occasional excursions into deep blues. Unlike her ‘working’ daytime wardrobe, which was predominantly black, these were clothes for Marilyn to play in, and by the beginning of the sixties had replaced the natural colored chambrays, the capri pants and matching shirts she had worn throughout the mid to late fifties. Looking at Marilyn’s Pucci wardrobe today, it is astonishing how contemporary it seems; the feather light dresses cut as simply as T-shirts; the silk shirts in brilliant colored jewel prints, designed to be worn, as Marilyn did with simple white pants or with jeans, are of today, not of yesterday.

    Marilyn is said to have been buried in the green Pucci dress she wore while in Mexico in February, 1962, shown below.

     

     

    Marilyn-Monroe-Mexico-Green-Pucci

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    Provenance:

    Christie’s New York: The Personal Property of Marilyn Monroe, October 27-28, 1999. Click here to buy your copy of the Christie’s auction catalog for the sale of Marilyn Monroe’s personal items.

    Marilyn-Monroe-Christies-Auction-Catalog-1999

     

    http://themarilynmonroecollection.com/marilyn-monroe-pucci-blouse/

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Marilyn Monroe.

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Marilyn Monroe as Cherie in Bus Stop (1956)

     

     

     

     

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    "Bus Stop" Costume by thefoxling, via Flickr

     

     

     

     

     

     

     

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    Milton Greene took many beautiful photos of Marilyn

    during the filming of "Bus Stop". This is one of my favourites.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Marilyn Monroe as Cherie in “Bus Stop”, 1956.

     

     

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    Bus Stop—Marilyn Monroe

     

     

     

    File:Marilyn Monroe in Bus Stop trailer 1.jpg 

     

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    Bus stop

     

     

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    Marilyn Monroe on the set of Bus Stop.

     

      

     

     

     

     

     

     

    SOURCES PHOTOS

    BLOG SENSATIONNEL

    http://www.cursumperficio.net/FicheB33.html 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Gold dress Marilyn Monroe

     

     

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    "Sunburst" dress, originally designed for a scene in "Gentlemen Prefer Blondes" but was deigned too risque for the screen. You see it briefly in a scene when she's dancing, from memory, I think with Piggy. The dress did however become famous after being featured in a photoshoot by Gene Kornman. Some of the most iconic images of Marilyn.

     

     

     

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    Marilyn's Iconic Gold Dress.

     

     

     

     

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    Travilla Costume Design for Marilyn's "Sunburst" Dress in

    "Gentlemen Prefer Blondes" by thefoxling, via Flickr

     

     

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    Travilla's original design for Marilyn in "Gentlemen prefer blonds"

     

     

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    A Version of Marilyn Monroe's "Sunburst" Dress from

    "Gentlemen Prefer Blondes" by thefoxling, via Flickr

     

     

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    A Version of Marilyn Monroe's "Sunburst" Dress from

    "Gentlemen Prefer Blondes" by thefoxling, via Flickr

     

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    Marilyn photographed by Gene Kornman, 1953.

     

     

     

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    robe lamée or

    goldlame_famouspicture

      

      

    Il s'agit de l'une des tenues symboliques dans laquelle est représentée Marilyn Monroe: une robe lamée or échancrée jusqu'au nombril et au dos nu. Qui ne connaît donc pas cette photographie de Marilyn Monroe, dans un studio de fond noir, les mains derrière les hanches, yeux mi-clos et bouche entrouverte, portant cette robe lamée or ?

     

     

    film_gpb_test_sc05_gold_dress_1 film_gpb_test_sc05_gold_dress_2 film_gpb_test_sc05_gold_dress_sketch_2a 1952

    goldlamedress_gpb

      

    Cette robe en lamé or a été conçue par le créateur et couturier de la 20th Century Fox, William "Billy" Travilla pour le film Gentlemen prefer blondes (Les hommes préfèrent les blondes) tourné en 1952. On raconte que la robe fut littéralement cousue sur le corps de Marilyn, car elle ne possède ni boutons, ni fermeture éclair. Dans le film, la scène dans laquelle Marilyn porte cette robe est très courte, et on ne l'aperçoit que de dos, derrière une vitre! La scène fut sans doute écourtée car la tenue semblait bien trop suggestive et provocante et l'image représentant la star dans cette tenue sur grand écran, fut loin de plaire aux censeurs. Néanmoins, Marilyn porta cette robe pour plusieurs photographies en studio en 1953, servant de supports publicitaires au film.

     

     

     

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    gpb_sc05_studio_01_1a gpb_sc05_studio_by_gene_kornman_02_1 gpb_sc05_studio_by_ed_clark_01_1 gpb_sc05_studio_by_john_florea_01_1a

    goldlame_losangelespressclub

      

    Après le tournage, au cours de l'année 1953, Marilyn Monroe porte la robe pour la remise du prix de "Miss Press Club", organisé par le Los Angeles Press Club. Après la cérémonie officielle, où Marilyn portait une robe noire, une remise du prix est organisée de manière officieuse en studio, où le journaliste Walter Winchell pose aux côtés de Marilyn dans un studio; la star portant cette fois-ci la robe lamée. Sans doute cette série de photographies furent-elles prises dans les studios de la Fox et peut être, pendant le tournage de Gentlemen prefer blondes ?! Bien que la coiffure de Marilyn soit différente, car dans la scène du film, ses cheveux sont au carré lissé. Mais le décoletté de la robe descend encore jusqu'au nombril.

     

     

    goldlamedress_2010_06_harrods

     

     

     

    goldlame_photoplayLe 17 février 1953, Marilyn Monroe emprunte à nouveau à la maison de production cette remarquable robe pour la porter lors de la cérémonie organisée par le magazine Photoplay de "Rapid Rise to Stardom in 1952" ("L'accès le plus rapide à la célébrité pour l'année 1952") où elle reçoit le prix "The New Star Award" ("Le prix de la nouvelle star") au Beverly Hills Hotel. La robe a alors été retouchée pour l'occasion: le décoletté fut quelque peu remonté, pour descendre juqu'à la poitrine et non plus jusqu'au nombril. Lors de la cérémonie, Marilyn va déclencher un tollé dont l'origine n'est autre que cette fameuse robe, qui scandalisa la prude actrice Joan Crawford, présente dans l'assistance.

      

    Le journaliste James Bacon dira que "lorsque Marilyn se tortilla devant l'assistance pour rejoindre le podium, son derrière ressemblait à deux petits chiots se bataillant sous une feuille de soie".

     

     


    travailla_dressWilliam Travilla s'inspira d'une de ses anciennes créations pour la Fox: en 1951, il était en effet chargé des costumes pour le film Dream Boat avec Ginger Rogers. Le couturier créa ainsi pour l'actrice Ginger Rogers une robe lamée à fines bretelles, plissée et agrémentée d'un pan en biais, que l'on peut même distinguer sur l'affiche. C'est pourquoi lorsque la Fox lui demande de créer un bon nombre de costumes pour Gentlemen Prefer Blondes en 1952, Travilla propose au départ l'esquisse de la robe créée auparavant pour Ginger, avant finalement de la modifier. Mais la robe originale de Ginger Rogers sera portée aussi par d'autres actrices, notamment par Evelyn Keyes en 1955.

     

    goldlamedress_2010_12_morris_museum

      

     

     

     SOURCES

     http://divinemarilyn.canalblog.com/archives/dressing_de_marilyn/p10-0.html

     

     

     

     

     

     

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  • ROBE BLANCHE DRAPEE de MARILYN

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    1926 On the 06th of Dec., little NJ was to be baptized. NJ lived already at the Bolenders. Here is NJ with her grandmother Della Monroe. 

     
    On the 06th of Dec., little NJ was to be baptized. NJ lived already at the Bolenders. Here is NJ with her grandmother Della Monroe.  
     
    1926 A rare visit of Gladys
     
    Photo rare, Gladys et Marilyn
     
     
     
     
     
    ✽ 1927 ✽
     
     
     
     
     

     

     

    Début de l'année

     

    Della souffrait de problèmes cardiaques et respiratoires et son état de santé commença à faiblir.

     

    Gladys s'était donc installée chez sa mère à Hawthorn : .

     

     

     

    La Consolidated Film Industries ayant fusionné avec la Bennett Film Labs, s'était installée sur Santa Monica Boulevard, ce qui pour Gladys, augmentait son temps de trajet (elle devait effectuer deux changements de trolley) pour se rendre à son travail.

     

    Elle quittera d'ailleurs rapidement son emploi.

     

     

    1927 Lester Bolender, Gladys Baker and NJ. MM wrote on the back side: "Mother with Lester and me. Lester on the left. Me on the right 

     

    Fin du printemps

     

    Les problèmes respiratoires de Della s'étant aggravés par l'évolution de sa maladie cardiaque, elle plongea dans un état dépressif. Elle n'était soulagée qu'épisodiquement par les traitements qu'elle prenait.

     

    Son insuffisance respiratoire altérait par moments sa conscience, et elle pouvait passer de moments délirants à l'euphorie la plus complète. Gladys pouvait la laisser le matin, éteinte et larmoyante et la retrouver le soir, souriante et pleine d'allant. Pour Gladys, cela lui rappelait cruellement le comportement fantasque de son père, lors de ses dernières années (il était décédé en 1909 d'une démence secondaire à la syphilis).

     

     

     

    JUILLET

     

    Della était au plus mal : ses souvenirs se mêlaient à des hallucinations. Elle raconta à Gladys que ses parents, Tilford et Jennie

     

    Hogan () étaient venus à son secours et la ramèneraient chez elle. Elle se plaignit aussi du retour de son ex-mari, Charles Grainger, venu dit-elle, pour la violer.

     

    Quelques jours plus tard, elle se rua chez les Bolender pour voir sa petite-fille. Elle tambourina à la porte et furieuse de ne pas obtenir de réponse, elle brisa la vitre avec son coude.

     

    Il est aussi dit qu'elle aurait essayé d'étouffer sa petite fille avec un oreiller (souvenir raconté par Marilyn elle-même).

     

     

     

    AOUT

     

    Le jeudi 4 août, Della fut hospitalisée, en état de crise, au Norwalk State Hospital, où l'on diagnostiqua une myocardite aiguë.

     

     

     

    Elle mourut le mardi 23 août pendant une crise de démence, ce que Gladys et plus tard Marilyn, considéreront comme une malédiction familiale.

     

    Son certificat de décès, outre la myocardite aiguë, mentionnait également une psychose maniaco-dépressive:

     

    .

     

    Gladys avait en effet expliqué aux médecins que l'humeur de sa mère avait changée de manière imprévisible depuis quelques mois.

     

    Mais son dossier médical ne mentionnait aucune analyse psychiatrique ni neurologique.

     

    Il semblerait donc que Della soit décédée de sa maladie cardiaque, qui causa, par un déficit d'oxygénation, une souffrance cérébrale se manifestant par des troubles aigus du comportement.

     

     

     

    Tout comme son premier mari et père de Gladys, Otis Monroe, rien ne prouve chez Della l'existence d'une maladie mentale, mais plutôt des troubles comportementaux secondaires à une pathologie physique.

     

      

      

    Pour Gladys, et avec les éléments dont elle disposait à cette époque, le mythe de la démence familiale se faisait que se consolider.

     

    La mort de sa mère la déprima profondément. Enfermée dans le bungalow de sa mère, elle médita longuement.

     

     

     

    Elle décida ensuite de reprendre un emploi à Hollywood et obtint une place à la Columbia et à la RKO, deux studios de cinéma, où elle travaillait en semaine et le samedi.

     
     
    .
      ✽ 1927 ✽
    Norma Jeane au premier plan et son frère d'adoption, Lester Bollender.
     
     
     
     
     
     
    sources
     
      
      
     
     
     
     

     

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    1930_NJ_02 

    1930

     

     

     

    Les années passées chez les Bolender furent des années de grande sécurité pour Norma Jeane.

     

    Elle fut bien traitée et ne manqua jamais de rien, malgré les maigres ressources de cette famille adoptive. Il y avait même un vieux piano droit (Norma Jeane prendra des cours de piano quelques années plus tard sur ce piano), qui servait à accompagner les psaumes qu'Ida et ses amies de la communauté religieuse, venaient chanter à la maison.

     

    Il y avait également des jouets, des livres et une petite chambre où

    Gladys dormait lorsqu'elle venait passer le week-end avec elle.

     

    Quand elle venait voir sa fille, Gladys l'emmenait se promener ou pique-niquer.

     

    Elles prenaient le trolley de la Pacific Electric jusqu'à Sunset Beach

     

    Elles faisaient de longues promenades, allant à Torrance visiter les verreries, à Redondo, Manhattan ou Hermosa et s'arrêtaient prendre une glace.

     

    1929_chilhood0489000 

     

    Un des plus anciens souvenirs de Norma Jeane fut la St Mark's Plaza à Venice, un endroit où les touristes et les habitants de la ville faisaient leurs courses, créant ainsi une foule multicolore. Elle adorait aussi regarder les mimes, les jongleurs et les cracheurs de feu.

     

    Quelquefois, elles prenaient le train miniature et s'arrêtaient à Windward; là, Gladys montrait à sa fille les endroits où les stars de cinéma comme Douglas Fairbanks, Mary Pickford ou Harold Lloyd passaient leurs week-ends.

     

     

     

      

      

      

    Mais ces heureux moments se firent de plus en plus rares, Gladys venant à Hawthorn de moins en moins souvent.

     

    Néanmoins, la fillette ne manquait de rien et était toujours bien habillée, car Gladys continuait de payer la pension.

     

     

     

     

    Visiteuse occasionnelle, elle devint une ombre fugace dans la vie de Norma Jeane. Alors que les autres enfants savaient précisément qui était leur père ou leur mère, Norma Jeane était en pleine confusion.

    Ida Bolender lui avait expliqué qu'elle n'était pas sa mère qu'elle devait l'appeler tante Ida.

     

    La mère de Marilyn, Gladys Pearl Monroe, née le 24 mai 1900 au Mexique de parents américains, travaille comme monteuse dans l'industrie cinématographique.

    Le 17 mai 1917, elle épouse John Newton « Jasper » Baker, dont Marilyn adoptera le patronyme en 1938.

    Le couple a deux enfants : Robert Kermit « Jack » (né le 10 novembre 1917) et Berniece Inez Gladys (née le 30 juillet 1919).

    Gladys connaît autant de liaisons sentimentales sans lendemain que de problèmes psychologiques et de santé.

    Le 20 juin 1921, elle demande le divorce pour « cruauté et cruauté mentale » mais est accusée en retour de « comportement indécent et de luxure ». Le divorce est prononcé le 11 mai 1923, Gladys obtenant la garde de ses enfants. Mais incapable de s'en occuper, elle est contrainte de les laisser à leur père, qui s'est installé dans le Kentucky et remarié.

    Robert meurt le 16 août 1933 à l'âge de 16 ans. Quant à Berniece, elle ne renouera avec sa mère qu'en 1939, alors que celle-ci est internée à l'hôpital Agnews State pour schizophrénie (c'est à cette occasion qu'elle apprendra l'existence de sa demi-sœur, Norma Jeane).

    Voulant certainement bien faire, Ida Bolender n'avait peut-être pas l'art et la manière pour donner des explications rassurantes à une petite fille désorientée par les allées et venues de la femme dont on lui avait dit qu'elle était sa mère.

     

    Les quelques visites de Gladys étaient pour Norma Jeane des moments de récréation, mais les véritables acteurs de sa vie étaient les Bolender.

     

     

    Ils n'avaient aucun penchant pour la distraction et le plaisir, mais plutôt pour la morale, la religion et le devoir de piété.

     

    Leur église était le pilier de leur vie et bien sûr, devenait celui des enfants qu'ils avaient en garde.

     

    Ceux-ci allaient le dimanche au service et apprenaient à prier lors d'instruction qui leur était donnée un après-midi et un soir par semaine.

     

     

     

      

      

    Comme beaucoup de gens débordant de bonnes intentions mais limités par une étroitesse d'esprit, les fidèles de l'Eglise unifiée de la Pentecôte, associaient la religion à une adhésion sans faille à un code strict de bonne conduite.

     

    Malgré leur affection pour les enfants dont ils avaient la responsabilité, les choses devaient êtres claires et cadrées.

     

     

     

    Dans ces années là (1920-1930) de nombreuses sectes évangéliques se mirent à proliférer.

     

    Les Bolender étaient fascinés par une évangéliste charismatique nommée

    Aimée Semple McPherson (qui avait baptisée Norma Jeane en 1926)

    et ne manquaient aucun de ses sermons.

     

    Danser, fumer, jouer aux cartes était considéré comme appartenant au mal, alors que la propreté, l'ordre et la discipline étaient considérés comme des preuves de vertu.

     

    L'imagination, l'impertinence et les mauvaises manières étaient des péchés.

     

    Les règles de la maisonnée (les heures des repas à heures fixes et les corvées ménagères) devaient être suivies à la lettre, afin de recevoir l'approbation d'Ida.

     

     

     

     

      

      

    Cette vie contrastait avec la vie de Gladys et la philosophie des Bolender avait tout pour égarer Norma Jeane dans la construction de ses repères.

     

    Les photos de cette époque montrent une petite fille très souriante ( , ). Mais, pensant que les compliments tenaient du péché et que la beauté pouvait s'avérer dangereuse, les Bolender ne lui disait pas qu'elle était une jolie petite fille.

     

     

     

    Cette année là, Norma Jeane était toujours scolarisée à la Hawthorn Community Sunday School.

     

    Son meilleur ami était un chien bâtard, nommé Tippy, qu'elle avait trouvé et ramené à la maison. Dans la mesure où elle s'en

     

    occupait, les Bolender acceptèrent qu'elle garde le petit chien (,).

     

     

     

    Sources

    http://www.cursumperficio.net/1930.html

    http://divinemarilyn.canalblog.com/archives/annee_1930/index.html

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    1932_portraitnj

      

    1932 Norma Jeane et les Bolender

    Norma Jeane chez sa famille d'adoption
    les Bolender qui acceuillaient plusieurs enfants
    Norma Jean tient son chien Tippy dans ses bras, puis pose avec Lester, adopté par les Bolender

     

     

    1932_NJ_with_bolender_02_1_tippy



    1932_NJ_with_bolender_01_2
    1932_NJ_with_bolender_01_1 1932_NJ_with_bolender_02_1_tippy

     

    1932 Norma Jeane et Lester

    Norma Jeane et Lester Bolender, un petit garçon du même âge,
    adopté par les Bolender


    1932_nj_with_lester_01_1
    1932_nj_with_lester_01_2 1932_nj_with_lester_01_3

     

    Norma Jeane termina en juin son année scolaire à la Ballona Elementary and Kindergarten

     

    (, ).

     

     

     

    Au cours de l'été, elle participa à un spectacle donné lors d'une fête religieuse au Hollywood Bowl.

     

    Avec cinquante autres enfants, elle fit sa première apparition publique.

     

    Les petites filles étaient vêtues d'une robe noire et avaient été disposées de telle sorte qu'elles formaient une croix vivante.

     

    Le spectacle était pompeux et très ennuyeux. Marilyn racontera son souvenir quelques années plus tard :

     

    « Nous avions des tuniques blanches sous nos robes et, au signal, nous devions enlever nos robes pour transformer la croix

     


    noire en croix blanche ().

     

    Je m’ennuyais. Je regardais les gens, l’orchestre, les collines, les étoiles dans le ciel, et surtout pas le chef d’orchestre qui devait donner le signal.

     

    Je l’ai, à force, complètement oublié et me suis retrouvée seule tache noire dans une croix blanche. Ma famille ne ma l’a jamais pardonné ».

     

     

     

    En septembre, elle entra à la Vine Street School (1st grade); elle y restera jusqu'en juin 1933.

     

    L'école était située à l'angle d'El Secundo Boulevard et de Washington Street, au sud du quartier qu'occupe actuellement l'aéroport international de Los Angeles.

     

     

     

    Souvent, son chien Tippy (,) la suivait jusqu'à l'école et attendait qu'elle sorte.

     

    A l'école, la discipline n'était qu'une variante de celle appliquée chez les Bolender, mais à la récréation, les choses étaient différentes :

     

    « J’adorais jouer. Il fallait faire semblant. Comme tous les gosses, nous jouions de véritables drames, des aventures excessives. Moi, j’adorais inventer

    – plus que tous les autres, je crois

    - car chez mes parents d’adoption, tout était tellement prévisible ».

     

    Un des jeux de « faire semblant » lui avait été inspiré par le seul feuilleton radiophonique qu’autorisaient les Bolender.

     

    C’était une histoire de détectives et plusieurs fois Norma Jeane arpenta la route, équipée d’une lampe torche d’Albert Bolender, et sans se soucier de la lumière du jour, éclairait les plaques minéralogiques des voitures afin d’en noter les numéros.

      

    C’est ainsi, qu’en cette fin d'année 1932 - début de 1933, Norma Jeane apprit à écrire les chiffres.

     

    1932 Portraits de Norma Jeane

    Portrait de Norma Jeane vers 1932

    1932_portraitnj 1932_Nj_portrait_01 1932_Nj_portrait_02a

     

     

     

     

    SOURCES

    http://www.cursumperficio.net/1932.html

    http://divinemarilyn.canalblog.com/archives/2010/06/05/18138043.html

     

     

     

     

     

     

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    Cursum Perficio - en français + version anglais

    Cursum Perficio
     
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    Site de Christelle - Le site le plus complet sur Marilyn Monroe.

      

    Ce site est une véritable bible encyclopédique pour tout savoir sur Marilyn.

      

    Présentation sobre et facilité dans la naviguation avec 4 rubriques principales: 1/Biographieavec les 36 années de la vie de Marilyn (de 1926 à 1936) en détails (comme un almanach: les journées de Marilyn par années) et illustrées.

      

    Tout sur sa vie personnelle, son intimité et sa carrière.

    2/Les Fiches par ordre alphabétique où vous y retrouverez tout ce qui se rapporte à la star: des noms propres de ses proches et des personnalités qui ont connu Marilyn ou ont travaillé avec elle, des lieux qu'elle a fréquenté, les photographes qui l'ont immortalisé (avec toutes les sessions photos), les films avec leur fiche technique (et les photos), des thèmes.

      

    3/ Les ouvrages référencés, ainsi que les sources bibliographique de la webmaster puis

      

    4/Des liens webs.

     

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    Visuel du site (clik dessus pour aller sur le site) 

     

     

     

    Ce blog complet, sensationnel, fait partie de mes références sur MARILYN MONROE

     

     

     

     

     

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    4/07/1962 Dernière interview

     

     

    Le 4 juillet 1962, Marilyn Monroe est interviewée par Richard Meryman, pour le magazine Life (qui paraîtra la veille de sa mort, le 3 août). La rencontre eut lieu chez Marilyn, dans sa maison du Fifth Helena Drive à Los Angeles et dura plus de 6 heures. Pendant l'entrevue, le photographe Allan Grant prit quelques clichés d'une Marilyn enjoueuse. Cinq jours après, Richard Meryman apporta à Marilyn une transcription de leurs entretiens.

    Marilyn Monroephotographiée par Allan Grant
    ce sont ses dernières photographies, prises le 4 juillet 1962,
    dans la maison de Marilyn à Helena Drive
    pendant -ce qui restera- sa dernière interview
    pour le magazine Life, l'intervieweur étant Richard Meryman
    >> Sur le blog: Lire l'interview

      

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    1962_July6th_AllanGrant_00100_Interview00400_2Quelquefois je sors, pour faire des courses ou simplement pour voir comment sont les gens, avec juste un foulard, un polo, pas maquillée, et je surveille ma démarche. Eh bien, malgré cela, il y a toujours un garçon, un peu plus dégourdi que les autres, qui dit à son copain: " Hé! minute! tu sais qui c'est, celle-là? ".

      

    Et aussitôt ils se mettent à me suivre. Dans le fond, ça m'est égal. Je comprends très bien que les gens veuillent se rendre compte que vous existez réellement. Il faut les voir, les garçons - même les petits gosses -, leur visage s'éclaire, ils disent : " Ben ça, alors ! " et ils filent raconter l'histoire à leurs copains. Les messieurs, eux, m'abordent en me disant :

      

    " Attendez une seconde. Je vais prévenir ma femme. " Vous leur avez changé toute leur journée. Le matin, lorsque je mets le nez dehors très tôt, et que je croise les éboueurs de la 57e Rue, ils me disent toujours : " Salut, Marilyn! Comment ça va, ce matin ? ".

     

     

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    C'est un honneur pour moi et je les aime pour ça. Lorsque je passe, les ouvriers se mettent à siffler. D'abord, parce qu'ils se disent: " Tiens, tiens, c'est une fille, elle est blonde et pas mal fichue ", et puis, brusquement, ils réalisent et ils se mettent à crier: " Bon sang, mais c'est Marilyn Monroe! ".

        

    Eh bien, voyez-vous, ce sont des moments où je suis heureuse de me dire que tous ces gens-là savent qui je suis. Je ne sais pas exactement pourquoi, mais je suis sûre qu'ils comprennent que je me donne entièrement à ce que je fais - aussi bien à l'écran que dans la rue - et que, lorsque je leur dis " Bonjour ", ou " Comment ça va ", je le pense vraiment. Dans leur tête, ils se disent : "Formidable, j'ai rencontré Marilyn! Et elle m'a dit bonjour." 
     

     

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    Seulement, voilà, lorsqu'on est célèbre, on se heurte à la nature humaine à l'état brut. La célébrité traîne toujours la jalousie derrière elle. Il y a des gens qu'on rencontre, comme ça, et qui ont toujours l'air de se dire: " Mais qui est-ce, cette bonne femme ? Pour qui se prend-elle ? " Ils ont l'impression que ma célébrité leur donne tous les droits. Même le privilège de m'aborder et de me dire tout ce qui leur passe par la tête, toutes sortes de choses.

      

      

    Mais ça ne me blesse pas. C'est un peu comme s'ils s'adressaient à mes vêtements, pas à moi. Un jour, je me souviens, je cherchais une maison à acheter. Je vis un écriteau. Je sonnai. Un homme est sorti, très gentil, très aimable. Il m'a dit : " Oh! attendez, ne bougez pas ! Je voudrais que ma femme vous rencontre. " Alors, la femme est sortie, et elle m'a dit froidement :

    " Voulez-vous, s'il vous plaît, débarrasser le plancher. "

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      Prenez, par exemple, certains acteurs, ou certains metteurs en scène. S'ils ont quelque chose à me reprocher, ils ne me le disent jamais à moi, ils le racontent aux journalistes, parce que, comme cela, ça fait beaucoup plus de bruit. S'ils viennent m'insulter entre quatre-z-yeux, ça ne tire pas à conséquence, parce qu'il me suffit de les envoyer au bain, et c'est fini. Mais s'ils le disent aux journalistes, alors là, ça fait le tour du pays, puis le tour du monde, et là ils sont contents.

        

    Moi, je ne comprends pas que les gens ne soient pas un peu plus généreux entre eux. Ca m'ennuie de dire cela, mais je crois qu'il y a beaucoup de jalousie dans ce métier. Tout ce que je peux faire, c'est réfléchir et me dire : " Moi, ça va. Je sais que je ne suis pas jalouse. Mais eux... "

       

    Je ne sais pas si vous avez lu une fois ce qu'un acteur disait de moi. Il prétendait que, lorsqu'il m'embrassait, il avait l'impression d'embrasser Hitler. Après tout, c'est son affaire. Mais si je devais jouer une scène d'amour avec un type qui penserait ça de moi, eh bien! il ne compterait pas plus pour moi qu'un manche à balai.

      

       

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    1962_July6th_AllanGrant_00704_Interview00104aPlus les gens sont importants, ou plus ils sont simples, moins ils se laissent impressionner par la célébrité. Ils ne se sentent pas obligés d'être agressifs, ou insultants. Ils veulent savo
     ir qui vous êtes vraiment. Alors, j'essaie de le leur expliquer. Je n'aime pas leur faire de la peine et leur dire : " Vous ne pouvez pas me comprendre ".

      

    J'ai l'impression qu'ils comptent sur moi pour leur apporter quelque chose qui n'existe pas dans leur vie de tous les jours. Je suppose que c'est leur plaisir, leur évasion, leur fantaisie. Parfois je suis un peu triste, parce que j'aimerai rencontrer quelqu'un qui me jugerait sur ce que je sens, et pas sur ce que je suis. C'est agréable de faire rêver les gens, mais j'aimerai bien qu'on m'accepte également pour moi-même.

      

     

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    Je ne me suis jamais considérée comme une marchandise qu'on vend ou qu'on achète. Par contre, il y a une quantité de gens qui ne m'ont jamais considérée autrement, y compri
     s une certaine firme que je ne nommerai pas. Si, parfois, je donne l'impression d'être un peu persécutée ou quelque chose comme ça. eh bien, c'est sans doute parce que je le suis. C'est toujours la même histoire. Je m'imagine que j'ai quelques merveilleux amis, et puis crac! Ça y est! Ils se mettent à faire des tas de choses - ils parlent de moi à la presse, leurs amis, ils racontent des histoires, c'est vraiment décevant.

        

    Ceux-là sont les " amis " que l'on n'a pas envie de voir tous les jours. Bien sûr, ça dépend des gens, mais parfois je suis invitée quelque part un peu pour rehausser un dîner - comme un musicien que l'on invite pour qu'il joue du piano après le repas. Je me rends toujours compte que je ne suis pas invitée pour moi-même, que je ne suis rien de plus qu'un ornement.

        

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    Lorsque j'avais cinq ans - Je crois d'ailleurs que c'est à cet âge-là que j 'ai commencé à vouloir être actrice - j'adorais jouer. Je n'aimais pas beaucoup le monde qui m'entourait parce que je le trouvais triste, mais j'adorais jouer à la maman, j'avais l'impression que je me créais un monde à moi. J'allais plus loin d'ailleurs. Je créais mes propres personnages, et si les autres gosses étaient un peu lents du côté imagination, je leur disais : " Dis donc, Si on jouait a être ceci ou cela? Moi je serai Untel et toi tu seras Untel. Ce serait drôle, non " Et les autres disaient :   

      

    " Oh oui! " Et alors moi, je disais : " Ça, ce sera un cheval et ça ce sera, je ne sais pas, moi, n'importe quoi ", et on s'amusait, c'était drôle. Lorsque j'ai appris que c'était ça, jouer la comédie, je me suis dit que c'était cela que je voulais faire plus tard - m'amuser, autrement dit. Mais après j'ai grandi, et je me suis rendu compte que ce n'était pas aussi facile.   

       

    Il y a toujours quelqu'un pour vous rendre la chose très difficile. C'est très dur de vouloir s'amuser. Lorsque j'étais petite, certaines familles qui m'avaient adoptée m'envoyaient au cinéma pour que je débarrasse le plancher.     

      

    Je m'asseyais au premier rang, et je passais là toute la journée et une bonne partie de la soirée. Une petite fille toute seule devant cet immense écran, et j'adorais ça. J'aimais tous ces hommes et ces femmes qui bougeaient devant moi, rien ne m'échappait, et je n'avais même pas de chewing-gum.

      

      

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     J'avais l'impression que je vivais en dehors du monde que tout était fermé pour moi, et puis brusquement, lorsque j'atteignis mes onze ans, le monde entier s'ouvrit devant moi. Même les filles commencèrent à me remarquer. Elles pensaient : " Hmmmm, attention! Voilà de la concurrence. " J'avais quatre kilomètres à faire pour aller à l'école. Quatre kilomètres aller, quatre kilomètres retour; et c'était chaque fois une promenade merveilleuse.

      

    Tous les hommes klaxonnaient sur mon passage, vous savez, des ouvriers qui allaient au travail ou qui en revenaient. Ils me faisaient des signes, et je leur répondais.
    Le monde m'était ouvert, et il était plein d'amitié.
      

      

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     1962_July6th_AllanGrant_00410_Interview00600_3Tous les gosses qui livraient les journaux venaient me voir dans la maison où j'habitais. Moi, j'étais toujours perchée sur une branche d'arbre, et je portais une sorte de sweater - à cette époque-là, je n'avais pas encore réalisé la valeur que peut avoir un sweater pour une fille - mais je commençais tout de même à comprendre. Alors, les gosses venaient me voir sur leur bicyclette et ils me donnaient les journaux gratuitement et cela faisait bien plaisir à la famille.

      

    Pendant ce temps, moi, j'étais sur ma branche d'arbre, et je devais sûrement avoir l'air d'un singe. Je n'osais pas descendre, mais quand je le faisais, j'allais me promener avec les garçons sur le trottoir, les mains dans le dos, le nez baissé, donnant des coups de pied dans les feuilles mortes, parlant parfois, mais écoutant surtout.

      

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      Et, parfois, les gens chez qui je vivais se faisaient du mauvais sang parce que je riais trop fort. Ils s'imaginaient sans doute que j'étais hystérique. Ils ne comprenaient pas que j'avais une merveilleuse impression de liberté parce que j'osais demander aux garçons : " Prête moi ta bicyclette " et qu'ils me répondaient : " Oui, bien sûr ". Je partais dans la rue à toute vitesse en riant comme une folle ; avec le vent dans la figure, tandis que les garçons restaient sur le trottoir en attendant que je revienne. J'aimais le vent sur ma figure. Ça me caressait.

        

    Mais c'était comme un instrument à double tranchant. Lorsque j'ai commencé à voir plus clair, je me suis rendu compte que je jouais un jeu dangereux et que les hommes se figurent des tas de choses. Ils ne se contentaient pas d'être gentils. Bien vite, ils deviennent trop gentils. Ils s'attendent toujours à obtenir beaucoup pour pas grand-chose.

     

      

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      1962_July6th_AllanGrant_00400_Interview00300_a2Quand je fus plus grande, j'allais souvent au théâtre chinois de Grauman - un théâtre de Los Angeles où les grandes vedettes, lorsqu'elles sont consacrées viennent imprimer leurs pieds nus dans le ciment frais. Je plaçais mon pied dans les empreintes et je me disais : " Oh oh ! il est trop grand. Pauvre fille, jamais ton tour ne viendra. " Ça m'a fait une drôle d'impression le jour où je l'ai mis pour de bon.

      

        

    C'est ce jour-là que j'ai compris que rien n'était impossible. C'est dur de devenir une actrice, et c'est la part de création qu'il y a dans ce métier qui m'exaltait, qui m'empêchait de me décourager. J'aime jouer la comédie, surtout lorsque je sens que je joue juste. Je crois que j'ai toujours été un peu trop fantaisiste pour être une femme d'intérieur.

       

      

    Et puis, il fallait aussi que je mange. Parlons franchement, je n'ai jamais été entretenue, je me suis toujours entretenue toute seule. Et Los Angeles était ma ville natale, alors lorsqu'on me disait : " Retourne chez toi ", je pouvais répondre: " Je suis chez moi ".

     

     

     

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      Je crois que je me suis rendu compte de ma célébrité le jour où, en revenant de l'aéroport, j'ai vu mon nom en lettres énormes sur le fronton d'un cinéma. Je me souviens, j'ai arrêté ma voiture, et je me suis dit : " Grands dieux ! Ce n'est pas possible ! C'est une erreur ! " C'était pourtant là, en grandes lettres de néon. Alors, je suis restée là à me dire : " C'est donc ça !" C'était une impression vraiment curieuse. Pourtant, je me souvenais qu'au studio ils me répétaient tout le temps: " Attention, ne te prends pas pour une vedette, tu n'es pas une vedette.

        

    " Moi, je voulais bien, mais il n'empêchait que mon nom était là en grandes lettres de néon. Je n'ai vraiment réalisé que j'étais une star, ou quelque chose de ce genre, que grâce aux journalistes. Ils étaient toujours gentils avec moi, aimables. Les hommes, pas les femmes. Ils me disaient :

      

    " Vous savez que vous êtes me grande star, la seule star ", et moi je disais : " Star ? " et eux me regardaient comme si j'étais brusquement devenue folle. Je crois vraiment que c'est eux, à leur manière, qui m'ont fait comprendre que j'étais célèbre.

      

     

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     1962_July6th_AllanGrant_00600_Interview00100_2Lorsque j'ai eu le rôle dans " Les hommes préfèrent les blondes", Jane Russel jouait la brune et moi j'étais la blonde. Elle touchait 200 000 dollars (100 millions d'AF) pour le film et moi j'en touchais 500 (250 000 AF) par semaine, mais je ne me plaignais pas. Pour moi c'était énorme. Je dois dire en passant que Jane Russel avait été merveilleusement gentille avec moi durant le tournage. La seule chose que je ne pouvais pas obtenir, c'était une loge.
      

       

    Et je voulais une loge. Je leur disais à tous : " Écoutez quand même! Ce n'est pas logique ! Je suis la b londe et le film s'appelle " Les hommes préfèrent les blondes ". Mais eux, ils ne faisaient que me répéter " Souviens-toi que tu n'es pas une star ", et moi je répondais : " Je ne sais pas ce que je suis, mais en tout cas, je suis la blonde! ". Et je dois dire que si je suis une star, c'est au public que je le dois. Pas au studio qui m'employait , mais au public.

        

    Je recevais un courrier énorme, et lorsque j'allais à une première de film, les propriétaires du cinéma voulaient toujours faire ma connaissance. Je ne savais pas pourquoi. Ils se précipitaien t et je regardais derrière moi pour voir qui les intéressait tellement, et j'étais morte de peur. J'avais parfois l'impression de me payer la tête de quelqu'un, je ne sais pas de qui, peut-être de moi-même...

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      J'ai toujours voulu en donner aux gens pour leur argent. C'est valable pour toutes les scènes que je joue. Même si mon rôle consiste uniquement à entrer dans une pièce, à dire " Salut ! " et à m'en aller, je m'efforce toujours de donner le meilleur de moi-même. Bien sûr, il y a des jours terribles.

       

    Ceux où j'ai la responsabilité d'une scène très importante, sur laquelle repose le film tout entier. Ces jours-là, en allant au studio, je voyais la femme de ménage en train de nettoyer, et je me disais :

        

    " Voilà ce que j'aimerais faire. Mes ambitions dans la vie s'arrêtent là. " Je suppose que tous les acteurs traversent ce genre de crise. Il ne suffit pas de vouloir être bon, il faut l'être. On parle toujours du trac chez les acteurs. Mais lorsque je dis à mon professeur, L ee Strasberg :

      

    " Je ne sais pas ce que j'ai, je me sens un peu nerveuse ", il me répond: " Le jour où tu ne le seras plus il faudra quitter le métier. C'est cette nervosité qui prouve que tu es sensible."

      

      

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      1962_July6th_AllanGrant_00610_Interview00100_bIl y a une chose que peu de gens réalisent. C'est la lutte perpétuelle que chaque acteur doit livrer contre sa propre timidité. Il y a une voix en nous qui nous dit jusqu'où nous pouvons nous laisser aller, tout comme un enfant en train de jouer et qui s'arrête de lui-même lorsqu'il va trop loin.

        

    On s 'imagine qu'il suffit d'arriver sur le plateau et de faire ce qu'il y a à faire. Mais c'est une véritable lutte qu'il faut soutenir avec nous-mêmes.   

      

    Moi j'ai toujours été d'une timidité maladive. Il faut vraiment que je lutte. Un acteur n'est pas une machine et un créateur est avant tout un être humain. Et un être humain, ça sent, ça souffre, c'est gai ou bien c'est malade. Comme tous les êtres qui créent, je voudrais avoir un peu plus de contrôle sur moi-même. Je voudrais qu'il me soit facile d'obéir à un metteur en scène. Lorsqu'il me dit : " Une larme tout de suite ", je voud rais que cette larme jaillisse et que ce soit fini. "

      

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      Une fois pourtant, deux autres larmes ont suivi la première parce que je me demandais : " Comment ose-t-il me demander une chose pareille ? " Savez-vous ce que disait Goethe ? Il disait : " Le talent se développe dans l'intimité.

      

      

    " Et c'est tellement vrai. Les gens ne réalisent pas à quel point il est nécessaire pour un acteur de pouvoir parfois être seul. Lorsqu'on joue, c'est un peu comme si on autorisait les gens pendant un bref moment à partager quelques-uns de nos secrets intimes. Et c'est pour cela qu'il faut pouvoir être seul lorsque nous ne sommes pas en scène. Mais les gens sont toujours après vous. On dirait vraiment qu'ils veulent posséder un petit morceau de vous-même. Je ne sais pas s'ils s'en rendent compte, mais c'est un peu comme s'ils me disaient " Grr, fais ceci, Grr, fais cela.

      

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    " Mais moi je veux rester moi-même et sur mes deux pieds. Lorsqu'on est célèbre, chacune de vos faiblesses est amplifiée au maximum. Le cinéma devrait se conduire à notre égard comme une mère dont l'enfant vient tout juste d'échapper à un accident de voiture. Mais au lieu de nous prendre contre lui et de nous consoler, le cinéma nous punit. C'est pour cela que l'on n'ose même pas attraper un rhume. Tout de suite, ce sont les grands cris " Comment ose z-vous attraper un rhume ? " Les directeurs eux, peuvent prendre tous les rhumes du monde, passer le restant de leurs jours chez eux à téléphoner.

     

     

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      1962_July6th_AllanGrant_00704_Interview00100aMais que nous les acteurs nous ayons le toupet d'attraper un rhume, ça, ça les dépasse. Vous savez, lorsqu'on est malade, on n'est pas très fier. Mais moi je voudrais qu'eux, les directeurs, soient obligés un jour de jouer une scène avec une grippe ou une forte fièvre, peut-être qu'ils comprendraient. Je ne suis pas le genre d'actrice qui ne vient au studio que pour respecter la discipline.   

      

      

    Cela n'a aucun rapport avec l'art. Bien sûr je souhaiterais être un peu plus obéissante. Mais lorsque je viens au studio, c'est pour jouer, pas pour être enrégimentée ! Après tout, ce n'est pas une école militaire, c'est un studio de cinéma. Le cinéma, c'est un art, le studio est l'endroit où l'on exerce cet art, ce n'est pas une usine. Vous voyez, cette sensibilité qui m'aide à jouer la comédie, c'est elle également qui me fait réagir. Un acteur est un instrument sensible. Isaac Stern prend un soin jaloux de son violon. Que se passerait-il Si tout le monde s'amusait à marcher dessus ?   

       

    Avez-vous remarqué qu'à Hollywood où des millions et des milliards de dollars ont été gagnés, il n'exi ste pas de monuments, de musées ? Personne n a laissé quelque chose derrière soi. Tous ceux qui sont venus là n'ont su faire qu'une chose, prendre, prendre. Tout le monde a ses problèmes. Il y a même des gens qui  ont des problèmes vraiment angoissants, et pour rien au monde ils ne voudraient que ça se sache. Or, l'un de mes problèmes à moi est un peu voyant. Je suis toujours en retard.

      

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      Les gens s'imaginent que c'est par arrogance, mais moi je prétends que c'est exactement le contraire. Je sens que je ne fais pas partie, et que je ne ferai jamais partie de cette grande cavalcade américaine, où les gens passent leur vie à se précipiter d'un endroit à l'autre, très, très vite; et sans raison vraiment valable. Ce qui est important pour moi, c'est d'être prête lorsque je dois jouer la comédie. Il faut que je me sente sûre de mes moyen s.

       

    Je connais des tas de gens qui sont parfaitement capables d'être à l'heure, mais c'est pour ne rien faire sinon rester assis à se raconter leur vie ou toutes sortes d'autres âneries. Clark Gable disait de moi " Lorsqu'elle est là, elle est là. Elle est là tout entière, elle est là pour travailler. "

      

      

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     1962_July6th_AllanGrant_00702_Interview00105_02Lorsqu'on m'a demandé de paraître au Madison Square Garden pour la soirée d'anniversaire du président Kennedy, je me suis vraiment sentie fière. Lorsque je suis arrivée sur la scène pour chanter " Bon anniversaire " il y eut un silence énorme dans le stade, un peu comme si j'étais arrivée en combinaison. A ce moment, je me suis dit " Mon Dieu, que va-t-il se passer si je n'arrive pas à chanter ?

      

        

    " Un silence pareil de la part d'un tel public, cela me réchauffe. C'est comme une sorte de baiser. A ce moment-là, on se dit " Bon sang ! je chanterai cette chanson, même si c'est la dernière chose que je puisse faire au monde. Et je la chanterai pour tout le monde." Et quand je me suis tournée vers les micros, je me souviens que j'ai regardé le s tade dans tous les sens en me disant " Voilà où j'aurais pu être, quelque part en haut, derrière les poutres, près du plafond après avoir payé mes deux dollars. "

      

      

      

      



     Après le spectacle, il y eut une sorte de réception. J'étais avec mon ex-beau-père, Isadore Miller, et je crois que j'ai fait une gaffe lorsqu'on m'a présentée au président Kennedy. Au lieu de dire " Bonjour, M. le président ", je lui ai dit " Je vous présente mon ex-beau-père, Isadore Miller. " Moi, je pensais que je lui ferais plaisir en le présentant directement. Il est venu en Amérique comme immigrant, et il a maintenant quelque c hose comme soixante-quinze ou quatre-vingt ans. Je pensais que c'était le genre de chose qu'il raconterait à ses petits-enfants.

       

    Bien sûr, j'aurais dû dire " Bonjour, M. le président ", mais j'avais déjà chanté. Alors, vous comprenez... Non?... De toute manière, je crois que personne ne s'en est rendu compte. La célébrité ce n'est pas toujours rose, et je veux insister là dessus. Ça ne me gêne pas d'être célèbre à cause de mon charme ou bien parce que je suis " sexy ".  

      

    Ce qui me gêne, c'est ce qui entoure ce genre de célébrité. Je n'oublierai jamais, par exemple, cette femme qui, sur le seuil de sa maison, me disait " Allez, débarrassez le plancher! " Moi, je pense que la beauté et la féminité sont des choses qui n'ont pas d'âge, et que le sex-appeal ne se fabrique pas. Le véritable sex-appeal est basé sur la féminité, et il n'est attrayant que lorsqu'il est naturel et spontané.

        

    C'est sur ce point précis que beaucoup de femmes se trompent, et c'est pour cela qu'elles manquent le coche. Quand je pense à toutes ces filles qui essaient de me ressembler, c'est extraordinaire. Elles n'ont pas, comme dirais-je... Oh ! je sais qu'on peut dire des tas d'âneries à ce s ujet en disant qu'elles n'ont pas ce qu'il faut devant, ou ce qu'il faut derrière, mais ce n'est pas cela qui compte. Elles n'ont pas ce qu'il faut en elles-mêmes.

      

    Les enfants de mon ex-mari partageaient avec moi le fardeau de ma célébrité. Parfois, ils lisaient des choses épouvantables sur mon compte et je me faisais un mauvais sang terrible car je craignais que cela leur fasse de la peine. Je leur demandais de tout me dire, de tout me demander. J'aimais mieux qu'ils me posent à moi ces questions plutôt que d'aller chercher le s réponses dans les journaux à scandale.

      


     1962_July6th_AllanGrant_00500_Interview00200_02Je voulais aussi qu'ils sachent comment vivent les autres. Je leur racontais, par exemple, comment je travaillais pour cinq sous par mois en lavant cent assiettes, et les gamins demandaient : " Cent assiettes ? " Et je leur répondais: " Non seulement cela, mais il fallait en plus que je les gratte et que je les nettoie avant de les laver. Puis, il fallait que je les rince et que je les mette à égoutter.

      

      

    Dieu merci, je n'ai jamais eu à les essuyer. " Les en fants sont très différents des grandes personnes. Lorsqu'on grandit, on devient parfois amer. Pas toujours, mais ça arrive souvent. Les enfants eux vous acceptent comme vous êtes. Je leur disais toujours :

      

    " N'admirez pas quelqu'un parce que c'est une grande personne ou bien parce qu'il vous dit ci ou ça. Observez-le d'abord. " C'est sans doute le meilleur conseil que je leur ai jamais donné. Observez d'abord les gens, e t après faites-vous une opinion. Je leur disais même d'en faire autant pour moi: " Essayez de voir si ça vaut le coup de me prendre comme amie. Après vous verrez bien. "

      

      

      


    La célébrité, pour moi, ce n'est pas tout le bonheur. C'est très fugitif, même pour une orpheline. Et j'ai été élevée comme une orpheline. La célébrité, ce n est pas un repos quotidien. Ça ne vous rassasie pas. C'est un peu comme le caviar, vous savez. C'est agréable d'en manger, mais pas à tous les repas. Je n'ai jamais eu l'habitude du bonheur. J'ai pensé un moment que le mariage le donnait. Voyez-vous, je n'ai pas été élevée comme les autres enfants américains.

      

    A eux, dès leur naissance, le bonheur est dû. Ils y ont droit et c'est normal. Malgré tout, c'est grâce à ma célébrité que j'ai pu rencontrer et épouser deux des hommes les plus merveilleux que j'aie jamais rencontrés. Je ne pense pas que les gens vont se mettre à me détester. En tout cas, ils ne le feront pas d'eux-mêmes. J'aime les gens.  

       

    Le " public " me fait un peu peur, mais les gens, j'ai confiance en eux. Bien sûr, ils peuvent être influencés par la presse ou par les histoires que le studio fait circuler sur mon compte. Mais je pense que quand les gens vont au cinéma, ils jugent par eux-mêmes.

      

    Nous autres, êtres humains, nous sommes de drôles de créatures. Et nous avons toujours le droit de nous faire nos opinions nous-mêmes. Un jour, on a dit de moi que j'étais liquidée, que c'était la fin de Marilyn : lorsque M. Miller fut jugé pour outrage au Congrès. Il refusait de donner les noms de ses amis qui pouvaient avoir des rapports avec les communistes.

      

    Un directeur de société vint me trouver et me dit : " Si vous n'arrivez pas à convaincre votre mari, vous êtes finie. " Je lui ai répondu : " Je suis fière de la position prise par mon mari. Je le suivrai jusqu'au bout. " Au fond, être finie, ce doit être un soulagement. On doit se sent comme un coureur de 100 mètres qui a coupé le fil et qui se dit avec grand soupir : " Ça y est, c'est terminé. "

       

    En fait, rien n'est jamais terminé. Il faut toujours recommencer, toujours. Mais moi, je crois qu'on obtient toujours le succès que l'on mérite. Maintenant, je ne vis que pour mon travail, et pour les quelques amis sur lesquels je puisse vraiment compter. La célébrité passera ? Eh bien, qu'elle passe. Adieu célébrité ; je t'ai eue, et j'ai toujours su que tu ne valais pas grand-chose. Pour moi, tu auras été au moins une expérience. Mais tu n'es pas ma vie.

     

     

     

    >> The interview in english on guardian.co.uk

     

    http://divinemarilyn.canalblog.com/archives/annee_1962/p30-0.html 

      

      

      

      

    LIFE magazine photograper Allan Grant

     

    Allan Grant, photographe

     

     

    http://divinemarilyn.canalblog.com/archives/annee_1962/p30-0.html 

     

      

     

     

     

     

     

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