Marilyn Monroe in The Seven Year Itch (1955)
Joseph Paul DiMaggio.
Date de naissance : 25 novembre 1914, à Martinez, Californie du Nord.
Date de décès : 8 mars 1999, dans sa maison d'Hollywood en Floride.
Enterré à Colma, Californie.
Portrait :
Lieux d'habitation :
Années 40 : 400 West End Avenue, San Francisco.
Automne 1952 : 2393 Castilian Drive, Outpost Estates, Hollywood Hills (location avec Marilyn)
Début 1954 : 2150 Beach Street, Marina District, San Francisco (avec Marilyn) :.
1954: 508 North Palm Drive, Beverly Hills (location avec Marilyn).
New York : 860 Fifth Avenue, New York.
Miami : 5151 Collins avenue, Miami.
Hollywood, Floride : 1141 Waterside Lane.
Histoire :
Parents immigrés siciliens, arrivés aux Etats-Unis au début du siècle.
Son père, Giuseppe (« Zio Pepe ») (,), était pêcheur de crabes .
Après un mauvais départ dans un village de la côte Atlantique, la famille s'installa à San Francisco en 1915.
Maman
Son bateau s'appelait Rosalie, du nom de sa femme (;), et était amarré à North Beach.
Joe était le huitième d'une famille de neuf enfants (Thomas, Michael (décédé par noyade dans la baie de Bodega, au nord de San Francisco au printemps 1953), Vincent, Dominic (), Frances, Mamie, Marie, Nellie).
Il fut élevé dans une famille catholique pratiquante, où les valeurs importantes étaient la piété, l'honnêteté, le sacrifice, la discipline et le travail, et où les activités des enfants entraient dans le cadre du dévouement à la famille, du travail à l'école et de la présence régulière à la St. Peter and Paul Catholic Church.
Les parents DiMaggio insistaient constamment auprès de leurs enfants sur l'importance des bonnes manières et du travail honnête, et la nécessité de ne pas se laisser exploiter. Personne ne devait juger les DiMaggio indignes de travailler dans les domaines les plus importants des Etats-Unis.
Entre 6 et 8 ans, il fut un garçon plutôt renfermé, qui se sentait différent des autres à cause de l'appareil orthopédique lourd qu'il portait pour corriger une malformation congénitale des chevilles.
Cette expérience eut des conséquences importantes, car cela lui permit de comprendre la souffrance et l'exclusion, sentiments familiers à Marilyn pendant ses années à l'orphelinat. De plus, elle renforça sa personnalité de petit garçon renfermé ainsi que sa décision d'exceller dans un sport quelconque.
Dès qu'il fut capable de courir, il joua au base-ball autant qu'il le put avec ses deux frères les plus proches, Vincent et Dominic.
Nés juste avant et juste après lui, ils parlaient déjà de devenir des joueurs professionnels, ce qu'ils firent.
A l'âge de 14 ans, l'équipe de base-ball dans laquelle il jouait gagna le championnat grâce à lui.
Il ne fit pas d'études; il quitta l'école à 16 ans, en 1930 pour travailler dans une usine d'embouteillage de jus d'orange, afin d'aider financièrement sa famille.
A cet âge là, il avait déjà atteint sa taille d'adulte (1m82) et bien que très maigre (il ne dépassa jamais les 76 Kg), il était fort et naturellement élégant.
Le week-end et durant ses heures de loisir, il jouait au base-ball sur un parking.
A 18 ans en 1932, il fut remarqué et signa un contrat de receveur dans l'équipe des San Francisco Seals. Il pulvérisa les records de la côte ouest en étant batteur en 61 parties sans être sorti.
Il gravit rapidement les échelons de la célébrité, et en trois ans, devint pratiquement un héros national.
A 22 ans, en 1936 il entra chez les New York Yankees; il y jouera pendant 15 ans, jusqu'en 1951.
Il était la plus jeune vedette du base-ball, et gagnait un salaire considérable .Son salaire était de 15 000$; il en dépensa la majeure partie pour installer sa famille dans une confortable maison de Beach Street.
Il acheta aussi à ses parents un restaurant de fruits de mer, le "Joe DiMaggio's Grotto", dans le quartier des docks (Fisherman's Wharf à San Francisco).
Ce fut son ami Reno Barsocchini, qui dirigea le restaurant.
A peine âgé de 20 ans, il avait déjà obtenu trois fois le prix du meilleur joueur. Hors terrain, il menait une vie de vedette, était adulé comme une star et fréquentait les boîtes de nuit à la mode, entouré de jolies femmes, menant une vie facile et tapageuse. Il portait des costumes très chers, conduisait une Cadillac et il était vu à San Francisco comme à New York, en compagnie de très jolies filles du music-hall.
A 22 ans, il était devenu un héros populaire (à une époque où l'Amérique, qui subissait encore les effets de la Crise, avait désespérément besoin d'idoles et de modèles) admiré par les hommes, adulé par les écoliers, désiré par les femmes; c'était un homme puissant, calme, que son attitude imperturbable sur le terrain et ailleurs rendait encore plus attirant.
Joe était un joueur sérieux, honnête et respectueux.
En 1937, après qu'il ait été élu « L'homme le mieux habillé de tout le pays », il joua un petit rôle dans le film « Manhattan Merry-Go-Round ». La distribution comptait une danseuse de music-hall du nom de Dorothy Arnolds.
Le 19 novembre 1939 il épousa Dorothy Arnolds à la St. Peter and Paul Catholic Church de San Francisco
Joe annonça à la presse qu'ils vivraient à San Francisco l'hiver, et sur la route des Yankees pendant la saison de base-ball. Dorothy, quant à elle, déclara qu'elle préférait Los Angeles et New York.
Il voulait une femme qui se consacrerait à la famille, à l'image de sa mère et de sa soeur; Dorothy, elle, voulait faire carrière. Dès le début, le jeune couple dû trouver des compromis.
1940 : durant la saison de base-ball, le couple loua un appartement grand standing à Manhattan, sur West End Avenue.
Très vite Dorothy se plaignit autour d'elle que Joe sortait presque tous les soirs, dans des clubs de sport ou au restaurant avec ses amis, habitude qu'il ne jugea pas utile de changer quand Dorothy tomba enceinte au début de l'année 1941.
Le 23 octobre 1941, naissance de Joe DiMaggio Jr.
Noël 1941 :
En 1941 il gagna 56 courses dans 56 parties de suite, établissant un record jamais battu. Les Yankees remportèrent le « Pennant » (la flamme) et les championnats du monde.
En 1942 sa moyenne de batte chuta et il quitta le base-ball début 1943; dans le cadre de l'effort de guerre, il s'engagea dans l'armée de l'air.
Affecté au contrôle des unités d'entraînement physique, il servit sur les terrains de base-ball de Californie, du New Jersey et de Hawaï, et passa une grande partie de son temps à l'hôpital où il fut soigné pour un ulcère à l'estomac.
Joe DiMaggio - US Navy
Il revint au base-ball à la fin de la guerre.
1944 : Dorothy obtint le divorce, mais garda de bonnes relations avec lui.
Pendant les interruptions saisonnières des matchs, il vivait avec sa famille à San Francisco; pendant la saison sportive il logeait dans les meilleurs hôtels de New York et passait ses soirées avec ses amis, le plus souvent dans un club fermé pour hommes, le Toots Shor's.
Au Toots Shor's régnait une ambiance de machisme bon enfant. La plupart des conversations tournaient autour du sport, des filles et des pages humoristiques des journaux. Parmi les clients réguliers figurèrent, au fil des ans, Babe Ruth et Jack Dempsey, Damon Runyon et Ernest Hemingway, le journaliste Bob Considine et George Solotaire, un type replet et loquace qui dirigeait l'agence de spectacles Adelphi Theater. Ce dernier procurait à Joe des billets de spectacles et lui obtenait les rendez-vous qu'il voulait avec des jolies filles. Lefty O'Doul et George Solotaire faisaient partie des amis de longue date de Joe.
1949 : après une opération chirurgicale au talon, il sombra dans une profonde dépression, dont il ressortit encore plus taciturne et asocial que jamais, et encore plus déterminé à prouver sa valeur.
Il s'en sortit en reprenant sa carrière avec une performance qui le situa parmi les grands records : il marqua 4 coups de circuit en 3 jeux et marqua 114 points en 139 matchs en 1950.
Eté 1951 : il souffrit de blessures répétées qui ébranlèrent ses forces.
Décembre 1951 : il prit sa retraite, victime d'une série de maux du sport : arthrite, ergots osseux aux talons, dépôts de calcium au niveau du coude du bras avec lequel il lançait la balle, et ulcère à l'estomac.
Le 13 décembre 1951 : il signa un contrat pour présenter une émission de télévision à New York, avant et après tous les matchs des Yankees (travail auquel sa timidité ne convenait guère). Il était payé 50 000$ et son rôle de présentateur lui assura un revenu plus que confortable jusqu'à la fin de sa vie.
Pendant sa carrière il était devenu la star du base-ball; surnommé le « Yankee Clipper » (crack des Yankees), il était le premier joueur dont le salaire annuel se composait de six chiffres et avait mené son équipe dix fois en championnat des Etats-Unis et huit fois en championnat du monde.
Il avait atteint des records de frappe difficiles à battre; son record de 1941, où il frappa dans 56 jeux consécutifs, ne fut jamais égalé.
Les New York Yankees retirèrent en son honneur le dossard n° 5, l'année qui suivit son départ.
Après avoir vu une photo de Marilyn posant en compagnie de deux joueurs des Chicago White Sox, Joe Dobson et Gus Zernial (), il voulut la rencontrer. Il demanda à l'un de ses amis du Toots Shor's, David March, de la lui présenter.
Le rendez-vous eut lieu en mars 1952, dans le restaurant italien Villa Nova (, sur Sunset Boulevard à Los Angeles.
A cette époque elle était une star de 25 ans, sur le point de faire une grande carrière. Il avait été célèbre pendant plus de 15 ans, et à ce titre, se méfiait des opportunistes.
Il appela Marilyn tous les jours après leur premier rendez-vous, et Marilyn accepta de ressortir avec lui. Ils devinrent bientôt le couple le plus célèbre, dont le roman d'amour fut alimenté par les paparazzi qui les traquaient.
Il rendit visite à Marilyn pour le dernier jour de tournage de « Monkey business » (1952) :
Elle allait souvent à New York afin d'y passer le week-end avec Joe, qui présentait une émission de télévision.
Ils allaient ensemble dans les endroits préférés de Joe, le Toots Shor's et le Stork Club, et assistaient à des matchs de base-ball.
Juin 1952 : Marilyn passa par New York avant de rejoindre le tournage de « Niagara » au Canada, et passa du temps avec Joe.
Quatre mois après leur rencontre, Joe présenta Marilyn à sa famille, à San Francisco. Elle fut probablement sensible à l'atmosphère familiale chaleureuse qui régnait chez les DiMaggio, mais comprit également ce qu'on attendait d'elle en tant qu'épouse.
Ils passèrent Noël 1952 ensemble, chez Marilyn, à Doheny Drive.
Joe n'appréciait que moyennement l'idée que sa future femme fût l'objet de tous les regards et de tous les fantasmes partout dans le pays.
Au moment où Joe quittait une longue carrière d'homme public, elle s'engageait sur le chemin d'une gloire qu'elle avait tant souhaitée et dont elle était fière. Il était probablement conscient qu'une relation avec Marilyn serait délicate.
Tout en lui faisant la cour, DiMaggio était dévoré par la jalousie qui mettrait fin plus tard à leur mariage.
Le 1er janvier 1953, ils assistèrent à une soirée donnée pour célébrer le cinémascope au Cocoanut Grove de l'Ambassador Hotel de Los Angeles :
En 1953, ils assistèrent à la première de la pièce « Call me Madam » (Théâtre).
Il évita les apparitions en public : il fut absent le 9 février 1953 quand Marilyn reçut le prix de « L'étoile montée le plus vite dans le ciel d'Hollywood en 1952 » et ce fut, cette même année Betty Grable qui l'accompagna à la première de « Gentlemen prefer blonds ».
Il acceptait volontiers de l'escorter quand elle s'habillait avec élégance, mais disparaissait de la scène quand des photos sexy de Marilyn inondaient la presse nationale.
Le 26 juin 1953 : le jour où Marilyn laissa ses empreintes devant le Grauman's Chinese Theater, DiMaggio ne l'accompagna pas, mais la rejoignit plus tard au restaurant Chasen’s :
Août 1953 : il s'envola pour le Canada avec son ami George Solotaire pour retrouver Marilyn sur le tournage de « River of no return », alors qu'elle s'est blessée à la jambe.
Petit déjeuner :
Sur le tournage :
En dépit des éclats qui précédèrent leur mariage, Marilyn estima que l'amour et la loyauté de Joe l'emportaient sur sa jalousie. A ses yeux il était son protecteur, son conseiller, son allié contre l'égocentrisme et l'intransigeance hollywoodiens, il était son « batteur », son « Giuseppe » admiré de tous, adoré par une famille unie et celui qui se tenait résolument à ses côtés.
Elle confia à des amis que son meilleur Noël fut celui de 1952, quand Joe lui fit la surprise de l'attendre, alors qu'il devait passer les fêtes en famille. Il avait décoré sa suite du Beverly Hills Hotel avec un sapin et préparé du champagne pour son retour de la fête donnée au studio.
Il fut également le premier qui poussa Marilyn à revoir ses appointements, qui, bien qu'elle fût au sommet de l'affiche, n'avaient pas bougé depuis ses débuts à la Fox, en 1951.
Elle se mit à refuser des projets, comme « Pink tights » qu'elle devait tourner tout de suite après « River of no return ». Elle ne se présenta pas sur le tournage le premier jour, et une semaine plus tard prit l'avion pour San Francisco pour passer les fêtes de fin d'année avec Joe et sa famille.
Le 11 octobre 1953, ils assistèrent à un match de base-ball :
Le 13 décembre 1953, soirée chez Bob Hope :
Le 12 janvier 1954, ils fêtèrent l'anniversaire de Tom DiMaggio : -,
Le 14 janvier 1954 ils se marièrent de façon impromptue à l'hôtel de ville de San Francisco (Polk Street).
A la mairie :
assis
portrait
Certificat de mariage :
Alliance :
Joe voulait épouser Marilyn religieusement, mais l'archevêque de San Francisco, John Mitty, refusa de reconnaître la validité de son divorce avec Dorothy Arnolds, sa première épouse. Il n'y eut donc qu'un mariage civil.
Ils y pensaient bien sûr depuis un certain temps, mais ne prirent la décision que deux jours avant. Ils souhaitaient un mariage aussi discret que possible, et Marilyn ne prévint le studio qu'une heure avant la cérémonie. Malgré cela plus de cent journalistes et reporters envahirent l'entrée et les couloirs de l'hôtel de ville.
Elle n'avait pas d'invités personnels; seule la famille et les amis de Joe assistaient à la cérémonie, célébrée par l'officier municipal, le juge Charles S.Perry.
La cérémonie débuta à 13h48 et se termina trois minutes plus tard.
Le témoin de Joe était Reno Barsocchini; les autres invités étaient Jean et Lefty O'Doul, Tom DiMaggio et sa femme Lee.
A la sortie de la mairie, ils furent assaillis pas les journalistes (,,,;,,,,,,) puis ils sautèrent dans la Cadillac bleu nuit de Joe ( ,,,,) en route pour leur lune de miel : une nuit au Clifton Motel, à Paso Robles, puis deux semaines dans une maison cachée dans la montagne (la maison de l'avocat de Marilyn, Lloyd Wright), en dehors d'Idyllwild, près de Palm Springs.
La vie fut aussi difficile qu'avant le mariage, bien que tous deux étaient prêts à des concessions mutuelles.
Joe était très méticuleux, aussi bien chez lui que dans ses affaires; Marilyn était exactement le contraire. Il préférait la vie calme à San Francisco, elle avait besoin de Los Angeles; il était taciturne et réservé, elle était impulsive et sujette aux éclats; il aimait passer son temps avec sa famille et ses amis ou passer une soirée à regarder la télévision, elle, qui avait abandonné les soirées hollywoodiennes, souhaitait des satisfactions plus intellectuelles.
Pour la première fois de sa vie elle essayait de transmettre ses connaissances et ses penchants littéraires. Elle essaya d'intéresser Joe aux livres, de St Exupéry à Mickey Spillane, en passant par Jules Verne, mais il ne se laissa pas détourner de son principal intérêt, la télévision.
Le 29 janvier 1954, ils se rendirent au Federal Building de San Francisco, pour chercher leurs passeports, en vue de leur voyage en Asie :
Marilyn étant temporairement exclue des studios, ils partirent au Japon (voyage organisé par le journal Yomiuri Shimbun : ;) où ils furent pourchassés par la presse et assaillis par le foule, d'abord à Honolulu, puis à leur arrivée à Tokyo le 2 février 1954.
Départ de San Francisco, 1er février 1954 :
Arrivée à Honolulu, 1er février 1954 :
Départ d'Honolulu, 1er février 1954 :
Arrivée à Tokyo, 2 février 1954 :
Soirée à l'Imperial Hotel
La tournée était organisée en l'honneur de Joe (pour fêter le début de la saison de base-ball). Mais l'hystérie collective qui était centrée sur Marilyn, continua à l'hôtel (); tout le monde voulait voir Marilyn, si bien que le couple décida de ne se montrer que pour les sorties officielles.
Conférence de presse, le 3 février 1954 :
Le 4 février, soirée donnée à l'Imperial Hotel, organisée par le journal japonais "Yomiuri" :
Ils visitèrent le mont Fuji, Osaka et Yokohama.
Visite :
Hiroshima
Iwakuni
Kyushu, 8 février
robe et foulard
,,-,, ,,,,,,,,,
robe noire boutons
robe noire et rouge
Autre :
L'empereur offrit à Marilyn un collier de perles naturelles fait par Mikimoto ()(elle porta ce collier le jour de son divorce avec DiMaggio () et l'offrit plus tard à Paula Strasberg, qui le donna ensuite à sa fille, qui le vendit en 1999).
Les choses se gâtèrent quand Marilyn accepta une invitation en Corée pour rendre visite aux troupes américaines. Joe ne voulait pas qu'elle parte.
Ce fut le général John E.Hull qui commandait l'armée en Asie, qui envoya à Marilyn une invitation pour une tournée parmi les troupes américaines en Corée, qui représentait plus de 10 000 hommes.
Elle s'envola avec Jean O'Doul (le femme de Frank « Lefty » O'Doul, l'ami de Joe) et Walter Bouillet (l'officier chargé des divertissements de l'armée) pour une tournée de quatre jours et dix représentations.
16 février 1954, à Itami Airport :
Elle conquit les troupes dans une robe violette à paillettes, courte et moulante.
Elle chanta « Diamonds are a girl's best friend », « Bye, bye, baby », « Somebody loves me » et « Do it again » (atténué en « Kiss me again » pour éviter de surexciter un public déjà très enthousiaste). Elle fut accueillie partout très chaleureusement.
Elle s'en souviendra plus tard comme de l'expérience la plus heureuse et la plus insouciante de sa vie.
Départ de Tokyo, 23 février 1954 :
Escale à Honolulu :
Arrivée San Francisco, 24 février 1954 :
Au moment de leur retour en Californie, leur couple traversait de graves difficultés; Joe refusa de l'accompagner à la remise des prix de Photoplay. Elle se fit alors escorter par Sidney Skolsky.
De retour à Los Angeles elle régla ses différends avec les studios, et retourna travailler.
Ils étaient installés sur North Palm Drive. Comme Joe préférait vivre à San Francisco, elle passa les mois d'avril et mai 1954 dans la maison des DiMaggio, sur Beach Street :
Elle appréciait la vie de famille et les promenades sur le « Yankee Clipper », le yacht de Joe; mais on rapporta que le tempérament de Joe prenait souvent le dessus et qu'il était violent. Il poursuivait ses efforts pour empêcher Marilyn d'apparaître en public.
Août 1954 : le costume extrêmement réduit et la chorégraphie finale du débridé « Heat wave » dans « There's no business like show business » le mirent tellement en colère, qu'il quitta le plateau en fulminant de jalousie et de rage. Malgré ses protestations la scène fut conservée.
Il trouva bientôt un nouveau motif de se montrer jaloux, car le bruit courait que Marilyn avait une liaison avec Hal Schaefer, son directeur musical.
Septembre 1954
Début septembre 1954, ils se retrouvent à New York où Marilyn doit débuter le tournage de « The seven year itch » :
Le 12 septembre 1954, ils dînèrent au El Morocco :
arrivée
à table
Le 13 septembre 1954, ils assistent à une représentation de « Teahouse of the august moon » à New York :
,-,, puis se rendirent au Stork Club.
Joe assista au tournage de « The seven year itch », à New York :
Le tournant décisif eut lieu le jour où le journaliste Walter Winchell persuada Joe de se joindre à la foule de plusieurs centaines de curieux qui attendaient pendant des heures, au coin d'une rue de New York, pour voir enfin la jupe plissée de Marilyn s'envoler en dévoilant ses jambes, au dessus d'une bouche de métro. Joe devint fou de rage et rentra immédiatement à l'hôtel. Au retour de Marilyn, ils eurent une violente altercation.
Ils rentrèrent à Los Angeles le 16 septembre :
Joe retourna rapidement à New York pour ses émissions télévisées, « World Series ».
Quand il rentra le 2 octobre, Marilyn lui annonça qu'elle mettait fin à huit mois et treize jours de vie commune, et qu'elle avait contacté son avocat pour engager la procédure de divorce.
Le 4 octobre 1954 Harry Brand, l'agent de publicité de la Fox, annonça que le couple allait se séparer à l'amiable.
La maison de North Palm Drive fut assiégée par les photographes et les journalistes. Marilyn se trouvait avec son médecin, Leon Krohn et son avocat Jerry Giesler, Joe regardait la télévision au sous-sol.
Il partit à 22h avec son ami Reno Barsocchini. Depuis sa voiture il déclara aux journalistes qu'il quittait Los Angeles et qu'il n'y remettrait plus jamais les pieds.
Le 6 octobre 1954 : Marilyn et Jerry Giesler annoncèrent à la presse, devant la maison de Marilyn et DiMaggio à Beverly Hills, qu'une procédure de divorce était engagée.
Joe quitta la maison quelque temps après :
Il ne considéra pas l'engagement de la procédure de divorce comme la fin de leur relation; il pensait qu'il pouvait regagner Marilyn et qu'elle subissait simplement de mauvaises influences. La veille de la première convocation officielle, préalable au divorce, il fit une dernière tentative, appela Sidney Skolsky à la rescousse et essaya de persuader Marilyn de changer d'avis. Mais elle n'en fit rien.
Le 7 octobre 1954, Joe donna une conférence de presse à San Francisco :
Le 27 octobre 1954 Marilyn comparut devant le juge Orlando H. Rhodes.
Elle dira au juge : « Votre Honneur, mon mari était parfois d'une humeur si noire qu'il restait sans m'adresser la parole pendant cinq jours, même sept jours de suite. Encore plus même quelquefois. Je lui demandais : qu'est-ce qui ne va pas? Pas de réponse (...) Il m'interdisait de recevoir des visites; en neuf mois je n'ai reçu que trois fois des amis (...) La plupart du temps, il ne me témoignait que froideur et indifférence ».
Joe se tint à l'écart des débats. Marilyn obtient un divorce provisoire () pour les raisons officielles suivantes :
« Depuis le début de leur mariage, l'accusé a témoigné envers la plaignante d'une grande cruauté mentale, provoquant ainsi de graves souffrances psychiques, et une grande angoisse, tous actes et comportements de la part de l'accusé ne pouvant être imputés à la plaignante, l'accusé est donc coupable d'avoir provoqué la détresse mentale de la plaignante, ses souffrances et son angoisse. ».
Moins de deux semaines après cette première audience, Joe pensa que les détectives privés (Philip Irwin et Braney Ruditsky) qu'il avait embauchés pour espionner Marilyn avaient découvert des choses intéressantes. Ils avaient suivi Marilyn plusieurs fois à la même adresse, au 8122 Waring Avenue, l'appartement de Sheila Stuart, élève et amie d’Hal Schaefer.
Fou de jalousie, Joe, ses détectives, Frank Sinatra (qui nia plus tard sa présence) et quelques uns de ses copains musclés, entrèrent de force dans l'appartement pour surprendre Marilyn en flagrant délit et donner une leçon à son amant, mais ils forcèrent la mauvaise porte (). Cette histoire est restée dans les mémoires comme le « raid sur la mauvaise porte », et une plainte fut déposée par la propriétaire de l'appartement.
Mais malgré des mois de tension importante et un divorce, Marilyn et Joe continuaient à se voir.
Il lui rendit visite le 8 novembre 1954 lorsqu'elle fut hospitalisée au Cedars of Lebanon Hospital :
On pense qu'il passa une nuit avec elle à son hôtel à Noël 1954 et qu'il fut l'un des rares à savoir qu'elle avait quitté Hollywood. Pendant les mois qui suivirent il ne s'éloigna pas d'elle.
En janvier 1955, il vint la chercher à l'hôtel où elle séjournait avec Milton Greene, à Boston, pour passer cinq jours chez son frère, à Wellesley, Massachusetts.
Le 25 janvier 1955, Marilyn retrouve DiMaggio à Boston, où ils dînèrent avec le frère de Joe, Dominic et son épouse Emily :
Elle lui demandait régulièrement conseil, l'écoutait et suivait ses directives, notamment quand il lui conseilla de renégocier son contrat avec la Fox.
Fin janvier 1955 : il apprit son élection au Base-ball Hall of Fame :.
Le 26 février 1955, anniversaire de Jackie Gleason au Toot's Shor :
avec Jackie Gleason :
avec Toot's Shor
DiMaggio et Marilyn
Le 1er juin 1955 il l'accompagna à la première de « The seven year itch » :
Il donna ensuite une soirée au Toots Shor's, en son honneur, qui fut un échec, car une colère de Marilyn gâcha la soirée.
Le 31 octobre 1955 : le juge Elmer Doyle prononça le jugement définitif de divorce (), en faveur de Marilyn, pour le motif de cruauté mentale (incompatibilité d'humeur dans le Code Civil français).
Après le divorce, Joe continua à travailler pour ses émissions de télévision, à entraîner les Yankees de New York pendant l'hiver puis trouva un emploi comme vice-président d'une société de fournitures pour l'armée, Valmore.H. Monette Corporation.
Il touchait un salaire annuel de 100 000$. Son travail consistait à servir d'ambassadeur pour la compagnie, à visiter les bases militaires à travers le monde et à présider les rencontres de base-ball.
Il ne se remaria jamais; mais il eut, en 1957, une liaison sérieuse avec Marian McKnight, Miss America 1957 :.
Marilyn et Joe ne se rencontrèrent plus par la suite, mais restèrent en contact. Il était présent quand elle eut besoin d'aide.
En 1961, elle l'appela dans un état de grande détresse, depuis le service de psychiatrie du Payne Whitney Hospital, à New York, où Marianne Kris l'avait fait interner pour cure de repos.
Il prit l'avion depuis la Floride et demanda qu'on la fasse sortir de la section psychiatrique. Marilyn fut ramenée par Ralph Roberts à son appartement, où Joe l'attendait.
Il la fit transporter au Columbia Presbyterian Hospital où elle resta du 10 février au 5 mars 1961.
Il resta avec elle tous les jours.
En mars 1961 il l'emmena au camp d'entraînement des Yankees, puis dans la station balnéaire de Redington Beach, Floride, pour qu'elle se repose.
Au Tides Motor Inn :
Camp des Yankees
Redington Beach
Promenade plage
Autre :
Retour à New York, le 2 avril 1961
11 avril 1961, match des New York Yankees contre les Minnesota Twins au Yankee Stadium de New York :
28 juin 1961, Marilyn fut hospitalisée au Polyclinic Hospital de New York, et Joe l'accompagna :
Il fut également présent après son divorce d'avec Arthur Miller et l'aida à mettre de l'ordre dans ses affaires.
Après son retour à Los Angeles, ils passèrent Noël 1961 et le nouvel an ensemble, dans l'appartement de Marilyn de North Doheny Drive.
Comme en 1953, il arriva avec du champagne, du caviar et un sapin de Noël. Quand il n'était pas à l'étranger pour raisons professionnelles, il allait la voir à Los Angeles.
Il l'aida aussi, début 1962, à s'installer dans sa maison de Fifth Helena Drive.
En 1961 ils se virent au moins une fois en juin et deux fois en juillet, soit pour un dîner intime chez Marilyn, soit pour faire des courses ou du vélo.
Selon Donald Spoto, ils se rencontrèrent aussi secrètement fin juillet au Cal Neva Lodge, car ils échafaudaient des plans de remariage.
A cette époque elle avait commandé une robe chez Jean-Louis, destinée selon Donald Spoto, à ce mariage.
Le 21 février 1962, DiMaggio accompagne Marilyn à l'aéroport de Miami, d'où elle partit pour le Mexique :
Télégramme daté du 1er juin 1962 envoyé par Joe pour son anniversaire :
Le 1er août 1962 : il démissionna de son poste de vice-président de la Valmore Monette.
Le lendemain de sa mort, on découvrit, pliée dans son carnet d'adresses, l'ébauche d'une lettre destinée à Joe :
« Cher Joe,
Si seulement je pouvais réussir à te rendre heureux, j'aurais accompli la chose la plus belle et la plus difficile au monde : rendre une personne parfaitement heureuse. Ton bonheur, c'est mon bonheur, et ... » :.
Il s'occupa de ses funérailles, envoya les faire-part, organisa la cérémonie et demanda à la demi-soeur de Marilyn, Berniece Miracle, de l'aider. Il veilla le corps de Marilyn, la veille de l'enterrement au Westwood Village Mortuary.
Les funérailles, le 8 août 1962 :
Après les obsèques, il donna la consigne à un fleuriste, Parisian Florists, de déposer pendant vingt ans une rose rouge à longue tige sur la tombe de Marilyn deux fois par semaine. Il lui en avait fait la promesse le jour de leur mariage, en témoignage de sa fidélité : .
Au bout de vingt ans, Joe fit un don à une oeuvre caritative pour enfants, en souvenir de Marilyn, car il pensait qu'elle serait heureuse s'il honorait sa mémoire de cette manière.
Il garda toujours un silence respectueux sur sa vie commune avec Marilyn; il est le seul à ne pas avoir écrit un livre sur elle, bien que des rumeurs aient circulé périodiquement, selon lesquelles il en rédigeait bien un, mais qu'il n'en souhaitait la publication que 50 ans après sa mort.
Il vécut la période de sa retraite avec la même élégance que celle avec laquelle il jouait au base-ball. Excepté quelques apparitions pour des marques de café, il disparut complètement de la vie publique.
Lettre d'Inez Melson datée du 6 septembre 1962 : .
Il mourut dans sa maison, en Floride, le 8 mars 1999, cinq mois après une opération d'un cancer du poumon
Il fut enterré au Holy Cross Cemetery de Colma en Californie :
Son fils, Joe DiMaggio Jr, qui n'avait pas revu son père depuis de longues années, assista à son enterrement et porta le cercueil de son père.
Sites internet : Wikipedia
Site officiel (en anglais)
sources
http://www.cursumperficio.net/FicheD10.html
Jean-Louis
Jean-Louis Berthault.
Date de naissance : 5 octobre 1907, à Paris.
Date de décès : 20 avril 1997, à Palm Springs, Californie.
Exercice : chef costumier pour les studios hollywoodiens.
Portrait :
Histoire
A la fin des années 30, après avoir été diplômé de l'Ecole des Arts Décoratifs de Paris, Jean-Louis Berthault fit ses débuts dans la couture chez Agnès Drecoll.
En 1935 il visita New York et passa beaucoup de temps dans sa chambre d'hôtel à desiner des croquis. La veille de son retour sur Paris, l'un de ses amis lui suggéra de montrer son travail à quelques prestigieuses enseignes de vêtements de mode de la la 7ème Avenue. La puissante Hattie Carnegie Inc. devint son tocket d'entrée dans le monde de la mode. Hattie Carnegie l'engagea afin d'apporter une "touche" parisienne à ses collections.
En 1936 il s'installa à New York. Il travailla avec elle jusqu'en 1943.
Il eut comme premières clientes l'actrice Irene Dunne et Joan Cohn, la femme d'Harry Cohn, fondateur la Columbia Pictures, qui lui ouvrira les portes des studios hollywoodiens.
Il obtint rapidement la reconnaissance et commença sa carrière en habillant les stars d'Hollywood et la société new-yorkaise.
En 1943 il prend la direction du départment costumes de la Columbia, puis, quelqeus années plus tard, de celui d'Universal Pictures, avant de s'installer à son compte, créant sa propre maison de confection.
Avec l'actrice Adele Jergens : .
A partir de 1958 il travaillera surtout pour la United Artists.
Nommé 15 fois aux Oscars pour la statuette du meilleur costume :
"Comment l'esprit vint aux femmes" (1950), "L'affaire de Trinidad" (1952), "Tant qu'il y aura des hommes" (1953), "Une étoile est née" (1954), "La femme qui s'affiche" (1954), "Une femme diabolique" (1955), "La blonde ou la rousse" (1957), "L'adorable voisine" (1958), "Histoire d'un amour" (1961), "Jugement à Nuremberg" (1961), "Le nef des fous" (1965), "Unnhold-up extraordinaire" (1966), "Millie" (1967) et "Une Cadillac en or massif" en 1956 avec Judy Holiday, pour lequel il remporta l'Oscar du meilleur costume.
Après avoir travaillé pour Universal au début des années 60, Jean-Louis ne travailla plus à temps plein pour le studio. Bien qu'il ait continué à travailler en freelance pour les films, il consacra la majeure partie de son temps à son salon de Beverly Hills, qui comprenait comme clientes notamment Nancy Reagan.
Jean-Louis vécut à Santa Barbara avec son épouse depuis 30 ans, Maggie (), jusqu'à la mort de celle-ci en 1987.
En 1988 il prit sa retraite à Palm Springs.
Le 10 août 1993, il épousa sa compagne et proche amie l'actrice Loretta Young (). Il avait crée les robes et les cotumes de l'éblouissante actrice tout au long de sa carrière, dont les robes qu'elle porta pour ses faleuses descentes d'escalier de son show télévisé.
Jean-Louis était connu pour avoir crée les robes glamour des femmes sensuelles les plus importantes
'Hollywood. Marilyn Monroe, Rita Hayworth, Doris Day, Lana Turner, Joan Crawford, Marlene Dietrich, Mary Tyler Moore et Julie Andrews ont toutes été parfaitement habillées par lui.
Ses vêtements éclatants étaient réputés pour leur luxueux matériaux, leurs coupes simples et élégantes, la virtuosité d'un travail de haute qualité et une silhouette moderne épurée, qui font que ses vêtements peuvent être portés aujourd'hui autant qu'il y a 50 ans.
Deux des superbes costumes de Jean-Louis sont devenus des références dans l'histoire de la culture américaine.
L'inoubliable robe pailletée couleur chair que Marilyn porta pour célébrer l'anniversaire du Président John F.Kennedy en 1962, et la robe fourreau de satin noir que Rita Hayworth porta dans le film "Gilda" en 1946.
Lien avec Marilyn
Il rencontra Marilyn au début de sa carrière et lui créa ses costumes quand elle jouait dans « Ladies of the chorus » (1948).
Puis il travailla avec elle dans « The misfits » (1961) (,,,,,
,,) et sur « Something's got to give ».
Marilyn s'adressait à lui quand elle voulait faire une entrée vraiment remarquée. Il créa la longue robe moulante en soie scintillante, qui la faisait paraître nue sous les projecteurs, qu'elle arbora pour chanter « Happy birthday » à John Kennedy le 19 mai 1962.
La robe :
Les jours précédents sa mort, il avait pris ses mesures pour une robe d'une valeur de
1 600$. Selon les versions il s'agissait soit d'une robe du soir à paillettes, soit de la toilette qu'elle projetait de porter pour se remarier avec Joe DiMaggio.
SOURCES
http://www.cursumperficio.net/FicheJ3.html
Bill Ray, New York City, 1962 Marilyn Monroe singing “Happy Birthday” to President John F. Kennedy
Marilyn, maîtresse épisodique de JFK depuis le milieu des années 50, n'aurait raté cet anniversaire pour rien au monde.
Quitte à défier la Fox, qui menace pourtant de la virer.
Il faut dire que la cérémonie intervient trois semaines après le début du tournage de Something's Got to Give et que, jusque-là, l'actrice qui se prétend malade n'a pas tourné grand-chose. La Fox refuse de lui donner quelques jours pour aller se pavaner sur la scène new-yorkaise !
Mais Marilyn est obsédée par cet anniversaire dont elle veut être LE CADEAU ! Elle a besoin de deux jours, c'est tout. Aussi demande-t-elle à Robert Kennedy, à qui il lui arrive de faire quelques gâteries au passage, de plaider sa cause auprès de Milton S. Gould, le patron de la Fox. Même l'attorney general des États-Unis se heurte à un refus. "C'est no !" Elle fait son job d'actrice ou elle est virée !
May 19, 1962: Marilyn Monroe is at a private party held in the East Side of New York for John F. Kennedy.
Le 17 mai, Marilyn est sur le plateau. Elle tourne, ou du moins essaie de tourner entre deux coupes de Dom Pérignon et les pilules de médicament qu'elle avale comme des cacahuètes. Soudain, un hélicoptère se pose à proximité. Peter Lawford en sort et l'entraîne à bord pour rallier New York. Qui aurait pu croire que Marilyn se plierait aux ordres de son employeur ? C'est elle, la star, yes or no ?
En fait, cette dingue de Marilyn s'est mis en tête de devenir la "First Lady !" À la place de Jackie qui, à côté d'elle, est aussi rigolote qu'une porte de prison, et aussi excitante qu'une carpette défraîchie. Non mais vous l'avez vue, cette madame Kennedy dont le profil est aussi plat que le désert Mohave ?
Alors qu'elle, la star préférée du mâle américain, a des formes dont la seule vue est capable de transformer un eunuque en DSK ! Du reste, en apprenant la venue de la blonde hollywoodienne à la soirée privée de son époux, Jackie a décidé de bouder la cérémonie.
Pour cette soirée très spéciale, Marilyn a commandé une robe à 12 000 dollars au couturier français Jean-Louis, cette même robe qui sera vendue plus d'un million de dollars 37 ans plus tard. Elle n'avait donné qu'une consigne au créateur : qu'elle soit si sexy qu'elle seule puisse la porter sur la planète, sans rien dessous.
Elle comporte vingt couches de soie, et dix-huit couturières consacrent sept jours à temps plein pour y coudre plusieurs milliers de pierres du Rhin scintillantes. Petit détail qui aura son importance : le fourreau est si étroit que Marilyn ne peut l'enfiler.
Il faudra le coudre sur elle, juste avant de monter en scène. C'est pour cela que, contrairement à son habitude, elle n'arrive pas en retard au Madison Square Garden où se déroule la "petite fête privée".
Debout sur un tabouret, dans sa loge, elle attend que les couturières lui greffent la fameuse robe. Ça y est, la voilà prête à bondir sur scène. Avant que ce soit son tour, elle sirote quelques coupes de Dom Pé tout en gobant quelques Smarties pharmaceutiques. Elle sait qu'elle est belle, même l'esprit embrumé.
Maria Callas, Ella Fitzgerald, Jimmy Durante, Peggy Lee et bien d'autres se sont déjà succédé sur scène. C'est à elle que revient d'achever le show. Des molosses viennent la chercher dans sa loge, étant donné qu'il lui est presque impossible de marcher dans sa robe, ils la soulèvent telle une poupée de porcelaine pour la déposer derrière le rideau de scène.
Elle entend Lawford l'annoncer. Morte de trac, elle prend une grande inspiration...
Mais qu'a-t-elle fait ? Les coutures de la robe n'ont pas résisté. "Shit !" Impossible d'apparaître devant les caméras à moitié à poil, car, effectivement, elle ne porte rien sous son fourreau.
Les fesses à l'air, elle retourne à sa loge. Les couturières s'affairent, Marilyn vide encore quelques coupes. Pendant ce temps, le brave Lawford l'annonce encore et encore. La voilà, enfin. Tonnerre d'applaudissements.
Personne ne lui en veut de son retard. Elle est si belle, si fragile, si attendrissante.
Elle s'approche du micro, le silence se fait dans la salle.
Visiblement, elle est éméchée, mais on la sent également très excitée à l'idée de chanter pour "The Prez" comme elle l'appelle. Elle prend son souffle. Et merde, sa robe recommence à craquer sur son fessier.
S'en rend-elle compte, absorbée par sa déclaration d'amour ? Son "Happy Birthday" est torride. Un ange passe... nu et en érection. Elle chante comme si elle faisait l'amour au président devant 15 000 personnes et 40 millions de téléspectateurs.
JFK, comme tous les hommes présents, ne rêve que d'une chose que la décence oblige à taire. Marilyn est aux anges, elle a fait sensation, c'est sûr, et bientôt, elle sera la First Lady. Son John va l'épouser. La malheureuse naïve.
Elle tombe de l'Everest cinq jours plus tard quand JFK la fait appeler par Peter Lawford pour lui annoncer que leur aventure est terminée, qu'elle ne doit plus le contacter. La voilà virée du cheptel comme une malpropre.
Elle devenait trop incontrôlable, trop dangereuse pour la réputation du président. L'actrice trahie implore, supplie, mais rien n'y fait. Elle ne sera jamais First Lady. Cerise sur le gâteau, elle est finalement licenciée par la Fox. Le château de cartes s'effondre. Elle ne le remontera jamais.
Le 4 août suivant, elle fait une ultime overdose, la dernière d'une très longue série. Suicide ? Assassinat ? Accident ? Le mystère demeure, 50 ans plus tard.
REGARDEZ Marilyn débiter son petit compliment musical :
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de RADIONOMY
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article
Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos
http://www.lepoint.fr/c-est-arrive-aujourd-hui/19-mai-1962-
les-jolies-fesses-de-marilyn-monroe-fetent-le-45e-anniversaire-de-kennedy-19
Madison Square Garden, May 19th, 1962. Marilyn Monroe sang
"Happy Birthday Mr. President" to John F. Kennedy.
She was wearing a nude colored scandal designed by Jean Luis.
Bob Mackie illustrated the design
Madison Square Garden, May 19th, 1962. Marilyn Monroe
sang "Happy Birthday Mr. President" to John F. Kennedy.
She was wearing a nude colored scandal designed by Jean Luis.
Bob Mackie illustrated the design
Et maintenant, monsieur le président, mesdames et messieurs... Marilyn Monroe !" s'égosille l'acteur Peter Lawford, beau-frère de John Fitzgerald Kennedy, chargé d'annoncer les stars venues fêter les 45 ans du président. Personne ! La blonde se fait désirer.
Il raconte une petite blague et reprend : "Et maintenant..." Toujours personne. Et cela dure... Les 15 000 personnes présentes dans la salle n'en peuvent plus d'attendre le clou du spectacle. Un clou bien forgé... 40 millions de téléspectateurs sont rivés à leur petit écran. Suspense... "Ladies and gentlemen, the late Marilyn Monroe!" hurle pour la vingtième fois Lawford.
Cette fois, la star monte enfin sur scène dans une robe somptueuse. Tonnerre d'applaudissements.
Elle s'avance en sautillant vers le micro, se débarrasse de son étole d'hermine et entame avec hésitation "Happy Birthday, Mister President", qui entre immédiatement dans l'histoire.
Jean Louis, de son vrai nom Jean-Louis Berthault, est un créateur de costumes français,
né le 5 octobre 1907 à Paris et mort le 20 avril 1997 à Palm Springs (Californie).
Ayant fait l’essentiel de sa carrière à Hollywood, il est célèbre entre autres pour avoir créé la robe fourreau en satin noir de Rita Hayworth dans Gilda et la robe couleur chair que Marilyn Monroe portait le 19 mai 1962 lors de l’anniversaire de John Fitzgerald Kennedy au Madison Square Garden.
Biographie
Diplômé de l’École des Arts décoratifs, Jean-Louis Berthault fait ses débuts dans la couture chez Agnès Drecoll. Lors d’un séjour à New York en 1935, il est remarqué par la styliste Hattie Carnegie qui l’engage pour apporter une « touche » parisienne à ses collections. Il a comme premières clientes l’actrice Irene Dunne et Joan Cohn, la femme de Harry Cohn, fondateur de Columbia Pictures, ce qui va lui ouvrir les portes des studios hollywoodiens.
En 1943, il prend la direction du département costumes de la Columbia puis, quelques années plus tard, de celui d’Universal Pictures avant de s’installer à son compte, créant sa propre maison de confection. À partir de 1958, il travaillera surtout pour la United Artists.
Nommé 14 fois aux Oscars, il ne reçoit la statuette qu’une seule fois en 1957 pour Une Cadillac en or massif de Richard Quine.
Marié pendant plus de trente ans, il épouse à la mort de sa femme en 1987 l’actrice Loretta Young.
Il meurt à 89 ans le 20 avril 1997.
Jean Louis a conçu les robes de :
Ivory silk for the misfits by Jean Louis
DERNIERE JOURNEE
Il n'existe pas de réelles divergences de témoignages quant aux activités de Marilyn ce dernier jour.
Le principal désaccord porte sur le temps qu'elle passa avec le Dr Greenson. L'opinion la plus répandue est qu'il resta avec elle la plus grande partie de la journée, mais, selon certaines versions, il ne l'aurait rencontrée que durant 2 heures, en début de soirée.
Elle passa de nombreux appels téléphoniques; elle en reçut en revanche très peu, car Eunice Murray ne lui transmettait pas tous les appels.
La liste des personnes avec qui elle aurait eu une conversation est impressionnante. Nombreux sont ceux qui ont revendiqué avoir joué un rôle au cours de cette dernière journée, mais l'enregistrement des appels n'a pas été rendu public.
De la même façon, le nombre de projets que Marilyn aurait fait pour le lendemain est étonnant : rencontrer Sidney Skolsky, travailler sur le projet de film sur Jean Harlow, donner une conférence de presse afin de dénoncer les agissements des frères Kennedy...
Au cours de cette journée elle parla au téléphone avec Sidney Skolsky, Marlon Brando, Ralph Roberts, Joe DiMaggio Jr et Peter Lawford (informations avérées).
Le 3 août Pat Newcomb passa la nuit chez Marilyn. Marilyn se réveilla tôt le matin après une mauvaise nuit où elle avait très peu dormi.
8h : arrivée d'Eunice Murray pour sa journée de travail.
9h : Marilyn déjeune d'un verre de jus de pamplemousse. Au cours de la matinée, elle fait un peu de jardinage et réceptionne des plantes et une table qu'elle avait commandées.
10h : arrivée du photographe Lawrence Schiller pour regarder avec elle les photos faites sur le tournage de « Something's got to give » (scène de la piscine) - Marilyn en sélectionne quelques unes. Puis elle téléphone à des amis.
Midi : Pat Newcomb se lève . Eunice Murray prépare le déjeuner.
13h : arrivée de Ralph Greenson. Il reste avec Marilyn jusqu'à 19h.
15h : Greenson demande à Pat Newcomb de partir et à Eunice Murray d'emmener Marilyn pour une promenade sur la plage. Un témoin rapporte que Marilyn avait « visiblement absorbé quelque chose, car son pas était hésitant sur le sable ».
16h30 : Marilyn rentre pour suivre sa thérapie avec Dr Greenson.
Vers 17h : Peter Lawford appelle Marilyn et l'invite pour le dîner.
19h : le Dr Greenson quitte la maison et demande à Eunice Murray de rester pour la nuit.
19h15 : Joe DiMaggio Jr appelle, Marilyn est apparemment de bonne humeur.
19h45 : Peter Lawford rappelle pour confirmer le dîner. Alarmé par l'élocution pâteuse de Marilyn, il passe un certain nombre de coups de fil et finalement appelle l'avocat de Marilyn, Milton Rudin. Celui-ci parle à Eunice Murray, qui lui assure que Marilyn va bien.
A partir de là les événements s'embrouillent.
22h : l'agent de presse Arthur Jacobs, est informé au cours d'un concert au Hollywood Bowl, de la mort de Marilyn - bien qu'à 23h Milton Rudin eut affirmé à Joe Naar, l'agent de Peter Lawford, que Marilyn allait bien, qu'elle était simplement sous sédatifs.
ou bien :
3h : Eunice Murray se réveille et appelle le Dr Greenson, car elle s'inquiète de voir de la lumière filtrer sous la porte de Marilyn.
SOURCES
Superbe BLOG
http://www.cursumperficio.net/FicheD8.html
(;,,,), au treizième étage, avec vue sur l’East River. Il se situait juste à côté de l’ancien appartement de Marilyn au 2 Sutton Place South (qui appartenait à Milton Greene).
Leur numéro de téléphone était dans l’annuaire.
Avec le décorateur John Moore, elle fit repeindre les murs en blanc et installer des miroirs du sol au plafond dans le salon-salle à manger, après avoir réuni les deux pièces.
La couleur dominante de l’appartement était le blanc : murs, rideaux, meubles de couleur pâle, piano blanc, canapé, fauteuils.
Marilyn n’était jamais satisfaite du résultat, et elle ne cessait de changer les meubles, les draperies, les accessoires ou les objets d’art, que ce soit à New York ou dans la villa louée pour l’été à Long Island.
Les pièces étaient envahies de livres, de disques. Il y avait aussi un bureau pour Arthur, mais il gardait néanmoins son studio à l’hôtel Chelsea, sur la 23ème rue.
sources
CURSUM PERFICIO
http://www.cursumperficio.net/1957.html
Marilyn Monroe
Auteur: Adam Victor
Date de sortie: février 2001
Relié 352 pages
Langue: français
Éditeur: Könemann
Prix éditeur: environ 15 Euros
ISBN-10: 3829052073
ISBN-13: 978-3829052078
Ou le commander ? sur amazon
Présentation de l'éditeur:
Marilyn Monroe figure incontestablement au panthéon des grandes stars du XXè siècle, mais la 'vraie' Marilyn reste un mystère sous bien des aspects. (...) Cette encyclopédie offre un accès facile à toutes les informations concernant l'actrice et son époque. Tous les événements de sa vie sont évoqués, depuis son enfance difficile et sa première carrière comme modèle, jusqu'à son ascension dans le monde de Hollywood, la création de sa maison de production, ses mariages (...)et sa mort prématurée. Tous les personnages ayant joué un rôle dans son existence sont répertoriés. (...)
Le lecteur trouvera également des informations complètes sur les films auxquels elle a participé. (...) Le livre donne un aperçu iconographique de la star avec 375 photographies dont 170 en couleur (...). Cet ouvrage donne aussi des informations concernant le mythe qui l'entoura dès le début de sa carrière et les instances qui ont aidé à perpétuer ce mythe, autant pour son bonheur que pour son malheur. (...) Cet ouvrage, illustré et agréable à lire, fera apparaître Marilyn Monroe sous un jour nouveau et représente un authentique témoignage de la légende qui porte son nom.
> Le livre version originale (en anglais):
The Marilyn Encyclopedia
1ère édition - Overlook Press - en 1999
Dernière édition - Gerald Duckworth & Co Ltd - en 2012
Tout fan de Marilyn se doit d'avoir ce livre dans sa bibliothèque ! Il s'agit d'une véritable "Bible" sur Marilyn; qui, comme son nom l'indique dans sa version originale en anglais, est une encyclopédie. Le livre se présente donc comme un dictionnaire (de la lettre A à Z) et évoque tout ce qui a un rapport à Marilyn (ses films, chansons, partenaires à l'écran, photographes, maris, amants, famille, lieux fréquentés ...).
Les articles sont fouillés, avec des anecdotes et citations (certains peuvent contenir de petites erreurs mais pardonnables), avec une multitude de références biographiques (l'auteur a fourni ici un travail remarquable de recherches) et l'ensemble est richement illustré (chaque photographie est par ailleurs légendée). LE livre à avoir absolument car il reste LA référence pour chaque fan de Marilyn (la version française n'est désormais plus éditée, mais vous pouvez vous le procurer d'occasion à bas prix).
SOURCES
http://divinemarilyn.canalblog.com/tag/ma%20collection
A cancelled bank check from the personal Bank of America
account of Marilyn Monroe. Made payable to Schwab’s Drugs
in the amount of $5.00.
Dated October 5, 1951, written entirely in Marilyn’s own hand.
Important activities in Marilyn’s life around this time include:
-Release of Love Nest – October 10 -Marilyn appears on the cover
of Look magazine for the first time – October 23
sources
http://themarilynmonroecollection.com/m
arilyn-monroe-signed-bank-check-october-5-1951/
http://www.youtube.com/watch?v=Ywctd793F-0
Le 05 août 1962, Marilyn Monroe, le plus grand sex symbol d'Hollywood, est retrouvée morte à son domicile, étendue au milieu de ses draps de satin.
On retrouve sur sa table de chevet des flacons de médicaments vides.
Si l'on conclu rapidement à un suicide par overdose médicamenteuse, le mystère continue de planer des années après.
Des experts réexaminent aujourd'hui son maigre dossier médical, son profil psychologique et son rapport d'autopsie..
Ils en retirent des conclusions pour le moins saisissants sur la vie et la mort de Marilyn
Marilyn Monroe in Gentlemen Prefer Blondes (1953)
Synopsis :
Dorothy la brune et Lorelei la blonde sont des danseuses de music-hall. Tandis que la première croit encore en l’amour désintéressé, sa meilleure amie ne jure que par la fortune matérielle de ses conquêtes successives. Parmi ces dernières se trouve le futur millionnaire Gus. Lorelei voudrait bien l’épouser lors d’un voyage prochain en Europe. Mais comme son fiancé est trop dépendant de son père, elle décide d’embarquer sans lui, avec Dorothy en tant que chaperon et toute l’équipe olympique à ses pieds.
Les Hommes préfèrent les blondes est bien plus qu’une pierre décisive à l’édifice du mythe de Marilyn Monroe. La séquence mille fois citée, notamment par Baz Luhrmann dans Moulin Rouge !, de « Diamonds are a girl’s best friend » met certes savamment en scène le pouvoir de séduction de l’actrice, entourée pour l’occasion d’un chandelier humain vêtu de latex et de George Chakiris, encore inconnu à l’époque.
Elle n’est pas pour autant symptomatique d’un film, qui s’approprie la guerre des sexes avec une désinvolture jubilatoire, contrairement à son contemporain, lui aussi porté par Monroe, le pesant Comment épouser un millionnaire de Jean Negulesco.
Car dans le duel féminin hautement électrique entre Jane Russell, la tête d’affiche, et Monroe, l’étoile montante, la véritable vedette est le regard irrévérencieux sur les rapports hommes/femmes de la part du scénario de Charles Lederer et de la
réalisation de Howard Hawks.
Les hommes y sont avant tout des objets, à malmener au bon vouloir de leurs pendants féminins.
Ce sont soit des benêts qui mettent un point d’honneur à perdre chaque confrontation verbale ou sentimentale, comme Gus, soit des complices, nullement dupes des ruses de Lorelei et Dorothy, qui acceptent volontairement de perdre un peu de leurs privilèges archaïques, en échange d’un signe d’affection chargé de sous-entendus plus ou moins érotiques, comme le détective Malone ou Henry Spofford III.
Pour un film du début des années 1950, une période nullement connue pour sa liberté de mœurs, les trouvailles équivoques surabondent d’ailleurs, d’une façon jamais plus flagrante que lors de la séance d’exercices sportifs, accomplis par des athlètes pratiquement nus, puisque leur seul habit est un caleçon couleur chair.
Face à eux, les personnages féminins tiennent subtilement les rênes d’une histoire, qui consiste essentiellement en de délicieuses leçons de séduction et autres quiproquos amenés avec un humour mordant, qui nous rappelle parfois les comédies sophistiquées des années ’30.
Désormais vieille de plus d’un demi-siècle, cette comédie musicale n’a rien perdu de sa superbe. Elle nous rappelle au contraire avec un charme désarmant que Jane Russell et Marilyn Monroe étaient bien plus que de simples symboles sexuels et que le cinéma de Howard Hawks, selon la légende l’un des réalisateurs les plus virils de la grande époque de Hollywood, était malgré les apparences très sensible à la cause des femmes.
Ce qui ne signifie pas pour autant que son film avait pour ambition principale autre chose que de divertir d’innombrables générations de spectateurs, passées, présentes et futures.
Quand à la paire de chaussures assortie à la robe et portée par Marilyn pour les photos promotionnelles (et non portées dans la séquence du numéro musical dans le film), on en découvre une dans le livret du single collector américain Music de Madonna, sorti en 2000. Pour l'album Music, Madonna adopta le style cow-boy, portant chemise à carreaux, jean et chapeau de cow-boy.
Pour les photos promotionnelles, on découvre la chanteuse posant notamment dans la paille; et il y figure cette photographie d'une chaussure à strass rouge perlée, disposée dans la paille, qui est bel et bien l'une de la paire portée par Marilyn.
cette comédie de Howard Hawks a su garder une fraîcheur pétillante, malheureusement absente de la copie usée, projetée à la Cinémathèque Française.
William Travilla...Costume Illustrator
Né le 22 mars 1920, décédé le 2 novembre 1997
Incroyablement doué pour le dessin, William Travilla entre dès l'âge de 8 ans à la prestigieuse Chouinard School of Arts de Los Angeles où il apprend à acquérir les canons de la beauté en dessinant des nus. Lorsqu'il a 16 ans, son grand'père décède et lui laisse un héritage assez conséquent pour lui permettre de voyager à travers le monde avec son cousin. Ils découvrent ensemble toutes les beautés des îles du Pacifique mais la guerre éclate et il doivent rentrer en Amérique.
Comme sa tante est actrice et que son mari est scénariste, il pense qu'il peut faire aussi carrière dans le monde du cinéma et part pour Hollywood en 1942. Là-bas, il fait de petites prestations pour des studios indépendants, pour Columbia et United Artists.
Pour arrondir ses fins de mois, il dessine des costumes de showgirls pour 5$ ou peint des fresques exotiques dans les restaurants où déjeunent les stars du grand écran.
blog
william TRAVILLA
http://williamtravilla.com/The-Man-Himself(849737).htm
However one of the most iconic and influential partnerships was between Marilyn Monroe and designer William Travilla. Travilla, who designed costumes for over eight of Monroe’s films, was responsible for both the hot pink silk evening dress worn by Monroe in the “Diamonds are a Girl’s Best Friend” sequence (later recreated by Madonna) and the famous white halter dress worn in the movie “Seven Year Itch”. Int the 1970s, he started to focus on TV, winning emmys for his work on Dallas.
However, his work on Gentlemen Prefer Blonds continue to be some of the best representation of 1950s contemporary American fashion (I would kill for Jane Russell’s black and white checked jacket with yellow lining).
Amazing Hats worn in the first scene of the movie. Hats were such a vital
part of a women’s wardrobe in the 1950s that designers often designed hats that coordinated with each outfit
Marilyn Monroe Costume Test Shoots
Pretty in pink! This Travilla designed pink dress is fitted & gored & made for a glam gal. Travilla was the designer who designed the infamous white dress for Marilyn Monroe in The Seven Year Itch.
Travilla's Marilyn Monroe costume sketches.
Travilla's Marilyn Monroe costume sketches.
Incroyablement doué pour le dessin, William Travilla entre dès l'âge de 8 ans à la prestigieuse Chouinard School of Arts de Los Angeles où il apprend à acquérir les canons de la beauté en dessinant des nus. Lorsqu'il a 16 ans, son grand'père décède et lui laisse un héritage assez conséquent pour lui permettre de voyager à travers le monde avec son cousin. Ils découvrent ensemble toutes les beautés des îles du Pacifique mais la guerre éclate et il doivent rentrer en Amérique. Comme sa tante est actrice et que son mari est scénariste, il pense qu'il peut faire aussi carrière dans le monde du cinéma et part pour Hollywood en 1942. Là-bas, il fait de petites prestations pour des studios indépendants, pour Columbia et United Artists. Pour arrondir ses fins de mois, il dessine des costumes de showgirls pour 5$ ou peint des fresques exotiques dans les restaurants où déjeunent les stars du grand écran.
Ann Sheridan remarque son talent et le fait engager dès 1945 à la Warner comme chef décorateur. Il devient alors le plus jeune styliste sous contrat chez eux, il n'a que 25 ans! Puis il change de studio en 1952, part pour la 20th Century Fox où il travaille sur des films de série B. C'est dans ces mêmes studios qu'il rencontre celle qui boulversera sa carrière : Marilyn Monroe.
Le hasard fait qu'elle lui demande d'emprunter une cabine d'essayage pour passer un de ses costumes et le jeune homme est subjugué devant une telle beauté. Il vient de trouver "Sa Muse". Il sait bien comment mettre en valeur les courbes féminines (puisqu'il les dessine depuis qu'il a 8ans) mais Marilyn n'a pas besoin qu'on la mette en valeur : il suffit juste de l'habiller avec quelques centimètres de tissus!
Désormais, le nom de William Travilla sera à jamais associé à l'actrice dont il fera les robes pour 8 de ses films.
Bien qu'il ai contribué aux succès de films de la 20th Century Fox, cette dernière ne lui renouvelle pas son contrat et Travilla se retrouve au chômage à la fin des années 60. Avec son ami Sarris, ils fondent la "Travilla INC" qui expose désormais dans les plus grandes villes d'Europe les robes portées à l'écran par Marilyn (encore à ce jour pour le plaisir de ses fans)
Il travaille une dernière fois pour un grand studio hollywoodien (la Paramount début année 70) puis se tourne définitivement vers le petit écran en créant des costumes pour des petites séries tv. En 1984, Travilla entre dans une série télévisée qui dure déjà depuis 6 ans : "Dallas" et il est récompensé pour ses nouvelles créations.
Plus de 100 films à son actif et 3 fois nominé pour :
"comment épouser un millionnaire" (1953)
"there no business like show buisiness" (1954)
"the stripper" (1963)
Il remportera un Oscar :
"les aventures de Don Juan" (1950)
Quelques unes de ses robes pour Marilyn à l'écran :
"bus stop"
"there no business like show business"
"les hommes préfèrent les blondes"
"comment épouser un millionnaire"
"7ans de réflexion"
"la rivière sans retour"
Il habillera aussi plus de 270 stars du cinéma dont :
Jane Russel - Marlene Dietrich - Loretta Young
Costumes pour quelques films
"la vallée des poupées"
Costumes Johanne Woodword dans "Wusa"
Costume Katy Jurado dans "la lance brisée"
Parmi ses films les plus connus :
Années 40 :
nuit et jour - la bête aux 5 doigts - le loup des 7 collines - la rivière d'argent - les aventures de Don Juan - boulevard des passions - le grand tourbillon - les desperados - le bon vieux Sam
Années 50 :
la porte s'ouvre - la cible humaine - la bonne combine - panique dans la rue - l'oiseau de paradis - sur la riviera - le jour où la terre s'arrêta - l'attaque de la malle poste - chérie, je me sens rajeunir - viva Zapata! - les hommes préfèrent les blondes - comment épouser un millionnaire - la veuve noire - la joyeuse parade - la rivière sans retour - le jardin du diable - la lance brisée - 7 ans de réflexion - la main gauche du seigneur - les implacables - les hommes épousent les brunes - la mousson - bungalows pour femmes - bus stop
Années 60 :
du haut de la terrasse - la vallée des poupées - l'étrangleur de Boston
Années 70 :
Wusa
Années 80 :
Caboblanco
Quelques photos de films :
SOURCES
http://ideyvonne2.canalblog.com/archives/2010/07/23/18650399.html
Marilyn Monroe
Travilla's Marilyn Monroe costume sketches.
Travilla's Marilyn Monroe costume sketches.
Gold dress Marilyn Monroe
"Sunburst" dress, originally designed for a scene in "Gentlemen Prefer Blondes" but was deigned too risque for the screen. You see it briefly in a scene when she's dancing, from memory, I think with Piggy. The dress did however become famous after being featured in a photoshoot by Gene Kornman. Some of the most iconic images of Marilyn.
Marilyn's Iconic Gold Dress.
Travilla Costume Design for Marilyn's "Sunburst" Dress in
"Gentlemen Prefer Blondes" by thefoxling, via Flickr
Travilla's original design for Marilyn in "Gentlemen prefer blonds"
A Version of Marilyn Monroe's "Sunburst" Dress from
"Gentlemen Prefer Blondes" by thefoxling, via Flickr
A Version of Marilyn Monroe's "Sunburst" Dress from
"Gentlemen Prefer Blondes" by thefoxling, via Flickr
singing in that dress for Pres kennedy at MSG wow wow wow
Madison Square Garden, May 19th, 1962. Marilyn Monroe
sang "Happy Birthday Mr. President" to John F. Kennedy.
She was wearing a nude colored scandal designed by Jean Luis.
Bob Mackie illustrated the design
Marilyn Monroe wearing Jean Louis 2500 rhinestone gown,
that she wore when she famously sung ‘Happy Birthday…Mr President’
to JFK at Madison Square Garden, May 29th 1962.
- THE "HAPPY BIRTHDAY MR. PRESIDENT" DRESS A full length evening
sheath dress of flesh-colored soufflé gauze encrusted with graduated rhinestones
embroidered in a rosette motif.
Worn by Marilyn Monroe at the famous birthday tribute
to President John F. Kennedy at Madison Square Garden where
Marilyn sang "Happy Birthday Mr. President" on May 19. 1962.
JFK at the Garden Marilyn Monroe Sings 'Happy Birthday' t
o JFK, May 19, 1962: A Photographer Remembers - LIFE
The dress worn by Marilyn Monroe at the New York Birthday Salute to President Kennedy.
Source: Christie's Auction House October 1999
Dissimulations
L'un des aspects sur lequel tous les biographes sont d'accord, est que, au cours de la nuit du 4 août 1962, un certain nombre d'éléments permettant d'établir les vraies circonstances de la mort de Marilyn furent dissimulés aux divers enquêteurs.
Gloria Steinem fait à ce sujet le commentaire suivant : « Il s'agit de la dissimulation d'un « non-crime » : l'existence d'une relation personnelle entre Marilyn et Robert et John Kennedy.
Sa théorie met également en avant d'une part le fait que Peter Lawford se serait appliqué à supprimer tout indice gênant, dont un éventuel message de Marilyn relatif à son suicide, et d'autre part le fait qu'Eunice Murray entreprit de mettre de l'ordre dans la maison, alors même que la police était sur les lieux (Jack Clemmons remarqua même qu'elle avait mis le lave-linge en route).
RFK et Peter Lawford ont peut être essayé de réanimer Marilyn après son ingestion massive de médicaments.
Les chauffeurs de l'ambulance ont déclaré à Anthony Summers qu'ils transportèrent le corps sans vie de Marilyn au Santa Monica Hospital, pour la ramener chez elle peu de temps après. La police n'arriva sur les lieux que 2 ou 3h après le moment présumé de la mort de Marilyn.
Donald Spoto pense qu'il faut ajouter à Eunice Murray, le Dr Greenson et le Dr Hyman Engelberg parmi les personnes qui ont rangé la maison de Marilyn avant l'arrivée de la police. Ils essayaient à son avis, de dissimuler le lavement fatal qui lui fut malencontreusement administré pour la calmer.
Selon cette hypothèse, Greenson serait entré par effraction, en cassant une vitre, dans la chambre de Marilyn, aurait arraché les rideaux noirs que Marilyn avait fait placer pour occulter complètement la lumière et aurait supprimé toute trace du lavement administré par erreur et ayant entraîné la mort de Marilyn.
Hal Conners, pilote d'hélicoptère, fait partie des nombreux autres acteurs mystérieux impliqués dans ce drame. Il aurait emmené Robert Kennedy depuis la maison de Peter Lawford jusqu'au terminal de départ de la TWA à LAX (aéroport international de Los Angeles), tôt le matin du 5 août 1962. Selon son copilote, Jim Zonlick, Conners embarqua Robert Kennedy entre minuit et 2h, et l'emmena à Gilroy, en Californie, où il séjournait chez John Bates.
SOURCES
http://www.cursumperficio.net/FicheD13.html
A LIRE
Wolfe Donald. « Marilyn
Monroe : enquête sur un assassinat ». Editions Albin
Michel. 1998
Summers Anthony. « Les
vies secrètes de Marilyn Monroe ». Editions Presses de la Renaissance. 1986
Spoto Donald. «
Marilyn Monroe ». Editions Pocket.
1993
A natural mink collar with brown satin lining. An obvious favorite, Marilyn wore this fur regularly when living in New York City, an
d also during at least two Milton Greene photo shoots, one being the famous Edward R. Murrow session, which was shot at his home prior to Marilyn’s now famous appearance on his television show. On another occasion, Marilyn was interviewed wearing this collar at Milton Greene’s studio, located at 480 Lexington Avenue in New York.
She’s also pictured wearing the collar on several other occasions, including while off the movie set in England when filming “The Prince and The Showgirl.”
From the 1999 Christie’s Auction, The Personal Property of Marilyn Monroe, a brown and beige paisley Pucci belt, size 10.
History does not relate when Marilyn discovered the brilliant colors and easy shapes of the Italian house of Pucci. Founded in 1947 by Emilio Pucci, scion of a venerable Italian Florentine family, the first designs Pucci made were for skiwear, which is hardly surprising as he was a member of the Italian Olympic ski team.
From the first jewel colored prints, inspired by motifs from the Italian Renaissance, to the ultimate simplicity of little silk jersey shifts, Pucci was one of the hottest looks of the early sixties.
Marilyn collected Pucci items in multiples; if she didn’t have a dress in every color, she certainly had one in every other shade.
She favored a palette of flesh tones, of leafy greens or of shocking pinks and mauves with occasional excursions into deep blues. Unlike her ‘working’ daytime wardrobe, which was predominantly black, these were clothes for Marilyn to play in, and by the beginning of the sixties had replaced the natural colored chambrays, the capri pants and matching shirts she had worn throughout the mid to late fifties.
Looking at Marilyn’s Pucci wardrobe today, it is astonishing how contemporary it seems; the feather light dresses cut as simply as T-shirts; the silk shirts in brilliant colored jewel prints, designed to be worn, as Marilyn did with simple white pants or with jeans, are of today, not of yesterday.
Marilyn is said to have been buried in the green Pucci dress she wore while in Mexico in February, 1962, shown below.
Provenance:
Christie’s New York: The Personal Property of Marilyn Monroe, October 27-28, 1999. Click here to buy your copy of the Christie’s auction catalog for the sale of Marilyn Monroe’s personal items.
From the 1999 Christie’s Auction, The Personal Property of Marilyn Monroe, a green silk Pucci belt, with tassels consisting of colored glass beads.
Buried in a Green Pucci Dress: Marilyn is said to have been buried in the green Pucci dress she wore while in Mexico in February, 1962, shown at right.
From the book “Marilyn: The Last Months” by Eunice Murray:
Eunice visited the house on Fifth Helena one more time before the funeral. On Tuesday, clothes had to be selected for the services on Wednesday.
Although this was the task of Marilyn’s half-sister, Bernice Miracle, Eunice was called in by estate executrix Inez Melson to show the two women where things were.
The mortician was in attendance also, a quilted satin folder across his arm on which to lay the garments. The house seemed strangely silent as the party of four filed solemnly into Marilyn’s bedroom.
Eunice walked over to the wardrobe closet and pointed out the dresses. Mrs. Miracle began to sort through them, a look of confidence on her face. The others stood waiting for her choice.
“Where are the blue dresses?” Mrs. Miracle finally turned to ask. “There are no blue dresses,” Eunice said. “No blue dresses? But that was her favorite color. She always wore blue when I knew her.” “Not lately,” Eunice replied.
Mrs. Miracle seemed at a loss, not so sure at all anymore. “She always liked blue,” she repeated as she sorted through the rack helplessly. But it had been several years since Marilyn and her half-sister had been close, and that had been only for a brief while.
“Perhaps Mrs. Murray would show us her favorite dress,” Mrs. Melson said. Eunice stepped forward and took the pale green Pucci from the rack. She could still see Marilyn radiant in the dress at the press conference in Mexico City. It was the dress about which Marilyn had quipped to reporters, “You should see it on a hanger.”
It was on a hanger now, and its lines were straight up and down, formless all by itself. Marilyn’s own shape would provide the curves of her last garment.
Eunice walked across the room and laid the dress on the queen-sized bed for the others to examine. Mrs. Miracle and Mrs. Melson stood together at the foot of the bed, Eunice on one side and the mortician on the other. Mrs. Miracle approved the dress. She handed it to Mrs. Melson. “This will do,” she said.
History does not relate when Marilyn discovered the brilliant colors and easy shapes of the Italian house of Pucci. Founded in 1947 by Emilio Pucci, scion of a venerable Italian Florentine family, the first designs Pucci made were for skiwear, which is hardly surprising as he was a member of the Italian Olympic ski team. From the first jewel colored prints, inspired by motifs from the Italian Renaissance, to the ultimate simplicity of little silk jersey shifts, Pucci was one of the hottest looks of the early sixties.
Marilyn collected Pucci items in multiples; if she didn’t have a dress in every color, she certainly had one in every other shade. She favored a palette of flesh tones, of leafy greens or of shocking pinks and mauves with occasional excursions into deep blues.
Unlike her ‘working’ daytime wardrobe, which was predominantly black, these were clothes for Marilyn to play in, and by the beginning of the sixties had replaced the natural colored chambrays, the capri pants and matching shirts she had worn throughout the mid to late fifties.
Looking at Marilyn’s Pucci wardrobe today, it is astonishing how contemporary it seems; the feather light dresses cut as simply as T-shirts; the silk shirts in brilliant colored jewel prints, designed to be worn, as Marilyn did with simple white pants or with jeans, are of today, not of yesterday.
Provenance:
Christie’s New York: The Personal Property of Marilyn Monroe, October 27-28, 1999. Click here to buy your copy of the Christie’s auction catalog for the sale of Marilyn Monroe’s personal items.
http://themarilynmonroecollection.com/marilyn-monroe-green-pucci-belt/
A simple yet stunningly beautiful necklace owned by Marilyn Monroe,
consisting of emerald toned beads, measuring 36″ in length
with a gold toned clasp.
This necklace sold in 1999 at the now famous Christie’s sale,
“The Personal Property of Marilyn Monroe.”
This green necklace is showcased as part of lot #138 in the 1999
Christie’s auction catalog: “The Personal Property of Marilyn Monroe.”
Jean Louis, couturier
Provenance:
Christie’s New York: The Personal Property of Marilyn Monroe, October 27-28, 1999. Click here to buy your copy of the Christie’s auction catalog for the sale of Marilyn Monroe’s personal items.
MASTERS George
Date de naissance: 1er avril 1936, à Detroit, Michigan.
Date de décès : 6 mars 1998, à Los Angeles, Californie.
Exercice : coiffeur.
Histoire
Il fut l'un des coiffeurs préférés de Marilyn pendant les dernières années, et celui d'un grand nombre de stars :
En 1962 il accompagna Marilyn au Mexique (), où elle donna une conférence de presse et acheta des meubles.
Mais le vrai souci de Marilyn, ce sont ses cheveux. Leur ondulation naturelle rend la tâche ardue à tous ses coiffeurs, qui avant toute nouvelle coupe doivent d'abord défriser les boucles rebelles. Autre sujet de préoccupation : quelle blondeur adopter ?
Alors qu'elle est encore mannequin, Marilyn se bat longuement contre Emmeline Snively, la directrice de l'agence à laquelle elle appartient : cette dernière souhaite que sa nouvelle recrue renonce à sa belle chevelure châtain.
Mais malgré son immense désir de devenir actrice, Marilyn refuse d'être une décolorée de plus.
Elle finit pourtant par céder, et... convient elle-même de la réussite de la transformation !
Dès lors, Marilyn va passer par toutes les nuances de blond : cendré dans Quand la ville dort, solaire dans Niagara, platine dans Certains l'aiment chaud et presque blanc dans Quelque chose doit craquer, son dernier film.
Seule exception à la règle : la chevelure presque rousse arborée par la star dans Le prince et la danseuse... Lors du tournage d'Arrêt d'autobus, la blondeur est tellement devenue la marque de fabrique de Marilyn, que celle-ci exigera que les cheveux naturellement blonds de sa partenaire Hope Lange soient un peu foncés, afin de ne pas ternir l'éclat de sa propre chevelure !
Mais qu'on ne s'y trompe pas : les cheveux n'ont d'importance pour Marilyn qu'à titre d'écrin.
Comme l'a déclaré l'un de ses coiffeurs, George Masters :
«Si je l'avais coiffée de manière à provoquer des remarques du type :
"vos cheveux sont superbes", je ne l'aurais jamais revue. Elle ne voulait pas qu'on lui dise "votre coiffure est magnifique", mais "vous êtes magnifique"» !
http://marilynmonroe.ek.la/blonde-s-a1679229
Le paradoxe de Marilyn, selon Georges Masters (célèbre maquilleur à Hollywood), c'est que "plus elle est maquillée, plus elle semble naturelle!". Marilyn utilise un peu de base, une touche de fond de teint très blanc, de la poudre, du blush (un nuage), du rouge à lèvres et des faux-cils. Les paupières sont creusées à l'ombre blanc-argent, rehaussées d'eye-liner (Marilyn adorait le regard de Marlène Dietrich), son grain de beauté est souligné au pinceau. C'est le look "blanc-sur-blanc" (cheveux cendrés sur peau crémeuse) que Marilyn baptisait "taie d'oreiller"!... Georges Masters tint aussi ces paroles: “Quand on la maquillait ou que je la coiffais, il se produisait en elle un changement extraordinaire, et elle devenait “Marilyn Monroe”. Sa voix changeait, son attitude et ses gestes n’étaient plus les mêmes, elle cessait d’être la banale fille en jeans délavé et en chemise froissée de tous les jours. Je n’ai jamais assisté à une telle métamorphose. Elle était fantastique! Elle savait exactement se mouler dans l’image que le public voulait voir.” |
Marilyn photographed with her hairdresser Kenneth by Eve Arnold, 1961.
Marilyn and hair dresser Kenneth by Eve Arnold in 1961.