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    HOOVER J.Edgar

     

    Date de naissance : 1er janvier 1895, à Washington DC.

    Date de décès : 2 mai 1972, à Washington DC.

     

    Exercice : directeur du FBI pendant 48 ans

    du 10 mai 1924 à sa mort en 1972.

     

     

     

     

     

    Portrait : 

    ,,;

     

    Histoire

     

     

    Il fit du FBI le principal instrument de lutte contre le crime, et pendant la seconde guerre mondiale, l'organisme central du contre-espionnage.

     

     

     

     

     

    Après 1945 et pendant la guerre froide, le FBI développa essentiellement des activités anti-subversives,

    tout en poursuivant sa lutte contre le crime organisé.

     

     

     

    Il ordonna une enquête sur Marilyn au moment de sa liaison

    avec Arthur Miller, cible parmi d'autres de laCommission des activités anti-américaines.

     

     

    Le dossier de Marilyn ne contenait aucune information au sujet d'une éventuelle relation avec Robert Kennedy,

    ennemi juré de Hoover ( ).

     

     

    President Kennedy Photos: The Best of JFK...JFK & J. EDGAR HOOVER:  

     

    Le 26 avril 1955, il participa à la Newspaper Public Convention (ou Banshee Luncheon) au Waldorf Astoria :

     

     

     

    .

     

     

     

    Selon certains biographes, il aurait été  impliqué dans les événements entourant la mort mystérieuse de Marilyn.

     

    Selon Anthony Summers, entre autres, Hoover était plus engagé dans une lutte personnelle contre John etRobert Kennedy, que dans celle contre la Mafia et la subversion.

     

     

    j. edgar hoover profile/richard elmore #1:  

     

    Summers pense également que Hoover donna des ordres pour que soient détruits les enregistrements téléphoniques effectués

     

    pendant la nuit du 4 août 1962, au domicile de Marilyn.

     

     

    Il fut accusé d'avoir installé des écoutes au 5th Helena Drive afin de recueillir des informations destinées à faire chanter les frères Kennedy.

    Il fut même rendu responsable d'avoir

    provoqué indirectement la mort de Marilyn.

     

     

    En juillet 1962 il reçut un rapport confidentiel du bureau du FBI à Mexico.

     

     

     

    Ce document daté du 13 juillet 1962, écarté du dossier Monroe, a survécu dans les dossiers du FBI de Peter Lawford et de Fred Vanderbilt Field.

     

     

     

    L'avocat James Lesar apprit que la source de ce document était un informateur connu de Field et de Marilyn.

     

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    Ce pourrait être José Bolanos.

    A ce moment critique de la guerre froide (les missiles de Cuba) les relations entre les Kennedy et Marilyn auraient posé un grave problème de sécurité nationale.

     

     José Bolaños - the golden globes 1962.. marilyn monroe, and jose bolanos...

     

    Un document de la CIA prouverait que le domicile de Marilyn était sous surveillance électronique.

     

     

    La sonnette d'alarme se serait déclenché quand le FBI apprit que Field avait quitté Mexico et était à New York, logeant au 444 East 57th Street, chez Marilyn, où il passa quelques semaines.

     

     

     

    Site internet

    Wikipedia

    HOOVER J.Edgar 

     

     

     

     

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    Toutes les photos prises sur la plage par différents photographes.

     

     

     

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    Photo de couverture de <i>These Few Precious Days: The Final Year of Jack with Jackie.</i>

     

     

     

    Des infidélités de son mari JFK, la première dame savait tout.

     

    Mais une nouvelle biographie sur le couple présidentiel américain évoque la relation particulière avec Marilyn Monroe, à qui elle a fait une réponse plus que surprenante le jour où l'actrice lui a avoué sa liaison.

     

     

    Jackie Kennedy, une pauvre première dame bafouée et triste ?

     

    Une biographie très attendue sur le couple présidentiel américain mythique risque d'ébranler l'imaginaire collectif.

     

    These Few Precious Days: The Final Year of Jack with Jackie

    (Ces quelques jours précieux, la dernière année de John avec Jackie), qui sort mardi, couvre la période 1962-1963 jusqu'à l'assassinat

    à Dallas de John Kennedy.

     

     

     

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    Son auteur, le journaliste Christopher Andersen, affirme que la première dame savait tout des infidélités de son mari,

    coureur de jupons compulsif.

     

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    Elle connaissait le nom de la plupart de ses maîtresses et se renseignait sur leur parcours.

     

    «Cela la rendait folle mais elle était capable de fermer les yeux du moment que John ne l'humiliait pas publiquement et restait discret.

     

    Elle était convaincue qu'elle était la seule femme que John aimait»,

    raconte ainsi un des nombreux témoins entendus par Christopher Andersen.

     

     

    Marilyn Monroe en 1962

     

     

    Marilyn Monroe en 1962 Crédits photo : Bert Stern/AP

    Mais ce sang-froid a connu une exception: Marilyn Monroe.

    C'était la liaison qui la dérangeait le plus, affirme le livre, dont les bonnes feuilles ont été publiées ce dimanche dans le New York Post.

     

     

    Sugar daddy: Marilyn was desperately looking for a father figure in her relationships and even called her first husband 'Daddy' 

    Jackie redoutait l'impulsivité de l'actrice qui aurait pu être tentée à tout moment de rendre l'affaire publique, provoquant un scandale qui aurait anéanti la carrière de JFK.

     

     

     

    L'héroïne de Certains l'aiment chaud était en effet persuadée qu'elle allait devenir la seconde femme du démocrate.

     

     

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    À tel point que Marylin a même appelé Jackie pour le lui dire.

     

     

     

    Lors de ce coup de fil surréaliste raconté pour la première fois par Christopher Andersen, Marilyn avoue à Jackie sa liaison et lui affirme que John va l'installer à la Maison-Blanche.

     

    Imperturbable et sarcastique, la première dame réplique:

     

    «C'est fantastique Marilyn. Vous allez épouser Jack, je déménage et vous assumerez toutes les responsabilités d'une First Lady.

     

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    Je vous laisse tous les problèmes qui vont avec.»

     

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    Le célèbre «Joyeux anniversaire» de Marilyn Monroe à JFK en mai 1962

     

     

     

     

    La Maison-Blanche, une époque bénie

     

     

    Contrairement à ce que l'on peut penser, assure Christopher Andersen, la présidence Kennedy (1961-1963) a permis à John et Jackie de se rapprocher.

     

     

     Fragile: Alcohol and pills were the props that ruled Marilyn's life

     

    Habitant sous le même toit, ce couple de grands solitaires et peu affectueux en public trouve l'occasion de se croiser quotidiennement.

     

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    «À ma grande surprise, ce fut le moment le plus heureux de ma vie»,

    a confié Jackie à ses amis, à de multiples reprises.

     

     

     

    Christopher Andersen explore aussi la face sombre de la légende Kennedy en décrivant crûment l'addiction aux médicaments du président, qui avait une santé fragile.

     

     

    President John F Kennedy in 1963 

    Lors de la crise des missiles de Cuba en 1962,

     

    le médecin personnel du président lui administre quatre fois par semaine des amphétamines et des stéroïdes.

     

    Des injections dont aurait aussi bénéficié Jackie.

     

    Les révélations de Christopher Andersen ne devraient pas s'arrêter là. Biographe chevronné, le journaliste, à qui l'on doit des ouvrages acclamés sur Mick Jagger et les Obama, commence cette semaine sa tournée des plateaux de télévision.

     

     

     

     

    FAMILLE JFK ? d'après JACKIE..
     
    Une FAMILLE de COCHONS !
     
    http://www.purepeople.com/article/jackie-kennedy-revelations-chocs-un-million-de-dollars-pour-rester-pres-de-jfk_a142782/1
     
     
     
     

     

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    A gauche : Joe DiMaggio, le second mari de Marilyn, est absent du testament de la star. A droite : les psychanalystes Dorothy Burlingham, Mariane Kris - qui obtient 25 % de la succession - et Anna Freud, dans les années 1970. FREUD MUSEUM, LONDON | BETTMANN/CORBIS.

    Marilyn Monroe rédige son testament le 14 janvier 1961, à 34 ans, à une période douloureuse de sa vie.

    Elle vient d'annoncer son divorce avec l'écrivain Arthur Miller. Le tournage des Désaxés, de John Huston, a été une épreuve : elle se disputait sans cesse avec son mari, prenait des barbituriques à haute dose. L'année précédente, Le Milliardaire, une comédie de George Cukor,

    avec Yves Montand, a fait un flop.

     

     

    Certains journaux la disent finie. L'actrice s'est installée à New York pour suivre à nouveau les cours de théâtre de Lee Strasberg à l'Actors Studio. Le maître des lieux, qui a formé Marlon Brando, Montgomery Clift, James Dean ou Dustin Hoffman, et dont l'épouse, Paula, est devenue le coach de Marilyn, propose de la diriger dans Rain, un téléfilm pour la NBC adapté d'un roman de Somerset Maugham. Marilyn se prépare, écrit à Maugham pour approfondir son rôle.

     

    En attendant, désespérée par sa rupture avec Miller, elle consulte chaque jour sa psychanalyste, Marianne Kris.

     

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    J Marilyn Monroe, entourée de l'artiste Sammy Davis Jr et du photographe Milton Greene, dont elle était proche, en décembre 1954. | BETTMANN/CORBIS

     

    Voilà pourquoi, peut-être, elle lègue alors, après distribution de sommes en liquide à ses proches et à sa demi-soeur Berniece Miracle, 50 % de ses biens, revenus et droits à Lee Strasberg, son mentor. 25 % vont à Marianne Kris, afin qu'elle "les emploie à faire avancer le travail de tout groupe ou institution psychiatrique de son choix". Les 25 % restants ou, au choix, 40 000 dollars, reviennent à sa secrétaire, May Reis.

     

    Sinon, n'ayant pas eu d'enfant et son père l'ayant abandonnée, elle laisse 5 000 dollars par an "pour l'entretien et le soutien financier" de sa mère, Gladys Baker, internée dans un hôpital psychiatrique.

     

    Ce testament est contesté aussitôt après sa mort. La conseillère financière de Marilyn Monroe, Inez Melson, qui ne reçoit rien, affirme, en octobre 1962, que l'actrice était "sous l'influence invalidante" des Strasberg et de son analyste. Mais elle est déboutée par le juge Samuel Di Falco, qui entérine le testament.

     

    Aujourd'hui encore, sur le site Marilynmonroe.family.com, ses cousins parlent d'une manipulation de ses dernières volontés par ses proches, alors qu'elle était au plus mal. Plusieurs de ses biographes soutiennent qu'elle allait les modifier, au vu des événements qui ont suivi...

     

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    Lee Strasberg et Marilyn Monroe, en 1956. | PETER BASCH

     

     

    En février 1961, le projet Rain avec Lee Strasberg s'écroule.

     

    Effondrée, l'actrice s'assomme aux barbituriques.

     

    Craignant qu'elle ne se suicide, Marianne Kris la fait admettre à la Payne Whitney Clinic, à Manhattan, où elle est placée en cellule de sécurité.

     

         Quand elle constate qu'elle est enfermée, Marilyn Monroe fait une crise de désespoir, casse une fenêtre, demande à  sortir.

     

    Les médecins la menacent de la camisole de force.

     

    Elle fait passer un message à Lee Strasberg par une infirmière :

     

    "Le Dr Kris m'a fait enfermer sous la surveillance de deux imbéciles (...).

     

    Je suis enfermée avec les cinglés.

     

    Je suis sûre de finir comme eux si ce cauchemar se poursuit.

     

    Je vous en supplie, aidez-moi." Mais c'est l'ancien joueur de baseball Joe DiMaggio, son deuxième mari, qui, joint par Marilyn, la fait libérer.

     

    Il la place dans un centre ouvert, reste près d'elle. Selon Donald Spoto, son biographe le plus sérieux, ils envisageaient de se remarier.

     

    Après cet épisode, l'actrice ne demandera plus jamais l'aide de Marianne Kris et, d'après plusieurs sources, elle fit savoir à son avocat, Milton Rudin, qu'elle souhaitait modifier son testament.

     

    Voilà pourquoi beaucoup s'étonnent que la psychanalyste hérite, que Joe DiMaggio, de retour dans sa vie, n'ait rien ou encore que Lee Strasberg reçoive la majeure partie de l'héritage.

     

    Selon Patricia Bosworth, du magazine Vanity Fair, Marilyn aurait confié la veille de sa mort au photographe Milton Greene, longtemps son ami et manager, qu'elle pensait que les Strasberg la manipulaient.

    Marilyn Monroe décède dans la nuit du samedi 4 août 1962 d'un empoisonnement aigu aux barbituriques.

     

    Elle a 36 ans.

     

    En dehors de ses droits et royalties, ses biens sont estimés à 92 781 dollars.

     

    Ils sont distribués comme le stipule son testament.

     

    Ses effets personnels sont pieusement conservées par les Strasberg, qui pensent que ceux-ci rejoindront un jour un musée du cinéma.

     

     

    Quand, en 1982, Lee Strasberg meurt, sa veuve et seconde femme, Anna, qui n'a jamais connu Marilyn, se retrouve à la tête du Lee Strasberg Theater Institute fondé par son mari, et de la majeure partie de l'héritage Monroe.

     

    Peu connue du grand public, Anna Strasberg s'érige aussitôt en stratège de l'exploitation de la marque et de l'image Marilyn Monroe.

     

    D'après Nathan Koppel, expert financier au Wall Street Journal, elle

    "lance son entreprise de licences et de publicité quelques mois à peine

    après la mort de son mari".

     

     

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    Anna Strasberg, l'héritière, qui n'a jamais connu Marilyn Monroe, fait la promotion du
    livre « Fragments », à Francfort, en Allemagne, en 2010. EPA/CORBIS | ULI DECK/

     

    Il faut comprendre qu'en ces années 1980, les budgets de communication des marques explosent.

     

    Elles cherchent des égéries, des icônes, des stars avec lesquelles s'associer. Marilyn Monroe est l'une d'elles.

     

    Anna Strasberg comprend vite que les royalties de l'actrice sont peu lucratives au regard de ce que pourraient rapporter ses droits à l'image.

     

    Les artistes eux-mêmes se sont inspirés de l'icône Marilyn Monroe.

     

    En 1954, Willem De Kooning peint une Marilyn aux traits déformés. En 1965, Richard Hamilton exécute My Marilyn, un collage photos.

     

    En 1967, c'est au tour d'Andy Warhol de produire plusieurs sérigraphies qui seront vendues dans le monde entier.

     

    En 1971, Salvador Dali réalise une lithographie intitulée Mae West, Marilyn Monroe, Mao. En 1982, la photographe américaine Cindy Sherman s'autoportraitise en Marilyn à peine maquillée...

    Durant les années qui suivent, de fructueux contrats pleuvent. Les grands magasins Bloomingdale's ouvrent une boutique "Marilyn Monroe" à New York, Absolut Vodka lance un spot de télévision, la société de cosmétiques Revlon récupère son image, un clip pour le parfum Chanel no5 est tourné, même la griffe Nike s'accapare Marilyn sur ses baskets.

     

     

     

    D'après le Wall Street Journal, la marque "Marilyn Monroe" rapporte 7,6 millions de dollars à Anna Strasberg entre 1983 et 1993.

     

     

     QUELLE IMAGE GARDER DE MARILYN ?

     

    Dès lors, comment continuer à faire fructifier cette manne jouant sur l'image et la légende de l'actrice ?

    Quels souvenirs l'actrice laisse-t-elle dans les mémoires ?

    Comment la présenter dans des publicités ou sur des produits commerciaux ?

    Quelle Marilyn Monroe est la plus vendeuse ? La blonde allumeuse de ses débuts ?

     

    La star glamour venue souhaiter, le 19 mai 1962, bon anniversaire

    au président John F. Kennedy, son amant ?

     

    Ou l'actrice inquiète de l'Actors Studio ?

    Lawrence Schiller, 76 ans, a photographié Marilyn nue sur le bord de la piscine lors du tournage du film Something's Got to Give, abandonné en 1962.

     

    Selon lui, "le grand public aime le personnage "Marilyn", la blonde sexy et faussement ingénue que Monroe a inventée de toutes pièces. Quand elle a décidé de poser nue, je lui ai dit : "Vous êtes célèbre, vous allez me rendre célèbre.

     

    " Elle m'a répondu : "Ne soyez pas insolent, les photographes se remplacent facilement."

     

    Pour chaque photo, elle devenait Marilyn, avec son sourire lumineux, sa féminité irrésistible. Ensuite, elle demandait à voir tous les tirages et en éliminait les trois quarts".

     

    Pour Schiller, Marilyn Monroe "jouait son va-tout" en posant nue.

     

    La Fox voulait la licencier, Liz Taylor était mieux payée qu'elle.

     

    "On découvre combien elle est encore belle. Pourquoi personne n'oublie-t-il Marilyn Monroe ?

    Elle a créé sa propre icône.

     

    Elle savait prendre la lumière comme aucune autre star."

     

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    Un exemplaire du premier numéro du magazine « Playboy » (1953) - avec, en couverture, Marilyn Monroe photographiée par Milton Greene - s'est vendu 31 070 dollars en 2010. | PLAYBOY

     

     

    Les photos au bord de la piscine ont consacré Marilyn comme la bombe platine à la chair nacrée qui efface Lana Turner et Jean Harlow.

     

    C'est cette Marilyn-là qu'Anna Strasberg va vendre en série dans les années 1990.

     

    En 1996, elle s'associe avec Mark Roesler, le PDG de CMG Worlwide - qui gère les droits intellectuels pour utiliser des photos de célébrités. L'homme s'est fait connaître dans les années 1980 en envoyant des détectives privés rechercher les familles des stars décédées. C'est ainsi qu'il a récupéré les droits de Bette Davis, James Dean, Ava Gardner, Robert Mitchum, Gene Tierney, Ingrid Bergman, Jane Mansfield, Jane Russell...

     

    Il a emporté le marché Marilyn Monroe en promettant à Anna Strasberg 1,1 million de dollars de gains annuels en licences.

     

    Les années suivantes, 700 contrats industriels et publicitaires utilisant l'image de Marilyn sont signés, jouant sur son sex-appeal.

     

    La star est représentée, souvent en petite tenue, sur des centaines de milliers d'objets et gadgets de toutes sortes. Mugs, cendriers, stylos, briquets, jetons de casino, vaisselle, literie, lingerie, tee-shirts, sacs, meubles, poupées, queues de billard, stores, tablettes de chocolat, bouteilles de vin (le "Marilyn merlot", le "sauvignon Blonde").

     

    Parfois, c'est n'importe quoi.

     

    Une ligne de vêtements roses pour animaux a pour slogan "Les diamants sont les meilleurs amis du chien", des préservatifs à l'effigie de Marilyn sont mis en vente...

     

    Paul Morizet, de Greenlight - filiale de la banque d'images Corbis -, croit, qu'à force, Anna Strasberg a dégradé l'image de la star. I

     

    l s'est occupé du film publicitaire Dior tourné, en 2011, par Jean-Jacques Annaud au château de Versailles avec Charlize Théron. Des doubles de Grace Kelly, Marlène Dietrich et Marilyn Monroe y apparaissent quelques secondes.

     

    "Nous gérons les images de Steve Mc Queen et Maria Callas. Il est décisif de ne pas galvauder la symbolique d'une star disparue.

     

    Le problème, avec Marilyn Monroe, c'est que son image a été trop vendue dans des produits bas de gamme. Elle a beaucoup perdu en image de marque. Résultat, une star vivante vaut beaucoup plus cher qu'elle. Elle ne reprend une valeur publicitaire que depuis deux ans", dit-il.

     

     

    Si l'image de l'actrice est écornée, les licences la concernant rapportent gros.

     

    Entre 1996 et 2000, selon le Wall Street Journal, Anna Strasberg reçoit 7,5 millions de dollars de la CMG. C'est l'époque, écrit le journal économique, où "Anna Strasberg pense et gère l'image de Mme Monroe dès qu'elle se réveille".

     

    Elle cherche à récupérer les droits qui lui manquent, les 25 % légués à Marianne Kris.

     

    Avant de mourir, en 1980, la psychanalyste les a transmis à l'Anna Freud Centre de Londres, une clinique psychiatrique qui se servira de cet argent pour créer une unité thérapeutique "Marilyn Monroe" pour enfants en difficulté.

     

    Anna Strasberg va tenter, en vain, de racheter ces parts.

     

    En 1999, l'héritière arrondit son pactole en mettant aux enchères les affaires personnelles de l'actrice chez Christie's, à New York.

     

    La vente de ses effets, près de 1 000 pièces, ses livres, ses meubles, ses robes

    rapportent 13,4 millions de dollars, quadruplant les estimations. Cette vente aux enchères a heurté beaucoup de gens.

     

    Les héritiers des grands photographes de Marilyn, ceux qui ont popularisé son image

    (Milton Greene, Tom Kelley, Sam Shaw) se disent choqués, et dénoncent l'âpreté au gain d'Anna Strasberg ainsi que la dégradation de l'image de Monroe.

     

     

     

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    La robe blanche que la star portait dans « Sept ans de réflexion », de Billy Wilder, en 1955, s'est vendue 4,6 millions de dollars, à Berverly Hills, le 18 juin 2011. | REX FEATURES/SIPA

     

     

    Au départ pourtant, la plupart d'entre eux apprécient les contrats de licence, en signent eux-mêmes, profitant de la manne. Selon The Wall Street Journal, Larry Shaw, fils de Sam, a amassé 100 000 dollars par an dans les années 1990 grâce aux droits de publicité sur Marilyn.

     

    De même, Tom Kelley Junior, dont le père a fait, en 1949, le premier nu de Marilyn (payé 50 dollars), a perçu 300 000 dollars.

     

    Les choses se gâtent dans les années 2000, lorsqu'Anna Strasberg s'arroge l'essentiel des dividendes. Joshua Greene, le fils de Milton, a déclaré au quotidien britannique The Telegraph :

     

    "Anna Strasberg et la CMG étaient seulement intéressés par l'argent.

     

    Au lieu de travailler avec nous, ils nous ont attaqués en tant que photographes, prenant 90 % des accords de licence. Nous avons même dû nous battre pour que les photos soient correctement créditées." Mark Roesler, de CMG, tout comme le service communication de l'entreprise, ont refusé de répondre à nos questions sur ces critiques.

     

     

    Excédés, les trois héritiers des photographes Greene, Kelley et Shaw déposent, début 2007, un recours commun pour remettre en cause la propriété de l'image de l'actrice par Anna Strasberg. Pour cela, ils vont jouer sur les contradictions du droit américain. Selon leurs avocats, quand Marilyn Monroe homologue son testament, en janvier 1961, elle habite Manhattan.

     

    Or, aux Etats-Unis, les droits de publicité constituent un véritable maquis juridique.

     

    Dans l'Etat de New York, les descendants d'une célébrité n'ont pas le droit d'en hériter.

     

    Autrement dit, si la Marilyn de 1961 était jugée "résidente new-yorkaise" par une cour, ses droits de publicité après sa mort seraient nuls et non avenus.

     

    Anna Strasberg n'aurait pas le droit de les exploiter.

     

    L'avocat adverse, Me Wegner, riposte fin 2007.

     

    A son décès, Marilyn Monroe se considérait comme californienne.

     

    Or, en Californie, la loi reconnaît la cession post mortem pour toute star décédée depuis 1938.

     

    Conclusion : Marilyn Monroe pouvait céder ses droits de publicité aux Strasberg.

     

     

    En septembre 2008, la cour de district de New York a reconnu la demande des photographes lésés, qu'elle a libérés de la tutelle d'Anna Strasberg et de la CMG. Les titulaires de licence peuvent désormais traiter directement avec eux. Mark Roesler, le PDG de la CMG, qui a perdu là un marché décisif - Forbes Magazine estime à 7 millions de dollars les droits photographiques versés pour Marilyn en licences -, a parlé d'"une décision ridicule", et a fait appel.

     

    Ce procès a coûté très cher à toutes les parties.

     

    Selon The New York Times, Anna Strasberg a investi 100 000 dollars pour tenter de faire modifier la législation sur les droits de publicité à Albany, capitale de l'Etat de New York.

    Elle a été condamnée à 200 000 dollars d'amende dans un tribunal de Manhattan pour "manigances inacceptables".

     

    Poussons à présent la porte du Lee Strasberg Theater Institute, un petit édifice peint de couleurs vives sur la 15e Rue, à New York. "Mme Anna Strasberg ? Non, elle n'est pas là. Mais je vais voir si la directrice, Victoria Krane, peut vous recevoir." A deux pas de la réception, on découvre un émouvant petit "Marilyn Monroe Theater" où les étudiants d'art dramatique répètent - ils aiment l'actrice de Niagara (1953) et Troublez-moi ce soir (1952), la Marilyn criminelle et malsaine qu'elle jouait si bien, aussi !

     

    Dès qu'elle apprend que je cherche à joindre sa patronne, Victoria Krane décline tout entretien. J'insiste. Les jours suivants, je reçois deux mails secs. Tous deux m'indiquent qu'Anna Strasberg sera absente de New York jusqu'en septembre. Inutile de chercher à la rencontrer.

     

     

    C'est Paul Newman qui a présenté Anna Mizrahi, 28 ans, une jolie actrice de Broadway montée à Hollywood, à Lee Strasberg, 66 ans, en 1967.

     

    Un an plus tard, ils se marient, et s'installent dans une belle maison à Brentwood, Los Angeles.

     

    Deux enfants naissent bientôt, Adam et David.

     

    L'actrice Susan Strasberg, la fille de Lee et de Paula, dans des Mémoires non publiés dont Vanity Fair a donné des extraits, parle d'une période heureuse - beaucoup d'acteurs passaient chez eux, Al Pacino était l'ami de la famille.

     

    Mais des dissensions naissent bientôt à propos de la gestion des instituts Strasberg. Le premier fils de Lee, Johnny, s'occupe de celui de New York. En 1978, il demande à toucher des dividendes de l'affaire.

     

    Son père et Anna Strasberg refusent.

     

    Elle le juge incompétent, refuse de le rencontrer. Johnny quitte l'institut. En juin 2003, il déclare à Vanity Fair : "Nous étions devenus deux familles, celle d'Anna et la nôtre."

     

     

    Quand, en février 1982, Lee Strasberg meurt d'une crise cardiaque au Radio City Music Hall, l'essentiel de son héritage revient à Anna et à ses enfants. Johnny et Susan ont été déshérités. Les années qui suivent, Anna Strasberg prend la direction des instituts et récupère, après une bataille juridique, toutes les archives de l'Actors Studio.

     

    En 1988, elle viendra en aide à Susan et à sa fille Jenny, quand elles se trouveront sans argent. Susan demandera 1 % de la succession Monroe.

     

    En vain. Dans Vanity Fair, Anna Strasberg déclare : "Toute histoire a toujours deux versants."

     

     

    Un écrivain et éditeur français, Bernard Comment, qui dirige la collection "Fiction & Cie" des éditions du Seuil, a rencontrée plusieurs fois Anna Strasberg.

     

    Il présente l'autre versant, parle d'une vieille femme cultivée, pleine d'humour, très élégante, attachée à préserver l'art dramatique de son mari, et relativise sa réputation de férocité en affaires. La manière dont elle l'a choisi pour publier le livre Fragments (Seuil, 2010), composé à partir des carnets intimes de Marilyn Monroe, en témoigne.

     

     

    En octobre 2008, invité par le rocker Lou Reed - qu'il a publié au Seuil - à un dîner privé de collectionneurs d'art, Bernard Comment se voit aborder par un proche d'Anna Strasberg. Elle aurait découvert des textes de Marilyn qu'elle aimerait montrer à un éditeur "littéraire".

     

    Deux mois plus tard, l'écrivain arrive avec vingt minutes de retard dans un grand appartement new-yorkais.

     

    Anna Strasberg, 68 ans, moque gentiment son retard - elle le compare à Marilyn - et lui présente sept ou huit textes de l'actrice.

     

    "Je ne pouvais pas les toucher, j'ai eu à peine le temps de lire quelques extraits. Je repère qu'il y a un poème, des pleines pages, des notes... Je lui dis qu'il faudrait réaliser un livre d'auteur, signé, pas un "beau livre"..." Puis il précise aussitôt qu'il n'a pas d'argent. Enfin, très peu. Contre toute attente, Anna Strasberg se montre satisfaite.

     

    "Elle m'a dit qu'elle attendait depuis des années qu'on lui tienne un tel discours.

     

    Elle voulait avant tout mettre en valeur ce trésor.

     

    Un grand éditeur de presse américain était venu la trouver avant moi. Voyant les textes, il avait fait glisser un chèque en blanc sur la table. Elle avait décliné l'offre."

     

     

    Dans les mois qui suivent, Bernard Comment revient plusieurs fois à New York pour travailler sur le futur livre. Finalement, l'ouvrage est accepté, les droits vendus. "Nous sommes loin d'une somme à six chiffres, dit-il. Ce qui est dérisoire." Il ajoute qu'Anna Strasberg lui a demandé des listes d'éditeurs littéraires dans toute l'Europe.

     

    Elle a demandé à chacun d'entre eux une lettre de motivation.

     

     

    En France, selon l'éditeur, Fragments s'est vendu à 100 000 exemplaires.

     

    Autant en Allemagne, au Royaume-Uni, aux Etats-Unis.

     

    Le livre nous fait découvrir une Marilyn triste, doutant d'elle-même.

     

    Elle écrit : "Mon travail est le seul espoir fiable que j'ai", ajoutant :

     

    "Seule !!!!! Je suis seule. Je suis toujours seule quoi qu'il arrive." Plus loin encore : "Je sais que je ne serai jamais heureuse, mais je peux être gaie !" L'écrivain Antonio Tabucchi, qui préface Fragments, parle d'une "Joconde" contemporaine, précisant : "A l'intérieur de ce corps vivait l'âme d'une intellectuelle et poète dont personne n'avait le soupçon." Ces textes bouleversants retournent complètement l'image de la starlette écervelée.

     

     

    Selon Bernard Comment, c'est ce que voulait Anna Strasberg.

     

    Au cours de leurs discussions, elle a laissé transparaître qu'elle avait été dépassée par cet héritage. Il lui fallait, pour conserver les affaires de Marilyn, louer des garde-meubles climatisés, prendre des assurances exorbitantes. Elle ne pouvait pas contrôler les millions d'objets qui ont déferlé sur le marché. Plusieurs fois, elle a essayé. Quand Larry Shaw, le fils du photographe, a dénoncé un téléphone gadget où la robe de Marilyn se soulevait à chaque sonnerie, elle a contacté l'industriel pour protester.

     

    On lui a dit que la statuette portait une culotte. Que faire ?

     

    Anna Strasberg devait encore maintenir en vie les écoles de New York et de Los Angeles, l'héritage de son mari, où plusieurs générations d'acteurs ont appris "la méthode" héritée de l'Actors Studio : Alec Baldwin, Laura Dern, Matt Dillon, Bridget Fonda, Ray Liotta, Robert de Niro, Mickey Rourke, Uma Thurman, Christopher Walken.

     

    Sans compter le financement des nombreuses bourses que l'institut a distribuées.

     

     

     

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    Dans les années 1990, 700 contrats de licences sont signés pour utiliser l'image de la star. | DR

    En janvier 2011, à 73 ans, lasse des procès à répétitions, Anna Strasberg a rompu son contrat avec CMG Worldwide pour vendre la quasi-totalité de ses droits sur Marilyn à une nouvelle société, Authentic Brand Group (ABG).

     

    La négociation a duré six mois.

     

    La presse économique américaine a avancé deux prix : 25 et 50 millions de dollars.

     

    Un dirigeant d'ABG, James Salter, a déclaré au New York Post : "Nous voulons en finir avec les babioles et le trash." Le choix sera celui de "l'élégance, l'élégance, l'élégance", même s'il précise : "Marilyn était une femme élégante, mais elle n'était pas droite comme un crayon."

     

    Dans les bureaux d'ABG, à New York, d'immenses photos de Marilyn habillent les murs. Le responsable du marketing, Nick Woodhouse, 35 ans, explique la nouvelle stratégie :

     

    "Nous pensons que Marilyn n'était pas à sa place. Elle était au-dessous de ses capacités comme icône glamour. Nous travaillons à lancer une joaillerie Marilyn, comme a commencé à le faire Chopard à Cannes, des parfums, de la lingerie, de la mode Marilyn... Dolce & Gabbana a développé des tee-shirts à 200 dollars ainsi qu'une ligne de cosmétiques où Scarlett Johansson pose en Marilyn."

     

     

    La nouvelle Marilyn Monroe vaut-elle cher ? "C'est une marque premium".

     

    Vont-ils continuer à vendre des gadgets ?

     

    "Nous ne voulons plus de vulgarité. Mais l'extraordinaire avec Marilyn, c'est qu'elle séduit autant les camionneurs que l'élite, de Tokyo à Vancouver. Nous allons développer des campagnes haut de gamme mais aussi plus populaires. Nous venons de lancer sa page Facebook.

     

    Elle rassemble déjà plus de trois millions de fans."

     

     

     

    20123106_MONROEUNE+X1P7.jpgMegan Hilty et Katharine McPhee, les deux actrices aspirant au rôle de Marilyn dans la série américaine « Smash » (TF1). | DREAMWORKS TV/STORYLINE ENTERTAINMENT/UMS/THE KOBAL COLL./AFP

    Pour convaincre ses futurs clients, Nick Woodhouse a rassemblé l'actualité récente consacrée à la star. C'est impressionnant... Elle souffle une bougie sur l'affiche du dernier Festival de Cannes. Elle inspire le film My Week With Marilyn, de Simon Curtis, sorti en avril. Brad Pitt confirme vouloir produire Blonde avec Naomi Watts, un film tiré du roman de Joyce Carol Oates (2000). Steven Spielberg et la chaîne NBC ont lancé le feuilleton télévisé "Smash", diffusé sur TF1 en juillet, qui raconte la création d'une comédie musicale d'après la vie de Marilyn.

     

    Angelina Jolie a été pressentie pour l'interpréter aux côtés de George Clooney dans Maf the Dog, tiré du roman d'Andrew O'Hagan's

    ("Maf" ou "Mafia" est le nom du chien offert par Franck Sinatra à Marilyn).

     

     

    Le distributeur américain Entertainment One prépare une série d'émissions de télé-réalité sous le titre "Finding Marilyn" ("Chercher la nouvelle Marilyn").

    Après avoir occupé les couvertures des magazines pour le 50e anniversaire de sa mort, Marilyn Monroe continue d'inspirer livres, films, séries et shows. Pourquoi nous séduit-elle toujours ? Nous émeut-elle encore ?

     

    Edgar Morin a magistralement analysé, dans Les Stars (Seuil, 1972), comment Marilyn Monroe est devenue "la première star au-delà du star-system", l'actrice désemparée dont les échecs artistiques, le mal-être et la mort brutale déchirent le mythe d'un Hollywood de rêve.

     

    Aujourd'hui, des studios réfléchissent à une "virtual Marilyn" en 3D, un hologramme permettant de lui faire jouer de nouveaux rôles. Le fantôme de Marilyn Monroe n'a pas fini de nous hanter.

     

     

     


    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/culture/article/2012/08/02/marilyn-monroe-tout-est-a-vendre_1741746_3246.html#4CqweDkCym6Xueiz.99

     

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    1952 / by Ernest BACHRACH

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    MARILYN Bleue ( Le milliardaire )

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Premios Golden Globe 1962

     
    Publicado por Nuevo Vale. Mayo - 1976
     
     
     
     Pendant 13 ans, ces clichés ont été jalousement cachés
    Ils sont le 5 Mars 1962 en la fête des prix "Golden Globe"
    Les photographies révèlent que Marilyn était en déclin.
     
    Ces clichés avaient disparu, et reviennent
    comme par enchantement.


     
     
     
    Nous voyons le grand mythe de tous les temps à Hollywood,
    Marilyn Monroe, pendant quelques instants banquet prix «Golden Globe»
    du 5 Mars 1962, précisément là où la blonde explosive et Charlson Heston ont été honorés par le Hollywood Foreign Press.
     

     
     
     
    Marilyn ce jour-là était heureuse et gaie.
     C'était la soirée pour fêter  avec du champagne, le photographe et la caméra Gene Daniels capturé parfaitement l'état de bonheur de l'étoile, qui, à cette occasion, fût sa dernière apparition publique a été accompagnée par l'acteur mexicain José Bolaños.
     
     
     

      
     
     
     
    Marilyn portait une robe noire brillante du soir, dos nu, et Judy Garland,
    également aujourd'hui disparue,  a gagné aussi une étoile
     
     
     
    la félicite avec un baiser.
      (RADIAL PRESS)
     













     
    golden globe 1962
     


     







     




     

     
     


     


     



     
     


     



















     













     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
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    *Marylin Monroe!*

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    *Marylin Monroo!*

     

     

     

     

     

     

     

     

    *Marylin Monroe!*

     

     

     

    *Marylin Monroe!*

     

     

     

    *Marylin Monroe!*

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Décolleté en chevreau or avec talon aiguille Décolleté de 1956. Depuis le film "Sept ans de réflexion" (20th Century Fox, USA, 1955, réalisé par Billy Wilder). Les chaussures ont été achetées aux enchères par Christie's à New York lors de la vente de biens personnels de l'actrice en octobre 1999. © Musée Salvatore Ferragamo de Florence

     

     

     

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      Escarpin en crocodile brun et beige en daim à talons hauts Escarpin à voir dans le film "Certains l'aiment chaud" (United Artists Studio, USA, 1959, réalisé par Billy Wilder). © Musée Salvatore Ferragamo de Florence

       

       
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      Escarpin recouvert de cristaux Swarovski rouges Modèle à talon aiguille identique à celui que l'actrice porte dans le film de Cukor "Le Milliardaire" mais en noir (1959-1960). Les chaussures ont été achetées aux enchères par Christie's à New York lors de la vente de biens personnels de l'actrice en octobre 1999. © Musée Salvatore Ferragamo, Florence.

       
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      Bijoux de la ligne Salvatore Ferragamo Jewels Réalisés en or jaune et diamants, ils représentent deux des plus célèbres escarpins créés par Salvatore Ferragamo pour Marilyn Monroe. © Salvatore Ferragamo

       
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      Robe du soir en crêpe de soie rouge recouverte de sequins de la même couleur A l’origine cette robe étant assortie à un chapeau à plumes, qui n’a pas été produit pour la version finale du film. Elle a été créée pour Marilyn Monroe et Jane Russell afin d’être portée dans la séquence où elles chantent la chanson « Two little girls from little rock ». © David Gainsborough Roberts Collection, London.

       

       

     

     

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      Robe de cocktail noire rebrodée de sequins © Collection de David Gainsborough Roberts. Londres

       
    • Robe avec des noeuds en satin rose et crème, corolles de lavande Robe portée par Marilyn Monroe -en temps que Lilian Russell- sur la photo prise par Richard Avedon et publié le 22 décembre 1958 dans le magazine Life. © David Gainborough collection, London.

       

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    Some like it hot interprétée par Marilyn Monroe dans le

    film Certains l'aiment chaud en 1959

     

     

     

     

     

    Pour apprécier les vidéos... cliquer sur le logo central

     

    de RADIONOMY

     

    juste en dessous - le fond musical du BLOG Sera supprimé..

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    Joseph Paul DiMaggio.

     

     

     

    Date de naissance : 25 novembre 1914, à Martinez, Californie du Nord.

     

    Date de décès : 8 mars 1999, dans sa maison d'Hollywood en Floride.

     

    Enterré à Colma, Californie.

     

     

    Portrait :

     

    ,,,  

     

     

     

     

    Lieux d'habitation :

     

    Années 40 : 400 West End Avenue, San Francisco.

     

    Automne 1952 : 2393 Castilian Drive, Outpost Estates, Hollywood Hills (location avec Marilyn)

     

    Début 1954 : 2150 Beach Street, Marina District, San Francisco (avec Marilyn) :.

     

    1954: 508 North Palm Drive, Beverly Hills (location avec Marilyn).

     

    New York : 860 Fifth Avenue, New York.

     

    Miami : 5151 Collins avenue, Miami.

     

    Hollywood, Floride : 1141 Waterside Lane.

     

     

     

    Histoire :

     

    Parents immigrés siciliens, arrivés aux Etats-Unis au début du siècle.

     

    Son père, Giuseppe (« Zio Pepe ») (,), était pêcheur de crabes .

     

    Après un mauvais départ dans un village de la côte Atlantique, la famille s'installa à San Francisco en 1915.

     

     

    Maman

    Son bateau s'appelait Rosalie, du nom de sa femme (;), et était amarré à North Beach.

     

    Joe était le huitième d'une famille de neuf enfants (Thomas, Michael (décédé par noyade dans la baie de Bodega, au nord de San Francisco au printemps 1953), Vincent, Dominic (), Frances, Mamie, Marie, Nellie).

     

    Il fut élevé dans une famille catholique pratiquante, où les valeurs importantes étaient la piété, l'honnêteté, le sacrifice, la discipline et le travail, et où les activités des enfants entraient dans le cadre du dévouement à la famille, du travail à l'école et de la présence régulière à la St. Peter and Paul Catholic Church.

     

    Les parents DiMaggio insistaient constamment auprès de leurs enfants sur l'importance des bonnes manières et du travail honnête, et la nécessité de ne pas se laisser exploiter. Personne ne devait juger les DiMaggio indignes de travailler dans les domaines les plus importants des Etats-Unis.

     

     

     

    Entre 6 et 8 ans, il fut un garçon plutôt renfermé, qui se sentait différent des autres à cause de l'appareil orthopédique lourd qu'il portait pour corriger une malformation congénitale des chevilles.

     

    Cette expérience eut des conséquences importantes, car cela lui permit de comprendre la souffrance et l'exclusion, sentiments familiers à Marilyn pendant ses années à l'orphelinat. De plus, elle renforça sa personnalité de petit garçon renfermé ainsi que sa décision d'exceller dans un sport quelconque.

     

    Dès qu'il fut capable de courir, il joua au base-ball autant qu'il le put avec ses deux frères les plus proches, Vincent et Dominic.

     

    Nés juste avant et juste après lui, ils parlaient déjà de devenir des joueurs professionnels, ce qu'ils firent.

     

     

     

    A l'âge de 14 ans, l'équipe de base-ball dans laquelle il jouait gagna le championnat grâce à lui.

     

    Il ne fit pas d'études; il quitta l'école à 16 ans, en 1930 pour travailler dans une usine d'embouteillage de jus d'orange, afin d'aider financièrement sa famille.

     

    A cet âge là, il avait déjà atteint sa taille d'adulte (1m82) et bien que très maigre (il ne dépassa jamais les 76 Kg), il était fort et naturellement élégant.

     

    Le week-end et durant ses heures de loisir, il jouait au base-ball sur un parking.

     

     

     

    A 18 ans en 1932, il fut remarqué et signa un contrat de receveur dans l'équipe des San Francisco Seals. Il pulvérisa les records de la côte ouest en étant batteur en 61 parties sans être sorti.

     

    Il gravit rapidement les échelons de la célébrité, et en trois ans, devint pratiquement un héros national.

     

     

     

    A 22 ans, en 1936 il entra chez les New York Yankees; il y jouera pendant 15 ans, jusqu'en 1951.

     

    Il était la plus jeune vedette du base-ball, et gagnait un salaire considérable .Son salaire était de 15 000$; il en dépensa la majeure partie pour installer sa famille dans une confortable maison de Beach Street.

     

    Il acheta aussi à ses parents un restaurant de fruits de mer, le "Joe DiMaggio's Grotto", dans le quartier des docks (Fisherman's Wharf à San Francisco).

     

    Ce fut son ami Reno Barsocchini, qui dirigea le restaurant.

     

     

     

    A peine âgé de 20 ans, il avait déjà obtenu trois fois le prix du meilleur joueur. Hors terrain, il menait une vie de vedette, était adulé comme une star et fréquentait les boîtes de nuit à la mode, entouré de jolies femmes, menant une vie facile et tapageuse. Il portait des costumes très chers, conduisait une Cadillac et il était vu à San Francisco comme à New York, en compagnie de très jolies filles du music-hall.

     

     

     

    A 22 ans, il était devenu un héros populaire (à une époque où l'Amérique, qui subissait encore les effets de la Crise, avait désespérément besoin d'idoles et de modèles) admiré par les hommes, adulé par les écoliers, désiré par les femmes; c'était un homme puissant, calme, que son attitude imperturbable sur le terrain et ailleurs rendait encore plus attirant.

     

    Joe était un joueur sérieux, honnête et respectueux.

     

     

     

     

     

    En 1937, après qu'il ait été élu « L'homme le mieux habillé de tout le pays », il joua un petit rôle dans le film « Manhattan Merry-Go-Round ». La distribution comptait une danseuse de music-hall du nom de Dorothy Arnolds.

     

     

     

    Le 19 novembre 1939 il épousa Dorothy Arnolds à la St. Peter and Paul Catholic Church de San Francisco

     

    ().

     

    Joe annonça à la presse qu'ils vivraient à San Francisco l'hiver, et sur la route des Yankees pendant la saison de base-ball. Dorothy, quant à elle, déclara qu'elle préférait Los Angeles et New York.

     

    Il voulait une femme qui se consacrerait à la famille, à l'image de sa mère et de sa soeur; Dorothy, elle, voulait faire carrière. Dès le début, le jeune couple dû trouver des compromis.

     

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    1940 : durant la saison de base-ball, le couple loua un appartement grand standing à Manhattan, sur West End Avenue.

     

    Très vite Dorothy se plaignit autour d'elle que Joe sortait presque tous les soirs, dans des clubs de sport ou au restaurant avec ses amis, habitude qu'il ne jugea pas utile de changer quand Dorothy tomba enceinte au début de l'année 1941.

     

     

     

    Le 23 octobre 1941, naissance de Joe DiMaggio Jr.

     

    Noël 1941 :

     

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    En 1941 il gagna 56 courses dans 56 parties de suite, établissant un record jamais battu. Les Yankees remportèrent le « Pennant » (la flamme) et les championnats du monde.

     

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    En 1942 sa moyenne de batte chuta et il quitta le base-ball début 1943; dans le cadre de l'effort de guerre, il s'engagea dans l'armée de l'air.

     

     

     

     

     

    Affecté au contrôle des unités d'entraînement physique, il servit sur les terrains de base-ball de Californie, du New Jersey et de Hawaï, et passa une grande partie de son temps à l'hôpital où il fut soigné pour un ulcère à l'estomac.

     

     

    2012 Panini Cooperstown With Honors Joe DiMaggio Card

     

    Joe DiMaggio - US Navy

      

    Il revint au base-ball à la fin de la guerre.

     

    1944 : Dorothy obtint le divorce, mais garda de bonnes relations avec lui.

     

    Pendant les interruptions saisonnières des matchs, il vivait avec sa famille à San Francisco; pendant la saison sportive il logeait dans les meilleurs hôtels de New York et passait ses soirées avec ses amis, le plus souvent dans un club fermé pour hommes, le Toots Shor's.

     

     

     

    Au Toots Shor's régnait une ambiance de machisme bon enfant. La plupart des conversations tournaient autour du sport, des filles et des pages humoristiques des journaux. Parmi les clients réguliers figurèrent, au fil des ans, Babe Ruth et Jack Dempsey, Damon Runyon et Ernest Hemingway, le journaliste Bob Considine et George Solotaire, un type replet et loquace qui dirigeait l'agence de spectacles Adelphi Theater. Ce dernier procurait à Joe des billets de spectacles et lui obtenait les rendez-vous qu'il voulait avec des jolies filles. Lefty O'Doul et George Solotaire faisaient partie des amis de longue date de Joe.

     

     

     

     

    1949 : après une opération chirurgicale au talon, il sombra dans une profonde dépression, dont il ressortit encore plus taciturne et asocial que jamais, et encore plus déterminé à prouver sa valeur.

     

    Il s'en sortit en reprenant sa carrière avec une performance qui le situa parmi les grands records : il marqua 4 coups de circuit en 3 jeux et marqua 114 points en 139 matchs en 1950.

     

     

     

    Eté 1951 : il souffrit de blessures répétées qui ébranlèrent ses forces.

     

    Décembre 1951 : il prit sa retraite, victime d'une série de maux du sport : arthrite, ergots osseux aux talons, dépôts de calcium au niveau du coude du bras avec lequel il lançait la balle, et ulcère à l'estomac.

     

    Le 13 décembre 1951 : il signa un contrat pour présenter une émission de télévision à New York, avant et après tous les matchs des Yankees (travail auquel sa timidité ne convenait guère). Il était payé 50 000$ et son rôle de présentateur lui assura un revenu plus que confortable jusqu'à la fin de sa vie.

     

     

     

     

    Pendant sa carrière il était devenu la star du base-ball; surnommé le « Yankee Clipper » (crack des Yankees), il était le premier joueur dont le salaire annuel se composait de six chiffres et avait mené son équipe dix fois en championnat des Etats-Unis et huit fois en championnat du monde.

     

    Il avait atteint des records de frappe difficiles à battre; son record de 1941, où il frappa dans 56 jeux consécutifs, ne fut jamais égalé.

     

    Les New York Yankees retirèrent en son honneur le dossard n° 5, l'année qui suivit son départ.

     

     

     

    Après avoir vu une photo de Marilyn posant en compagnie de deux joueurs des Chicago White Sox, Joe Dobson et Gus Zernial (), il voulut la rencontrer. Il demanda à l'un de ses amis du Toots Shor's, David March, de la lui présenter.

     

     

     

    Le rendez-vous eut lieu en mars 1952, dans le restaurant italien Villa Nova (, sur Sunset Boulevard à Los Angeles.

     

    A cette époque elle était une star de 25 ans, sur le point de faire une grande carrière. Il avait été célèbre pendant plus de 15 ans, et à ce titre, se méfiait des opportunistes.

     

    Il appela Marilyn tous les jours après leur premier rendez-vous, et Marilyn accepta de ressortir avec lui. Ils devinrent bientôt le couple le plus célèbre, dont le roman d'amour fut alimenté par les paparazzi qui les traquaient.

     

     

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    Il rendit visite à Marilyn pour le dernier jour de tournage de « Monkey business » (1952) :

     

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    Elle allait souvent à New York afin d'y passer le week-end avec Joe, qui présentait une émission de télévision.

     

    Ils allaient ensemble dans les endroits préférés de Joe, le Toots Shor's et le Stork Club, et assistaient à des matchs de base-ball.

     

     

     

    Juin 1952 : Marilyn passa par New York avant de rejoindre le tournage de « Niagara » au Canada, et passa du temps avec Joe.

     

     

     

     

     

    Quatre mois après leur rencontre, Joe présenta Marilyn à sa famille, à San Francisco. Elle fut probablement sensible à l'atmosphère familiale chaleureuse qui régnait chez les DiMaggio, mais comprit également ce qu'on attendait d'elle en tant qu'épouse.

     

    Ils passèrent Noël 1952 ensemble, chez Marilyn, à Doheny Drive.

     

    Joe n'appréciait que moyennement l'idée que sa future femme fût l'objet de tous les regards et de tous les fantasmes partout dans le pays.

     

    Au moment où Joe quittait une longue carrière d'homme public, elle s'engageait sur le chemin d'une gloire qu'elle avait tant souhaitée et dont elle était fière. Il était probablement conscient qu'une relation avec Marilyn serait délicate.

     

    Tout en lui faisant la cour, DiMaggio était dévoré par la jalousie qui mettrait fin plus tard à leur mariage.

     

     

     

    Le 1er janvier 1953, ils assistèrent à une soirée donnée pour célébrer le cinémascope au Cocoanut Grove de l'Ambassador Hotel de Los Angeles :

     

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    En 1953, ils assistèrent à la première de la pièce « Call me Madam » (Théâtre).

     

     

     

    Il évita les apparitions en public : il fut absent le 9 février 1953 quand Marilyn reçut le prix de « L'étoile montée le plus vite dans le ciel d'Hollywood en 1952 » et ce fut, cette même année Betty Grable qui l'accompagna à la première de « Gentlemen prefer blonds ».

     

    Il acceptait volontiers de l'escorter quand elle s'habillait avec élégance, mais disparaissait de la scène quand des photos sexy de Marilyn inondaient la presse nationale.

     

     

     

    Le 26 juin 1953 : le jour où Marilyn laissa ses empreintes devant le Grauman's Chinese Theater, DiMaggio ne l'accompagna pas, mais la rejoignit plus tard au restaurant Chasen’s :

     

     

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    Août 1953 : il s'envola pour le Canada avec son ami George Solotaire pour retrouver Marilyn sur le tournage de « River of no return », alors qu'elle s'est blessée à la jambe.

     

    Hôtel Banff :

     

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    Petit déjeuner :

     

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    Sur le tournage :

     

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    En dépit des éclats qui précédèrent leur mariage, Marilyn estima que l'amour et la loyauté de Joe l'emportaient sur sa jalousie. A ses yeux il était son protecteur, son conseiller, son allié contre l'égocentrisme et l'intransigeance hollywoodiens, il était son « batteur », son « Giuseppe » admiré de tous, adoré par une famille unie et celui qui se tenait résolument à ses côtés.

     

     

     

     

     

    Elle confia à des amis que son meilleur Noël fut celui de 1952, quand Joe lui fit la surprise de l'attendre, alors qu'il devait passer les fêtes en famille. Il avait décoré sa suite du Beverly Hills Hotel avec un sapin et préparé du champagne pour son retour de la fête donnée au studio.

     

     

     

     

    Il fut également le premier qui poussa Marilyn à revoir ses appointements, qui, bien qu'elle fût au sommet de l'affiche, n'avaient pas bougé depuis ses débuts à la Fox, en 1951.

     

     

     

    Elle se mit à refuser des projets, comme « Pink tights » qu'elle devait tourner tout de suite après « River of no return ». Elle ne se présenta pas sur le tournage le premier jour, et une semaine plus tard prit l'avion pour San Francisco pour passer les fêtes de fin d'année avec Joe et sa famille.

     

     

     

    Le 11 octobre 1953, ils assistèrent à un match de base-ball :

     

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    Le 13 décembre 1953, soirée chez Bob Hope :  

     

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    Le 12 janvier 1954, ils fêtèrent l'anniversaire de Tom DiMaggio : -,

     

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    Le 14 janvier 1954 ils se marièrent de façon impromptue à l'hôtel de ville de San Francisco (Polk Street).

     

    A la mairie :

     

    assis

     

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    portrait

     

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    Certificat de mariage :

     

    ,

     


     

    Alliance :

     

     

     

     

    Joe voulait épouser Marilyn religieusement, mais l'archevêque de San Francisco, John Mitty, refusa de reconnaître la validité de son divorce avec Dorothy Arnolds, sa première épouse. Il n'y eut donc qu'un mariage civil.

     

    Ils y pensaient bien sûr depuis un certain temps, mais ne prirent la décision que deux jours avant. Ils souhaitaient un mariage aussi discret que possible, et Marilyn ne prévint le studio qu'une heure avant la cérémonie. Malgré cela plus de cent journalistes et reporters envahirent l'entrée et les couloirs de l'hôtel de ville.

     

    Elle n'avait pas d'invités personnels; seule la famille et les amis de Joe assistaient à la cérémonie, célébrée par l'officier municipal, le juge Charles S.Perry.

     

    La cérémonie débuta à 13h48 et se termina trois minutes plus tard.

     

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    Le témoin de Joe était Reno Barsocchini; les autres invités étaient Jean et Lefty O'Doul, Tom DiMaggio et sa femme Lee.

     

     

     

    A la sortie de la mairie, ils furent assaillis pas les journalistes (,,,;,,,,,,) puis ils sautèrent dans la Cadillac bleu nuit de Joe (  ,,,,) en route pour leur lune de miel : une nuit au Clifton Motel, à Paso Robles, puis deux semaines dans une maison cachée dans la montagne (la maison de l'avocat de Marilyn, Lloyd Wright), en dehors d'Idyllwild, près de Palm Springs.

     

     

     

    La vie fut aussi difficile qu'avant le mariage, bien que tous deux étaient prêts à des concessions mutuelles.

     

    Joe était très méticuleux, aussi bien chez lui que dans ses affaires; Marilyn était exactement le contraire. Il préférait la vie calme à San Francisco, elle avait besoin de Los Angeles; il était taciturne et réservé, elle était impulsive et sujette aux éclats; il aimait passer son temps avec sa famille et ses amis ou passer une soirée à regarder la télévision, elle, qui avait abandonné les soirées hollywoodiennes, souhaitait des satisfactions plus intellectuelles.

     

    Pour la première fois de sa vie elle essayait de transmettre ses connaissances et ses penchants littéraires. Elle essaya d'intéresser Joe aux livres, de St Exupéry à Mickey Spillane, en passant par Jules Verne, mais il ne se laissa pas détourner de son principal intérêt, la télévision.

     

     

     

    Le 29 janvier 1954, ils se rendirent au Federal Building de San Francisco, pour chercher leurs passeports, en vue de leur voyage en Asie :  

     

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    Marilyn étant temporairement exclue des studios, ils partirent au Japon (voyage organisé par le journal Yomiuri Shimbun :  ;) où ils furent pourchassés par la presse et assaillis par le foule, d'abord à Honolulu, puis à leur arrivée à Tokyo le 2 février 1954.

     

     

    Départ de San Francisco, 1er février 1954 :

     

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    ,

     


     

    Arrivée à Honolulu, 1er février 1954 :

     

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    Départ d'Honolulu, 1er février 1954 :

     

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    Arrivée à Tokyo, 2 février 1954 :  

     

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    Soirée à l'Imperial Hotel

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    La tournée était organisée en l'honneur de Joe (pour fêter le début de la saison de base-ball). Mais l'hystérie collective qui était centrée sur Marilyn, continua à l'hôtel (); tout le monde voulait voir Marilyn, si bien que le couple décida de ne se montrer que pour les sorties officielles.

     

     

     

    Conférence de presse, le 3 février 1954 :

     

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    Le 4 février, soirée donnée à l'Imperial Hotel, organisée par le journal japonais "Yomiuri" :

     

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    Ils visitèrent le mont Fuji, Osaka et Yokohama.

     

    Visite : 

     

    Hiroshima

     

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    Iwakuni

     

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    Kyushu, 8 février

     

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    robe et foulard

     

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    robe noire boutons

     

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    robe noire et rouge

     

     

     

     

     

    Autre :

     

     
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    L'empereur offrit à Marilyn un collier de perles naturelles fait par Mikimoto ()(elle porta ce collier le jour de son divorce avec DiMaggio () et l'offrit plus tard à Paula Strasberg, qui le donna ensuite à sa fille, qui le vendit en 1999).

     

     

     

    Les choses se gâtèrent quand Marilyn accepta une invitation en Corée pour rendre visite aux troupes américaines. Joe ne voulait pas qu'elle parte.

     

    Ce fut le général John E.Hull qui commandait l'armée en Asie, qui envoya à Marilyn une invitation pour une tournée parmi les troupes américaines en Corée, qui représentait plus de 10 000 hommes.

     

    Elle s'envola avec Jean O'Doul (le femme de Frank « Lefty » O'Doul, l'ami de Joe) et Walter Bouillet (l'officier chargé des divertissements de l'armée) pour une tournée de quatre jours et dix représentations.

     

    16 février 1954, à Itami Airport :  

     

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    Elle conquit les troupes dans une robe violette à paillettes, courte et moulante.

     

    Elle chanta « Diamonds are a girl's best friend », « Bye, bye, baby », « Somebody loves me » et « Do it again » (atténué en « Kiss me again » pour éviter de surexciter un public déjà très enthousiaste). Elle fut accueillie partout très chaleureusement.

     

    Elle s'en souviendra plus tard comme de l'expérience la plus heureuse et la plus insouciante de sa vie.

     

     

     

    Départ de Tokyo, 23 février 1954 :

     

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    Escale à Honolulu :

     

     


     

    Arrivée San Francisco, 24 février 1954 :

     

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    Au moment de leur retour en Californie, leur couple traversait de graves difficultés; Joe refusa de l'accompagner à la remise des prix de Photoplay. Elle se fit alors escorter par Sidney Skolsky.

     

    De retour à Los Angeles elle régla ses différends avec les studios, et retourna travailler.

     

    Ils étaient installés sur North Palm Drive. Comme Joe préférait vivre à San Francisco, elle passa les mois d'avril et mai 1954 dans la maison des DiMaggio, sur Beach Street :  

     

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    Elle appréciait la vie de famille et les promenades sur le « Yankee Clipper », le yacht de Joe; mais on rapporta que le tempérament de Joe prenait souvent le dessus et qu'il était violent. Il poursuivait ses efforts pour empêcher Marilyn d'apparaître en public.

     

     

     

     

    Août 1954 : le costume extrêmement réduit et la chorégraphie finale du débridé « Heat wave » dans « There's no business like show business » le mirent tellement en colère, qu'il quitta le plateau en fulminant de jalousie et de rage. Malgré ses protestations la scène fut conservée.

     

    Il trouva bientôt un nouveau motif de se montrer jaloux, car le bruit courait que Marilyn avait une liaison avec Hal Schaefer, son directeur musical.

     

     

     

    Septembre 1954

     

    Début septembre 1954, ils se retrouvent à New York où Marilyn doit débuter le tournage de « The seven year itch » :

     

      

     


     

    Le 12 septembre 1954, ils dînèrent au El Morocco :  

     

    arrivée

     

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    à table

     

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    Le 13 septembre 1954, ils assistent à une représentation de « Teahouse of the august moon » à New York :  

     

    ,-,, puis se rendirent au Stork Club.

     

     

     

    Joe assista au tournage de « The seven year itch », à New York :  

     

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    Le tournant décisif eut lieu le jour où le journaliste Walter Winchell persuada Joe de se joindre à la foule de plusieurs centaines de curieux qui attendaient pendant des heures, au coin d'une rue de New York, pour voir enfin la jupe plissée de Marilyn s'envoler en dévoilant ses jambes, au dessus d'une bouche de métro. Joe devint fou de rage et rentra immédiatement à l'hôtel. Au retour de Marilyn, ils eurent une violente altercation.

     

     

     

    Ils rentrèrent à Los Angeles le 16 septembre :

     

    ,-,,,,

     

    Joe retourna rapidement à New York pour ses émissions télévisées, « World Series ».

     

     

     

    Quand il rentra le 2 octobre, Marilyn lui annonça qu'elle mettait fin à huit mois et treize jours de vie commune, et qu'elle avait contacté son avocat pour engager la procédure de divorce.

     

    Le 4 octobre 1954 Harry Brand, l'agent de publicité de la Fox, annonça que le couple allait se séparer à l'amiable.

     

    La maison de North Palm Drive fut assiégée par les photographes et les journalistes. Marilyn se trouvait avec son médecin, Leon Krohn et son avocat Jerry Giesler, Joe regardait la télévision au sous-sol.

     

    Il partit à 22h avec son ami Reno Barsocchini. Depuis sa voiture il déclara aux journalistes qu'il quittait Los Angeles et qu'il n'y remettrait plus jamais les pieds.

     

     

     

    Le 6 octobre 1954 : Marilyn et Jerry Giesler annoncèrent à la presse, devant la maison de Marilyn et DiMaggio à Beverly Hills, qu'une procédure de divorce était engagée.

     

    Joe quitta la maison quelque temps après :  

     

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    Il ne considéra pas l'engagement de la procédure de divorce comme la fin de leur relation; il pensait qu'il pouvait regagner Marilyn et qu'elle subissait simplement de mauvaises influences. La veille de la première convocation officielle, préalable au divorce, il fit une dernière tentative, appela Sidney Skolsky à la rescousse et essaya de persuader Marilyn de changer d'avis. Mais elle n'en fit rien.

     

     

     

    Le 7 octobre 1954, Joe donna une conférence de presse à San Francisco :  

     

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    Le 27 octobre 1954 Marilyn comparut devant le juge Orlando H. Rhodes.

     

    Elle dira au juge : « Votre Honneur, mon mari était parfois d'une humeur si noire qu'il restait sans m'adresser la parole pendant cinq jours, même sept jours de suite. Encore plus même quelquefois. Je lui demandais : qu'est-ce qui ne va pas? Pas de réponse (...) Il m'interdisait de recevoir des visites; en neuf mois je n'ai reçu que trois fois des amis (...) La plupart du temps, il ne me témoignait que froideur et indifférence ».

     

     

     

    Joe se tint à l'écart des débats. Marilyn obtient un divorce provisoire () pour les raisons officielles suivantes :

     

    « Depuis le début de leur mariage, l'accusé a témoigné envers la plaignante d'une grande cruauté mentale, provoquant ainsi de graves souffrances psychiques, et une grande angoisse, tous actes et comportements de la part de l'accusé ne pouvant être imputés à la plaignante, l'accusé est donc coupable d'avoir provoqué la détresse mentale de la plaignante, ses souffrances et son angoisse. ».

     

     

     

    Moins de deux semaines après cette première audience, Joe pensa que les détectives privés (Philip Irwin et Braney Ruditsky) qu'il avait embauchés pour espionner Marilyn avaient découvert des choses intéressantes. Ils avaient suivi Marilyn plusieurs fois à la même adresse, au 8122 Waring Avenue, l'appartement de Sheila Stuart, élève et amie dHal Schaefer.

     

    Fou de jalousie, Joe, ses détectives, Frank Sinatra (qui nia plus tard sa présence) et quelques uns de ses copains musclés, entrèrent de force dans l'appartement pour surprendre Marilyn en flagrant délit et donner une leçon à son amant, mais ils forcèrent la mauvaise porte (). Cette histoire est restée dans les mémoires comme le « raid sur la mauvaise porte », et une plainte fut déposée par la propriétaire de l'appartement.

     

     

     

    Mais malgré des mois de tension importante et un divorce, Marilyn et Joe continuaient à se voir.

     

    Il lui rendit visite le 8 novembre 1954 lorsqu'elle fut hospitalisée au Cedars of Lebanon Hospital :

     

    On pense qu'il passa une nuit avec elle à son hôtel à Noël 1954 et qu'il fut l'un des rares à savoir qu'elle avait quitté Hollywood. Pendant les mois qui suivirent il ne s'éloigna pas d'elle.

     

     

     

    En janvier 1955, il vint la chercher à l'hôtel où elle séjournait avec Milton Greene, à Boston, pour passer cinq jours chez son frère, à Wellesley, Massachusetts.

     

    Le 25 janvier 1955, Marilyn retrouve DiMaggio à Boston, où ils dînèrent avec le frère de Joe, Dominic et son épouse Emily :

     

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    Elle lui demandait régulièrement conseil, l'écoutait et suivait ses directives, notamment quand il lui conseilla de renégocier son contrat avec la Fox.

     

    Fin janvier 1955 : il apprit son élection au Base-ball Hall of Fame :.

     

     

     

    Le 26 février 1955, anniversaire de Jackie Gleason au Toot's Shor  :

     

    avec Jackie Gleason :

     

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    avec Toot's Shor

     

    ,,

     


     

    DiMaggio et Marilyn

     

    ,,

     

     

     

    Le 1er juin 1955 il l'accompagna à la première de « The seven year itch » :

     

    ,,,,,,,,,-,,,,,-,,,,,,,

     

    ,,

     

    Il donna ensuite une soirée au Toots Shor's, en son honneur, qui fut un échec, car une colère de Marilyn gâcha la soirée.

     

     

     

    Le 31 octobre 1955 : le juge Elmer Doyle prononça le jugement définitif de divorce (), en faveur de Marilyn, pour le motif de cruauté mentale (incompatibilité d'humeur dans le Code Civil français).

     

     

     

    Après le divorce, Joe continua à travailler pour ses émissions de télévision, à entraîner les Yankees de New York pendant l'hiver puis trouva un emploi comme vice-président d'une société de fournitures pour l'armée, Valmore.H. Monette Corporation.

     

    Il touchait un salaire annuel de 100 000$. Son travail consistait à servir d'ambassadeur pour la compagnie, à visiter les bases militaires à travers le monde et à présider les rencontres de base-ball.

     

     

     

    Il ne se remaria jamais; mais il eut, en 1957, une liaison sérieuse avec Marian McKnight, Miss America 1957 :.

     

     

     

    Marilyn et Joe ne se rencontrèrent plus par la suite, mais restèrent en contact. Il était présent quand elle eut besoin d'aide.

     

     

     

    En 1961, elle l'appela dans un état de grande détresse, depuis le service de psychiatrie du Payne Whitney Hospital, à New York, où Marianne Kris l'avait fait interner pour cure de repos.

     

    Il prit l'avion depuis la Floride et demanda qu'on la fasse sortir de la section psychiatrique. Marilyn fut ramenée par Ralph Roberts à son appartement, où Joe l'attendait.

     

    Il la fit transporter au Columbia Presbyterian Hospital où elle resta du 10 février au 5 mars 1961.

     

    Il resta avec elle tous les jours.

     

     

     

    En mars 1961 il l'emmena au camp d'entraînement des Yankees, puis dans la station balnéaire de Redington Beach, Floride, pour qu'elle se repose.

     

    Au Tides Motor Inn :  

     

    ,,,,,,,,,  

     

     


     

    Camp des Yankees

     

    ,,,,,,,,, ,

     


     

    Redington Beach

     

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     ,,

     


     

    Promenade plage

     

     ,,,,-,,,,

     

     


     

    Autre :

     

     

    ,,,

     


     

    Retour à New York, le 2 avril 1961

     

    ,,,,,--,,,

     


     

    11 avril 1961,  match des New York Yankees contre les Minnesota Twins au Yankee Stadium de New York  :  

     

     ,,,,,,,,,-,,,,,

     

    ,

     

     

     

    28 juin 1961, Marilyn fut hospitalisée au Polyclinic Hospital de New York, et Joe l'accompagna :  

     

    ,;

     

     

     

    Il fut également présent après son divorce d'avec Arthur Miller et l'aida à mettre de l'ordre dans ses affaires.

     

     

     

    Après son retour à Los Angeles, ils passèrent Noël 1961 et le nouvel an ensemble, dans l'appartement de Marilyn de North Doheny Drive.

     

    Comme en 1953, il arriva avec du champagne, du caviar et un sapin de Noël. Quand il n'était pas à l'étranger pour raisons professionnelles, il allait la voir à Los Angeles.

     

    Il l'aida aussi, début 1962, à s'installer dans sa maison de Fifth Helena Drive.

     

     

     

    En 1961 ils se virent au moins une fois en juin et deux fois en juillet, soit pour un dîner intime chez Marilyn, soit pour faire des courses ou du vélo.

     

    Selon Donald Spoto, ils se rencontrèrent aussi secrètement fin juillet au Cal Neva Lodge, car ils échafaudaient des plans de remariage.

     

    A cette époque elle avait commandé une robe chez Jean-Louis, destinée selon Donald Spoto, à ce mariage.

     

     

     

    Le 21 février 1962, DiMaggio accompagne Marilyn à l'aéroport de Miami, d'où elle partit pour le Mexique :

     

    ,

     

     

     

    Télégramme daté du 1er juin 1962 envoyé par Joe pour son anniversaire :

     

     

     

     

    Le 1er août 1962 : il démissionna de son poste de vice-président de la Valmore Monette.

     

     

     

    Le lendemain de sa mort, on découvrit, pliée dans son carnet d'adresses, l'ébauche d'une lettre destinée à Joe :

     

    « Cher Joe,

     

    Si seulement je pouvais réussir à te rendre heureux, j'aurais accompli la chose la plus belle et la plus difficile au monde : rendre une personne parfaitement heureuse. Ton bonheur, c'est mon bonheur, et ... » :.

     

     

     

    Il s'occupa de ses funérailles, envoya les faire-part, organisa la cérémonie et demanda à la demi-soeur de Marilyn, Berniece Miracle, de l'aider. Il veilla le corps de Marilyn, la veille de l'enterrement au Westwood Village Mortuary.

     

    Les funérailles, le 8 août 1962 :

     

    -,,,,,,,,,,,,,,,;,;

     

     

     

    Après les obsèques, il donna la consigne à un fleuriste, Parisian Florists, de déposer pendant vingt ans une rose rouge à longue tige sur la tombe de Marilyn deux fois par semaine. Il lui en avait fait la promesse le jour de leur mariage, en témoignage de sa fidélité : .

     

    Au bout de vingt ans, Joe fit un don à une oeuvre caritative pour enfants, en souvenir de Marilyn, car il pensait qu'elle serait heureuse s'il honorait sa mémoire de cette manière.

     

     

     

     

    Il garda toujours un silence respectueux sur sa vie commune avec Marilyn; il est le seul à ne pas avoir écrit un livre sur elle, bien que des rumeurs aient circulé périodiquement, selon lesquelles il en rédigeait bien un, mais qu'il n'en souhaitait la publication que 50 ans après sa mort.

     

     

     

     

     

    Il vécut la période de sa retraite avec la même élégance que celle avec laquelle il jouait au base-ball. Excepté quelques apparitions pour des marques de café, il disparut complètement de la vie publique.

     

     

     

    Lettre d'Inez Melson datée du 6 septembre 1962 : .

     

     

     

    Il mourut dans sa maison, en Floride, le 8 mars 1999, cinq mois après une opération d'un cancer du poumon

     

    ().

     

    Il fut enterré au Holy Cross Cemetery de Colma en Californie :

     

    ,

     

    Son fils, Joe DiMaggio Jr, qui n'avait pas revu son père depuis de longues années, assista à son enterrement et porta le cercueil de son père.

     

     

     


    Sites internetWikipedia

     

    Site officiel (en anglais)

     

    sources

    http://www.cursumperficio.net/FicheD10.html

     

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    Bill Ray, New York City, 1962  Marilyn Monroe singing “Happy Birthday” to President John F. Kennedy

     

     

     

    Marilyn, maîtresse épisodique de JFK depuis le milieu des années 50, n'aurait raté cet anniversaire pour rien au monde.

      

    Quitte à défier la Fox, qui menace pourtant de la virer.

      

    Il faut dire que la cérémonie intervient trois semaines après le début du tournage de Something's Got to Give et que, jusque-là, l'actrice qui se prétend malade n'a pas tourné grand-chose. La Fox refuse de lui donner quelques jours pour aller se pavaner sur la scène new-yorkaise !

      

    Mais Marilyn est obsédée par cet anniversaire dont elle veut être LE CADEAU ! Elle a besoin de deux jours, c'est tout. Aussi demande-t-elle à Robert Kennedy, à qui il lui arrive de faire quelques gâteries au passage, de plaider sa cause auprès de Milton S. Gould, le patron de la Fox. Même l'attorney general des États-Unis se heurte à un refus. "C'est no !" Elle fait son job d'actrice ou elle est virée !

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    May 19, 1962: Marilyn Monroe is at a private party held in the East Side of New York for John F. Kennedy.

     

    First Lady

     

    Le 17 mai, Marilyn est sur le plateau. Elle tourne, ou du moins essaie de tourner entre deux coupes de Dom Pérignon et les pilules de médicament qu'elle avale comme des cacahuètes. Soudain, un hélicoptère se pose à proximité. Peter Lawford en sort et l'entraîne à bord pour rallier New York. Qui aurait pu croire que Marilyn se plierait aux ordres de son employeur ? C'est elle, la star, yes or no ?

     

    En fait, cette dingue de Marilyn s'est mis en tête de devenir la "First Lady !" À la place de Jackie qui, à côté d'elle, est aussi rigolote qu'une porte de prison, et aussi excitante qu'une carpette défraîchie. Non mais vous l'avez vue, cette madame Kennedy dont le profil est aussi plat que le désert Mohave ?

      

    Alors qu'elle, la star préférée du mâle américain, a des formes dont la seule vue est capable de transformer un eunuque en DSK ! Du reste, en apprenant la venue de la blonde hollywoodienne à la soirée privée de son époux, Jackie a décidé de bouder la cérémonie.

     

    Grande inspiration...

     

    Pour cette soirée très spéciale, Marilyn a commandé une robe à 12 000 dollars au couturier français Jean-Louis, cette même robe qui sera vendue plus d'un million de dollars 37 ans plus tard. Elle n'avait donné qu'une consigne au créateur : qu'elle soit si sexy qu'elle seule puisse la porter sur la planète, sans rien dessous.

      

    Elle comporte vingt couches de soie, et dix-huit couturières consacrent sept jours à temps plein pour y coudre plusieurs milliers de pierres du Rhin scintillantes. Petit détail qui aura son importance : le fourreau est si étroit que Marilyn ne peut l'enfiler.

      

    Il faudra le coudre sur elle, juste avant de monter en scène. C'est pour cela que, contrairement à son habitude, elle n'arrive pas en retard au Madison Square Garden où se déroule la "petite fête privée".

      

    Debout sur un tabouret, dans sa loge, elle attend que les couturières lui greffent la fameuse robe. Ça y est, la voilà prête à bondir sur scène. Avant que ce soit son tour, elle sirote quelques coupes de Dom Pé tout en gobant quelques Smarties pharmaceutiques. Elle sait qu'elle est belle, même l'esprit embrumé.

     

    Maria Callas, Ella Fitzgerald, Jimmy Durante, Peggy Lee et bien d'autres se sont déjà succédé sur scène. C'est à elle que revient d'achever le show. Des molosses viennent la chercher dans sa loge, étant donné qu'il lui est presque impossible de marcher dans sa robe, ils la soulèvent telle une poupée de porcelaine pour la déposer derrière le rideau de scène.

      

    Elle entend Lawford l'annoncer. Morte de trac, elle prend une grande inspiration...

      

    Mais qu'a-t-elle fait ? Les coutures de la robe n'ont pas résisté. "Shit !" Impossible d'apparaître devant les caméras à moitié à poil, car, effectivement, elle ne porte rien sous son fourreau.

     

    "Happy Birthday" torride

     

    Les fesses à l'air, elle retourne à sa loge. Les couturières s'affairent, Marilyn vide encore quelques coupes. Pendant ce temps, le brave Lawford l'annonce encore et encore. La voilà, enfin. Tonnerre d'applaudissements.

      

    Personne ne lui en veut de son retard. Elle est si belle, si fragile, si attendrissante.

      

    Elle s'approche du micro, le silence se fait dans la salle.

      

    Visiblement, elle est éméchée, mais on la sent également très excitée à l'idée de chanter pour "The Prez" comme elle l'appelle. Elle prend son souffle. Et merde, sa robe recommence à craquer sur son fessier.

      

      

    S'en rend-elle compte, absorbée par sa déclaration d'amour ? Son "Happy Birthday" est torride. Un ange passe... nu et en érection. Elle chante comme si elle faisait l'amour au président devant 15 000 personnes et 40 millions de téléspectateurs.

     

    JFK, comme tous les hommes présents, ne rêve que d'une chose que la décence oblige à taire. Marilyn est aux anges, elle a fait sensation, c'est sûr, et bientôt, elle sera la First Lady. Son John va l'épouser. La malheureuse naïve.

      

    Elle tombe de l'Everest cinq jours plus tard quand JFK la fait appeler par Peter Lawford pour lui annoncer que leur aventure est terminée, qu'elle ne doit plus le contacter. La voilà virée du cheptel comme une malpropre.

      

    Elle devenait trop incontrôlable, trop dangereuse pour la réputation du président. L'actrice trahie implore, supplie, mais rien n'y fait. Elle ne sera jamais First Lady. Cerise sur le gâteau, elle est finalement licenciée par la Fox. Le château de cartes s'effondre. Elle ne le remontera jamais.

      

      

    Le 4 août suivant, elle fait une ultime overdose, la dernière d'une très longue série. Suicide ? Assassinat ? Accident ? Le mystère demeure, 50 ans plus tard.

     

     

     

    REGARDEZ Marilyn débiter son petit compliment musical :

     

     

     

     

     

    Click here to find out more!

     

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    de RADIONOMY

     

    juste en dessous - le fond musical du BLOG Sera supprimé... pour toutes les vidéos ...

     

     

     

    article 

    et

    http://www.lepoint.fr/c-est-arrive-aujourd-hui/19-mai-1962-

    les-jolies-fesses-de-marilyn-monroe-fetent-le-45e-anniversaire-de-kennedy-19

    -05-2012-1462950_494.php

     

     

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    Madison Square Garden, May 19th, 1962.  Marilyn Monroe sang

    "Happy Birthday Mr. President" to John F. Kennedy. 

    She was wearing a nude colored scandal designed by Jean Luis. 

    Bob Mackie illustrated the design

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    DERNIERE JOURNEE

     

    Il n'existe pas de réelles divergences de témoignages quant aux activités de Marilyn ce dernier jour.

      

    Le principal désaccord porte sur le temps qu'elle passa avec le Dr Greenson. L'opinion la plus répandue est qu'il resta avec elle la plus grande partie de la journée, mais, selon certaines versions, il ne l'aurait rencontrée que durant 2 heures, en début de soirée.

      

    Elle passa de nombreux appels téléphoniques; elle en reçut en revanche très peu, car Eunice Murray ne lui transmettait pas tous les appels.

      

    La liste des personnes avec qui elle aurait eu une conversation est impressionnante. Nombreux sont ceux qui ont revendiqué avoir joué un rôle au cours de cette dernière journée, mais l'enregistrement des appels n'a pas été rendu public.

     

    De la même façon, le nombre de projets que Marilyn aurait fait pour le lendemain est étonnant : rencontrer Sidney Skolsky, travailler sur le projet de film sur Jean Harlow, donner une conférence de presse afin de dénoncer les agissements des frères Kennedy...

     

    Au cours de cette journée elle parla au téléphone avec Sidney Skolsky, Marlon Brando, Ralph Roberts, Joe DiMaggio Jr et Peter Lawford (informations avérées).

     

    Le 3 août Pat Newcomb passa la nuit chez Marilyn. Marilyn se réveilla tôt le matin après une mauvaise nuit où elle avait très peu dormi.

     

    8h : arrivée d'Eunice Murray pour sa journée de travail.

     

    9h : Marilyn déjeune d'un verre de jus de pamplemousse. Au cours de la matinée, elle fait un peu de jardinage et réceptionne des plantes et une table qu'elle avait commandées.

     

    10h : arrivée du photographe Lawrence Schiller pour regarder avec elle les photos faites sur le tournage de « Something's got to give » (scène de la piscine) - Marilyn en sélectionne quelques unes. Puis elle téléphone à des amis.

     

    Midi : Pat Newcomb se lève . Eunice Murray prépare le déjeuner.

     

    13h : arrivée de Ralph Greenson. Il reste avec Marilyn jusqu'à 19h.

     

    15h : Greenson demande à Pat Newcomb de partir et à Eunice Murray d'emmener Marilyn pour une promenade sur la plage. Un témoin rapporte que Marilyn avait « visiblement absorbé quelque chose, car son pas était hésitant sur le sable ».

     

    16h30 : Marilyn rentre pour suivre sa thérapie avec Dr Greenson.

     

    Vers 17h : Peter Lawford appelle Marilyn et l'invite pour le dîner.

     

    19h : le Dr Greenson quitte la maison et demande à Eunice Murray de rester pour la nuit.

     

    19h15 : Joe DiMaggio Jr appelle, Marilyn est apparemment de bonne humeur.

     

    19h45 : Peter Lawford rappelle pour confirmer le dîner. Alarmé par l'élocution pâteuse de Marilyn, il passe un certain nombre de coups de fil et finalement appelle l'avocat de Marilyn, Milton Rudin. Celui-ci parle à Eunice Murray, qui lui assure que Marilyn va bien.

     

    A partir de là les événements s'embrouillent.

     

    22h : l'agent de presse Arthur Jacobs, est informé au cours d'un concert au Hollywood Bowl, de la mort de Marilyn - bien qu'à 23h Milton Rudin eut affirmé à Joe Naar, l'agent de Peter Lawford, que Marilyn allait bien, qu'elle était simplement sous sédatifs.

    ou bien :

    3h : Eunice Murray se réveille et appelle le Dr Greenson, car elle s'inquiète de voir de la lumière filtrer sous la porte de Marilyn.

     

     

    SOURCES

    Superbe BLOG

    http://www.cursumperficio.net/FicheD8.html

     

     

     

     

     

     

     


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    444 East 57th Street

     

    444 East 57th Street 

     

     

     

     

     

     

    (;,,,), au treizième étage, avec vue sur l’East River. Il se situait juste à côté de l’ancien appartement de Marilyn au 2 Sutton Place South (qui appartenait à Milton Greene).

     

     

    Leur numéro de téléphone était dans l’annuaire.

     

     

     

    Avec le décorateur John Moore, elle fit repeindre les murs en blanc et installer des miroirs du sol au plafond dans le salon-salle à manger, après avoir réuni les deux pièces.

     

     

     

    La couleur dominante de l’appartement était le blanc : murs, rideaux, meubles de couleur pâle, piano blanc, canapé, fauteuils.

     

     

     

    Marilyn n’était jamais satisfaite du résultat, et elle ne cessait de changer les meubles, les draperies, les accessoires ou les objets d’art, que ce soit à New York ou dans la villa louée pour l’été à Long Island.

     

     

     

      

      

    Les pièces étaient envahies de livres, de disques. Il y avait aussi un bureau pour Arthur, mais il gardait néanmoins son studio à l’hôtel Chelsea, sur la 23ème rue.

     

     

     

      

     

      

    sources

    CURSUM PERFICIO

    http://www.cursumperficio.net/1957.html

     

      

       

      

      

      

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    http://www.youtube.com/watch?v=Ywctd793F-0

     

     

    Le 05 août 1962, Marilyn Monroe, le plus grand sex symbol d'Hollywood, est retrouvée morte à son domicile, étendue au milieu de ses draps de satin.

      

    On retrouve sur sa table de chevet des flacons de médicaments vides.

      

    Si l'on conclu rapidement à un suicide par overdose médicamenteuse, le mystère continue de planer des années après.

      

    Des experts réexaminent aujourd'hui son maigre dossier médical, son profil psychologique et son rapport d'autopsie..

      

    Ils en retirent des conclusions pour le moins saisissants sur la vie et la mort de Marilyn

     

     

     

     


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    Marilyn Monroe on the set of her last, uncompleted film “Something’s Got To Give” 1962.

     

     

     

    Something's got to give

    Un film resté inachevé

      

      

    Ce film, le dernier de la carrière de Marilyn, restera inachevé.

      

    Présente treize jours sur les trente que dura le tournage, celle ci fût renvoyée par la Fox; qui avait aussi là pour but de montrer un exemple de sanctions envers les stars et leurs caprices.

      

    Car dans le même temps ceux de Elizabeth Taylor sur le film Cléopatre leur coûta des millions. Marilyn, qui avait été malade, dont le script avait été modifié sept fois, porta plainte contre la Fox et obtenu gain de cause.

      

    Ré-engagée pour le mois de septembre, elle mourût dans la nuit du 4 au 5 août 1962, et le film avec elle.

      

    Il fût remonté en 2001 en hommage à l'actrice ainsi qu'à celles de Dean Martin et George Cukor.

      

    Il dure 37 min alors que 500 min de bandes furent retrouvées.

      

    Et une bonne partie d'entre elles publiées petit à petit depuis des années.

     

     

     

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    Posté par Miss Yria
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
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    4/07/1962 Dernière interview

     

     

    Le 4 juillet 1962, Marilyn Monroe est interviewée par Richard Meryman, pour le magazine Life (qui paraîtra la veille de sa mort, le 3 août). La rencontre eut lieu chez Marilyn, dans sa maison du Fifth Helena Drive à Los Angeles et dura plus de 6 heures. Pendant l'entrevue, le photographe Allan Grant prit quelques clichés d'une Marilyn enjoueuse. Cinq jours après, Richard Meryman apporta à Marilyn une transcription de leurs entretiens.

    Marilyn Monroephotographiée par Allan Grant
    ce sont ses dernières photographies, prises le 4 juillet 1962,
    dans la maison de Marilyn à Helena Drive
    pendant -ce qui restera- sa dernière interview
    pour le magazine Life, l'intervieweur étant Richard Meryman
    >> Sur le blog: Lire l'interview

      

    1962_July6th_AllanGrant_00400_Interview00310

      

     

    1962_July6th_AllanGrant_00100_Interview00400_2Quelquefois je sors, pour faire des courses ou simplement pour voir comment sont les gens, avec juste un foulard, un polo, pas maquillée, et je surveille ma démarche. Eh bien, malgré cela, il y a toujours un garçon, un peu plus dégourdi que les autres, qui dit à son copain: " Hé! minute! tu sais qui c'est, celle-là? ".

      

    Et aussitôt ils se mettent à me suivre. Dans le fond, ça m'est égal. Je comprends très bien que les gens veuillent se rendre compte que vous existez réellement. Il faut les voir, les garçons - même les petits gosses -, leur visage s'éclaire, ils disent : " Ben ça, alors ! " et ils filent raconter l'histoire à leurs copains. Les messieurs, eux, m'abordent en me disant :

      

    " Attendez une seconde. Je vais prévenir ma femme. " Vous leur avez changé toute leur journée. Le matin, lorsque je mets le nez dehors très tôt, et que je croise les éboueurs de la 57e Rue, ils me disent toujours : " Salut, Marilyn! Comment ça va, ce matin ? ".

     

     

    1962_July6th_AllanGrant_00410_Interview00800

     

     

    C'est un honneur pour moi et je les aime pour ça. Lorsque je passe, les ouvriers se mettent à siffler. D'abord, parce qu'ils se disent: " Tiens, tiens, c'est une fille, elle est blonde et pas mal fichue ", et puis, brusquement, ils réalisent et ils se mettent à crier: " Bon sang, mais c'est Marilyn Monroe! ".

        

    Eh bien, voyez-vous, ce sont des moments où je suis heureuse de me dire que tous ces gens-là savent qui je suis. Je ne sais pas exactement pourquoi, mais je suis sûre qu'ils comprennent que je me donne entièrement à ce que je fais - aussi bien à l'écran que dans la rue - et que, lorsque je leur dis " Bonjour ", ou " Comment ça va ", je le pense vraiment. Dans leur tête, ils se disent : "Formidable, j'ai rencontré Marilyn! Et elle m'a dit bonjour." 
     

     

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    Seulement, voilà, lorsqu'on est célèbre, on se heurte à la nature humaine à l'état brut. La célébrité traîne toujours la jalousie derrière elle. Il y a des gens qu'on rencontre, comme ça, et qui ont toujours l'air de se dire: " Mais qui est-ce, cette bonne femme ? Pour qui se prend-elle ? " Ils ont l'impression que ma célébrité leur donne tous les droits. Même le privilège de m'aborder et de me dire tout ce qui leur passe par la tête, toutes sortes de choses.

      

      

    Mais ça ne me blesse pas. C'est un peu comme s'ils s'adressaient à mes vêtements, pas à moi. Un jour, je me souviens, je cherchais une maison à acheter. Je vis un écriteau. Je sonnai. Un homme est sorti, très gentil, très aimable. Il m'a dit : " Oh! attendez, ne bougez pas ! Je voudrais que ma femme vous rencontre. " Alors, la femme est sortie, et elle m'a dit froidement :

    " Voulez-vous, s'il vous plaît, débarrasser le plancher. "

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      Prenez, par exemple, certains acteurs, ou certains metteurs en scène. S'ils ont quelque chose à me reprocher, ils ne me le disent jamais à moi, ils le racontent aux journalistes, parce que, comme cela, ça fait beaucoup plus de bruit. S'ils viennent m'insulter entre quatre-z-yeux, ça ne tire pas à conséquence, parce qu'il me suffit de les envoyer au bain, et c'est fini. Mais s'ils le disent aux journalistes, alors là, ça fait le tour du pays, puis le tour du monde, et là ils sont contents.

        

    Moi, je ne comprends pas que les gens ne soient pas un peu plus généreux entre eux. Ca m'ennuie de dire cela, mais je crois qu'il y a beaucoup de jalousie dans ce métier. Tout ce que je peux faire, c'est réfléchir et me dire : " Moi, ça va. Je sais que je ne suis pas jalouse. Mais eux... "

       

    Je ne sais pas si vous avez lu une fois ce qu'un acteur disait de moi. Il prétendait que, lorsqu'il m'embrassait, il avait l'impression d'embrasser Hitler. Après tout, c'est son affaire. Mais si je devais jouer une scène d'amour avec un type qui penserait ça de moi, eh bien! il ne compterait pas plus pour moi qu'un manche à balai.

      

       

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    1962_July6th_AllanGrant_00704_Interview00104aPlus les gens sont importants, ou plus ils sont simples, moins ils se laissent impressionner par la célébrité. Ils ne se sentent pas obligés d'être agressifs, ou insultants. Ils veulent savo
     ir qui vous êtes vraiment. Alors, j'essaie de le leur expliquer. Je n'aime pas leur faire de la peine et leur dire : " Vous ne pouvez pas me comprendre ".

      

    J'ai l'impression qu'ils comptent sur moi pour leur apporter quelque chose qui n'existe pas dans leur vie de tous les jours. Je suppose que c'est leur plaisir, leur évasion, leur fantaisie. Parfois je suis un peu triste, parce que j'aimerai rencontrer quelqu'un qui me jugerait sur ce que je sens, et pas sur ce que je suis. C'est agréable de faire rêver les gens, mais j'aimerai bien qu'on m'accepte également pour moi-même.

      

     

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    Je ne me suis jamais considérée comme une marchandise qu'on vend ou qu'on achète. Par contre, il y a une quantité de gens qui ne m'ont jamais considérée autrement, y compri
     s une certaine firme que je ne nommerai pas. Si, parfois, je donne l'impression d'être un peu persécutée ou quelque chose comme ça. eh bien, c'est sans doute parce que je le suis. C'est toujours la même histoire. Je m'imagine que j'ai quelques merveilleux amis, et puis crac! Ça y est! Ils se mettent à faire des tas de choses - ils parlent de moi à la presse, leurs amis, ils racontent des histoires, c'est vraiment décevant.

        

    Ceux-là sont les " amis " que l'on n'a pas envie de voir tous les jours. Bien sûr, ça dépend des gens, mais parfois je suis invitée quelque part un peu pour rehausser un dîner - comme un musicien que l'on invite pour qu'il joue du piano après le repas. Je me rends toujours compte que je ne suis pas invitée pour moi-même, que je ne suis rien de plus qu'un ornement.

        

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    Lorsque j'avais cinq ans - Je crois d'ailleurs que c'est à cet âge-là que j 'ai commencé à vouloir être actrice - j'adorais jouer. Je n'aimais pas beaucoup le monde qui m'entourait parce que je le trouvais triste, mais j'adorais jouer à la maman, j'avais l'impression que je me créais un monde à moi. J'allais plus loin d'ailleurs. Je créais mes propres personnages, et si les autres gosses étaient un peu lents du côté imagination, je leur disais : " Dis donc, Si on jouait a être ceci ou cela? Moi je serai Untel et toi tu seras Untel. Ce serait drôle, non " Et les autres disaient :   

      

    " Oh oui! " Et alors moi, je disais : " Ça, ce sera un cheval et ça ce sera, je ne sais pas, moi, n'importe quoi ", et on s'amusait, c'était drôle. Lorsque j'ai appris que c'était ça, jouer la comédie, je me suis dit que c'était cela que je voulais faire plus tard - m'amuser, autrement dit. Mais après j'ai grandi, et je me suis rendu compte que ce n'était pas aussi facile.   

       

    Il y a toujours quelqu'un pour vous rendre la chose très difficile. C'est très dur de vouloir s'amuser. Lorsque j'étais petite, certaines familles qui m'avaient adoptée m'envoyaient au cinéma pour que je débarrasse le plancher.     

      

    Je m'asseyais au premier rang, et je passais là toute la journée et une bonne partie de la soirée. Une petite fille toute seule devant cet immense écran, et j'adorais ça. J'aimais tous ces hommes et ces femmes qui bougeaient devant moi, rien ne m'échappait, et je n'avais même pas de chewing-gum.

      

      

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     J'avais l'impression que je vivais en dehors du monde que tout était fermé pour moi, et puis brusquement, lorsque j'atteignis mes onze ans, le monde entier s'ouvrit devant moi. Même les filles commencèrent à me remarquer. Elles pensaient : " Hmmmm, attention! Voilà de la concurrence. " J'avais quatre kilomètres à faire pour aller à l'école. Quatre kilomètres aller, quatre kilomètres retour; et c'était chaque fois une promenade merveilleuse.

      

    Tous les hommes klaxonnaient sur mon passage, vous savez, des ouvriers qui allaient au travail ou qui en revenaient. Ils me faisaient des signes, et je leur répondais.
    Le monde m'était ouvert, et il était plein d'amitié.
      

      

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     1962_July6th_AllanGrant_00410_Interview00600_3Tous les gosses qui livraient les journaux venaient me voir dans la maison où j'habitais. Moi, j'étais toujours perchée sur une branche d'arbre, et je portais une sorte de sweater - à cette époque-là, je n'avais pas encore réalisé la valeur que peut avoir un sweater pour une fille - mais je commençais tout de même à comprendre. Alors, les gosses venaient me voir sur leur bicyclette et ils me donnaient les journaux gratuitement et cela faisait bien plaisir à la famille.

      

    Pendant ce temps, moi, j'étais sur ma branche d'arbre, et je devais sûrement avoir l'air d'un singe. Je n'osais pas descendre, mais quand je le faisais, j'allais me promener avec les garçons sur le trottoir, les mains dans le dos, le nez baissé, donnant des coups de pied dans les feuilles mortes, parlant parfois, mais écoutant surtout.

      

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      Et, parfois, les gens chez qui je vivais se faisaient du mauvais sang parce que je riais trop fort. Ils s'imaginaient sans doute que j'étais hystérique. Ils ne comprenaient pas que j'avais une merveilleuse impression de liberté parce que j'osais demander aux garçons : " Prête moi ta bicyclette " et qu'ils me répondaient : " Oui, bien sûr ". Je partais dans la rue à toute vitesse en riant comme une folle ; avec le vent dans la figure, tandis que les garçons restaient sur le trottoir en attendant que je revienne. J'aimais le vent sur ma figure. Ça me caressait.

        

    Mais c'était comme un instrument à double tranchant. Lorsque j'ai commencé à voir plus clair, je me suis rendu compte que je jouais un jeu dangereux et que les hommes se figurent des tas de choses. Ils ne se contentaient pas d'être gentils. Bien vite, ils deviennent trop gentils. Ils s'attendent toujours à obtenir beaucoup pour pas grand-chose.

     

      

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      1962_July6th_AllanGrant_00400_Interview00300_a2Quand je fus plus grande, j'allais souvent au théâtre chinois de Grauman - un théâtre de Los Angeles où les grandes vedettes, lorsqu'elles sont consacrées viennent imprimer leurs pieds nus dans le ciment frais. Je plaçais mon pied dans les empreintes et je me disais : " Oh oh ! il est trop grand. Pauvre fille, jamais ton tour ne viendra. " Ça m'a fait une drôle d'impression le jour où je l'ai mis pour de bon.

      

        

    C'est ce jour-là que j'ai compris que rien n'était impossible. C'est dur de devenir une actrice, et c'est la part de création qu'il y a dans ce métier qui m'exaltait, qui m'empêchait de me décourager. J'aime jouer la comédie, surtout lorsque je sens que je joue juste. Je crois que j'ai toujours été un peu trop fantaisiste pour être une femme d'intérieur.

       

      

    Et puis, il fallait aussi que je mange. Parlons franchement, je n'ai jamais été entretenue, je me suis toujours entretenue toute seule. Et Los Angeles était ma ville natale, alors lorsqu'on me disait : " Retourne chez toi ", je pouvais répondre: " Je suis chez moi ".

     

     

     

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      Je crois que je me suis rendu compte de ma célébrité le jour où, en revenant de l'aéroport, j'ai vu mon nom en lettres énormes sur le fronton d'un cinéma. Je me souviens, j'ai arrêté ma voiture, et je me suis dit : " Grands dieux ! Ce n'est pas possible ! C'est une erreur ! " C'était pourtant là, en grandes lettres de néon. Alors, je suis restée là à me dire : " C'est donc ça !" C'était une impression vraiment curieuse. Pourtant, je me souvenais qu'au studio ils me répétaient tout le temps: " Attention, ne te prends pas pour une vedette, tu n'es pas une vedette.

        

    " Moi, je voulais bien, mais il n'empêchait que mon nom était là en grandes lettres de néon. Je n'ai vraiment réalisé que j'étais une star, ou quelque chose de ce genre, que grâce aux journalistes. Ils étaient toujours gentils avec moi, aimables. Les hommes, pas les femmes. Ils me disaient :

      

    " Vous savez que vous êtes me grande star, la seule star ", et moi je disais : " Star ? " et eux me regardaient comme si j'étais brusquement devenue folle. Je crois vraiment que c'est eux, à leur manière, qui m'ont fait comprendre que j'étais célèbre.

      

     

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     1962_July6th_AllanGrant_00600_Interview00100_2Lorsque j'ai eu le rôle dans " Les hommes préfèrent les blondes", Jane Russel jouait la brune et moi j'étais la blonde. Elle touchait 200 000 dollars (100 millions d'AF) pour le film et moi j'en touchais 500 (250 000 AF) par semaine, mais je ne me plaignais pas. Pour moi c'était énorme. Je dois dire en passant que Jane Russel avait été merveilleusement gentille avec moi durant le tournage. La seule chose que je ne pouvais pas obtenir, c'était une loge.
      

       

    Et je voulais une loge. Je leur disais à tous : " Écoutez quand même! Ce n'est pas logique ! Je suis la b londe et le film s'appelle " Les hommes préfèrent les blondes ". Mais eux, ils ne faisaient que me répéter " Souviens-toi que tu n'es pas une star ", et moi je répondais : " Je ne sais pas ce que je suis, mais en tout cas, je suis la blonde! ". Et je dois dire que si je suis une star, c'est au public que je le dois. Pas au studio qui m'employait , mais au public.

        

    Je recevais un courrier énorme, et lorsque j'allais à une première de film, les propriétaires du cinéma voulaient toujours faire ma connaissance. Je ne savais pas pourquoi. Ils se précipitaien t et je regardais derrière moi pour voir qui les intéressait tellement, et j'étais morte de peur. J'avais parfois l'impression de me payer la tête de quelqu'un, je ne sais pas de qui, peut-être de moi-même...

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      J'ai toujours voulu en donner aux gens pour leur argent. C'est valable pour toutes les scènes que je joue. Même si mon rôle consiste uniquement à entrer dans une pièce, à dire " Salut ! " et à m'en aller, je m'efforce toujours de donner le meilleur de moi-même. Bien sûr, il y a des jours terribles.

       

    Ceux où j'ai la responsabilité d'une scène très importante, sur laquelle repose le film tout entier. Ces jours-là, en allant au studio, je voyais la femme de ménage en train de nettoyer, et je me disais :

        

    " Voilà ce que j'aimerais faire. Mes ambitions dans la vie s'arrêtent là. " Je suppose que tous les acteurs traversent ce genre de crise. Il ne suffit pas de vouloir être bon, il faut l'être. On parle toujours du trac chez les acteurs. Mais lorsque je dis à mon professeur, L ee Strasberg :

      

    " Je ne sais pas ce que j'ai, je me sens un peu nerveuse ", il me répond: " Le jour où tu ne le seras plus il faudra quitter le métier. C'est cette nervosité qui prouve que tu es sensible."

      

      

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      1962_July6th_AllanGrant_00610_Interview00100_bIl y a une chose que peu de gens réalisent. C'est la lutte perpétuelle que chaque acteur doit livrer contre sa propre timidité. Il y a une voix en nous qui nous dit jusqu'où nous pouvons nous laisser aller, tout comme un enfant en train de jouer et qui s'arrête de lui-même lorsqu'il va trop loin.

        

    On s 'imagine qu'il suffit d'arriver sur le plateau et de faire ce qu'il y a à faire. Mais c'est une véritable lutte qu'il faut soutenir avec nous-mêmes.   

      

    Moi j'ai toujours été d'une timidité maladive. Il faut vraiment que je lutte. Un acteur n'est pas une machine et un créateur est avant tout un être humain. Et un être humain, ça sent, ça souffre, c'est gai ou bien c'est malade. Comme tous les êtres qui créent, je voudrais avoir un peu plus de contrôle sur moi-même. Je voudrais qu'il me soit facile d'obéir à un metteur en scène. Lorsqu'il me dit : " Une larme tout de suite ", je voud rais que cette larme jaillisse et que ce soit fini. "

      

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      Une fois pourtant, deux autres larmes ont suivi la première parce que je me demandais : " Comment ose-t-il me demander une chose pareille ? " Savez-vous ce que disait Goethe ? Il disait : " Le talent se développe dans l'intimité.

      

      

    " Et c'est tellement vrai. Les gens ne réalisent pas à quel point il est nécessaire pour un acteur de pouvoir parfois être seul. Lorsqu'on joue, c'est un peu comme si on autorisait les gens pendant un bref moment à partager quelques-uns de nos secrets intimes. Et c'est pour cela qu'il faut pouvoir être seul lorsque nous ne sommes pas en scène. Mais les gens sont toujours après vous. On dirait vraiment qu'ils veulent posséder un petit morceau de vous-même. Je ne sais pas s'ils s'en rendent compte, mais c'est un peu comme s'ils me disaient " Grr, fais ceci, Grr, fais cela.

      

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    " Mais moi je veux rester moi-même et sur mes deux pieds. Lorsqu'on est célèbre, chacune de vos faiblesses est amplifiée au maximum. Le cinéma devrait se conduire à notre égard comme une mère dont l'enfant vient tout juste d'échapper à un accident de voiture. Mais au lieu de nous prendre contre lui et de nous consoler, le cinéma nous punit. C'est pour cela que l'on n'ose même pas attraper un rhume. Tout de suite, ce sont les grands cris " Comment ose z-vous attraper un rhume ? " Les directeurs eux, peuvent prendre tous les rhumes du monde, passer le restant de leurs jours chez eux à téléphoner.

     

     

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      1962_July6th_AllanGrant_00704_Interview00100aMais que nous les acteurs nous ayons le toupet d'attraper un rhume, ça, ça les dépasse. Vous savez, lorsqu'on est malade, on n'est pas très fier. Mais moi je voudrais qu'eux, les directeurs, soient obligés un jour de jouer une scène avec une grippe ou une forte fièvre, peut-être qu'ils comprendraient. Je ne suis pas le genre d'actrice qui ne vient au studio que pour respecter la discipline.   

      

      

    Cela n'a aucun rapport avec l'art. Bien sûr je souhaiterais être un peu plus obéissante. Mais lorsque je viens au studio, c'est pour jouer, pas pour être enrégimentée ! Après tout, ce n'est pas une école militaire, c'est un studio de cinéma. Le cinéma, c'est un art, le studio est l'endroit où l'on exerce cet art, ce n'est pas une usine. Vous voyez, cette sensibilité qui m'aide à jouer la comédie, c'est elle également qui me fait réagir. Un acteur est un instrument sensible. Isaac Stern prend un soin jaloux de son violon. Que se passerait-il Si tout le monde s'amusait à marcher dessus ?   

       

    Avez-vous remarqué qu'à Hollywood où des millions et des milliards de dollars ont été gagnés, il n'exi ste pas de monuments, de musées ? Personne n a laissé quelque chose derrière soi. Tous ceux qui sont venus là n'ont su faire qu'une chose, prendre, prendre. Tout le monde a ses problèmes. Il y a même des gens qui  ont des problèmes vraiment angoissants, et pour rien au monde ils ne voudraient que ça se sache. Or, l'un de mes problèmes à moi est un peu voyant. Je suis toujours en retard.

      

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      Les gens s'imaginent que c'est par arrogance, mais moi je prétends que c'est exactement le contraire. Je sens que je ne fais pas partie, et que je ne ferai jamais partie de cette grande cavalcade américaine, où les gens passent leur vie à se précipiter d'un endroit à l'autre, très, très vite; et sans raison vraiment valable. Ce qui est important pour moi, c'est d'être prête lorsque je dois jouer la comédie. Il faut que je me sente sûre de mes moyen s.

       

    Je connais des tas de gens qui sont parfaitement capables d'être à l'heure, mais c'est pour ne rien faire sinon rester assis à se raconter leur vie ou toutes sortes d'autres âneries. Clark Gable disait de moi " Lorsqu'elle est là, elle est là. Elle est là tout entière, elle est là pour travailler. "

      

      

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     1962_July6th_AllanGrant_00702_Interview00105_02Lorsqu'on m'a demandé de paraître au Madison Square Garden pour la soirée d'anniversaire du président Kennedy, je me suis vraiment sentie fière. Lorsque je suis arrivée sur la scène pour chanter " Bon anniversaire " il y eut un silence énorme dans le stade, un peu comme si j'étais arrivée en combinaison. A ce moment, je me suis dit " Mon Dieu, que va-t-il se passer si je n'arrive pas à chanter ?

      

        

    " Un silence pareil de la part d'un tel public, cela me réchauffe. C'est comme une sorte de baiser. A ce moment-là, on se dit " Bon sang ! je chanterai cette chanson, même si c'est la dernière chose que je puisse faire au monde. Et je la chanterai pour tout le monde." Et quand je me suis tournée vers les micros, je me souviens que j'ai regardé le s tade dans tous les sens en me disant " Voilà où j'aurais pu être, quelque part en haut, derrière les poutres, près du plafond après avoir payé mes deux dollars. "

      

      

      

      



     Après le spectacle, il y eut une sorte de réception. J'étais avec mon ex-beau-père, Isadore Miller, et je crois que j'ai fait une gaffe lorsqu'on m'a présentée au président Kennedy. Au lieu de dire " Bonjour, M. le président ", je lui ai dit " Je vous présente mon ex-beau-père, Isadore Miller. " Moi, je pensais que je lui ferais plaisir en le présentant directement. Il est venu en Amérique comme immigrant, et il a maintenant quelque c hose comme soixante-quinze ou quatre-vingt ans. Je pensais que c'était le genre de chose qu'il raconterait à ses petits-enfants.

       

    Bien sûr, j'aurais dû dire " Bonjour, M. le président ", mais j'avais déjà chanté. Alors, vous comprenez... Non?... De toute manière, je crois que personne ne s'en est rendu compte. La célébrité ce n'est pas toujours rose, et je veux insister là dessus. Ça ne me gêne pas d'être célèbre à cause de mon charme ou bien parce que je suis " sexy ".  

      

    Ce qui me gêne, c'est ce qui entoure ce genre de célébrité. Je n'oublierai jamais, par exemple, cette femme qui, sur le seuil de sa maison, me disait " Allez, débarrassez le plancher! " Moi, je pense que la beauté et la féminité sont des choses qui n'ont pas d'âge, et que le sex-appeal ne se fabrique pas. Le véritable sex-appeal est basé sur la féminité, et il n'est attrayant que lorsqu'il est naturel et spontané.

        

    C'est sur ce point précis que beaucoup de femmes se trompent, et c'est pour cela qu'elles manquent le coche. Quand je pense à toutes ces filles qui essaient de me ressembler, c'est extraordinaire. Elles n'ont pas, comme dirais-je... Oh ! je sais qu'on peut dire des tas d'âneries à ce s ujet en disant qu'elles n'ont pas ce qu'il faut devant, ou ce qu'il faut derrière, mais ce n'est pas cela qui compte. Elles n'ont pas ce qu'il faut en elles-mêmes.

      

    Les enfants de mon ex-mari partageaient avec moi le fardeau de ma célébrité. Parfois, ils lisaient des choses épouvantables sur mon compte et je me faisais un mauvais sang terrible car je craignais que cela leur fasse de la peine. Je leur demandais de tout me dire, de tout me demander. J'aimais mieux qu'ils me posent à moi ces questions plutôt que d'aller chercher le s réponses dans les journaux à scandale.

      


     1962_July6th_AllanGrant_00500_Interview00200_02Je voulais aussi qu'ils sachent comment vivent les autres. Je leur racontais, par exemple, comment je travaillais pour cinq sous par mois en lavant cent assiettes, et les gamins demandaient : " Cent assiettes ? " Et je leur répondais: " Non seulement cela, mais il fallait en plus que je les gratte et que je les nettoie avant de les laver. Puis, il fallait que je les rince et que je les mette à égoutter.

      

      

    Dieu merci, je n'ai jamais eu à les essuyer. " Les en fants sont très différents des grandes personnes. Lorsqu'on grandit, on devient parfois amer. Pas toujours, mais ça arrive souvent. Les enfants eux vous acceptent comme vous êtes. Je leur disais toujours :

      

    " N'admirez pas quelqu'un parce que c'est une grande personne ou bien parce qu'il vous dit ci ou ça. Observez-le d'abord. " C'est sans doute le meilleur conseil que je leur ai jamais donné. Observez d'abord les gens, e t après faites-vous une opinion. Je leur disais même d'en faire autant pour moi: " Essayez de voir si ça vaut le coup de me prendre comme amie. Après vous verrez bien. "

      

      

      


    La célébrité, pour moi, ce n'est pas tout le bonheur. C'est très fugitif, même pour une orpheline. Et j'ai été élevée comme une orpheline. La célébrité, ce n est pas un repos quotidien. Ça ne vous rassasie pas. C'est un peu comme le caviar, vous savez. C'est agréable d'en manger, mais pas à tous les repas. Je n'ai jamais eu l'habitude du bonheur. J'ai pensé un moment que le mariage le donnait. Voyez-vous, je n'ai pas été élevée comme les autres enfants américains.

      

    A eux, dès leur naissance, le bonheur est dû. Ils y ont droit et c'est normal. Malgré tout, c'est grâce à ma célébrité que j'ai pu rencontrer et épouser deux des hommes les plus merveilleux que j'aie jamais rencontrés. Je ne pense pas que les gens vont se mettre à me détester. En tout cas, ils ne le feront pas d'eux-mêmes. J'aime les gens.  

       

    Le " public " me fait un peu peur, mais les gens, j'ai confiance en eux. Bien sûr, ils peuvent être influencés par la presse ou par les histoires que le studio fait circuler sur mon compte. Mais je pense que quand les gens vont au cinéma, ils jugent par eux-mêmes.

      

    Nous autres, êtres humains, nous sommes de drôles de créatures. Et nous avons toujours le droit de nous faire nos opinions nous-mêmes. Un jour, on a dit de moi que j'étais liquidée, que c'était la fin de Marilyn : lorsque M. Miller fut jugé pour outrage au Congrès. Il refusait de donner les noms de ses amis qui pouvaient avoir des rapports avec les communistes.

      

    Un directeur de société vint me trouver et me dit : " Si vous n'arrivez pas à convaincre votre mari, vous êtes finie. " Je lui ai répondu : " Je suis fière de la position prise par mon mari. Je le suivrai jusqu'au bout. " Au fond, être finie, ce doit être un soulagement. On doit se sent comme un coureur de 100 mètres qui a coupé le fil et qui se dit avec grand soupir : " Ça y est, c'est terminé. "

       

    En fait, rien n'est jamais terminé. Il faut toujours recommencer, toujours. Mais moi, je crois qu'on obtient toujours le succès que l'on mérite. Maintenant, je ne vis que pour mon travail, et pour les quelques amis sur lesquels je puisse vraiment compter. La célébrité passera ? Eh bien, qu'elle passe. Adieu célébrité ; je t'ai eue, et j'ai toujours su que tu ne valais pas grand-chose. Pour moi, tu auras été au moins une expérience. Mais tu n'es pas ma vie.

     

     

     

    >> The interview in english on guardian.co.uk

     

    http://divinemarilyn.canalblog.com/archives/annee_1962/p30-0.html 

      

      

      

      

    LIFE magazine photograper Allan Grant

     

    Allan Grant, photographe

     

     

    http://divinemarilyn.canalblog.com/archives/annee_1962/p30-0.html 

     

      

     

     

     

     

     

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    Statement to the Press and to the World

     

    'We sincerely hope that the many friends of Marilyn will understand
    that we are deeply appreciative of their desire to pay last respects
    to Marilyn whom we all loved.
      
    We hope that each person will
    understand that last rites must of great neccessity be as private as
    possible so that she can go on to her final resting place in the
    quiet she always sought.
      
    We could not in conscience ask one
    personality to attend without perhaps offending many, many others
    and for this reason alone, we have kept the number of persons to a
    minimum.
      
    Please...all of you...remember the gay, sweet Marilyn and
    say a prayer of farewell within the confines of your home or your church.'

     

    Berniece Miracle
    Inez Melson
    Joe DiMaggio
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    SOURCES
     
     
     
     
     
     

     

     

     

     

     

     

     

     1962_img0031B 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

       
       
       
         
       
       
       
         
       
       
       
         
         
       
           
       
     
       
       
         
       
           
       
       
       
         
         
       
           
       
         
       
           
       
       
       
         
       
     
       
       
         
       
           
         
       
           
       
       
       
         
       
       
       
         
       
       
       
         
       
     
       
       
       
     
       
       
         
       
           
         
       
           
         
       
           
       
       
       
         
         
       
           
         
       
           
       
       
       
         
       
       
       
         
       
       
         
         
           
       
       
       
         
       
     
       
       
       
       
       
         
       
       
       
         
       
         
       
       
       
         
       
     
       
       
       
     
       
       
       
       
         
         
           
       
       
       
         
       
       
       
         
       
     
       
       
       
     
       
       
       
       
       
         
         
           
         
           
         
           
       
     
       
       
       
     
       
       
       
       
       
         
       
         
       
       
       
         
       
       
       
         
       
     
       
       
       
     
       
       
       
       
       
         
       
       
       
         
       
       
       
         
       
       
         
         
           
       
     
       
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
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    dream film

    Marilyn Monroe and Laurence Olivier in “The Prince and The Showgirl”, 1957

     

     

     

     

     

     
     

    Marilyn Monroe as Elsie in The Prince and the Showgirl

     

     

    Marilyn Monroe in “The Prince and the Showgirl” | 1957

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Marilyn Monroe in one of her costumes for “River of no Return” ♥ 1954

     

     

     

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    Costume designed by Travilla for Marilyn Monroe

    in “Gentlemen Prefer Blondes” (1953).

     

     

     

     

     

     

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  • Brentwood Hacienda 12305 Fifth Helena Drive 

     

    Last House of Marilyn  

     

     

     

     

     

     

     

     marilyns last house

     

     

     

     

     

     

    Last House of Marilyn

     

     

     

    marilyns last kitchen

     

     

     

    Last House of Marilyn

     

     

     

     

    marilyns last house

     

     

     

     

    inside marilyns last house

     

     

     

     

    inside marilyns last house

     

     

     

    inside marilyns last house

     

     

     

    Marilyns House

     

     

     

     juliens_lot584b

     

     

     

    juliens_lot584a

     

     

     

     

    inside marilyns last house

     

     

     

     

     

     

     lot64383

     

     

     

     

     

     

     

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    Marilyn Monroe house in Brentwood, California

     

     

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    Marilyn & Maf-Honey, at the entrance gate in 1962 as depicted by Brandon Heidrick 

     

     

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    Marilyn's dining room and the window in front of which Allan Grant took photos of

    her for LIFE magazine on July 7th, 1962. 

     

     

     

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    table DE MASSAGE

     

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    COUSSIN

     

     

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     This Italian-style carved chair with green velvet upholstery was used in a July 1962 photo shoot with photographer Allan Grant to accompany a Life magazine article. Monroe chose her own casual clothes for the shoot. At the time of the article Monroe had just been fired from the unreleased film "Something's Got To Give."

     

     

     

     

     

     

     

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