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    HOOVER J.Edgar

     

    Date de naissance : 1er janvier 1895, à Washington DC.

    Date de décès : 2 mai 1972, à Washington DC.

     

    Exercice : directeur du FBI pendant 48 ans

    du 10 mai 1924 à sa mort en 1972.

     

     

     

     

     

    Portrait : 

    ,,;

     

    Histoire

     

     

    Il fit du FBI le principal instrument de lutte contre le crime, et pendant la seconde guerre mondiale, l'organisme central du contre-espionnage.

     

     

     

     

     

    Après 1945 et pendant la guerre froide, le FBI développa essentiellement des activités anti-subversives,

    tout en poursuivant sa lutte contre le crime organisé.

     

     

     

    Il ordonna une enquête sur Marilyn au moment de sa liaison

    avec Arthur Miller, cible parmi d'autres de laCommission des activités anti-américaines.

     

     

    Le dossier de Marilyn ne contenait aucune information au sujet d'une éventuelle relation avec Robert Kennedy,

    ennemi juré de Hoover ( ).

     

     

    President Kennedy Photos: The Best of JFK...JFK & J. EDGAR HOOVER:  

     

    Le 26 avril 1955, il participa à la Newspaper Public Convention (ou Banshee Luncheon) au Waldorf Astoria :

     

     

     

    .

     

     

     

    Selon certains biographes, il aurait été  impliqué dans les événements entourant la mort mystérieuse de Marilyn.

     

    Selon Anthony Summers, entre autres, Hoover était plus engagé dans une lutte personnelle contre John etRobert Kennedy, que dans celle contre la Mafia et la subversion.

     

     

    j. edgar hoover profile/richard elmore #1:  

     

    Summers pense également que Hoover donna des ordres pour que soient détruits les enregistrements téléphoniques effectués

     

    pendant la nuit du 4 août 1962, au domicile de Marilyn.

     

     

    Il fut accusé d'avoir installé des écoutes au 5th Helena Drive afin de recueillir des informations destinées à faire chanter les frères Kennedy.

    Il fut même rendu responsable d'avoir

    provoqué indirectement la mort de Marilyn.

     

     

    En juillet 1962 il reçut un rapport confidentiel du bureau du FBI à Mexico.

     

     

     

    Ce document daté du 13 juillet 1962, écarté du dossier Monroe, a survécu dans les dossiers du FBI de Peter Lawford et de Fred Vanderbilt Field.

     

     

     

    L'avocat James Lesar apprit que la source de ce document était un informateur connu de Field et de Marilyn.

     

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    Ce pourrait être José Bolanos.

    A ce moment critique de la guerre froide (les missiles de Cuba) les relations entre les Kennedy et Marilyn auraient posé un grave problème de sécurité nationale.

     

     José Bolaños - the golden globes 1962.. marilyn monroe, and jose bolanos...

     

    Un document de la CIA prouverait que le domicile de Marilyn était sous surveillance électronique.

     

     

    La sonnette d'alarme se serait déclenché quand le FBI apprit que Field avait quitté Mexico et était à New York, logeant au 444 East 57th Street, chez Marilyn, où il passa quelques semaines.

     

     

     

    Site internet

    Wikipedia

    HOOVER J.Edgar 

     

     

     

     

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    Movie Quote of the Day:

    Cinematographer Jack Cardiff

    on Marilyn Monroe

     

     

    I absolutely adore Marilyn Monroe, but I don’t write about her much because with so much out there, I honestly feel I have very little to add to the conversation.  I do, however, love to share what other people have said about her, especially her peers.  

     

    To wit: legendary cinematographer Jack Cardiff had a particularly powerful experience with Marilyn Monroe while photographing The Prince and the Showgirl (1957).  As was his practice with many of his stars, Cardiff took still photos of the Monroe before filming began as a test (the shot below is also the cover of his memoir Magic Hour, published in 1996).

     

     Here is one of his most powerful and romantic passages about collaborating with Marilyn Monroe wherein you sense the great intimacy that exists between artist and subject.  Though their relationship was, evidently, chaste, he clearly loved her and had great insight into her completely unique relationship with a camera.  

     

    Jack Cardiff est né le 18 septembre 1914 en Angleterre. Il a passé la plus grande partie de son enfance dans des théâtres, ses parents travaillant dans le music-hall.

     

    A 15 ans il se rapprocha du monde du cinéma en travaillant en tant qu'assistant-caméra. En 1935 il devint opérateur, et travailla occasionnellement comme directeur de la photographie avant d'en faire sa principale activité à partir des années 1940.

     

    Il devint célèbre en travaillant pour des réalisateurs tels que Michael Powell, Orson Welles, Alfred Hitchcock ou encore John Huston. Il réalisa également quelques films à partir de la fin des années 50, le plus célèbre étant Sons and lovers (Amants et fils), une adaptation d'un livre de D.H. Lawrence, qui eut un grand succès. Il travailla jusque dans les années 2000.

     

    They seem to have shared a truly emotional connection, and I found it fascinating.

    Marilyn Monroe photographed by Jack Cardiff

     

    Monroe photographed by Jack Cardiff, 1956

    “All the stars I photographed had some kind of facial flaw which a badly placed light would disclose, or emphasize, and Marilyn was no exception—although she was as near-perfect as any cameraman could wish for.  

     

     

    She had a classically sound bone structure; her cornflower-blue eyes were the right distance apart, and her full mouth was perfectly formed.

     But I had to be careful about her nose, so delightfully retroussé, for, if the key light was too low, a blob would show up on the tip.  She actually mentions this in the film, saying to Larry’s [Olivier] paean: ‘You skipped my nose, because you noticed the bump on the end.’  Marilyn’s face was, in fact, so flawless that, were it a painting, it would be criticized as too perfect.  Bacon said: ‘There is no beauty which has not some strangeness in its proportions.’  Luckily, the almost too-perfect proportions of Marilyn’s face came magically alive the moment she breathed, and her face became a bemusing paradox: that of an innocent sex siren.”

     

     

    En 1957, Jack Cardiff fut engagé en tant que directeur de la photographie pour The Prince and the Showgirl (Le Prince et la Danseuse) dans lequel jouent Marilyn Monroe et Laurence Olivier. Il raconte sa première rencontre avec l'actrice dans son autobiographie Magic Hour :

    Une porte s'ouvrit derrière moi; je vis une image floue de doux tissus tandis que Marilyn se précipitait dans les bras de Miller, sans un regard pour moi avant qu'il ne la prenne dans ses bras. Puis elle me lança un sourire timide et fatigué. Je n'avais jamais vu cette Marilyn dans un film ou sur une photo. Ce n'était pas le sex-symbol; c'était une petite fille, avec son visage pressé contre la poitrine de Papa, timidement intriguée par un visiteur.


    Son visage était encore rose, rougi par le sommeil, et ses cheveux bouton d'or-dorés s'emmêlaient comme ceux d'un chérubin de Botticelli. Ses yeux avaient la clarté irréelle de ceux d'une poupée de porcelaine; larges, étonnés, éloignés et légèrement rabattus; et sa bouche, des lèvres bien dessinées dans un sourire timide; son petit nez retroussé - je me trouvais bien ici devant une délicieuse évocation de Renoir.
    Elle ne m'avait rien dit du tout - pas même bonjour.

     

    Elle me regarda avec une espèce de possessivité, comme à un enfant montrant à son Papa la note remportée pour son travail manuel à l'école, et Papa serrait dans ses bras son bébé avec une fière tendresse. Toujours aucun mot envers moi. Juste un petit murmure pour Miller, tandis qu'elle me regardait avec triomphe.


    "N'est-ce pas merveilleux chéri ? C'est le meilleur, et je l'ai !"

    Jack Cardiff prenait son travail très au sérieux et c'est très certainement le film de Marilyn qui a les plus beaux éclairages... Lors de la visualisation des premiers rushes, Marilyn se retourna vers lui et lui dit : "Mais tu m'as rendue si belle !"

     

     

    Marilyn Monroe and Jack Cardiff

     

    Cardiff and Monroe on the set of “The Prince and the Showgirl”

     

     

    Jack Cardiff (1914 – 2009) was one of the all-time great cinematographers, with credits like Black Narcissus, The Red Shoes, The Prince and the Showgirl, and The African Queen, to name just a few of his classic films. Directing credits include the highly regarded Sons and Lovers (1960) and The Liquidator (1965). Interestingly, Cardiff’s career spanned nearly the entire history of cinema: he made his debut as an actor in a silent film called My Son, My Son in 1918 and worked well into his 90s—he was the cinematographer on Rambo: First Blood Part II—quite a run. His completely engaging autobiography, Magic Hour, was published in 1996 by Faber and Faber and is highly recommended, filled with terrific movie stories and self-effacing humor.

     

     

    Jack Cardiff dira d'elle plus tard : "Marilyn Monroe était le plus grand sex-symbol que le monde ait connu mais je l'aimais plus comme une jeune fille ravissante. Nous sommes devenus des amis proches sur le tournage du Prince et de la Danseuse, et j'ai pu voir de mes propres yeux l'incroyable magie qui émanait d'elle à l'écran malgré tous les problèmes. Elle avait tout d'une femme, mais aussi tout d'un enfant; elle fut si cruellement manipulée et exploitée bien au-delà des limites, jusqu'à sa fin tragique."

    Pendant le tournage, il prit en photo Marilyn, la faisant poser pour certains clichés comme un modèle de Renoir. On voit beaucoup dans ces photos l'influence que la peinture avait sur son travail.

     

     

     

     

     

     

     

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    Toutes les photos prises sur la plage par différents photographes.

     

     

     

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    Photo de couverture de <i>These Few Precious Days: The Final Year of Jack with Jackie.</i>

     

     

     

    Des infidélités de son mari JFK, la première dame savait tout.

     

    Mais une nouvelle biographie sur le couple présidentiel américain évoque la relation particulière avec Marilyn Monroe, à qui elle a fait une réponse plus que surprenante le jour où l'actrice lui a avoué sa liaison.

     

     

    Jackie Kennedy, une pauvre première dame bafouée et triste ?

     

    Une biographie très attendue sur le couple présidentiel américain mythique risque d'ébranler l'imaginaire collectif.

     

    These Few Precious Days: The Final Year of Jack with Jackie

    (Ces quelques jours précieux, la dernière année de John avec Jackie), qui sort mardi, couvre la période 1962-1963 jusqu'à l'assassinat

    à Dallas de John Kennedy.

     

     

     

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    Son auteur, le journaliste Christopher Andersen, affirme que la première dame savait tout des infidélités de son mari,

    coureur de jupons compulsif.

     

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    Elle connaissait le nom de la plupart de ses maîtresses et se renseignait sur leur parcours.

     

    «Cela la rendait folle mais elle était capable de fermer les yeux du moment que John ne l'humiliait pas publiquement et restait discret.

     

    Elle était convaincue qu'elle était la seule femme que John aimait»,

    raconte ainsi un des nombreux témoins entendus par Christopher Andersen.

     

     

    Marilyn Monroe en 1962

     

     

    Marilyn Monroe en 1962 Crédits photo : Bert Stern/AP

    Mais ce sang-froid a connu une exception: Marilyn Monroe.

    C'était la liaison qui la dérangeait le plus, affirme le livre, dont les bonnes feuilles ont été publiées ce dimanche dans le New York Post.

     

     

    Sugar daddy: Marilyn was desperately looking for a father figure in her relationships and even called her first husband 'Daddy' 

    Jackie redoutait l'impulsivité de l'actrice qui aurait pu être tentée à tout moment de rendre l'affaire publique, provoquant un scandale qui aurait anéanti la carrière de JFK.

     

     

     

    L'héroïne de Certains l'aiment chaud était en effet persuadée qu'elle allait devenir la seconde femme du démocrate.

     

     

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    À tel point que Marylin a même appelé Jackie pour le lui dire.

     

     

     

    Lors de ce coup de fil surréaliste raconté pour la première fois par Christopher Andersen, Marilyn avoue à Jackie sa liaison et lui affirme que John va l'installer à la Maison-Blanche.

     

    Imperturbable et sarcastique, la première dame réplique:

     

    «C'est fantastique Marilyn. Vous allez épouser Jack, je déménage et vous assumerez toutes les responsabilités d'une First Lady.

     

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    Je vous laisse tous les problèmes qui vont avec.»

     

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    Le célèbre «Joyeux anniversaire» de Marilyn Monroe à JFK en mai 1962

     

     

     

     

    La Maison-Blanche, une époque bénie

     

     

    Contrairement à ce que l'on peut penser, assure Christopher Andersen, la présidence Kennedy (1961-1963) a permis à John et Jackie de se rapprocher.

     

     

     Fragile: Alcohol and pills were the props that ruled Marilyn's life

     

    Habitant sous le même toit, ce couple de grands solitaires et peu affectueux en public trouve l'occasion de se croiser quotidiennement.

     

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    «À ma grande surprise, ce fut le moment le plus heureux de ma vie»,

    a confié Jackie à ses amis, à de multiples reprises.

     

     

     

    Christopher Andersen explore aussi la face sombre de la légende Kennedy en décrivant crûment l'addiction aux médicaments du président, qui avait une santé fragile.

     

     

    President John F Kennedy in 1963 

    Lors de la crise des missiles de Cuba en 1962,

     

    le médecin personnel du président lui administre quatre fois par semaine des amphétamines et des stéroïdes.

     

    Des injections dont aurait aussi bénéficié Jackie.

     

    Les révélations de Christopher Andersen ne devraient pas s'arrêter là. Biographe chevronné, le journaliste, à qui l'on doit des ouvrages acclamés sur Mick Jagger et les Obama, commence cette semaine sa tournée des plateaux de télévision.

     

     

     

     

    FAMILLE JFK ? d'après JACKIE..
     
    Une FAMILLE de COCHONS !
     
    http://www.purepeople.com/article/jackie-kennedy-revelations-chocs-un-million-de-dollars-pour-rester-pres-de-jfk_a142782/1
     
     
     
     

     

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    Joe Di Maggio...

    Certificat de mariage avec Joe Di Maggio.

     

    Joe di Maggio, le seul homme qui a aimé Marilyn.

     

    Paradoxalement, si elle aima follement un homme qui ne l'aimait pas, il lui arriva peu après d'être aimée aussi totalement

    par un homme qu'elle n'aimait pas.

     

    Cet homme qui l'adora, qui l'idolâtra, cet homme pour qui elle fut une véritable déesse, s'appelait Johnny Hyde.

    Il était un des plus célèbres "agents de vedettes" de Hollywood.

     

     

    joe-dimaggio-marilyn-monroe-fishing.png (535×503)

    Jo et Marilyn en 1962

     

     

    Ce fut lui qui fabriqua réellement Marilyn Monroe.

     

    Ce fut lui qui fit d'elle la plus grande vedette féminine du cinéma américain.

     

    Et s'il fit d'elle cette déesse, c'est parce qu'elle était pour lui une déesse,

    sa raison de vivre, parce qu'il l'aimait...tout simplement...!

     

    Il voulait avec passion que le monde entier partageât l'admiration

    quasi religieuse qu'il éprouvait pour elle...!

    1961

     

    Comme il était un véritable génie de la publicité, il suscita autour d'elle de telles campagnes, il fit d'elle un tel centre d'intérêt que, bientôt, chaque jour, dans tous les journaux américains, il ne fut plus question que d'elle.

     

    Il rêvait de l'épouser mais elle ne l'aimait pas.

    Ou plutôt, elle l'aimait mais pas d'amour.

     

    Il était pour elle le plus cher camarade ; il était l'homme en qui elle avait une entière et totale confiance ; elle exécutait, sans jamais la moindre protestation, tout ce qu'il lui demandait de faire.

    JoeAndMarilyn

     

    Quand il mourut d'une crise cardiaque, elle éprouva une des plus grandes douleurs de sa vie - plus grande peut-être que si elle l'avait aimé d'amour.

     



      

    Avec Johnny Hyde.

     

    Jamais elle ne sortait avec un des multiples jeunes premiers de Hollywood. Elle ne fréquentait que Johnny Hyde. Parfois, elle sortait avec un producteur, un metteur en scène, un journaliste, mais ce n'était jamais que sur le plan professionnel. C'est alors qu'elle fit la connaissance de Joe Di Maggio, en juin 1952. Elle tournait "Monkey Business" avec Cary Grant et Ginger Rogers aux studios 20th Century Fox. Un de ses camarades, David March, lui proposa de dîner un soir avec Joe Di Maggio, le célèbre champion de baseball, qu'il connaissait et qui était de passage à Hollywood. Elle était très excitée à l'idée de rendontrer cet homme célèbre. Il faut se rendre compte de ce que représente le baseball aux Etats-Unis.

     

    C'est le sport national par excellence. Ses vedettes sont au moins aussi célèbres que les plus grandes vedettes du cinéma. Champion de la célèbre équipe des "Yankees" de New York, Joe Di Maggio était connu de tous les enfants du peuple pour lesquels il représentait presque un dieu. Dès qu'il apparaissait sur le stade, une formidable ovation le saluait ; il recevait un énorme courrier d'admirateurs ; lorsqu'on le reconnaissait en ville, il était véritablement assailli par une nuée de chasseurs d'autographes. Pour Marilyn aussi, il représentait une sorte de mythe merveilleux.

    En vraie fille du peuple, elle était passionnée de baseball : son rêve était de voir jouer ce fameux Joe Di Maggio dont tous les journaux parlaient sans cesse et voilà que, sans avertissement, David March lui avait proposé simplement : "Tu veux que nous dînions avec Joe ce soir ?". Durant tout le repas, elle le dévora des eyux ; elle buvait toutes ses paroles ; il lui semblait merveilleux ; pour elle qui, pourtant à l'époque, devenait déjà une grande vedette. Elle lui plut aussi dès le premier soir. Comme tout autre homme, il succombait à son irrésistible féminité.

     

     

    Ils se revirent très souvent, mais rarement en public. Joe Di Maggio était un homme timide et il avait horreur de la foule. Il estimait que sa vie privée avec Marilyn n'appartenait qu'à lui. C'est pourquoi avec Marilyn il ne se montra jamais dans les night-clubs de Hollywood qui sont l'obligatoire circuit des grandes vedettes qui veulent s'exhiber : le Mocambo, le Ciro's, etc....Ils passaient toutes les soirées où ils étaient ensemble dans le petit appartemant de Marilyn ; c'était elle qui faisait la cuisine, Joe confiait en riant à ses amis qu'elle n'était pas très bonne cuicinière mais qu'elle était tellement adorable que même les plats les moins réussis paraissaient délicieux en sa présence. Parfois, ils recevaient dans ce même appartement un ou deux rares amis. Jane Russel fut souvent des leurs à l'époque et les aida même à décorer l'appartement.

    Avec Jane Russel.

     

    Marilyn et Joe Di Maggio.

    Jamais les photographes ne parvenaient à avoir ensemble une photo de ces deux grandes vedettes dont la mystérieuse idylle éveillait tant de curiosité. Ce fut le studio de la 20th Century Fox qui réussit enfin à abtenir par un subterfuge une photo. Ils demandèrent à Joe Di Maggio de poser pour une photo avec marilyn et Cary Grant. Comme Cary Grant s'y trouvait aussi, le timide champion de baseball ne pouvait refuser. Mais, une fois la photo faite, on coupa Cary Grant et on envoya à travers le monde la photo montrant le célèbre couple d'amoureux secrets. Leurs longues fiançailles (un an et demi) furent ainsi un beau roman d'amour. Naturellement, ils ne purent garder indéfiniment le secret. Comme Joe Di Maggio habitait New York et Marilyn Hollywood, ils devaient sans cesse traverser les USA pour se retrouver. Ces continuels déplacements des célèbres vedettes ne pouvaient passer inaperçus. D'ailleurs malgré elle, parce que tel était son caractère, Marilyn ne pouvait être aussi discrète que son fiancé. Un jour, la première fois qu'elle arriva à New York pour le retrouver, les reporters lui demandèrent ce qu'elle désirait d'abord voir de la ville. Elle répondit : "Joe Di Maggio". Lorsqu'elle tourna "La rivière sans retour" dans le Parc National au Canada, Joe prit l'avion et la rejoignit : partiellement parce qu'elle avait peur de Robert Mitchum et voulait placer son fiancé entre elle et lui et partiellement parce qu'ils ne pouvaient vivre longtemps l'un sans l'autre.

    A la sortie de l'église.

     

    Joe Di Maggio était certainement l'homme qui aima le plus Marilyn. Et ce, bien après sa mort.

    Ils projettaient de faire de longues randonnées dans les merveilleux paysages canadiens, mais le sort fut contre eux : c'est à ce moment là que Marilyn se brisa la cheville au cours des prises de vues. Néanmoins, chaque fois qu'ils le purent, ils disparurent pendant plusieurs jours ; lorsuqe le plan de travail du film le permettait, Joe emmenait Marilyn en voiture vers quelques mystérieux nids d'amour dont jamais personne, malgré les ruses de Sioux des photographes, ne parvint à découvrir le chemin. Il n'était pas jaloux de la gloire extraordinaire de sa fiancée. N'était-il pas lui-même une assez grande vedette pour se permettre de ne pas se sentir amoindri dans son ombre ? De plsu, c'était un homme simple, timide et discret. Chaque fois qu'il était surpris en compagnie de Marilyn, il s'effaçait au second plan, lui laissant tous les applaudissements et toutes les ovations. Lorsqu'ils se marièrent en janvier 1954, cela fit l'effet d'une bombe. Certains prédirent que la carrière de Marilyn allait en connaître une chute verticale, parce que trop d'hommes seraient déçus. D'autres se demandèrent si ce amriage allait durer ; ils prévoyaient le jour où ces deux grandes carrières finiraient inévitablement par se heurter. On parla également d'un mariage publicitaire. Cependant ce fut un mariage d'amour. Et ce fut une union heureuse ! Parce qu'il y a deux Marilyn : l'une qui appartient au public ; l'autre qui appartenait à Joe Di Maggio...

     

    Lors de leur mariage.

     

    La première est ce prodigieux phénomène de féminité, aux lèvres prometteusement entrouvertes et à la démarche féline.

    Elle possédait un sens inné du spectacle.

    C'est en quoi elle fut une authentique et remarquable artiste, n'en déplaise à tant d'esprits chagrins.

    La seconde était simplement l'épouse de Joe Di Maggio

    . C'était une jeune femme aux goûts simples, désireuse avant tout de bonheur,

    de respectabilité, de sécurité, de tranquilité.

    Lorsqu'elle n'était plus en public et qu'il ne s'agissait plus de sa carrière, elle était l'épouse la plus bourgeoise que l'on pût trouver.

     

    Elle faisait preuve, dans la vie réelle, d'une modestie vraiment admirable.

     

    Son prodigieux succès ne lui est jamais monté à la tête.

    Joe Di Maggio était aussi un homme simple. Ils étaient faits pour s'entendre.

    Il haïssait les réceptions : elle aussi, mais elle savait que sa carrière exigeait d'elle qu'elle se montrât et sous le jour "Monroe". Comme elle possédait une conscience professionnelle dont on a peu d'exemples, jamais elle n'eut un accès de mauvaise humeur ;

    elle se rendit vêtue de robes fort déshabillées, à toutes les grandes premières,

    aux réceptions qu'elle ne pouvait éviter.

    Lors d'un banquet.

     

    Les journaux à scandales toujours à l'affut.

    Un amour unique. Marilyn et Joe.

     

    Souvent même Joe Di Maggio ne l'y accompagnait pas, tant il avait horreur

    de s'habiller

    et de rencontrer des gens.

     

    Il venait la prendre, une fois la réception terminée.

     

    On peut se demander pourquoi un mariage qui contenait tant de chances de durer, finit si brutalement.

     

    S'il s'était agi d'un coup de tête comme il arrive si souvent dans le monde du cinéma, on comprendrait.

    S'il s'était agi d'une union, publicitaire, on aurait compris aussi.

     

    Mais c'était un vrai mariage d'amour.

     

      

     

     

    Ces 5 photos assez rares, ont été prises che Milton Greene en 1954,

    chez qui Marilyn avait passé quelques temps dans son pavillon du Connecticut.

     

     

    Ici, avec Milton Greene.

    En fait, c'est un drame fort simple :

    Marilyn était déchirée entre les deux

    personnages également présents en elle :

    les deux Marilyn décrites ci-dessus, la vedette et l'épouse.

    C'est cette dualité qui a mis fin au mariage.

    En annonçant la rupture, Marilyn pleurait.

    C'étaient de vraies larmes ;

    elle était désespérée parce qu'elle perdait l'homme qu'elle aimait ;

    il n'entrait là-dedans nulle part de comédie ni de cabotinage.

    D'ailleurs ce n'est pas seulement sur son grand amour perdu qu'elle pleurait, mais sur elle-même, sur son tragique destin d'artiste.

    En octobre 1954 le mariage est romput.

     

    Il n'aura duré que 9 mois, de janvier à octobre....

     

     

    June Di Maggio (à gauche) la nièce de Joe.

    Auteur du livre ci-dessous.

     

    Elle y révèle que, juste avant la mort de Marilyn, celle-ci était au téléphone avec son ex-mari qui lui annonçait l'arrivée de son assassin.

     

     

     

     

     

    http://www.thinesclaude.com/marilyn-et-les-amours-perdus.php

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    L'histoire

     

     

    Trois splendides top models fauchées emménagent dans un luxueux appartement laissé vacant par une personne en délicatesse avec les services financiers de l’état. Les trois jeunes femmes partagent le même but : utiliser tous les stratagèmes à leur disposition pour séduire et épouser un millionnaire.

     

    Aveuglées par leur soif de richesse, elles négligent les hommes sincèrement épris de leurs charmes. L’amour triomphera-t-il finalement de l’argent ?

    Analyse et critique

    Les hommes préfèrent les blondes connaît un succès public retentissant. La Fox y voit rapidement l’opportunité de prolonger la réussite commerciale du studio en produisant une suite officieuse au film de Howard Hawks.

     http://3.bp.blogspot.com/-_ErXW37AVp0/ULbxuj2knQI/AAAAAAAAAKM/MTndNOZLDfw/s1600/How+To+Marry+A+Millionaire+2.jpg 
    "If he doesn't fly to London, I'll meet his mother Saturday. - Down where ? - Atlantic City. - What did you say this guy did ? - Oil, darling. Simply barrels of it. - Says he. - You ought to hear him talk about it. - We ought to put a check on him. - Why ? What do you mean ? - Nobody's mother lives in Atlantic City on Saturday."

     

    En novembre 1953 sort donc Comment épouser un millionnaire réalisé par Jean Negulesco.

     

    Le film remplit les salles au-delà de toute espérance et dépasse son illustre aîné au box office. Le pari financier de Zanuck est gagné haut la main.

     

    Le film bénéficie en outre de l’apport tout récent du Cinémascope, nouveau format étrenné la même année par La Tunique de Henry Koster.

     

    Comment épouser un millionnaire devient ainsi la première comédie de l’histoire du cinéma tournée en Cinémascope.

     

     

    La recette apparaît donc fort simple : on prend Les hommes préfèrent les blondes et on étend ses attributs dans plusieurs dimensions.

     

     

    Les personnages principaux ne sont plus deux mais trois belles jeunes femmes arrivistes et vénales, la surface de l’écran n’est plus carrée mais rectangulaire, les décors extérieurs sont plus nombreux.

    http://www.doctormacro.com/Images/Monroe,%20Marilyn/Annex/Annex%20-%20Monroe,%20Marilyn%20(How%20to%20Marry%20a%20Millionaire)_04.jpg

    "You know what they say about girls who wear glasses. - What are you talking about ? - 'Men don't attend to girls who wear glasses.'" (Après des heures de recherche, à mon grand désespoir, ceci n'est pas une blague car les américains n'ont pas d'équivalent pour notre bon vieux Femme à lunettes, femmes à quéquettes.)  

     

    On perd en route l’aspect musical de son prédécesseur, mais c’est sans doute pour mieux développer les situations de comédie pure.

     

    Et qu’obtient-on en retour ?

     

    Certainement une des comédies les plus insipides qui soit.

     

    C’est bien malheureux mais cette superproduction tombe souvent à plat, et sa force comique se révèle très inférieure à celle que nous avons l’habitude de rencontrer dans maintes productions américaines du même genre.

     

    La satire jouissive du film de Howard Hawks est absente :

     

    les bons sentiments coulent de source et un happy end trop consensuel fait passer à la trappe le semblant de critique sociale dont on espérait naïvement un développement.

     

     

    En attendant ce qui ne viendra jamais, le spectateur se voit d’entrée proposer une scénographie apte à retranscrire les sensations provoquées par le Cinémascope.

     

    <p>© 20th Century Fox</p> 

    Le film s’ouvre sur la prestation d’un orchestre symphonique dont l’impressionnante composition occupe toute la largeur de l’écran. Alfred Newman conduit lui-même l’orchestre qui interprète le thème principal du film. Le format 2.55 est évidemment mis à profit pour mettre en valeur les différentes sections de musiciens.

     

     

    Enfin apparaît le générique puis les premières scènes qui nous présentent quelques vues aériennes de New York.

     

    Après donc un début certainement impressionnant pour les yeux d’un spectateur découvrant le format Cinémascope en salles,

     

     <p>© 20th Century Fox</p>

    Comment épouser un millionnaire peine à retrouver le lustre de son introduction que seul les décors et le Technicolor entretiennent.

     

    Le film manque gravement de rythme et l’intrigue avance péniblement, mal servie par une mise en scène fonctionnelle de Jean Negulesco.

     

    Le réalisateur d’origine roumaine fut l’un de ces metteurs en scène exécutants, simplement attentifs aux ordres des studios, mais il fit cependant dans le passé preuve de plus de raffinement et de talent avec des œuvres comme Johnny Belinda ou Road House.

     

     

     

     

    L’intérêt du film provient simplement, une fois de plus, de ses comédiennes.

     

    Trois belles stars dont les statuts respectifs sont pourtant bien différents en ce début des années 1950. La superbe, altière et plantureuse Lauren Bacall trône au sommet de sa popularité, la prometteuse et sensuelle Marilyn Monroe déboule en force, prête à incendier Hollywood sur son passage, et Betty Grable, la fameuse et très populaire pin-up des années 1940, est sur le déclin.

     

     

    Cette dernière fait d’ailleurs pâle figure devant la classe naturelle de Bacall, qui se révèle être le personnage central du film au grand bonheur de ses admirateurs, et la sensualité comique de Monroe. Marilyn nous offre justement une prestation délicieuse en jouant un personnage affublé d’une forte myopie, honteux de son handicap au point de systématiquement cacher ses lunettes devant les hommes.

     

    <p>© 20th Century Fox</p>

    La voir se cogner aux murs ou parler dans le vide constituent d’ailleurs les rares moments comiques du film.

     

    Occasionnellement, le film se permet de jouer avec la légende hollywoodienne.

    <p>© 20th Century Fox</p>

    En effet, on voit Lauren Bacall faire allusion à The African Queen et à son attirance pour les vieux mâles (Humphrey Bogart en l’occurrence), Betty Grable ignorer la chanson de son époux à la ville Harry James, et Marilyn Monroe parler de strangulation en référence à Niagara.

     

     

     

     

    Comment épouser un millionnaire s’avère donc une réelle déception pour qui s’attendrait à une fraîche et pétillante comédie.

     

    La faute à un scénario poussif, pourtant dû au grand scénariste et producteur Nunnally Johnson (La Femme au portrait de Lang, The Dark Mirror de Siodmak,

     

    Le Renard du désert de Hathaway ou Les 12 Salopards de Aldrich), à un manque flagrant d’originalité et à une réalisation engourdie et sans relief.

     

    Seuls les amoureux transi de Lauren Bacall et Marilyn Monroe arriveront peut-être à trouver un certain plaisir à la vision de ce film totalement écrasé par l’ombre de son célèbre prédécesseur.

     

     

     

    http://www.dvdclassik.com/critique/comment-epouser-un-millionnaire-negulesco 

     

     

     

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    A gauche : Joe DiMaggio, le second mari de Marilyn, est absent du testament de la star. A droite : les psychanalystes Dorothy Burlingham, Mariane Kris - qui obtient 25 % de la succession - et Anna Freud, dans les années 1970. FREUD MUSEUM, LONDON | BETTMANN/CORBIS.

    Marilyn Monroe rédige son testament le 14 janvier 1961, à 34 ans, à une période douloureuse de sa vie.

    Elle vient d'annoncer son divorce avec l'écrivain Arthur Miller. Le tournage des Désaxés, de John Huston, a été une épreuve : elle se disputait sans cesse avec son mari, prenait des barbituriques à haute dose. L'année précédente, Le Milliardaire, une comédie de George Cukor,

    avec Yves Montand, a fait un flop.

     

     

    Certains journaux la disent finie. L'actrice s'est installée à New York pour suivre à nouveau les cours de théâtre de Lee Strasberg à l'Actors Studio. Le maître des lieux, qui a formé Marlon Brando, Montgomery Clift, James Dean ou Dustin Hoffman, et dont l'épouse, Paula, est devenue le coach de Marilyn, propose de la diriger dans Rain, un téléfilm pour la NBC adapté d'un roman de Somerset Maugham. Marilyn se prépare, écrit à Maugham pour approfondir son rôle.

     

    En attendant, désespérée par sa rupture avec Miller, elle consulte chaque jour sa psychanalyste, Marianne Kris.

     

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    J Marilyn Monroe, entourée de l'artiste Sammy Davis Jr et du photographe Milton Greene, dont elle était proche, en décembre 1954. | BETTMANN/CORBIS

     

    Voilà pourquoi, peut-être, elle lègue alors, après distribution de sommes en liquide à ses proches et à sa demi-soeur Berniece Miracle, 50 % de ses biens, revenus et droits à Lee Strasberg, son mentor. 25 % vont à Marianne Kris, afin qu'elle "les emploie à faire avancer le travail de tout groupe ou institution psychiatrique de son choix". Les 25 % restants ou, au choix, 40 000 dollars, reviennent à sa secrétaire, May Reis.

     

    Sinon, n'ayant pas eu d'enfant et son père l'ayant abandonnée, elle laisse 5 000 dollars par an "pour l'entretien et le soutien financier" de sa mère, Gladys Baker, internée dans un hôpital psychiatrique.

     

    Ce testament est contesté aussitôt après sa mort. La conseillère financière de Marilyn Monroe, Inez Melson, qui ne reçoit rien, affirme, en octobre 1962, que l'actrice était "sous l'influence invalidante" des Strasberg et de son analyste. Mais elle est déboutée par le juge Samuel Di Falco, qui entérine le testament.

     

    Aujourd'hui encore, sur le site Marilynmonroe.family.com, ses cousins parlent d'une manipulation de ses dernières volontés par ses proches, alors qu'elle était au plus mal. Plusieurs de ses biographes soutiennent qu'elle allait les modifier, au vu des événements qui ont suivi...

     

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    Lee Strasberg et Marilyn Monroe, en 1956. | PETER BASCH

     

     

    En février 1961, le projet Rain avec Lee Strasberg s'écroule.

     

    Effondrée, l'actrice s'assomme aux barbituriques.

     

    Craignant qu'elle ne se suicide, Marianne Kris la fait admettre à la Payne Whitney Clinic, à Manhattan, où elle est placée en cellule de sécurité.

     

         Quand elle constate qu'elle est enfermée, Marilyn Monroe fait une crise de désespoir, casse une fenêtre, demande à  sortir.

     

    Les médecins la menacent de la camisole de force.

     

    Elle fait passer un message à Lee Strasberg par une infirmière :

     

    "Le Dr Kris m'a fait enfermer sous la surveillance de deux imbéciles (...).

     

    Je suis enfermée avec les cinglés.

     

    Je suis sûre de finir comme eux si ce cauchemar se poursuit.

     

    Je vous en supplie, aidez-moi." Mais c'est l'ancien joueur de baseball Joe DiMaggio, son deuxième mari, qui, joint par Marilyn, la fait libérer.

     

    Il la place dans un centre ouvert, reste près d'elle. Selon Donald Spoto, son biographe le plus sérieux, ils envisageaient de se remarier.

     

    Après cet épisode, l'actrice ne demandera plus jamais l'aide de Marianne Kris et, d'après plusieurs sources, elle fit savoir à son avocat, Milton Rudin, qu'elle souhaitait modifier son testament.

     

    Voilà pourquoi beaucoup s'étonnent que la psychanalyste hérite, que Joe DiMaggio, de retour dans sa vie, n'ait rien ou encore que Lee Strasberg reçoive la majeure partie de l'héritage.

     

    Selon Patricia Bosworth, du magazine Vanity Fair, Marilyn aurait confié la veille de sa mort au photographe Milton Greene, longtemps son ami et manager, qu'elle pensait que les Strasberg la manipulaient.

    Marilyn Monroe décède dans la nuit du samedi 4 août 1962 d'un empoisonnement aigu aux barbituriques.

     

    Elle a 36 ans.

     

    En dehors de ses droits et royalties, ses biens sont estimés à 92 781 dollars.

     

    Ils sont distribués comme le stipule son testament.

     

    Ses effets personnels sont pieusement conservées par les Strasberg, qui pensent que ceux-ci rejoindront un jour un musée du cinéma.

     

     

    Quand, en 1982, Lee Strasberg meurt, sa veuve et seconde femme, Anna, qui n'a jamais connu Marilyn, se retrouve à la tête du Lee Strasberg Theater Institute fondé par son mari, et de la majeure partie de l'héritage Monroe.

     

    Peu connue du grand public, Anna Strasberg s'érige aussitôt en stratège de l'exploitation de la marque et de l'image Marilyn Monroe.

     

    D'après Nathan Koppel, expert financier au Wall Street Journal, elle

    "lance son entreprise de licences et de publicité quelques mois à peine

    après la mort de son mari".

     

     

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    Anna Strasberg, l'héritière, qui n'a jamais connu Marilyn Monroe, fait la promotion du
    livre « Fragments », à Francfort, en Allemagne, en 2010. EPA/CORBIS | ULI DECK/

     

    Il faut comprendre qu'en ces années 1980, les budgets de communication des marques explosent.

     

    Elles cherchent des égéries, des icônes, des stars avec lesquelles s'associer. Marilyn Monroe est l'une d'elles.

     

    Anna Strasberg comprend vite que les royalties de l'actrice sont peu lucratives au regard de ce que pourraient rapporter ses droits à l'image.

     

    Les artistes eux-mêmes se sont inspirés de l'icône Marilyn Monroe.

     

    En 1954, Willem De Kooning peint une Marilyn aux traits déformés. En 1965, Richard Hamilton exécute My Marilyn, un collage photos.

     

    En 1967, c'est au tour d'Andy Warhol de produire plusieurs sérigraphies qui seront vendues dans le monde entier.

     

    En 1971, Salvador Dali réalise une lithographie intitulée Mae West, Marilyn Monroe, Mao. En 1982, la photographe américaine Cindy Sherman s'autoportraitise en Marilyn à peine maquillée...

    Durant les années qui suivent, de fructueux contrats pleuvent. Les grands magasins Bloomingdale's ouvrent une boutique "Marilyn Monroe" à New York, Absolut Vodka lance un spot de télévision, la société de cosmétiques Revlon récupère son image, un clip pour le parfum Chanel no5 est tourné, même la griffe Nike s'accapare Marilyn sur ses baskets.

     

     

     

    D'après le Wall Street Journal, la marque "Marilyn Monroe" rapporte 7,6 millions de dollars à Anna Strasberg entre 1983 et 1993.

     

     

     QUELLE IMAGE GARDER DE MARILYN ?

     

    Dès lors, comment continuer à faire fructifier cette manne jouant sur l'image et la légende de l'actrice ?

    Quels souvenirs l'actrice laisse-t-elle dans les mémoires ?

    Comment la présenter dans des publicités ou sur des produits commerciaux ?

    Quelle Marilyn Monroe est la plus vendeuse ? La blonde allumeuse de ses débuts ?

     

    La star glamour venue souhaiter, le 19 mai 1962, bon anniversaire

    au président John F. Kennedy, son amant ?

     

    Ou l'actrice inquiète de l'Actors Studio ?

    Lawrence Schiller, 76 ans, a photographié Marilyn nue sur le bord de la piscine lors du tournage du film Something's Got to Give, abandonné en 1962.

     

    Selon lui, "le grand public aime le personnage "Marilyn", la blonde sexy et faussement ingénue que Monroe a inventée de toutes pièces. Quand elle a décidé de poser nue, je lui ai dit : "Vous êtes célèbre, vous allez me rendre célèbre.

     

    " Elle m'a répondu : "Ne soyez pas insolent, les photographes se remplacent facilement."

     

    Pour chaque photo, elle devenait Marilyn, avec son sourire lumineux, sa féminité irrésistible. Ensuite, elle demandait à voir tous les tirages et en éliminait les trois quarts".

     

    Pour Schiller, Marilyn Monroe "jouait son va-tout" en posant nue.

     

    La Fox voulait la licencier, Liz Taylor était mieux payée qu'elle.

     

    "On découvre combien elle est encore belle. Pourquoi personne n'oublie-t-il Marilyn Monroe ?

    Elle a créé sa propre icône.

     

    Elle savait prendre la lumière comme aucune autre star."

     

    20123106_MONROEUNE+X1P8.jpg
     
     
    Un exemplaire du premier numéro du magazine « Playboy » (1953) - avec, en couverture, Marilyn Monroe photographiée par Milton Greene - s'est vendu 31 070 dollars en 2010. | PLAYBOY

     

     

    Les photos au bord de la piscine ont consacré Marilyn comme la bombe platine à la chair nacrée qui efface Lana Turner et Jean Harlow.

     

    C'est cette Marilyn-là qu'Anna Strasberg va vendre en série dans les années 1990.

     

    En 1996, elle s'associe avec Mark Roesler, le PDG de CMG Worlwide - qui gère les droits intellectuels pour utiliser des photos de célébrités. L'homme s'est fait connaître dans les années 1980 en envoyant des détectives privés rechercher les familles des stars décédées. C'est ainsi qu'il a récupéré les droits de Bette Davis, James Dean, Ava Gardner, Robert Mitchum, Gene Tierney, Ingrid Bergman, Jane Mansfield, Jane Russell...

     

    Il a emporté le marché Marilyn Monroe en promettant à Anna Strasberg 1,1 million de dollars de gains annuels en licences.

     

    Les années suivantes, 700 contrats industriels et publicitaires utilisant l'image de Marilyn sont signés, jouant sur son sex-appeal.

     

    La star est représentée, souvent en petite tenue, sur des centaines de milliers d'objets et gadgets de toutes sortes. Mugs, cendriers, stylos, briquets, jetons de casino, vaisselle, literie, lingerie, tee-shirts, sacs, meubles, poupées, queues de billard, stores, tablettes de chocolat, bouteilles de vin (le "Marilyn merlot", le "sauvignon Blonde").

     

    Parfois, c'est n'importe quoi.

     

    Une ligne de vêtements roses pour animaux a pour slogan "Les diamants sont les meilleurs amis du chien", des préservatifs à l'effigie de Marilyn sont mis en vente...

     

    Paul Morizet, de Greenlight - filiale de la banque d'images Corbis -, croit, qu'à force, Anna Strasberg a dégradé l'image de la star. I

     

    l s'est occupé du film publicitaire Dior tourné, en 2011, par Jean-Jacques Annaud au château de Versailles avec Charlize Théron. Des doubles de Grace Kelly, Marlène Dietrich et Marilyn Monroe y apparaissent quelques secondes.

     

    "Nous gérons les images de Steve Mc Queen et Maria Callas. Il est décisif de ne pas galvauder la symbolique d'une star disparue.

     

    Le problème, avec Marilyn Monroe, c'est que son image a été trop vendue dans des produits bas de gamme. Elle a beaucoup perdu en image de marque. Résultat, une star vivante vaut beaucoup plus cher qu'elle. Elle ne reprend une valeur publicitaire que depuis deux ans", dit-il.

     

     

    Si l'image de l'actrice est écornée, les licences la concernant rapportent gros.

     

    Entre 1996 et 2000, selon le Wall Street Journal, Anna Strasberg reçoit 7,5 millions de dollars de la CMG. C'est l'époque, écrit le journal économique, où "Anna Strasberg pense et gère l'image de Mme Monroe dès qu'elle se réveille".

     

    Elle cherche à récupérer les droits qui lui manquent, les 25 % légués à Marianne Kris.

     

    Avant de mourir, en 1980, la psychanalyste les a transmis à l'Anna Freud Centre de Londres, une clinique psychiatrique qui se servira de cet argent pour créer une unité thérapeutique "Marilyn Monroe" pour enfants en difficulté.

     

    Anna Strasberg va tenter, en vain, de racheter ces parts.

     

    En 1999, l'héritière arrondit son pactole en mettant aux enchères les affaires personnelles de l'actrice chez Christie's, à New York.

     

    La vente de ses effets, près de 1 000 pièces, ses livres, ses meubles, ses robes

    rapportent 13,4 millions de dollars, quadruplant les estimations. Cette vente aux enchères a heurté beaucoup de gens.

     

    Les héritiers des grands photographes de Marilyn, ceux qui ont popularisé son image

    (Milton Greene, Tom Kelley, Sam Shaw) se disent choqués, et dénoncent l'âpreté au gain d'Anna Strasberg ainsi que la dégradation de l'image de Monroe.

     

     

     

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    La robe blanche que la star portait dans « Sept ans de réflexion », de Billy Wilder, en 1955, s'est vendue 4,6 millions de dollars, à Berverly Hills, le 18 juin 2011. | REX FEATURES/SIPA

     

     

    Au départ pourtant, la plupart d'entre eux apprécient les contrats de licence, en signent eux-mêmes, profitant de la manne. Selon The Wall Street Journal, Larry Shaw, fils de Sam, a amassé 100 000 dollars par an dans les années 1990 grâce aux droits de publicité sur Marilyn.

     

    De même, Tom Kelley Junior, dont le père a fait, en 1949, le premier nu de Marilyn (payé 50 dollars), a perçu 300 000 dollars.

     

    Les choses se gâtent dans les années 2000, lorsqu'Anna Strasberg s'arroge l'essentiel des dividendes. Joshua Greene, le fils de Milton, a déclaré au quotidien britannique The Telegraph :

     

    "Anna Strasberg et la CMG étaient seulement intéressés par l'argent.

     

    Au lieu de travailler avec nous, ils nous ont attaqués en tant que photographes, prenant 90 % des accords de licence. Nous avons même dû nous battre pour que les photos soient correctement créditées." Mark Roesler, de CMG, tout comme le service communication de l'entreprise, ont refusé de répondre à nos questions sur ces critiques.

     

     

    Excédés, les trois héritiers des photographes Greene, Kelley et Shaw déposent, début 2007, un recours commun pour remettre en cause la propriété de l'image de l'actrice par Anna Strasberg. Pour cela, ils vont jouer sur les contradictions du droit américain. Selon leurs avocats, quand Marilyn Monroe homologue son testament, en janvier 1961, elle habite Manhattan.

     

    Or, aux Etats-Unis, les droits de publicité constituent un véritable maquis juridique.

     

    Dans l'Etat de New York, les descendants d'une célébrité n'ont pas le droit d'en hériter.

     

    Autrement dit, si la Marilyn de 1961 était jugée "résidente new-yorkaise" par une cour, ses droits de publicité après sa mort seraient nuls et non avenus.

     

    Anna Strasberg n'aurait pas le droit de les exploiter.

     

    L'avocat adverse, Me Wegner, riposte fin 2007.

     

    A son décès, Marilyn Monroe se considérait comme californienne.

     

    Or, en Californie, la loi reconnaît la cession post mortem pour toute star décédée depuis 1938.

     

    Conclusion : Marilyn Monroe pouvait céder ses droits de publicité aux Strasberg.

     

     

    En septembre 2008, la cour de district de New York a reconnu la demande des photographes lésés, qu'elle a libérés de la tutelle d'Anna Strasberg et de la CMG. Les titulaires de licence peuvent désormais traiter directement avec eux. Mark Roesler, le PDG de la CMG, qui a perdu là un marché décisif - Forbes Magazine estime à 7 millions de dollars les droits photographiques versés pour Marilyn en licences -, a parlé d'"une décision ridicule", et a fait appel.

     

    Ce procès a coûté très cher à toutes les parties.

     

    Selon The New York Times, Anna Strasberg a investi 100 000 dollars pour tenter de faire modifier la législation sur les droits de publicité à Albany, capitale de l'Etat de New York.

    Elle a été condamnée à 200 000 dollars d'amende dans un tribunal de Manhattan pour "manigances inacceptables".

     

    Poussons à présent la porte du Lee Strasberg Theater Institute, un petit édifice peint de couleurs vives sur la 15e Rue, à New York. "Mme Anna Strasberg ? Non, elle n'est pas là. Mais je vais voir si la directrice, Victoria Krane, peut vous recevoir." A deux pas de la réception, on découvre un émouvant petit "Marilyn Monroe Theater" où les étudiants d'art dramatique répètent - ils aiment l'actrice de Niagara (1953) et Troublez-moi ce soir (1952), la Marilyn criminelle et malsaine qu'elle jouait si bien, aussi !

     

    Dès qu'elle apprend que je cherche à joindre sa patronne, Victoria Krane décline tout entretien. J'insiste. Les jours suivants, je reçois deux mails secs. Tous deux m'indiquent qu'Anna Strasberg sera absente de New York jusqu'en septembre. Inutile de chercher à la rencontrer.

     

     

    C'est Paul Newman qui a présenté Anna Mizrahi, 28 ans, une jolie actrice de Broadway montée à Hollywood, à Lee Strasberg, 66 ans, en 1967.

     

    Un an plus tard, ils se marient, et s'installent dans une belle maison à Brentwood, Los Angeles.

     

    Deux enfants naissent bientôt, Adam et David.

     

    L'actrice Susan Strasberg, la fille de Lee et de Paula, dans des Mémoires non publiés dont Vanity Fair a donné des extraits, parle d'une période heureuse - beaucoup d'acteurs passaient chez eux, Al Pacino était l'ami de la famille.

     

    Mais des dissensions naissent bientôt à propos de la gestion des instituts Strasberg. Le premier fils de Lee, Johnny, s'occupe de celui de New York. En 1978, il demande à toucher des dividendes de l'affaire.

     

    Son père et Anna Strasberg refusent.

     

    Elle le juge incompétent, refuse de le rencontrer. Johnny quitte l'institut. En juin 2003, il déclare à Vanity Fair : "Nous étions devenus deux familles, celle d'Anna et la nôtre."

     

     

    Quand, en février 1982, Lee Strasberg meurt d'une crise cardiaque au Radio City Music Hall, l'essentiel de son héritage revient à Anna et à ses enfants. Johnny et Susan ont été déshérités. Les années qui suivent, Anna Strasberg prend la direction des instituts et récupère, après une bataille juridique, toutes les archives de l'Actors Studio.

     

    En 1988, elle viendra en aide à Susan et à sa fille Jenny, quand elles se trouveront sans argent. Susan demandera 1 % de la succession Monroe.

     

    En vain. Dans Vanity Fair, Anna Strasberg déclare : "Toute histoire a toujours deux versants."

     

     

    Un écrivain et éditeur français, Bernard Comment, qui dirige la collection "Fiction & Cie" des éditions du Seuil, a rencontrée plusieurs fois Anna Strasberg.

     

    Il présente l'autre versant, parle d'une vieille femme cultivée, pleine d'humour, très élégante, attachée à préserver l'art dramatique de son mari, et relativise sa réputation de férocité en affaires. La manière dont elle l'a choisi pour publier le livre Fragments (Seuil, 2010), composé à partir des carnets intimes de Marilyn Monroe, en témoigne.

     

     

    En octobre 2008, invité par le rocker Lou Reed - qu'il a publié au Seuil - à un dîner privé de collectionneurs d'art, Bernard Comment se voit aborder par un proche d'Anna Strasberg. Elle aurait découvert des textes de Marilyn qu'elle aimerait montrer à un éditeur "littéraire".

     

    Deux mois plus tard, l'écrivain arrive avec vingt minutes de retard dans un grand appartement new-yorkais.

     

    Anna Strasberg, 68 ans, moque gentiment son retard - elle le compare à Marilyn - et lui présente sept ou huit textes de l'actrice.

     

    "Je ne pouvais pas les toucher, j'ai eu à peine le temps de lire quelques extraits. Je repère qu'il y a un poème, des pleines pages, des notes... Je lui dis qu'il faudrait réaliser un livre d'auteur, signé, pas un "beau livre"..." Puis il précise aussitôt qu'il n'a pas d'argent. Enfin, très peu. Contre toute attente, Anna Strasberg se montre satisfaite.

     

    "Elle m'a dit qu'elle attendait depuis des années qu'on lui tienne un tel discours.

     

    Elle voulait avant tout mettre en valeur ce trésor.

     

    Un grand éditeur de presse américain était venu la trouver avant moi. Voyant les textes, il avait fait glisser un chèque en blanc sur la table. Elle avait décliné l'offre."

     

     

    Dans les mois qui suivent, Bernard Comment revient plusieurs fois à New York pour travailler sur le futur livre. Finalement, l'ouvrage est accepté, les droits vendus. "Nous sommes loin d'une somme à six chiffres, dit-il. Ce qui est dérisoire." Il ajoute qu'Anna Strasberg lui a demandé des listes d'éditeurs littéraires dans toute l'Europe.

     

    Elle a demandé à chacun d'entre eux une lettre de motivation.

     

     

    En France, selon l'éditeur, Fragments s'est vendu à 100 000 exemplaires.

     

    Autant en Allemagne, au Royaume-Uni, aux Etats-Unis.

     

    Le livre nous fait découvrir une Marilyn triste, doutant d'elle-même.

     

    Elle écrit : "Mon travail est le seul espoir fiable que j'ai", ajoutant :

     

    "Seule !!!!! Je suis seule. Je suis toujours seule quoi qu'il arrive." Plus loin encore : "Je sais que je ne serai jamais heureuse, mais je peux être gaie !" L'écrivain Antonio Tabucchi, qui préface Fragments, parle d'une "Joconde" contemporaine, précisant : "A l'intérieur de ce corps vivait l'âme d'une intellectuelle et poète dont personne n'avait le soupçon." Ces textes bouleversants retournent complètement l'image de la starlette écervelée.

     

     

    Selon Bernard Comment, c'est ce que voulait Anna Strasberg.

     

    Au cours de leurs discussions, elle a laissé transparaître qu'elle avait été dépassée par cet héritage. Il lui fallait, pour conserver les affaires de Marilyn, louer des garde-meubles climatisés, prendre des assurances exorbitantes. Elle ne pouvait pas contrôler les millions d'objets qui ont déferlé sur le marché. Plusieurs fois, elle a essayé. Quand Larry Shaw, le fils du photographe, a dénoncé un téléphone gadget où la robe de Marilyn se soulevait à chaque sonnerie, elle a contacté l'industriel pour protester.

     

    On lui a dit que la statuette portait une culotte. Que faire ?

     

    Anna Strasberg devait encore maintenir en vie les écoles de New York et de Los Angeles, l'héritage de son mari, où plusieurs générations d'acteurs ont appris "la méthode" héritée de l'Actors Studio : Alec Baldwin, Laura Dern, Matt Dillon, Bridget Fonda, Ray Liotta, Robert de Niro, Mickey Rourke, Uma Thurman, Christopher Walken.

     

    Sans compter le financement des nombreuses bourses que l'institut a distribuées.

     

     

     

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    Dans les années 1990, 700 contrats de licences sont signés pour utiliser l'image de la star. | DR

    En janvier 2011, à 73 ans, lasse des procès à répétitions, Anna Strasberg a rompu son contrat avec CMG Worldwide pour vendre la quasi-totalité de ses droits sur Marilyn à une nouvelle société, Authentic Brand Group (ABG).

     

    La négociation a duré six mois.

     

    La presse économique américaine a avancé deux prix : 25 et 50 millions de dollars.

     

    Un dirigeant d'ABG, James Salter, a déclaré au New York Post : "Nous voulons en finir avec les babioles et le trash." Le choix sera celui de "l'élégance, l'élégance, l'élégance", même s'il précise : "Marilyn était une femme élégante, mais elle n'était pas droite comme un crayon."

     

    Dans les bureaux d'ABG, à New York, d'immenses photos de Marilyn habillent les murs. Le responsable du marketing, Nick Woodhouse, 35 ans, explique la nouvelle stratégie :

     

    "Nous pensons que Marilyn n'était pas à sa place. Elle était au-dessous de ses capacités comme icône glamour. Nous travaillons à lancer une joaillerie Marilyn, comme a commencé à le faire Chopard à Cannes, des parfums, de la lingerie, de la mode Marilyn... Dolce & Gabbana a développé des tee-shirts à 200 dollars ainsi qu'une ligne de cosmétiques où Scarlett Johansson pose en Marilyn."

     

     

    La nouvelle Marilyn Monroe vaut-elle cher ? "C'est une marque premium".

     

    Vont-ils continuer à vendre des gadgets ?

     

    "Nous ne voulons plus de vulgarité. Mais l'extraordinaire avec Marilyn, c'est qu'elle séduit autant les camionneurs que l'élite, de Tokyo à Vancouver. Nous allons développer des campagnes haut de gamme mais aussi plus populaires. Nous venons de lancer sa page Facebook.

     

    Elle rassemble déjà plus de trois millions de fans."

     

     

     

    20123106_MONROEUNE+X1P7.jpgMegan Hilty et Katharine McPhee, les deux actrices aspirant au rôle de Marilyn dans la série américaine « Smash » (TF1). | DREAMWORKS TV/STORYLINE ENTERTAINMENT/UMS/THE KOBAL COLL./AFP

    Pour convaincre ses futurs clients, Nick Woodhouse a rassemblé l'actualité récente consacrée à la star. C'est impressionnant... Elle souffle une bougie sur l'affiche du dernier Festival de Cannes. Elle inspire le film My Week With Marilyn, de Simon Curtis, sorti en avril. Brad Pitt confirme vouloir produire Blonde avec Naomi Watts, un film tiré du roman de Joyce Carol Oates (2000). Steven Spielberg et la chaîne NBC ont lancé le feuilleton télévisé "Smash", diffusé sur TF1 en juillet, qui raconte la création d'une comédie musicale d'après la vie de Marilyn.

     

    Angelina Jolie a été pressentie pour l'interpréter aux côtés de George Clooney dans Maf the Dog, tiré du roman d'Andrew O'Hagan's

    ("Maf" ou "Mafia" est le nom du chien offert par Franck Sinatra à Marilyn).

     

     

    Le distributeur américain Entertainment One prépare une série d'émissions de télé-réalité sous le titre "Finding Marilyn" ("Chercher la nouvelle Marilyn").

    Après avoir occupé les couvertures des magazines pour le 50e anniversaire de sa mort, Marilyn Monroe continue d'inspirer livres, films, séries et shows. Pourquoi nous séduit-elle toujours ? Nous émeut-elle encore ?

     

    Edgar Morin a magistralement analysé, dans Les Stars (Seuil, 1972), comment Marilyn Monroe est devenue "la première star au-delà du star-system", l'actrice désemparée dont les échecs artistiques, le mal-être et la mort brutale déchirent le mythe d'un Hollywood de rêve.

     

    Aujourd'hui, des studios réfléchissent à une "virtual Marilyn" en 3D, un hologramme permettant de lui faire jouer de nouveaux rôles. Le fantôme de Marilyn Monroe n'a pas fini de nous hanter.

     

     

     


    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/culture/article/2012/08/02/marilyn-monroe-tout-est-a-vendre_1741746_3246.html#4CqweDkCym6Xueiz.99

     

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    Identité - Testament de Marilyn

     

     

    MOI MARILYN MONROE

     

    - Publie et déclare que ceci est mon testament

     

     

    Je révoque ici tout testament et codicille antérieurs faits par moi.

     

     

    Je désigne mon exécuteur testamentaire ci-après et lui demande de payer mes dettes justifiées, mes dépenses d'enterrement et charges testamentaires aussi vite après ma mort que possible.

     

     

    Je demande que toutes les taxes de succession, de propriété ou d'héritage puissent être payées par ma succession sur les legs ou devises qui seront distribués par ma succession

     

    a)

    Je donne et lègue à BERNICE MIRACLE si elle me survit la somme de 10.000 dollars.

     

      b)

    Je donne et lègue à MAY REIS si elle me survit la somme de 10.000 dollars.

     

      c)

    Je donne et lègue à NORMAN et HEDDA ROSTEN ou au survivant des deux ou à leur fille Patricia ROSTEN la somme de 5.000 dollars pour l'éducation de Patricia ROSTEN.

     

      d)

    Je donne et lègue tous mes effets personnels et mes vêtements à LEE STRASBERG s'il me survit ou au cas de sa mort à mon exécuteur testamentaire nommé ci-après et lui demande de distribuer ces effets parmi mes amis, collègues, ainsi que ceux qui m'entourent.

     

     

    Je donne et lègue à mon administrateur nommé ci-après la somme de 100.000 dollars en trust pour les usages suivants

     

      a)

    de préserver, gerer, investir et réinvestir ladite propriété et d'en recevoir le revenu.

     

      b)

    de payer avec le revenu les sommes qu'il faudra avancer jusqu'à 5.000 dollars annuellement en traites trimestrielles pour l'entretien de ma mère GLADYS BAKER durant toute sa vie.

     

      c)

    de payer avec le revenu les sommes qu'il faudra avancer jusqu'à 5.000 dollars annuellement en traites trimestrielles pour

     

    l'entretien de MRS MICHAEL CHEKHOV durant toute sa vie.

     

     

      d)

    A la mort de ma mère GLADYS BAKER ou de MRS MICHAEL CHEKHOV ou des deux de donner le principal qui reste en trust avec les autres revenus au Dr MARIANNE KRIS pour qu'elle puisse continuer son travail dans les institutions ou les groupes psychiatriques de son choix.

     

     

    Tout le reste résidus et restants de ma succession de nature réelle ou personnelle qui me resteront à ma mort je donne et lègue de la manière suivante :

     

      a)

    à MAY REIS la somme de 40.000 dollars ou 25% de la totalité de ma succession.

     

      b)

    au Dr MARIANNE KRIS 25% de la totalité restante pour qu'elle puisse s'en servir pour les besoins qui sont notés dans le 5° article de mon testament.

     

      c)

    à LEE STRASBERG le restant de la totalité.

     

     

    Je nomme, constitue et désigne AARON R. FROSCH comme mon exécuteur testamentaire. Au cas où il mourrait, se désisterait, ou pour toute autre raison se trouverait dans l'incapacité d'exécuter, je nomme, constitue et désigne L. ARNOLD WEISSBERGER à sa place et en son lieu.

     

     

    Je nomme, constitue et désigne AARON R. FROSCH administrateur de mon testament. Au cas où il mourrait, se désisterait, ou pour toute autre raison se trouverait dans l'incapacité d'exécuter, je nomme, constitue et désigne L. ARNOLD WEISSBERGER à sa place et en son lieu.

     

     

        MARILYN MONROE

     

     

    Signé, scellé, déclaré et publié par Marilyn Monroe la testataire nommée ci-dessus comme son dernier testament en notre présence et à sa demande en sa présence et en présence les uns des autres, nous avons signé comme témoins ce 11ème jour de janvier 1961.

     

     

         

    Quand en 1963, les bien de Marilyn furent finalement estimés, ils s'élevaient à 92.781 dollars (environ 375.000 dollars actuel).

     

    La seconde femme de Lee Strasberg, qu'il épousa après le décès de Paula en 1966, devint à sa mort en 1982 la seule bénéficiaire ;

     

    c'est ainsi qu'Anna Mizrahi Strasberg, que Marilyn n'avait jamais rencontrée, devint l'héritière de la fortune de Marilyn

     

    --qui comprenait principalement les revenus des royalties de ses films et des droits d'utilisation de son image sur les tasses de café, les T-shirts, les stylos, etc--.

     

    En 1992, ces revenus annuels dépassaient le million de dollars.

     

    A cette époque, Marianne Kris était décédée depuis longtemps, et son héritière est maintenant la clinique Anna Freud Children's de Londres.

     

     

    Certaines sources soutiennent que Marilyn songeait à modifier son testament peu de temps avant sa mort.

     

    Elle laissa après sa mort la maison du Fifth Helena Drive (estimée à 60 000$), le mobilier, la décoration, les effets personnels (estimés à 3 200$), 2 200$ sur des comptes en banque et 405$ en liquide.

     

    Inez Melson contesta le dernier testament (dans lequel elle ne figurait pas) en octobre 1962, affirmant que Marilyn l'avait rédigé alors qu'elle était sous l'influence invalidante

    de Lee Strasberg ou de Marianne Kris.

     

    A l'époque les biens en question étaient évalués à 1 million de $ environ.

     

    Le juge Samuel DiFalco rendit une fin de non-recevoir, mais d'autres problèmes juridiques surgirent, si bien que les légataires ne reçurent leur dû que près de dix ans après la disparition de Marilyn.

    La plus grosse part de cet héritage (l'intégralité des possessions de Marilyn, les droits de

    « The prince and the showgirl », ainsi que le reliquat après exécution de toutes les clauses) revenait à Lee Strasberg.

     

    A la mort de ce dernier, en 1974, ce fut à sa seconde femme Anna Strasberg, que cet héritage revint. Lee l'avait épousée après le décès de Paula, en 1966.

     

    On estime que la succession de Marilyn génère aujourd'hui des revenus (royalties de ses films et revenus provenant de l'exploitation de son image) dépassent 1 million de $ par an.

     

    Les 25% restants financent le Monroe Young Family Unit au Tavistock Center, à Daleham Gardens, à Londres.

     

    http://www.cursumperficio.net/FicheT6.html

     

     

     

     

     

    PREMIER  TESTAMENT

     

    TESTAMENT

     

    Les principaux bénéficiaires du testament de Marilyn étaient sa mère, Gladys Baker, sa demi-soeur Berniece Miracle, sa secrétaire May Reis, Lee Strasberg et une oeuvre de bienfaisance désignée par la psychiatre Marianne Kris.

     

    Une somme fut versée pour financer les études de Patricia Rosten, la fille de ses amis Norman et Hedda Rosten, et il fut pourvu aux besoins de Xenia Tchekhov, veuve du professeur d'art dramatique Michael Tchekhov.

     

    Le premier testament de Marilyn, rédigé en février 1956 divisait ses biens (estimés à 200 000$) comme suit :

         - 100 000$ pour Arthur Miller

         - 25 000$ pour Lee et Paula Strasberg

         - 20 000$ pour le Dr Margaret Hohenberg

         - 10 000$ pour Xenia Tchekhov

         - 10 000$ pour l'Actors Studio

         - 10 000$ pour les études de Patricia Rosten.

    Elle laissait aussi assez d'argent pour payer les frais de sanatorium (pour un montant total de 25 000$) jusqu'à la mort de Gladys Baker.

    ,

     

    Quand elle épousa Arthur Miller, en juin 1956, elle modifia son testament afin de tout léguer à son mari, et institua un fidéicommis pour s'assurer que l'on prenne soin de sa mère.

     

    Elle rédigea son dernier testament le 14 janvier 1961, peu après avoir annoncé son divorce d'avec Arthur Miller, et trois semaines avant d'entrer au Payne Whitney Hospital.

     

    TESTAMENT DE MARILYN

    Je, soussignée MARILYN MONROE, dresse et publie le présent acte et déclare qu'il renferme mes dernières volontés.

    Clause I : Je révoque toutes dispositions testamentaires et tous codicilles antérieurs au présent testament.

    Clause II : J'ordonne à mon Exécuteur testamentaire, ci-après nommé, d'acquitter après ma mort l'ensemble de mes justes dettes, dépenses funéraires et droits testamentaires, comme il convient.

    Clause III : J'ordonne que tous mes droits de succession qui pourraient être levés de mes biens et/ou sur tout legs et/ou legs immobilier ci-après détaillés soient acquittés sur la valeur nette de ma succession.

    Clause IV :

    (a) Je lègue à BERNIECE MIRACLE, si elle me survit, la somme de

    10 000$.

    (b) Je lègue à MAY REIS, si elle me survit, la somme de 10 000$.

    (c) Je lègue à NORMAN et HEDDA ROSTEN, ou au survivant d'entre eux, ou, s'ils doivent tous deux décéder avant moi, à leur fille PATRICIA ROSTEN, la somme de 5 000$, mon souhait étant que cette somme soit employée à l'éducation de PATRICIA ROSTEN.

    (d) Je lègue tous mes effets personnels et vêtements à LEE STRASBERG, ou, s'il doit décéder avant moi, à mon Exécuteur testamentaire ci-après nommé, mon souhait étant qu'il répartisse ces derniers comme bon lui semble entre mes amis, mes confrères et  ceux à qui je tiens.

    Clause V :

    Je lègue à mon Héritier fiduciaire, ci-après nommé, la somme de

    100 000$, pour les usages et destinations suivants :

    (a) Pour détenir, gérer, placer et réinvestir les biens susdits et en collecter et toucher les revenus.

    (b) Pour en transférer les revenus nets-assortis si nécessaire d'une part de capital - à concurrence de 5 000$ par an, par versements trimestriels égaux, pour assurer l'entretien et le soutien financier de ma mère, GLADYS BAKER, pendant la durée de sa vie.

     

     

    (c) Pour en transférer les revenus nets-assortis si nécessaire d'une part de capital - à concurrence de 2 500$ par an, par versements trimestriels égaux, pour assurer l'entretien et le soutien financier de MRS MICHAEL TCHEKHOV pendant la durée de sa vie.

     

    (d) Pour - à la mort de celle d'entre ma mère, GLADYS BAKER, et MRS MICHAEL TCHEKHOV, qui aura survécu à l'autre - verser le capital restant du fidéicommis, ainsi que tous revenus accumulés, au DR MARIANNE KRIS afin qu'elle les emploie pour faire avancer le travail de tous groupes ou institutions psychiatriques de son choix.

     

    Clause VI :

    Je lègue la totalité du reliquat de mes biens - immobiliers ou mobiliers, de quelque nature qu'ils soient et où qu'ils se trouvent, qu'ils soient saisis ou en ma possession à ma mort, ceux auxquels j'ai droit de quelque façon que ce soit, ou sur lesquels j'ai toute faculté de distribution en tant que légataire au moment de ma mort, y compris tout legs tombé en dévolu

     

    - comme suit :

    (a) A MAY REIS, la somme de 40 000$ ou 25% du reliquat total de mes biens, le montant devant être le moindre des deux.

    (b) Au DR MARIANNE KRIS, 25% du reliquat, qu'elle emploiera comme détaillé, dans la clause V (d) des présentes dispositions testamentaires.

     

    (c) A LEE STRASBERG, l'intégralité du reliquat restant.

    Clause VII :

    Je désigne et constitue AARON R.FROSCH mon Exécuteur testamentaire. Dans l'éventualité où il mourrait ou n'aurait pas qualité à exercer ses fonctions, ou y renoncerait, ou pour quelque autre raison, serait dans l'incapacité de les exercer, je désigne et

    constitue L. ARNOLD WEISSBERGER mon Exécuteur testamentaire à sa place.

     

    Clause VIII :

    Je désigne et constitue AARON R.FROSCH mon Héritier fiduciaire. Dans l'éventualité où il mourrait ou n'aurait pas qualité à exercer ses fonctions, ou y renoncerait, ou pour quelque autre raison, serait dans l'incapacité de les exercer, je désigne et constitue

    L. ARNOLD WEISSBERGER  mon Héritier fiduciaire à sa place.

     

    MARILYN MONROE (L.S)

    SIGNE, SCELLE, PUBLIE et DECLARE par MARILYN MONROE, Testatrice ci-dessus nommée, et en notre présence, comme étant ses dernières volontés.

     

    A sa demande et en sa présence et en présence l'un de l'autre, nous avons, en tant que témoins, contresigné ci-dessous de nos deux noms en ce 14 janvier Mil Neuf Cent Soixante et Un.

    Aaron R. Frosch, résidant 10 West 86th Str., NYC;

    Louise H. White, résidant 709 E.56 Str.,New York, NY.

     

     

    SOURCES

    http://www.cursumperficio.net/FicheT6.html

     

     

     

     

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    MARILYN

    1949

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    1952 / by Ernest BACHRACH

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    marilyn monroe 

     

    Marilyn Monroe :

    Une fin tragique et mystérieuse.

     

     

     

     

     

    Couverture de magazine le Daily News le 6 août 1962 annonçant la mort de Marilyn Monroe :

    "Marilyn Dead"

     

    Marilyn Monroe est retrouvée morte le 5 août 1962 à son

     

    domicile au 12305 4th Helena Drive.

     

    Sa mort fait l’objet de nombreux mystères et allégations.

     

    Elle sera qualifiée de « suicide probable aux barbituriques », alors que l’on sait aujourd’hui que cette théorie est impossible et sera finalement démentie.

     

    Que s’est-il-donc passé dans la nuit du 4 au 5 août 1962 ?

     

    Marilyn Monroe s’est-elle effectivement suicidée, ou est-elle la victime d’un complot ?

     

     

    Le certificat de décès de Marilyn Monroe, signé le 12 septembre 1962

    après autopsie de son corps. Y figure la cause du décès :

    "Probable suicide aux barbituriques".

     

     

     

    Commençons par les faits.

     

    La police locale est alertée de la mort de Marilyn

    dans la nuit du 4 au 5 août à 4h45 du matin.

     

    Lorsqu’ils arrivent au domicile de la star, celle-ci est allongée en travers de son lit, nue, sur le ventre, et un drap est rabattue sur sa tête, ne laissant apercevoir que quelques mèches blondes.

     

    Ses jambes sont raides, et la main de Marilyn est fermement agrippée au téléphone.

     

    Le docteur Engelberg et le docteur Greenson sont présents sur les lieux, ainsi

    qu’Eunice Murray, la « bonne à tout faire de Marilyn ».

     

     

     

    Les faits au matin du 5 août 1962

     

    L’ambiance est étrange au 12305 5th Helena Drive, les médecins présents sur les lieux ont l’air peu perspicaces quand à ce qui a pu se passer, et Miss Murray

    s’affaire à nettoyer les draps alors qu’un drame vient de se produire.

    Les faits sont alors détaillés de la même manière par

    Miss Murray et les docteurs présents sur place :

    • Marilyn aurait passé la journée seule, dans sa chambre,
    • et recevant uniquement la visite de son psychiatre

     

     

    • Miss Murray alla se coucher aux alentours de 22h,
    • il y avait encore de la lumière sous la porte de la star
    • « Elle s’est suicidée »,
    • c’est la phrase qui est sur toutes les lèvres
    • Des boites vides de médicaments montrent que Marilyn aurait ingéré 27 à 42 comprimés de Nembutal, 13 à 23 comprimés d’hydrate de chloral et 11 à 24 comprimés supplémentaires de Nembutal.
    • D’après des experts en médecine, la dose ingérée aurait suffi à tuer plusieurs personnes.

     

    • Dans la chambre de Marilyn,
    • il n’y a aucun verre ou carafe d’eau pour son ingestion de médicaments

     

     

    • Le carnet rouge intime de Marilyn Monroe a disparu

     

    La mort de Marilyn Monroe semble donc être une affaire classée, mais des éléments mystérieux viendront invalider l’hypothèse d’un suicide ayant eu lieu au 5th Helena Drive.

     

    Située au Fifth Helena Drive, dans le quartier chic de Brentwood à Los Angeles en Californie, la maison de type hacienda au style mexicain comporte 4 chambres, 3 salles de bains, une salle à manger et un salon, une pièce bureau avec en extérieur un jardin abrité sans vis à vis protégé par des arbres et un portail, ainsi qu'une terrasse et une piscine.La maison de Marilyn Monroe fut construite en 1929 sur un terrain de plus de 2000 mètres carrés et acheté par Marilyn en 1962 pour 75 000 dollars. Longtemps possédée par Anna Nicole Smith, la maison fut remise en vente en juillet 2010. D'après les photos actuelles communiquées par les agences, on se rend compte que l'intérieur de la maison a subit de nombreux travaux d'aménagement, ce qui l'éloigne du style hispanique que Marilyn avait créé en 1962, par contre, il semblerait que la piscine et la terrasse en extérieur soient d'origine.

    La maison de type hacienda mexicaine comporte 4 chambres, 3 salles de bains, une salle à manger et un salon, une pièce bureau avec en extérieur un jardin abrité sans vis à vis protégé par des arbres et un portail, ainsi qu'une terrasse et une piscine. La maison de Marilyn Monroe fut construite en 1929 sur un terrain de plus de 2000 mètres carrés et acheté par Marilyn en 1962 pour 75 000 dollars.

     

    Longtemps possédée par Anna Nicole Smith, la maison fut remise en vente en juillet 2010.

     

    D'après les photos actuelles communiquées par les agences, on se rend compte que l'intérieur de la maison a subit de nombreux travaux d'aménagement, ce qui l'éloigne du style hispanique que Marilyn avait créé en 1962, par contre, il semblerait que la piscine et la terrasse en extérieur soient d'origine.

     

     

    Les policiers montent la garde devant la maison de Brentwood au matin du 5 août 1962

     

     

     

    Adresse de Marilyn Monroe : 5th Helena Drive

     

     

     

     

    Le Dr Noguchi qui a procédé à l'autopsie de Marilyn Monroe 

    Le Dr Noguchi qui a procédé à l'autopsie de Marilyn Monroe

     

     

     

    Les résultats de l’autopsie

     

     

    Le 5 août, le Dr Noguchi procède à l’autopsie du corps de Marilyn Monroe, et en dégage des éléments troublants qui viennent contredire la thèse du suicide :

     

     

    • L’absence de résidus de comprimés médicamenteux dans le tube digestif de Marilyn Monroe témoigne du fait que la star n’a pas pu avaler ces médicaments.
    • Ils lui ont donc été administrés par injection.
    • Un tel cas n’est jamais arrivé dans le monde :
    • il était impossible d’avaler plus de 12 comprimés, la mort intervenant rapidement avec ces médicaments
    • Le corps de Marilyn Monroe présentait une double lividité cadavérique, montrant que le corps eut été déplacé dans les 4 heures suivant la mort de la vedette
    • La mort remonte au 4 août vers 22h30, tandis que les services de police n’ont été alertés que vers 4h30 du matin dans la nuit du 5 août

     

    Les résultats contradictoires de plusieurs années d’enquête

     

     

    Par la suite, le rapport d’autopsie remit par le Dr Noguchi disparaitra, ralentissant considérablement l’enquête sur la mort de la plus grande star féminine du 20e siècle.

     

    Au fil des années et des travaux de personnes comme Don Wolfe

    (auteur de « Enquête sur un assassinat),

    Anthony Summers (auteur d’une biographie de Marilyn Monroe ou

    encore Jack Clemmons (premier investigateur à se rendre sur les lieux),

    certains éléments ont pu se dégager de cette histoire :

     

     

    • On sait aujourd’hui d’après les confessions de Miss Murray en 1985 que Marilyn Monroe a reçu à deux reprises la visite de Robert Kennedy à son domicile le 4 août et leurs échanges ont été assez musclés.
    • Robert Kennedy était présent au 12305 5th Helena Drive toute l’après-midi en compagnie de l’acteur Peter Lawford ainsi que dans la soirée.
    • Les enregistrements que Marilyn Monroe avait fait poser par un détective privé confirment cette présence et indiquent que des coups d’une rare violence ont été échangés.
    • On apprend également plus tard qu’au départ de Robert Kennedy, vers 22h30, Mrs Murray retrouve Marilyn nue sur le divan, inconsciente.
    • Prise de panique, elle appelle le Dr Greenson ainsi que le Dr Engelberg qui viennent immédiatement sur les lieux et tentent de réanimer la star en lui injectant une dose d’adrénaline.
    • On sait donc que le corps de Marilyn a été déplacé, puis mis en scène pour son pseudo-suicide.

     

     

    Des questions se posent donc :

    • Pourquoi Mrs Murray a-t-elle menti sur son emploi du temps de la soirée du 4 août ?
    • Elle dit s’être couchée vers 22h alors que nous apprenons par la suite qu’elle a assisté à une tentative de réanimation de Marilyn Monroe.
    • De même, pourquoi Mrs Murray, à l’arrivée des enquêteurs, s’affaire-t-elle à nettoyer des draps dans une telle situation de crise ?
    • Pourquoi le silence est-il fait sur la venue à deux reprises
    • de Robert Kennedy au 12305 5th Helena Drive ?

     

    • Où est donc passé le carnet intime de Marilyn Monroe ?
    • Comment la star peut-être s’être suicidée sans avoir ingurgité volontairement le moindre cachet, et sans eau ?
    • Quelle est la source de l’altercation entre la diva et le frère du président ?
    • Pourquoi les policiers sont-ils prévenus du drame 6h après la mort de Marilyn Monroe ?

    La théorie du complot

    Au vu des éléments apportés par les résultats d’enquêtes au fil de ces dernières années, il semblerait que les Kennedy aient joué un grand rôle dans la disparition de l’icône blonde.

     

    Les mobiles étaient en effet nombreux pour les Kennedy à l’encontre de Marilyn :

    • Marilyn était un lien entre JF Kennedy et Robert Kennedy.
    • Les deux furent ses amants, même si au moment de sa mort Marilyn fréquentait uniquement Robert, John ayant décidé de mettre fin à leur relation.
    • Marilyn Monroe représentait une menace pour les frères Kennedy car elle connaissait certains secrets d’Etat, issus de confessions sur l’oreiller, et les avait regroupés dans son petit carnet de notes.
    • Elle prenait ses notes pour se souvenir de ses conversations avec le président et son frère, et pour se renseigner et avoir l’air moins bête.
    • On raconte que son carnet intime regorgeait de secrets sur le fameux épisode de la baie des cochons, et l’assassinat de Castro, des secrets qui auraient pu être dangereux pour les Kennedy.

     

    • Dans les derniers mois de sa vie, Marilyn est perçue comme une hystérique, qui harcèle la Maison Blanche de coups de fil et refuse d’accepter sa rupture avec John Fitzgerald Kennedy.
    • Elle représente alors une menace pour son mariage avec Jacky Kennedy.
    • Lorsque Robert Kennedy lui a parlé de rupture, Marilyn aurait menacé d’organiser une conférence de presse le 6 août pour révéler tous ces secrets.

     

     

    La mort de Marilyn Monroe vous intrigue?

     

    Vous aimeriez en apprendre plus ?

     

    Alors n’hésitez pas à partager vos interrogations dans les commentaires, nous vous répondrons avec plaisir.

     

     


    A venir, la dernière partie de ce dossier consacré à Marilyn Monroe

    traitera de la place de la diva dans notre société :

     

    icône de mode ?

     

    chanteuse à succès ?

     

    standard pour les mannequins ? égérie à titre posthume ?

     

     

     Marilyn-Monroe

    Marilyn Monroe, les liaisons dangereuses sous l’œil du FBI

     

     

    2012 fut l’année Marilyn Monroe sous tous les angles :

    50 ans après sa disparition, la vedette n’a pas fini de faire couler de l’encre et de nourrir d’intarissables mystères parfois dévoilés mais toujours ergotés par

    ses fans à travers la planète. 

     

     

    On apprend aujourd’hui l’existence d’une enquête menée secrètement par le FBI auprès de Marilyn, une enquête qui devrait faire émerger de nouvelles pièces au dossier.

     

    Pour en apprendre plus sur la vie de l’actrice,

     

    n’hésitez pas à consulter notre dossier consacré à Marilyn Monroe.

    Marilyn Monroe fait l’objet d’une enquête du FBI

     

     

    Depuis sa mort, les allégations prêtant une relation à Marilyn Monroe avec la mafia au travers de la personne de Sam Giancana vont de bon train.

     

     

    50 ans plus tard, on n’a pas fini d’enquêter sur Marilyn qui aux dernières nouvelles aurait fait l’objet de surveillances rapprochées (mais secrètes) par J. Edgar Hoover, directeur du FBI qui pendant l’ère dominante du maccarthysme menait une véritable guerre anticommuniste.

     

    A la demande de l’Associated Press, certains éléments du dossier censuré de Marilyn Monroe ont été rendus publics fin décembre 2012.

     

     

     

     

     

    Une des pièces collectées par le FBI dans le dossier Monroe.

     

     

    Mariée à Miller, auteur de la pièce « Les sorcières de Salem »

     

     

    (NB : Cette pièce critiquait le climat sociopolitique de l’époque et notamment la chasse aux sorcières menée auprès des communistes), et soupçonnée d’entretenir des relations trop proches avec Frederick Vanderbilt Field (Homme de gauche exilé au Mexique car déshérité pour ses opinions politiques), la vie de Marilyn Monroe était passée au peigne fin.

     

     

    Le FBI fait état d’une liste noire répertoriant les amis communistes de Marilyn, liste parmi lesquels figurent Sinatra ou encore Chaplin.

     

     

    L’enquête menée pendant de nombreuses années par le FBI compile des données sur la vie de ces derniers.

     

    Concernant Marilyn, on sait que son domicile aurait été utilisé pour des enregistrements, étayés par des lettres ainsi que des coupures de presses ayant pour but de procurer au FBI une surveillance générale des « soupçonnés communistes».

     

     

     

    Marilyn Monroe et Franck Sinatra, tout deux surveillés par le FBI pour leur proximité soupçonnée avec le parti communiste.

     

     

     

    On peut se demander, suite à ces révélations obtenues sur demande de

     

    l’ « Associated Press », pourquoi le FBI dans son enquête n’aurait pas rendu public les éléments permettant de mettre en lumière le mystère de la mort de Marilyn Monroe, resté intact depuis 50 ans malgré de nombreuses investigations.

     

     

    Créé en 1846, l'Associated Press a pour but de capitaliser les information et accélérer la diffusion de l'information. Ses reportages sont publiés en 5 langues.

     

     

    Ces articles réclamés par AP en début d’année à l’occasion de la parution d’un dossier pour le 50è anniversaire de mort de Marilyn furent difficile à obtenir, et tronqués d’une dizaine d’éléments selon les archivistes du Maryland.

     

    Il ressortira uniquement de cette enquête un bilan sur l’orientation politique de Marilyn Monroe, dirigée à gauche, sans preuve tangible qu’elle comptait parmi les membres du parti communiste.

     

     

     

     http://www.design-party.com/2012/08/marilyn-monroe-aujourd%E2%80%99hui/

     

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    MARILYN Bleue ( Le milliardaire )

     

     

     

     

     

     

     

     

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    John VACHON (1914 – 1975)

      

    John Vachon était un photographe social américain.

     

    Il travailla entre autre pour les magazines Look et Life et c’est à ce titre qu’il photographia Marilyn au début des années 50, et notamment sur le tournage de River of no Réturn lors des extérieurs dans les Rocheuses canadiennes.

     

    (voir également la fiche de River of no Return)

    19/08/1953 Canada Marilyn et Joe

    La rivière sans retour
    Sur le tournage

    Jeudi 19 août 1953:

    Marilyn Monroe invite le photographe John Vachon dans sa chambre d'hôtel.

    S'étant blessée sur le tournage de River of no return, elle portait un plâtre à son pied gauche.

     

    Le photographe la prend en photo en

    compagnie de Joe DiMaggio.

     

    A cette période, la relation entre Joe et Marilyn n'était encore qu'officieuse et Joe refusait de poser en photo avec Marilyn.

     

    C'est donc ici les premières photographies officielles du couple.

     

     

    Voici une quarantaine de photos, dont certaines joliement colorisées et vous pourrez en retrouver d’autres dans la fiche du film.

     

     

    vachon15.jpg vachon16.jpg vachon28.jpg

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    vachon39.bmp 

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    Avec Joe, qui lui faisait la cours et la rejointe sur le tournage

     

     

    (d’autres photos dans la fiche Joe DiMaggio et la fiche de River of no Return)

     

    vachon24.jpg vachon29.jpg vachon41.jpg

    vachon31.jpg vachon32.jpg vachon35.jpg vachon36.jpg

    vachon34.jpg vachon33.jpg vachon37.jpg

     

    D’autres photos sur le tournage : river1.jpg river21.jpg river31.jpg

     

    Et avec la colorisation :

    vachon1531.jpg vachon253.jpg vachon353.jpg vachon453.jpg

    vachon553.jpg vachon6.jpg vachon7.jpg vachon8.jpg

    vachon9.jpg vachon11.jpg vachon10.jpg vachon12.jpg vachon13.jpg

    vachon14.jpg

     

     http://pepsi54.unblog.fr/category/photo-john-vachon/

     

     

    ph_vachon_joe_012_1  1953_by_john_vachon_532526_0215
    1954_by_John_Vachon_04 1954_by_John_Vachon_04b ph_vachon_joe_015_1
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    ph_vachon_joe_020_2 ph_vachon_mmjuli22 ph_vachon_joe_020_3
    film-ronr-vachon-1    

    Le même jour, John Vachon disposa de deux heures pour photographier Marilyn dans sa chambre d'hôtel. Il en résultera une série de portraits.

    ph_vachon_joe_033_1 ph_vachon_pant1 ph_vachon_joe_037_1
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    1954_by_John_Vachon_10 1954_by_John_Vachon_10b
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    ph_vachon_phone_05 ph_vachon_phone_06
    1954_by_John_Vachon_11 1954_by_John_Vachon_12

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • Marilyn Monroe in New York City, photographed by Sam Shaw, 1957.

     

     

    Je vous invite à découvrir mes dernières trouvailles !!

    (tous droits réservés (DR)

     

     

     

     

    – On retrouve ici Marilyn dans ses années New-Yorkaises,

     

     

     

     

     

     

    Cette série de photos me fascine.

    .

    Marilyn semble heureuse et épanouie dans cette mise toute simple,

     

     

     

    cette petite robe blanche à « pompons » ;

    entourée de gens de passage, de marchands ambulants,

    aux terrasses de café ,

     

     

    dans les rues de cette ville qu’elle adorait ;

    signe de liberté, de progression,

     

     

    pour elle et son métier, son Art.

     

     

     

    Miller est présent, amoureux, ce sont les beaux jours,

    les belles semaines de leur vie ;  ensemble.

    Plus tard le ciel sera bien plus sombre, plus noir…

     

     

    Sam Shaw nous donne à voir un couple, jeune et plein de vie et d’espoir,

    la magie de la pellicule, la magie du photographe, la magie de Marilyn

    encore et toujours sublimée par l’oeil du photographe,

    par l’oeil de la « caméra »…

     

     Marilyn est très naturelle sur ces photos comme celle, ci-dessous,

    où attablée elle semble être entrain de prendre un en cas.

     

    Il y a des poses bien sûr, mais l’ensemble de ces journées ou plutôt de

     

     

    cette journée avec cette petite robe blanche est prise sur le « vif »,

     

    Marilyn Monroe

     

     

    il y a beaucoup de vie sur ces photos, beaucoup d’elle,

    de la femme, de Norma Jean…

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Relation entre Giancana et le clan Kennedy

    ( La Pègre La Costa Nostra )

     

     

    Il est reconnu que Joseph Kennedy a demandé l’aide de Giancana afin de mobiliser les syndicats pour faciliter la nomination de John Fitzgerald Kennedy lors du congrès démocrate qui préparait les élections de 1960.

     

    John lui-même a sollicité son aide par l’intermédiaire de Frank Sinatra.

     

     

     

    Il y a de fortes présomptions que durant sa présidence, JFK et Giancana aient gardé des liens, notamment par l’intermédiaire d’une maîtresse commune, Judith Campbell.

     

     

     

    Mais dès le début de la présidence de Kennedy, les relations devinrent assez tendues avec Giancana et les autres grands mafieux américains.

     

     

     

    Judith Campbell
     

    • Judith Katherine Inmoor, connue sous les noms de Judith Campbell ou Judith Exner, est une Américaine célèbre pour avoir été la maîtresse du Président John F. Kennedy et du mafioso Sam Giancana.

     

     

     

    Les Kennedy ne tinrent pas leurs promesses de laisser Giancana tranquille et lancèrent une guerre sans merci contre la Mafia.

     

    Pour cette guerre, le président Kennedy dut même couper les ponts

    avec son ami Frank Sinatra, trop lié au crime organisé.

    Le 22 novembre 1963,

    John F. Kennedy est assassiné à Dallas, au Texas.

     

    Certains pensent que Sam Giancana était impliqué dans cet assassinat.

     

    Cette théorie est notamment basée sur la présomption que Jack Ruby aurait

    tué Lee Harvey Oswald, considéré comme l’assassin de Kennedy,

    sur ordre de la Mafia avec laquelle il aurait eu des liens.

     

     

    En 1966, Giancana fut forcé de laisser tomber la gestion des casinos

    sud-américains pour avoir pris de trop grosses commissions sur leurs bénéfices.

     

    Il s’exila au Mexique. Sept ans plus tard, il revint aux États-Unis.

     

     

     

     

     Sam Giancana-un des chefs de la mafia a été relié de près à Frank Sinatra et JFK, et nous discutons le lien qui a conduit à l'assassinat du président avec Momo: Le directeur de l'histoire Sam Giancana Dimitri Logothetis dans ce clip BYOD

     

    SAM GIANCANA  " Patron de l'OUTFIT de CHICAGO " MAFIA

     

    Salvatore Giancana appelé Sam Giancana, né le 15 juin 1908 à Chicago,

    assassiné le 19 juin 1975 à Oak Park, est un mafioso américain d’origine sicilienne,

    patron de l’Outfit de Chicago de 1957 à 1966.

     

    Ses surnoms étaient, entre autres, « Momo », « Mooney », « Sam the Cigar » ou « Sammy ». 

     

     

    CARRIERE CRIMINELLE

    Sam Giancana rejoignit le Forty-Two Gang (le gang 42), un gang d’adolescents des rues qui était sous la direction de Joseph Esposito.

     

    Giancana développa une réputation d’excellent conducteur de véhicule, de gagner beaucoup d’argent et de tueur vicieux.

     

    Après le meurtre d’Esposito, dans lequel Giancana était mêlé, le gang 42 devint une extension du Chicago Outfit.

     

    Cependant le gang 42 fonctionnait à distance de l’Outfit, car cette dernière les considérait comme trop incontrôlable. Malgré cela, les qualités de chef de Giancana, le fait qu’il soit un excellent conducteur lors des poursuites avec la police et ses capacités à gagner beaucoup d’argent dans la rue remontèrent aux oreilles des chefs de haut rang .

     

     

     

    de la Cosa Nostra comme Frank Nitti, Paul Ricca et Tony Accardo.

     

    À la fin des années 1930, Giancana devint le premier du gang 42 à rejoindre les rangs de l’Outfit.

     

    En 1942, Giancana força le chef d’orchestre de jazz, Tommy Dorsey,

     

    à libérer Frank Sinatra des obligations contractuelles qui freinaient sa carrière.

     

    Cette histoire est devenue célèbre grâce au livre puis, plus tard, le film,

    Le Parrain.

    Giancana est aussi cité pour son implication dans le meurtre de Theodore Roe en 1952.

     

    Montée en puissance

    En 1945, après avoir été incarcéré au Federal Correctional Complex à Terre Haute dans l’Indiana (durant cette période, il expliqua à ses enfants qu’il était à l’université), Giancana devint une personne crédible aux yeux du chef de l’Outfit, Tony Accardo, pour le prendre à l’essai dans la loterie clandestine dans le quartier afro-américain.

     

    L’équipe de Giancana est suspectée d’être à l’origine de l’abandon de la loterie et de l’exil hors des États-Unis de Eddie Jones.

    L’équipe de Giancana est suspectée d’être à l’origine du meurtre de Theodore Roe.

    Les deux étaient à la tête de la loterie clandestine.

     

    Cependant Roe refusa d’abandonner ses parts dans la loterie aux Italiens, il fut abattu par un membre de l’équipe de Giancana, Lennard « Fat Lennie » Califano. Mais le contrôle total de la loterie ne se fit que lorsque Jackie « the Lackey » Cerone fit peur à « Big Jim »

    Martin à Mexico en lui tirant deux balles dans la tête qui ne le tuèrent pas.

     

    À l’issue de cette guerre des jeux qui rapporta des millions de dollars à l’Outfit, Giancana devint favori pour devenir le chef en 1957.

     

    Accardo prit le rôle de « consigliere ».

     

    Mais la réalité du pouvoir était détenue par Accardo et Ricca, aucune décision majeure ne pouvait être prise sans leur accord.

    Giancana était présent à la réunion au sommet d’Apalachin en 1957 dans l’État de New York dans la propriété de Joseph Barbara. Plus tard, le parrain de la famille de Buffalo Stephano Magaddino et Giancana expliquèrent que la réunion aurait dû prendre place près de Chicago.

     

    Giancana affirma que Chicago était « l’endroit le plus sûr au monde » pour une réunion au sommet de la mafia parce que plusieurs chefs de la police étaient corrompus.

     

     

    Collaboration avec la CIA

    Il est de notoriété publique et plus tard partiellement corroboré par la Commission Church, que durant le gouvernement Kennedy, la Central Intelligence Agency (CIA) recruta Giancana et d’autres mafieux pour assassiner le président cubain Fidel Castro. Il fut rapporté que Giancana disait que la CIA et Cosa Nostra étaient les différents côtés d’une même pièce de monnaie « different sides of the same coin ».

    L’association entre Giancana et Kennedy est indiquée dans Le dossier Exner (Exner file) écrit par Judith Campbell Exner. Exner était réputée pour être la maîtresse à la fois de Giancana et JFK et il semblerait qu’elle ait relayé des informations au sujet de Fidel Castro entre les deux.

    Cependant, la fille de Giancana, Antoinette a fait état de son impression au sujet de son père qui aurait détourné des millions de dollars des fonds de la CIA.

     

    Selon les documents déclassifiés de la CIA en 2007 intitulés « Family Jewels » (les bijoux de famille), Giancana et le chef de la mafia de Tampa/Miami, Santo Trafficante Jr ont été contactés en septembre 1960 pour un projet d’assassinat de Fidel Castro par l’agent de la CIA, Robert Maheu.

     

    Maheu, pour les contacter, est passé par l’intermédiaire un membre de la mafia de Chicago, en place à Las Vegas et numéro deux de Giancana, Johnny Roselli. Maheu se présentait comme un représentant des casinos et de différents intérêts économiques spoliés par Castro.

     

    Il offrit 150 000 $ pour son élimination (le document suggère que seul Roselli et Giancana acceptèrent, Trafficante refusa).

     

    Toujours selon le document, Giancana suggéra d’utiliser des pilules de poison qui seraient versés dans ses aliments et sa boisson. Ces pilules furent données à une personne désignée par Giancana, Juan Orta, un représentant corrompu du nouveau gouvernement cubain qui avait accès à Castro.

     

    Après une série de six tentatives pour introduire le poison dans ses aliments, Orta demanda à abandonner la mission.

     

    Elle fut confiée à un autre, inconnu.

     

    Plus tard, une seconde tentative fut mise au point par Giancana et Trafficante par le biais du docteur Anthony Verona, le leader de la junte des cubains exilés.

    Selon Trafficante, la junte était très affectée par l’inefficacité de sa lutte.

     

    Verona demanda 10 000 $ en dépense et 1 000 $ en matériel de communication.

     

    Cependant, la tentative fut annulée peu de temps avant le lancement de l’invasion de la baie des cochons en avril 1961.

     

    Sinatra arrest
    Photo source: thesmokinggun.com

    Assassinat

    Le 19 juin 1975, alors qu’il faisait cuire des saucisses sur son barbecue, Giancana fut assassiné d’une balle derrière la tête.

    Puis, ses assassins le couchèrent sur le dos et lui tirèrent six balles autour de la bouche, comme pour signifier qu’on le réduisait au silence, pour l’empêcher de dévoiler quelque chose.

    Giancana aurait dû comparaître quelques jours plus tard, devant le HSCA, une commission d’enquête sur les assassinats de John F. Kennedy et de Robert F. Kennedy et sur les agissements conjoints de la CIA et de la Mafia contre Fidel Castro.

     

    Qui a tué Giancana ?

     

    On pense qu’il pourrait s’agir de la Mafia, notamment de Joey Aiuppa, pour un règlement de compte ou pour l’empêcher de dévoiler des choses sur la mort de John Kennedy.

     

    Il pourrait aussi s’agir de la CIA, qui l’aurait fait tuer afin de l’empêcher de dévoiler des informations sur ses activités secrètes et l’assassinat de Kennedy encore une fois.

    On peut noter qu’aucun de ses « amis » du show business, ni même ses « amis » de la Mafia, ne fut présent à ses funérailles.

     

    Marilyn Monroe and Frank Sinatra
    Photo source: walterfilm.com

     

     

     

    Quand Sinatra joua chez un mafieux à cause des Kennedy

     
     

    Kennedy

     

    Frank Sinatra et John Kennedy (Photo : AFP)

     

     

    Entretenus depuis la Prohibition, les liens du clan Kennedy avec la mafia ne sont un secret pour personne.

     

    Pour autant, cinquante ans après l'assassinat de JFK, de nouvelles anecdotes émergent.

     

     

    C'est l'analyste politique Larry Sabato qui, dans le livre The Kennedy Half-Century :

    The Presidency, Assassination, and Lasting Legacy of John F. Kennedy révèle en détails le savoureux rôle d'intermédiaire joué par le crooner le plus influent de l'époque :

    Frank Sinatra.

     

    Lorsque le très ambitieux Joe Kennedy décide d'envoyer son fils JFK à la Maison Blanche, il fait appel au mafieux Sam Giancana, parrain de la pègre de Chicago et, par extension, des États-Unis.

     

    Ensemble, ils se lancent dans une vaste campagne souterraine à grands renforts de manipulation de scrutin, d'achat de votes et de trafic d'influence.

     

    Sam Giancana (Photo : DR)

     

     

    Giancana mobilise alors Frank Sinatra, qui va longtemps servir d’intermédiaire mondain entre la pègre, Hollywood et le clan démocrate.

     

    C'est lui qui présente à JFK la maîtresse de Giancana, Judith Campbell, laquelle débute une liaison avec le candidat démocrate un mois plus tard.

     

    C'est encore lui qui joue le rôle de go between dans l'organisation du trafic de votes, permettant ainsi au clan de remporter l'État convoité de la Virginie.

     

    Censé lui assurer de futurs contrats juteux, l'investissement financier et relationnel déployé par Sam Giancana pour le camp démocrate s'avère décisif.

     

    Pourtant, une fois la dynastie Kennedy installée à la Maison Blanche, le parrain n'est plus le bienvenu.

     

    Contre toute attente, JFK nomme son frère Bobby - fer de lance de la lutte contre le crime organisé - ministre de la Justice.

     

    Larry Sabato raconte :

     

    "Quand les Kennedy tournèrent le dos à Giancana, Sinatra a travaillé dur pour calmer le courroux du mafieux. "

     

    Rat Pack

     Photo source:lilouandrue.com

     

    En dédommagement, le chanteur dû jouer à la Villa Venice - le club de Giancana - avec le Rat Pack (Dean Martin, Sammy David Jr, Joey Bishop et Peter Lawford) huit soirs d'affilés.

     

    Si Frank Sinatra finit par revenir dans les bonnes grâces de Giancana, les Kennedy n'y parvinrent jamais."

     

     

    Le CLAN KENNEDY, GIANCANA, SINATRA,  la PEGRE,  la COSTA NOSTRA

     

     

    Zack Shelton, 63 ans, l’ancien agent du FBI, dans son bureau, chez lui,

    près de Houston, au Texas. © Olivier O'Mahony

     

     

    Certains enquêteurs du FBI continuent l’enquête.

    Le 21 novembre 2013 | Mise à jour le 25 novembre 2013
    notre correspondant Olivier O'Mahony

     

     Aujourd’hui retraité, l’agent Shelton, 63 ans, devenu détective privé, vit au milieu de ses souvenirs, avec sa femme, dans un pavillon à proximité de Houston (Texas). L’assassinat de John F. Kennedy est l’enquête qui lui tient le plus à coeur. Il n’a jamais oublié ce jour où, adolescent à La Nouvelle-Orléans (Louisiane), son cours d’anglais fut interrompu par une annonce diffusée dans un haut-parleur  

     

    " John Fitzgerald KENNEDY, est mort "

     

    Les murs de son salon sont couverts de ses trophées, des têtes de cerf et d’élan. Regard bleu acéré, l’agent Zack Shelton rate rarement sa cible. Durant sa longue carrière au FBI, il a aussi chassé un autre genre de gros gibier.

     

    A Chicago notamment, où il fut en poste une dizaine d’années, il s’est illustré par ses enquêtes sur Tony Accardo, le patron de l’Outfit, tentaculaire organisation criminelle. Dans son bureau, l’ancien flic a accroché la photo d’Accardo attablé lors d’un banquet comme dans un film de Scorsese.

     

     

     

     

    Depuis son départ à la retraite, il enquête sur le mystère de Dallas. Il est convaincu que JFK a été abattu par la Mafia de Chicago, avec l’approbation tacite de la CIA qui l’utilisait pour ses basses oeuvres. « Sam Giancana, un des parrains de l’Outfit, considérait qu’il avait fait entrer JFK à la Maison- Blanche.

     

    "Si les gens savaient ce qui s’est vraiment passé, ils ne le supporteraient pas"

     

    A l’époque, Sam faisait et défaisait les élections en achetant les suffrages dans l’électorat démocrate. L’Illinois, son fief, était un “swing state” en 1960, un Etat clé sans lequel Kennedy n’aurait jamais pu devenir président. Joe, le père de John et Bobby, connaissait bien Sam. Il lui avait demandé de faire élire son fils.

     

    Sam a obtempéré, pensant qu’en retour il aurait la paix. Mais quand Bobby est devenu ministre de la Justice, il a lancé une vaste opération “mani pulite” contre le crime organisé. Forcément, Sam l’a très mal pris. On ne joue pas à ça avec la Mafia.

     

    Quand le vieux Joe a été frappé par un infarctus, en 1961, Sam et ses complices ont réalisé qu’ils n’avaient plus aucun relais à la Maison-Blanche. Il ne restait plus qu’une seule solution… » Longtemps Shelton a cru à la thèse officielle du tueur solitaire, mise en avant par la commission Warren.

    Mais en 1979, au détour d’une enquête mineure, un obscur gangster, James Files, se confie à l’un de ses indics. Le type est connu pour abattre ses adversaires de sang-froid.

     

    A l’époque, il donne dans le trafic de voitures volées. Il transporte les véhicules d’un Etat à l’autre, à bord de son camion. Un informateur de l’agent Shelton, infiltré dans le milieu, l’accompagne dans ses voyages.

     

    Un jour, Files et l’espion arrivent à Dealey Plaza, à Dallas.

     

    « Si les gens savaient ce qui s’est vraiment passé, ils ne le supporteraient pas », lâche Files. Le propos intrigue Shelton, qui se jure d’en savoir plus. « Files n’avait aucune raison de lancer une telle bombe à mon informateur », explique-t-il aujourd’hui...

    Treize ans plus tard, Shelton rencontre Don Ervin, un avocat texan qui a recueilli les confidences de James Files. Celui-ci purge alors une peine de prison au pénitencier de Joliet (Illinois). Le gangster affirme avoir été le chauffeur de Charles Nicoletti, le bras droit de Sam Giancana. Shelton connaît bien Nicoletti.

     

     

    Sam Giancana (second from right), mob boss of Chicago, with the Mcguire sisters, also a target of the Kennedy's after first being helped by him to win the elections in Illinois, felt betrayed by the Kennedy's. He sent his hitmen to Dealey Plaza, among others Charles Nicoletti and Johnny Roselli. All three were murdered in the 1970's shortly before they were called to testify before government committees investigating the murders of JFK and Martin Luther King. Charles Nicoletti was James Files' boss.

     

    Elégant et baraqué, il passe pour être un des tireurs d’élite de l’Outfit. Il a assassiné son propre père, qui avait abusé de lui dans sa jeunesse. Files raconte être allé avec lui à Dallas, la veille de l’assassinat, le 21 novembre 1963, sur instruction de Giancana qui aurait mis un contrat sur la tête du président.

     

    Là, ils auraient retrouvé Lee Harvey Oswald dans un motel. Oswald leur aurait fait faire le tour du centre-ville, afin de leur montrer les endroits les plus adaptés pour tirer sur le président.

    Files et Nicoletti auraient également rencontré Jack Ruby, l’homme qui allait abattre Oswald, dans une crêperie. Le lendemain, les mafieux auraient pris place autour de Dealey Plaza pour abattre JFK. Nicoletti se serait installé à la fenêtre de la tour Dal-Tex, qui donne sur la place, juste à côté du dépôt de livres scolaires, au sixième étage duquel se trouvait Oswald.

     

    Armé d’une carabine Remington Fireball, Files se serait caché derrière une palissade, au sommet d’un monticule herbeux, à quelques mètres côté droit de la limousine présidentielle.

     

    Selon lui, il aurait tiré la balle qui a tué le président. « Je trouvais ce récit trop beau pour être vrai, reconnaît Shelton, mais c’était si détaillé que j’avais du mal à croire que tout était faux. Je connaissais les hommes dont il parlait et ce qu’il disait d’eux collait avec ce que j’en savais.

     

    Depuis cette révélation, Files n’a jamais varié d’un pouce dans ses déclarations. »

    Pour Shelton, tout était donc planifié. La Mafia a envoyé à Dallas ses meilleurs tireurs.

     

    Shelton demande l’autorisation d’interroger James Files, mais ses supérieurs lui ordonnent d’oublier JFK. Interdit d’enquête, il se documente discrètement. Il tombe sur un rapport secret du FBI évoquant le cas d’un autre gangster, Johnny ­Roselli.

     

    Une vieille connaissance. Roselli est l’homme lige de Giancana à Las Vegas. Il a aussi des liens étroits avec la CIA, qui l’a « embauché » pour empoisonner Fidel Castro en 1961 (Roselli l’a reconnu publiquement devant une commission d’enquête en 1975). Et, selon le rapport du FBI, Roselli se trouvait à Dallas le 22 novembre 1963, jour de la visite présidentielle…

    «La beauté du métier d’enquêteur, raconte Shelton, c’est de reconstruire un puzzle, pièce par pièce, jusqu’à ce qu’une image apparaisse. Et là, vous dites : “Holy shit, damned !”»

     

    En 2002, de passage à Chicago, Shelton parle à ses anciens collègues de ses recherches sur la mort de JFK. Tous ont, durant leur carrière, rencontré un malfrat qui leur a affirmé savoir quelque chose à ce sujet. Ils auraient voulu enquêter mais, chaque fois, leur hiérarchie leur demandait d’aller voir ailleurs…

     


    Quelques mois plus tard, de retour à Chicago, Shelton retrouve son vieux pote Jim Wagner, qui a dirigé l’unité chargée de lutter contre le crime organisé. Un jour, en 1989, un gangster lui a dit que Sam Giancana et ses complices avaient assassiné Kennedy.

     

    L’homme, Lenny Patrick, chapeautait les activités de l’Outfit sur toute la zone occidentale de Chicago. Sous le contrôle d’un détecteur de mensonges, il a même affirmé :

     

    « JFK, c’est nous qui l’avons descendu, il faudra qu’on en paie le prix un jour… »

     


    Pour Shelton, tout était donc planifié. La Mafia a envoyé à Dallas ses meilleurs tireurs. Jack Ruby était de mèche. Lee Harvey Oswald aussi, mais il était manipulé.

     

    Qui était à la manœuvre pour lui faire porter le chapeau de l’assassinat de Kennedy? Shelton a trouvé la réponse auprès d’un flic retraité du FBI, Michael Wacks, frère d’un de ses anciens collègues. Un an durant, Wacks a été indic. Il a infiltré le réseau de Carlos Marcello, dont il est devenu très proche.

    Carlos Marcello, surnommé « le petit homme », a bénéficié d’une longévité exceptionnelle dans le milieu.

     

    Des années 1940 à son incarcération en 1983, il a régné sur le crime organisé à La Nouvelle-Orléans et dans la région du golfe du Mexique. Il travaillait étroitement avec Sam Giancana et ses comparses de l’Outfit de Chicago.


    De toutes les fibres de son être, « le petit homme » haïssait les Kennedy, surtout Bobby qui l’avait emprisonné et envoyé en exil dans la jungle au Guatemala. Au début des années 1980, il ne décolérait toujours pas contre eux.

     

     « Les historiens ont du mal à comprendre à quel point les parrains de la Mafia se considéraient à l’époque comme les égaux des politiques, ­explique l’agent Wacks à Zack Shelton.

     

    Ils étaient capables de dire exactement qui leur était redevable, combien valait une faveur. Ils avaient le sentiment d’être à la tête d’un gouvernement parallèle. »

     

    Un jour, Wacks a surpris une conversation téléphonique du « petit homme » avec un promoteur immobilier de Las Vegas.

     

    Carlos Marcello se vante alors d’avoir participé à l’assassinat de JFK. Il dit qu’il a trouvé l’homme qui serait le pigeon de l’histoire, Lee Harvey Oswald, avec lequel il a des connaissances communes.

     

    Pour « le petit homme », toute l’opération était affaire de vengeance autant que de justice : les Kennedy avaient bafoué le code d’honneur de la Mafia.

     

    Il fallait tuer John pour se débarrasser de Bobby.

     

    « C’est comme avec les chiens, disait “le petit homme” à son interlocuteur.

    Il faut couper la tête pour que la queue arrête de remuer… »

     WarrenReport-cover1

     

     Sources

    WIKIPEDIA

    Paris Match - article

    http://www.parismatch.com/Actu/International/50-ans-plus-tard-ils-cherchent-toujours-537518

     

     

     

     

     

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    Premios Golden Globe 1962

     
    Publicado por Nuevo Vale. Mayo - 1976
     
     
     
     Pendant 13 ans, ces clichés ont été jalousement cachés
    Ils sont le 5 Mars 1962 en la fête des prix "Golden Globe"
    Les photographies révèlent que Marilyn était en déclin.
     
    Ces clichés avaient disparu, et reviennent
    comme par enchantement.


     
     
     
    Nous voyons le grand mythe de tous les temps à Hollywood,
    Marilyn Monroe, pendant quelques instants banquet prix «Golden Globe»
    du 5 Mars 1962, précisément là où la blonde explosive et Charlson Heston ont été honorés par le Hollywood Foreign Press.
     

     
     
     
    Marilyn ce jour-là était heureuse et gaie.
     C'était la soirée pour fêter  avec du champagne, le photographe et la caméra Gene Daniels capturé parfaitement l'état de bonheur de l'étoile, qui, à cette occasion, fût sa dernière apparition publique a été accompagnée par l'acteur mexicain José Bolaños.
     
     
     

      
     
     
     
    Marilyn portait une robe noire brillante du soir, dos nu, et Judy Garland,
    également aujourd'hui disparue,  a gagné aussi une étoile
     
     
     
    la félicite avec un baiser.
      (RADIAL PRESS)
     













     
    golden globe 1962
     


     







     




     

     
     


     


     



     
     


     



















     













     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
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    1955

     

     

     

    JANVIER :

     

    Le vendredi 7 janvier : Milton Greene réunit une conférence de presse avec quatre-vingt journalistes, quelques amis et

     

    plusieurs partenaires potentiels chez Frank Delaney (,), un de ses avocats (les avocats Frank Delaney, Irving Stein et Lloyd Wright travaillèrent avec Milton Greene à la création des Marilyn Monroe Productions), sur la 64ème Rue.

     

    Marilyn n'avait pas été vue en public depuis plus de trois semaines, et la curiosité des journalistes était à son comble

     

    (,).

     

     

     

    Les journalistes Dorothy Kilgallen et Walter Winchell, hostiles à Marilyn, furent les seuls absents.

     

     

     

    Elle annonça elle-même officiellement la création de la maison de production Marilyn Monroe Productions, dont elle était présidente avec 51% du capital, et Milton Greene le vice-président avec 49% du capital.

     

     

     

    Lorsqu’on lui demanda comment elle entend concilier cela avec la Fox, Delaney répondit qu’elle n’était plus sous contrat avec la Fox et qu'elle envisageait de travailler pour la télévision.

     

    La Fox convoquera une conférence de presse et annoncera que Marilyn était bel et bien encore sous contrat avec le studio et qu’elle leur devait encore quatre ans.

     

     

     

    A la réception qui suivit l'annonce de la création de sa maison de production, elle était vêtue d’une robe de satin blanc et d’un manteau d’hermine (crées par le couturier Norman Norell) et portait des boucles d'oreilles de chez Van Cleef & Arpels, les

     

    premiers véritables diamants qu'elle porta (,,).

     

     

     

    A cette soirée assistèrent entre autres Elsa Maxwell (,), le dramaturge Sidney Kingsley, le

      

     

    compositeur Richard Rodgers (ami de Milton Greene), Janet Leigh et Tony Curtis, et Marlène Dietrich

     

    (,

     

     ,), qui proposa à Marilyn de passer chez elle, sur Park Avenue, plus tard dans la soirée, pour prendre un verre.

     

     

     

    Marilyn fêta l’événement le soir, avec les Greene au Copacabana Club, un night-club où se produisait Frank Sinatra. Celui-ci les emmena dîner au « Club 21 ». Ils passèrent ensuite chez Marlène Dietrich.

     

     

     

    Frank Delaney, en annonçant que Marilyn n’était plus sous contrat avec la Fox, n’avait évidemment pas parlé à la légère.

     

    Il avait calculé avec soin le nombre de jours de mise à pied dont Marilyn avait été l’objet depuis le début de 1954, de même qu’il avait vérifié la date à laquelle la Fox était tenue de renouveler son contrat pour « There's no business like show business » et pour « The seven year itch».

     

    En tardant à renouveler la signature du contrat et à mettre par écrit la promesse verbale d’une prime de 100 000$ pour « The seven year itch», le studio s’était légalement mis dans ses torts.

     

    Delaney mit aussi en avant le fait qu’il semblait légalement impossible que Charles Feldman soit l’agent de Marilyn et le producteur du film (« The seven year itch») sans qu’il y ait eu consentement préalable de Marilyn. Légalement, ce dernier point qui n’avait fait l’objet d’aucun document écrit, faisait de « The seven year itch», une production à part. C’est pourquoi Delaney n’avait pas tort lorsqu’il disait que la production de « The seven year itch » mettait un terme au contrat de 1951 entre Marilyn et la Fox.

     

    Comme il fallait s’y attendre, il y eut une levée de boucliers à la fois de la part de la Fox et de Milton Greene.

     

    Les studios commencèrent par menacer Marilyn d’une mise à pied. Vaine menace, car dans la mesure où le tournage de « The seven year itch » n’était pas officiellement terminé et que la production avait encore besoin de Marilyn pour les dernières prises qui devaient avoir lieu en janvier à Hollywood, cette dernière continuait à percevoir son cachet hebdomadaire. La Fox annonça aussi qu’elle était décidée à prendre d’autres sanctions si Marilyn ne se présentait pas pour le tournage de son prochain film « How to be very, very popular », dans lequel elle était censée jouer une strip-teaseuse, ce qu’elle n’avait nullement l’intention de faire.

     

     

     

    Le dimanche 9 janvier : elle s’envola pour Hollywood en compagnie de Milton Greene, pour faire les dernières prises de « The seven year itch », en studios. Elle passa le dimanche soir chez elle à Doheny Drive, et se présenta, le lendemain, lundi 10 janvier, à 10 heures, au studio.

     

    On lui demanda de revenir le lendemain pour terminer un travail publicitaire dans la galerie de portraits. Milton Greene était d'accord, puisque ce travail était en relation avec « The seven year itch ». Mais le studio la convoqua également pour « des essayages ».

     

     

     

    Le mardi 11 janvier, Marilyn et Milton Greene assistèrent au show de Sammy Davis Jr au Ciro's, un night-club de Los

     

    Angeles (,,,,,).

     

     

     

    Le mercredi 12 janvier : elle travailla dans la galerie de portraits jusqu'à 16 heures et accepta de terminer la séance le lendemain. On lui apporta la convocation pour les essayages de costumes en vue du tournage de « How to be very, very popular » pour le lendemain matin, à 10 heures 30.

     

     

     

    Le jeudi 13 janvier : Marilyn arriva au studio et gagna directement sa loge. Des assistants la coiffèrent et la maquillèrent pour le rendez-vous de 13 heures dans la galerie de portraits. Mais Marilyn ne s’y rendit pas.

     

    Craignant qu'elle ne prenne la fuite avec Milton Greene, la Fox lui ordonna de se présenter le samedi 15, à Nunnally Johnson (scénariste de « How to be very, very popular »), pour le travail de pré production.

     

     

     

    Le samedi 15 janvier : Marilyn partit pour New York. La Fox la suspendit pour ne pas s'être présentée au studio.

     

     

     

    Joe DiMaggio la suivit de peu, et s'installa à New York.

     

     

     

    Marilyn, elle, s’installa au Gladstone Hotel, 52ème rue, près de Lexington.

     

    Elle y emménagea le mercredi 19 janvier, aidée par DiMaggio. Sam Shaw, son ami photographe, qui connaissait les propriétaires de l'hôtel, avait tout arrangé pour qu'elle puisse s'y installer.

     

    Milton Greene lui avait loué une suite qu’elle habitera jusqu’en mars, jusqu’à son installation au Waldorf Astoria.

     

    Ainsi elle pourrait recevoir les journalistes, donner des interviews et profiter de tous les loisirs qu’offrait New York.

     

    Elle serait aussi plus près du studio de Milton, 480 Lexington Avenue, et où réunions de travail (,;

     

     ,) et séances de photo étaient fréquemment programmées (-

      

      

     

     ,,,-,-

     

     ).

     

     

     

    A cette époque elle vivait à New York la semaine, et passait ses week-ends chez les Greene, dans le Connecticut.

     

    Les Greene l’introduisirent dans leurs nombreux cercles professionnels et autres.

     

     

     

    A Manhattan, l’avocat-conseil des Marilyn Monroe Productions, Irving Stein, travaillait d’arrache-pied. Homme intègre, Stein était un vieil ami de Frank Delaney, l’avocat de Greene, qui l’avait fait entrer aux Marilyn Monroe Productions.

     

    Il ne ménageait pas sa peine bien qu’il ne fût pas toujours payé régulièrement. Car jusqu’à ce que Milton Greene hypothèque sa maison du Connecticut, ce printemps-là, pour parer au plus pressé et couvrir les frais généraux (comme le loyer de Marilyn à New York), la compagnie ne disposait d’aucun capital.

     

    Au cas où la Fox intenterait un procès à Marilyn, Stein lui conseilla de devenir résidente du Connecticut, où, autre avantage, l’impôt sur le revenu n’existait pas.

     

    C’est ainsi que fin janvier, elle fit une demande de permis de conduire et s’inscrit sur les listes électorales du Connecticut.

     

    Tout aussi capitale, Irving Stein l’avait compris, était la relation de Marilyn avec DiMaggio. Celui-ci lui avait rendu visite à New York pendant les vacances de Noël et avait passé au moins une nuit avec elle à l’hôtel. D’un point de vue stratégique cette relation pouvait devenir un handicap ou au contraire un atout pour la compagnie, car de toute évidence, Marilyn était encore

     

    dépendante de DiMaggio ().

     

     

     

    Lorsque Milton et Marilyn se rendirent à Boston le dimanche 23 janvier pour rencontrer un partenaire éventuel (Henry Rosenfeld ), Joe DiMaggio se présenta à l’improviste à l’hôtel, et Marilyn laissa Milton en plan pour aller passer cinq jours chez le frère de Joe, Dominic, à Wellesley, en banlieue de Boston (Massachusetts).

     

    Les DiMaggio dînèrent ensemble le mardi 25 janvier ,,.

     

    Marilyn lui demandera souvent conseil, l’écoutera et suivra ses directives, notamment quand il lui conseilla de renégocier son contrat avec la Fox.

     

     

     

    Henry Rosenfeld était un riche fabricant de prêt-à-porter ; à cette époque il était à Boston pour affaires. Il avait diversifié ses activités professionnelles et Milton Greene espérait bien le convertir à la production cinématographique.

     

    Rosenfeld fut séduit par Marilyn, mais il n'était pas le gros investisseur dont Greene avait désespérément besoin.

     

    Il refusa de cautionner financièrement les Marilyn Monroe Productions.

     

     

     

    Joe et Marilyn rentrèrent à New York et Milton Greene, défait, rentra dans le Connecticut.

     

    Joe apprit son élection au Base-ball Hall of Fame :.

     

     

     

    Milton Greene s’occupait de la valorisation financière du principal capital de la société, préparait des projets de film et travaillait avec son équipe d’avocats à renégocier le contrat de Marilyn avec la Fox.

     

     

     

    Marilyn se retrouva à court d’argent, et Milton Greene pensa qu’elle devait continuer à mener sa vie de star ; il hypothéqua jusqu’à son dernier sou.

     

     

     

    En ce début d’année, Marilyn passa un week-end dans le Connecticut chez Fleur Cowles, du magazine Look, qui travaillait avec Milton Greene. Elle y rencontra l’humaniste Bertha Spafford-Vester : .

     

     

     

    Le mercredi 26 janvier, Marilyn fit une interview au Gladstone Hotel (,,,) avec le journaliste George Carpozi Jr et le photographe George Miller, puis se promena dans Central Park avec le

     

    photographe (,,).

     

     

     

    FEVRIER :

     

    Le mardi 1er février : Sam Shaw, son ami et photographe, l'emmena à un dîner offert par Paul Bigelow.

     

    Milton Greene s'invita avec eux. Ce soir-là, Marilyn était assise face à Cheryl Crawford, un des plus grands producteurs de Broadway, qui avait fondé avec Elia Kazan et Robert Lewis, l'Actors Studio. Cheryl Crawford reprocha à Marilyn sa conduite déplorable avec un très bon ami à elle, un homme d'une formidable intégrité nommé Charles Feldman.

     

    Marilyn lui expliqua pourquoi elle avait quitté la Famous Artists : Charles Feldman, peu désireux de mettre en danger sa place au sein de la Fox, ne s'était pas suffisamment battu pour elle. Ses objections se limitaient à Feldman en tant qu'agent; elle insista sur le fait qu'elle avait le plus grand respect pour Feldman en tant que producteur.

     

    Cheryl Crawford fut charmée, fascinée et impressionnée par Marilyn; elle lui proposa de discuter de ses problèmes de jeu d'acteur avec le directeur artistique et professeur principal de l'Actors Studio, Lee Strasberg.

     

     

     

    Le vendredi 4 février : Marilyn se présenta à l'Actors Studio. Elle y retrouva Elia Kazan qui la présenta à Lee Strasberg.

     

    Marilyn, enthousiasmée par sa rencontre avec Strasberg qui acceptait de lui donner des cours particuliers, avait désormais de nombreux projets. Elle dût d'abord trouver un psychanalyste et organiser son emploi du temps pour les cours privés avec Lee Strasberg. Elle décida aussi de trouver un endroit plus permanent pour vivre.

     

    Milton Greene la mit en contact avec le Dr Margaret Hohenberg, sa propre psychanalyste (il avait été suivi par elle quelques années auparavant, avant 1953).

     

     

     

    Mi-février : elle fréquenta le cabinet du psychiatre Margaret Hohenberg, à raison de deux séances le matin, et trois séances l'après-midi par semaine.

     

    Au cours de ces séances, qui dureront jusqu’en 1957, Marilyn travailla sur le fait d’accepter les traumatismes de son enfance, son manque d’estime de soi, sa quête obsessionnelle de l’approbation des autres, son incapacité à nouer des amitiés durables et sa peur d’être abandonnée.

     

     

     

    Ces séances étaient programmées en fonction du travail de Marilyn avec Strasberg. La mardi et le vendredi matin, elle allait à l'Actors Studio afin d'assister à l'atelier de Lee (,,

     

     ,,;,;,).

     

    Trois soirs par semaine, elle travaillait avec Strasberg chez lui et souvent restait dîner avec la famille.

     

    Elle ne tarda pas à se joindre à l'une des classes privées de Lee, qui se réunissait quatre heures par semaine, dont deux consacrées à des exercices de mémoire sensorielle et deux au travail de la scène.

     

    Leur rencontre marqua le début d’une relation personnelle et professionnelle capitale pour Marilyn et qui dura jusqu’à sa mort.

     

    Elle vécut une grande amitié avec un de ses plus fervents fans, James Haspiel (,,

     

     ), rencontré lors du tournage de « The seven year itch ». Elle le laissa venir chez elle et accepta sa compagnie

     

    quand elle sillonnait New York (,,,).

     

    Il l’aida à faire ses achats chez Wheelan’s, l’un de ses drugstores préférés, au coin de Lexington Avenue et de la 93ème Avenue.

     

     

     

     

     

     

    Elle rencontra également le photographe George Barris, qui travaillait également sur les extérieurs de « The seven year itch », et plus particulièrement sur la fameuse scène de la bouche de métro.

     

    Il prendra des photos d’elle, quelques semaines avant sa mort en 1962.

     

     

     

    A cette époque elle lisait énormément, depuis les sonnets de Shakespeare jusqu’aux romans de Colette.

     

     

     

    L'écrivain Truman Capote la présenta à l’actrice anglaise Constance Collier, éminent professeur d’art dramatique qui ne travaillait qu’avec des stars (Audrey Hepburn, Vivien Leigh).

     

    Marilyn travailla quelque temps avec elle.

     

     

     

    Le samedi 26 février, Marilyn assista à la soirée d’anniversaire de Jackie Gleason, avec DiMaggio, au Toot’s Shor de New

     

    York (,;;,,;

     

     ).

     

     

     

    Le lundi 28 février : Irving Stein (l’avocat des Marilyn Monroe Productions) se présenta à l’hôtel Gladstone pour une réunion de travail avec Marilyn; ils devaient discuter de la meilleure tactique à adopter pour négocier un nouveau contrat avec la Fox ; Marilyn souhaita en parler à Joe DiMaggio.

     

     

     

    Marilyn assista à la présentation de la soirée organisée par Mike Todd et le cirque Ringling Brothers Circus (), au Madison Square Garden, au profit de la Fondation pour l’arthrose et les affections rhumatismales qui aura lieu le 30 mars

     

    (,).

     

     

     

    MARS:

     

    Le mercredi 9 mars : première de « East of Eden », au Astor Theater de New York () ; elle se porta volontaire

     

    pour servir d’ouvreuse (,). A cette soirée furent présents, entre autre, son agent new-yorkais de la MCA

     

    Jay Kanter (), Milton Greene (,,), Sammy Davis Jr

     

     

     

    (),,le journaliste Earl Wilson () et l’animateur Milton Berle

     

    (,).

     

    La soirée était organisée au profit de l’Actors Studio, qui avait désespérément besoin d'un lieu à lui. Cette collecte devait servir à acheter une ancienne église grecque.

     

    Après la projection, elle se rendit à une réception (,,) durant laquelle les membres du Studio et ses partisans voulaient tous rencontrer la plus récente adepte de Strasberg.

     

    Au cours de cette soirée, Marilyn rencontra Arthur Miller accompagné de sa sœur, la comédienne Joan Miller Copeland.

     

    C’est Miller qui l’aborda et ils parlèrent un moment. Quinze jours plus tard, Miller appela Paula Strasberg pour lui demander le numéro de téléphone de Marilyn. Ils se revirent plus tard, à partir du printemps, chez les Rosten, et leur liaison commença.

     

    A cette époque, Miller, après le succès de « Death of a salesman » (« Mort d'un commis-voyageur ») et « The crucible » (« Les sorcières de Salem »), écrivait une pièce en un acte « A view from the bridge » (« Vu du pont »), qui devait être présentée à Broadway à l'automne en même temps qu'une autre pièce en un acte qu'il venait de terminer.

     

     

     

    A en croire Lee Strasberg et le Dr Margaret Hohenberg, l’enfance chaotique de Marilyn, son incapacité à entretenir une amitié durable, sa hantise de se faire manipuler puis rejeter par les autres, son besoin de contenter tout le monde n’étaient pas nécessairement des éléments négatifs : ils pouvaient lui fournir en partie une expression et une technique artistiques nouvelles. Mais la pression était trop forte, les gageures trop nombreuses, les responsabilités professionnelles trop lourdes. Il lui avait fallu du temps pour partir à la découverte d’elle-même (c’est la raison pour laquelle elle avait quitté Hollywood), mais autour d’elle tout n’était qu’urgence. Cela fut évident presque immédiatement. Elle devint tendue, agitée, incapable de dormir. On fit venir un médecin, le Dr Philip Shapiro, qui lui prescrivit des sédatifs et des barbituriques et lui conseilla d’espacer les séances de psychanalyse, ses sorties et ses réunions de travail pendant quelques semaines.

     

    Le vendredi 11 mars : elle assista, en compagnie de Milton Greene (,,) à une

     

    soirée donnée en l'honneur du Friars Club de New York au Waldorf Astoria () avec Milton Berle en maître de

     

    cérémonie (,,,).

     

    Sammy Davis Jr (,) et Dean Martin faisaient partie des invités

      

      

    (,

     

     ,,).

     

     

     

     

     

     

     

    Le lundi 14 mars : la Fox envoya à Frank Delaney, l'avocat des Marilyn Monroe Productions, trois chèques d'un montant qui couvrait les semaines précédant la suspension de Marilyn. Delaney les renvoya. A partir de ce jour, la Fox refusa de continuer à traiter avec lui et annonça son projet de repousser la sortie de « The seven year itch » jusqu'en 1956.

     

     

     

    Elle fit de photos pendant une semaine avec le photographe Ed Feingersh, qui la photographia dans le métro à Grand Central

     

    Station ( ,,, ), chez Brooks

     

    (,,,) pour essayer les costumes pour la

     

    soirée du 30 mars au Madison Square Garden, au restaurant Costello(,,

     

     ), à l’Ambassador Hotel (,,;;,;

     

     ,) au théâtre Morosco, au restaurant El Morocco et chez Elizabeth Arden

      

    (,

     

     ,).

     

     

     

    Elle fit la tournée des librairies du Lower Manhattan et acheta plusieurs livres dont « Ulysse » de James Joyce, la biographie de Gertrude Lawrence par son mari Richard Aldrich, « Lettres à Terry » et « Lettres à Mrs Patrick Campbell » de George Bernard Shaw, et « Les anges déchus » de Noël Coward, qui se jouait à Broadway cette année là.

     

     

     

    Le jeudi 24 mars : elle assista à la première de la pièce « Cat on hot tin roof » (,,,)

     

    de Tennessee Williams, mise en scène par Elia Kazan, en compagnie des Greene (,,

     

     ).

     

    Ils dînèrent ensuite au restaurant El Morocco.

     

     

     

    Le mercredi 30 mars : Marilyn assista à la soirée organisée par Mike Todd et le cirque Ringling Brothers Circus, au Madison Square Garden, au profit de la Fondation pour l’arthrose et les affections rhumatismales.

     

    Elle fit une entrée triomphale vêtue d’un collant très sexy brodé de paillettes et de plumes, sur le dos d’un éléphant peint en

     

    rose (), nommé Karnaudi, devant 18 000 personnes ().

     

    Elle fut prise en photo par le photographe Ed Feingersh (;;;

     

     ,).

     

    Ce fut Milton Berle (,) qui anima la soirée. Milton Greene était également présent ().

     

     

     

    Le jeudi 31 mars, Marilyn visita le bateau Uss Bennington (,,).

     

     

     

    AVRIL :

     

    Marilyn quitta le Gladstone Hotel et s’installa au n° 2728 Waldorf Tower, dans un trois pièces au vingt-septième étage (loué par Milton Greene à l’actrice anglaise Leonora Corbett pour la somme de 1000$ par semaine).

     

    L'appartement était décoré en bleu et or, avec des touches de blanc.

     

     

     

    Milton paya la location de la suite, la garde-robe et les séances de psychanalyse (125$ par semaine), les soins de beauté et la note de l’hôpital psychiatrique où séjournait toujours Gladys Baker (100$ par semaine). Il lui acheta aussi une Thunderbird de

     

    sport noire ().

     

     

     

    C’était l’agence d’Arthur Jacobs qui s’occupait de la publicité des Marilyn Monroe Productions, tandis que Rupert Allan, attaché de presse travaillant dans cette même agence, s’occupait de la publicité personnelle de Marilyn (et s’en occupera jusqu’en 1960).

     

    Arthur Jacobs et ses associés de la côte Est et Ouest (John Springer et Lois Weber à New York ; Rupert Allan et Patricia Newcomb à Los Angeles) étaient chargés de trier les lettres qui arrivaient par centaines chaque semaine, pour solliciter la présence de Marilyn à des galas, des dîners de charité ou des interviews.

     

    Marilyn qui ne voulait pour rien au monde interrompre ses séances chez le Dr Hohenberg et avec Lee Strasberg, limita les rencontres avec les journalistes et les séances photo au minimum.

     

     

     

    Charles Feldman, conscient de la situation dans laquelle se trouvait Marilyn, envoya un de ses agents à New York, pour savoir si elle serait intéressée pour jouer dans « The sleeping prince » avec Richard Burton, au cas où il en achèterait les droits. Marilyn fut d'accord mais ne souhaita pas retourner à la Famous Artists. Elle désigna alors la MCA, rivale de Feldman, pour la représenter dans ses discussions avec la Fox.

     

     

     

    Pour Milton Greene, le meilleur moyen d’assurer leur indépendance était de compter sur Lew Wasserman, directeur de la MCA, pour assurer la distribution des films de Marilyn, produits par les Marilyn Monroe Productions, et donc, par la même, d’abandonner Charles Feldman.

     

    La rupture de son contrat avec Feldman la contraignit à rembourser l’avance des 23 000$ qu'il lui avait versé pour couvrir les frais occasionnés par la recherche d’un nouveau contrat, les dépenses de salaire de Natasha Lytess et d’autres besoins professionnels. Feldman mettra cinq ans à récupérer la somme.

     

    La MCA continuera de représenter Marilyn après la liquidation des Marilyn Monroe Productions, jusqu’en 1962, où elle choisira l'avocat Milton Rudin pour la représenter.

     

     

     

    Le vendredi 8 avril :

     

    Marilyn participa à une émission de télévision en direct « Person to person », animée par Edward R. Murrow sur CBS.

     

    L’émission avait été soigneusement préparée pendant des semaines de travail intense (,

     

     ,), en dépit de l’ambiance décontractée qui semblait régner sur le plateau.

     

    Le tournage eut lieu chez les Greene dans leur maison de Weston, Connecticut.

     

    Marilyn traversa une crise d’angoisse avant l’émission, car elle pensait que son maquillage trop léger et ses vêtements trop

     

    simples la faisaient paraître insignifiante à côté d’Amy Greene (,,,

     

     ).

     

    Marilyn fut nerveuse pendant le tournage et ne fut pas satisfaite du résultat (,,

     

     ,).

     

    Au cours de cette émission, Marilyn rendit hommage à tous ceux qui l’avait aidé dans sa carrière, notamment John Huston, Billy Wilder, Natasha Lytess et Michael Tchekhov.

     

     

     

    Le mardi 26 avril, elle participa à la Newspaper Public Convention (ou Banshee Luncheon) au Waldorf Astoria

     

    (), à laquelle participaient également Milton Berle (,,),

     

    J.Edgar Hoover () et la journaliste Hedda Hopper ().

     

     

     

    Fin avril : elle assista aux obsèques de Constance Collier, décédée à soixante-dix-sept ans, avec qui elle avait suivi des cours en février. Les funérailles eurent lieu au Universal Funeral Home, à quelques blocs du Waldorf Astoria.

     

    Truman Capote était assis à côté de Marilyn.

     

     

     

    Elle fut invitée par Eli Wallach et Anne Jackson, tous deux de l'Actors Studio, à une fête, au cours de laquelle elle rencontra à nouveau Arthur Miller.

     

     

     

    Printemps :

     

    La première séance de travail de Marilyn avec Lee Strasberg eut lieu ce printemps, dans l’appartement des Strasberg, au 225 86th Street ; elle ne participera aux cours de l’Actors Studio que lorsqu’elle se sentira prête, en mai 1955.

     

    Celui-ci prit entièrement Marilyn sous son aile, s’arrogeant le rôle de gourou, au grand dam de Milton Greene.

     

    Lee partageait totalement le ressentiment de Marilyn à l’égard des studios de cinéma et de la Fox en particulier.

     

    Parce qu’elle était trop intimidée pour participer aux séances de groupe, Marilyn avait été invitée à travailler en privé chez Strasberg.

     

    Le photographe Sam Shaw et sa femme dînèrent plusieurs fois avec Marilyn et Joe DiMaggio. Lorsque Marilyn déclara qu’elle s’intéressait à la poésie, Sam Shaw organisa une rencontre avec ses amis, Norman et Hedda Rosten.

     

    Norman Rosten, poète et romancier, était un ancien camarade d’université d’Arthur Miller. Il sera l’une des rares personnes à qui Marilyn montrera ses propres poésies.

     

    C’est ainsi que se noua entre eux une solide amitié qui durera jusqu’à la mort de Marilyn. Norman jouait le rôle de mentor culturel à New York, quant à Hedda elle deviendra plus tard la secrétaire de Marilyn.

     

    Les Rosten furent tout de suite conquis par Marilyn, par sa simplicité et sa timidité.

     

     

     

    A cette époque, Marilyn était suivie, à New York, par les « Marilyn Six » (,,

     

     ), un groupe de jeunes fans. Ils s’étaient connus sur le tas, chacun s’apercevant qu’il n’était pas le seul à faire le guet à la sortie des immeubles d’habitation ou des bureaux où elle se trouvait. James Haspiel ne se mêlait pas souvent à eux.

     

     

     

    Marilyn finit par passer moins de temps avec les Greene. Son besoin de sécurité étant rempli, elle passa les week-ends et les fêtes chez les Strasberg ; elle partagea leurs repas, passa de nombreuses nuits chez eux les soirs où elle se sentait seule et ne pouvait dormir, et les accompagna dans leur résidence secondaire de Fire Island.

     

    Les années passant, Marilyn, par ses élans de générosité, les récompensera de leur hospitalité.

     

    C’est chez les Strasberg que Marilyn rencontra Ralph Roberts, acteur, étudiant lui aussi à l’Actors Studio, ami de la famille Strasberg et masseur attitré de Susan Strasberg (la fille de Lee et Paula Strasberg).

     

    Bien que très attentionnés, la famille Strasberg était loin d’être la famille d’accueil idéale pour Marilyn. Lee était d’un naturel coléreux et Paula piquait souvent des crises de nerfs au cours desquelles elle menaçait de se suicider.

     

    Tout tournait autour de Lee, de ses états d’âme, de ses rêves de ses ambitions et de ses névroses. Père de famille négligent malgré lui, il accordait à Marilyn toute l’attention qu’il refusait à ses enfants. Il agissait ainsi car il était persuadé que Marilyn recelait au fond d’elle-même un talent brut et inexploré. Il existait un lien fondamental entre eux : le besoin d’être respectés par la masse au-dessus de laquelle ils avaient réussi à s’élever.

     

    Il y avait aussi, naturellement, un autre point commun entre eux, le goût pour la culture russe à laquelle Marilyn avait été initiée par Morris Carnovsky et Phoebe Brand (de l'Actors Laboratory), Natasha Lytess et Michael Tchekhov.

     

    La Méthode de Strasberg, les pièces et la poésie russe qu’il utilisait pour ses exercices, s’inscrivaient pour Marilyn dans la continuité. Arthur Miller, dont les sympathies politiques étaient proches de celles de Strasberg, faisait lui aussi partie de ce cercle. Sa sympathie pour les marginaux et les parias avait conduit Marilyn à s’attacher et même à s’identifier aux personnages des dernières pièces de Miller. Ainsi donc, Lee Strasberg et Arthur Miller formaient deux moitiés complémentaires, d'un côté celle du père et de l’amant, de l'autre, celle du professeur et du guide.

     

     

     

    MAI :

     

    La sortie «The seven year itch » fut annoncée pour début juin.

     

    Elle passa une soirée au El Morocco où elle dansa avec l’écrivain Truman Capote (,,

     

     ).

     

     

     

    Marilyn commença les cours à l’Actors Studio le mardi et le vendredi (,,;

     

     ).

     

    Les acteurs présentaient une scène au groupe d'étudiants, puis expliquaient ce qu’ils essayaient d’exprimer à travers elle. Toutes les personnes présentes, élèves et spectateurs, étaient libres de commenter, encourager ou critiquer. Puis Lee Strasberg s’exprimait à son tour.

     

    L’Actors Studio enseignait la Méthode, une technique dramatique qui reposait sur la mise au jour des émotions, qui s’inspirait de l’enseignement de l’acteur et metteur en scène, Stanislavski.

     

    Un aspect fondamental de la Méthode était la libération de l’acteur grâce à la psychanalyse.

     

    Lee Strasberg sera le seul professeur d’art dramatique de Marilyn à croire en elle en tant qu’actrice de théâtre, mais en dépit de nombreuses années où elle étudia la Méthode et des multiples contacts de Strasberg dans le monde du théâtre, Marilyn n’eût jamais de rôle sur scène pour elle.

     

    Néanmoins, elle était bien plus une actrice de cinéma que de théâtre ; elle était en effet incapable de supporter les aléas des jours « avec » et des jours « sans », sans aucune possibilité de rejouer la scène.

     

    A l’Actors Studio, elle interprétera plusieurs scènes de pièces célèbres dont « Anna Christie » (avec Maureen Stapleton) d’Eugene O’Neill (que Marilyn avait jadis étudié avec Natasha Lytess), « L’esclave aux mains d’or » de Clifford Odets,

     

    « A streetcar named Desire » de Tennessee Williams.

     

     

     

    C'est à partir de cette période qu'elle s’éloigna radicalement de Natasha Lytess, restée à Los Angeles.

     

     

     

    Elle passa du temps à Coney Island (,) et à Long Island (près de New York City), avec Arthur

     

    Miller ().

     

    JUIN :

     

    Le mercredi 1er juin, Marilyn, accompagnée de Joe DiMaggio, apparut à la première de « The seven year itch » ()

     

    au Loew’s State Theater () de Times Square, à New York (,,

     

     ,,;,,,).

     

    Le théâtre, pour marquer l’événement, reçut une affiche de près de seize mètres de haut, représentant Marilyn, la jupe

     

    retroussée (,,).

     

    De nombreuses personnalités assistèrent à la projection, dont Grace Kelly, Henry Fonda, Tyrone Power, Margaret Truman, Eddie Fisher, Judy Holliday et Richard Rodgers, et des milliers de fans se rassemblèrent sur Broadway, dans l'espoir de l'apercevoir.

     

     

     

    Marilyn fêta en même temps ses vingt-neuf ans, à la réception donnée au Toots Shor’s (restaurateur et ami de DiMaggio),

     

    après la présentation du film (,).

     

    Tout le monde l'avait adoré dans le film, mais elle ne pouvait se réjouir de sa réussite, car Strasberg l'avait conduite à critiquer violemment tout ce qu'elle avait accompli à Hollywood. Tous s'attendaient à ce qu'elle soit fière d'elle ce soir-là, mais la première avait produit sur elle l'effet opposé.

     

    Elle se disputa avec Joe DiMaggio, qui ne comprenait rien à ce qui se passait, et elle quitta la fête. Sam Shaw la raccompagna.

     

     

     

    A cette époque, et alors que peu de gens étaient au courant, Marilyn passait de plus en plus de temps avec Arthur Miller ; ensemble ils faisaient de longues promenades dans Lower Manhattan, dînaient chez les Rosten ou, de façon plus intime, au Waldorf.

     

     

     

    Le vendredi 3 juin : sortie officielle de « The seven year itch » (,,

     

     ,).

     

    Le film sera le plus gros succès de l’été, générant une recette brute de près de 5 millions de $ (4 millions et demi) et atteignant les sommets de 6 à 15 millions de $ à la fin de sa première sortie.

     

    En tant que producteur et metteur en scène, Billy Wilder empocha un demi million de $, plus un pourcentage sur la recette, et l’agent et co-producteur de Marilyn, Charles Feldman toucha lui 318 000$, plus un pourcentage sur la recette. Dans l’immédiat, Marilyn attendait toujours ses 100 000$, et elle ne reçut que son cachet hebdomadaire.

     

     

     

    Pour Milton Greene et ses avocats, c’était le moment où jamais de négocier âprement un nouveau contrat avec la Fox, sans lequel ils savaient qu’ils ne pourraient plus continuer à fonctionner bien longtemps, ni acheter les droits des œuvres originales ou se lancer dans la production. De plus, ils avaient compris que la Fox avait intérêt à garder son meilleur produit et à ne pas se le mettre à dos.

     

     

     

    Le mardi 7 juin, Marilyn se rendit à Broadway voir la pièce « Damn Yankees » (,,).

     

     

     

    Le lundi 27 juin, Marilyn se rend au National Theater de Broadway pour y voir la pièce « Inherit the Wind » ().

     

     

     

    Le mardi 28 juin : parution d’un article de Dorothy Kilgallen dans le New York Journal American dans lequel la journaliste déclara que Lee Strasberg avait supplanté Milton Greene et pris la place du mentor dans la vie de Marilyn.

     

    Cette déclaration causa une grave tension au sein des Marilyn Monroe Productions.

     

     

     

    Marilyn passa du temps chez Richard Rodgers, un ami et voisin des Greene, à Weston (,

     

     ,,,,,). 

     

     

     

    JUILLET :

     

    Aux alentours du vendredi 1er juillet, Milton Greene insista pour que Marilyn le suive, lui et sa femme Amy, en Italie, où ils partaient faire un voyage. Mais Marilyn refusa catégoriquement de quitter New York, déclarant que ses cours, son analyse et les sorties prévues à Broadway l’en empêchaient.

     

    De plus, elle avait accepté une invitation des Strasberg pour aller passer les week-ends avec eux dans leur maison de Fire Island, près de Long Island.

     

    A cette époque, elle devint de plus en plus dépendante de Lee et Paula Strasberg.

     

     

     

    Sortie du reportage photo d'Ed Feingersh, réalisé en mars 1955 « Un jour dans la vie de Marilyn » pour le magazine Redbook.

     

     

     

    AOUT:

     

    Le samedi 6 août : Marilyn se rendit à Bement (Illinois) pour inaugurer un musée Abraham Lincoln à l’occasion du centenaire de la ville.

     

    A sa demande, elle fut accompagnée de la photographe Eve Arnold, qu’elle avait invité pour couvrir l’événement. Elle partit de La Guardia à 10 heures, et atterrit à Chicago où elle fit une escale de deux heures (,,).

     

    Puis elle changea d’avion (,,,,

     

     ) pour aller à Champaign (), d'où un cortège automobile avec escorte des motards du gouverneur, l’accompagnèrent jusqu’à Bement.

     

    Elle assista à une exposition d’œuvres d’art (quelques pièces d’art primitif avaient été prêtées par un musée de Chicago)

     

    ().

     

    Pour l’inauguration du musée Lincoln (,), elle prononça un discours qu’elle avait préparé

     

    dans l’avion (). Elle accorda aussi une série d’interviews à la radio et à la presse locales

     

    (,,).

     

    Eve Arnold la photographia lors des pauses entre les festivités (,,

     

     ).

     

    Elle reprit l’avion pour New York à Chicago (,,,

     

     ) et décolla vers 23 heures.

     

    Elle arriva à La Guardia vers 2 heures du matin.

     

    Carleton Smith de la National Arts Foundation (qui l’accompagnait), lui demanda si elle accepterait de se rendre à Moscou en compagnie d’une délégation d’artistes américains pour jeter les bases d’un échange culturel entre l’Est et l’Ouest. Marilyn n’hésita pas une seconde. 

     

    Elle fera d’ailleurs les démarches nécessaires pour obtenir un visa (demande de visa datée du 19 août 1955). Mais la lenteur de l'administration viendra tout compliquer, ce qui somme toute sera une bonne chose car elle ne pouvait abandonner sa maison de production juste au moment où la signature d’un nouveau contrat avec la Fox se précisera.

     

     

     

    ETE :

     

    Elle passa du temps à Coney Island (,).  

     

    Elle vit beaucoup les Rosten, à New York ou dans leur maison de campagne de Long Island (,

     

     ,,;,) et rencontrait Arthur

     

    Miller de plus en plus fréquemment ().

     

     

     

    Fred Karger, son professeur de chant de Los Angeles dont elle était tombée amoureuse, se rendit à New York et descendit au Waldorf Astoria où habitait Marilyn.

     

    Il assistait au tournage de « The Eddy Duchin story », avec Tyrone Power dans le rôle principal.

     

    Il l’invita à boire un verre, mais la trouva complètement hébétée par l’alcool et les somnifères.

     

    Cet été là, les cauchemars, la solitude, le douloureux travail de l’analyse, l’exploration systématique et répétée de son enfance, de l’absence de ses parents, de son premier mariage, de son ressentiment pour Grace McKee-Goddard, de son ressentiment pour la Fox, loin de lui redonner confiance en soi, l’avaient gravement déstabilisée.

     

    De plus, elle nourrissait de plus en plus de soupçons à l’égard des Greene, de ses relations professionnelles avec Milton et de ses relations personnelles avec Amy. Se sentant inférieure, elle avait le sentiment d’être mise à l’écart des décisions de la compagnie, et ne supportait plus sa solitude.

     

    Milton et ses associés ne parvenaient toujours pas à conclure un contrat satisfaisant avec la Fox, et Marilyn commençait à se demander si elle avait bien fait de quitter Hollywood.

     

    Tout ceci, elle le déversait chez les Strasberg, buvant du champagne ou du thé, faisant main basse sur les somnifères avant de sombrer finalement dans le sommeil aux alentours de 5 ou 6 heures du matin.

     

    C’est ainsi qu’en cette année riche en découvertes et en enseignements à bien des égards, Marilyn absorbait simultanément un nombre excessif de somnifères et de coupes de champagne.

     

     

     

    Elle alla voir Eli Wallach qui jouait à Broadway « Teahouse of the august moon » (,).

     

     

     

    SEPTEMBRE :

     

    Les samedi 3, dimanche 4 et lundi 5 septembre (Labour Day), elle passa ce week-end à Long Island avec les Rosten

     

    (,,).

     

    A cette occasion, elle travailla pour la première fois avec la photographe Eve Arnold qui la prit en photo à Miller Place

     

    (,,) et au Mount Sinaï ( ,,,).

     

     

     

    Courant septembre, avec Milton Greene, elle assista à la soirée d’anniversaire d’Elia Kazan, au Child’s, un restaurant de New York.

     

     

     

    Le jeudi 29 septembre : Marilyn assista à la première de « A view from the bridge » écrit par Arthur Miller, au Coronet Theater de New York.

     

    Elle se tint à gauche de l'orchestre, de manière à ne pas croiser Arthur, venu sans sa femme Mary mais avec ses enfants.

     

    Elle fit connaissance pour la première fois avec les parents d’Arthur Miller, Augusta et Isadore.

     

    La liaison entre Marilyn et Arthur Miller n’était plus un secret pour personne, même si celui-ci était toujours marié. Les liens qui les unissaient mettaient un terme définitif à la rumeur d’une réconciliation avec Joe DiMaggio.

     

    Miller était surveillé dans ses moindres faits et gestes par le FBI, en raison de ses sympathies de jeunesse à l’égard des théories marxistes-léninistes, sympathies qu’il avait d’ailleurs mises de côté depuis longtemps pour se consacrer entièrement à son œuvre de dramaturge.

     

    Quand sortirent les critiques, il fut immédiatement évident qu'une fois de plus le succès que Miller attendait si désespérément lui avait encore échappé.

     

    Cet automne-là, Anton Tchekhov était à l’honneur à l’Actors Studio, et Lee prêta à Marilyn des disques de Tchaïkovski, de Scriabine et de Prokofiev, autant d’oeuvres qui contribuèrent à renforcer son goût déjà très prononcé pour la culture russe. Arthur Miller qui partageait ce même goût, l’encouragea vivement dans cette voie et lorsqu’elle apprit la mort de Michael Tchekhov, son ancien professeur, décédé en Californie à cette période, elle demanda à Arthur de lire avec elle des passages des « Frères Karamazov » en guise d’hommage privé au disparu. Tchekhov avait été le premier à l’encourager dans le rôle de Grouchenka, et ce soir-là, Arthur lui promit d’écrire une adaptation du roman de Dostoïevski pour elle.

     

    Le bail de Marilyn au Waldorf arriva à son terme; Milton Greene n'ayant plus un sou en poche, installa Marilyn dans un appartement qui lui appartenait, situé au septième étage du 2 Sutton Place.

     

    De là elle se rendait à ses cours et chez son analyste, mais aussi de plus en plus souvent au théâtre (,

     

     ,).

     

     

     

    OCTOBRE :

     

    La Fox et la MCA (qui représentait Marilyn) se mirent d'accord sur un nouveau contrat.

     

    Quand elle signerait, elle toucherait 142 000$ en plus pour « There's no business like show business» et «The seven year itch».

     

    De plus, elle recevrait 225 000$ en quatre versements pour les droits cinématographiques de « Horns of the devil », roman que DiMaggio lui avait conseillé d'acheter comme investissement, ce qu'elle avait fait avec l'argent de Feldman; il lui restait à le rembourser.

     

    Un des points importants restant à régler dans le nouveau contrat, était le droit de faire des films en dehors du studio. Avec l'argent de la Fox, Marilyn avait l'intention d'acheter « The sleeping prince » de Terence Rattigan, la pièce que Feldman lui avait proposé d'acquérir pour elle en 1954 et à nouveau au printemps précédent.

     

    L’acteur anglais Laurence Olivier l'avait monté au théâtre en 1953.

     

    Pièce brillante, elle n'était pas qualitativement différente des comédies légères qu'elle avait déjà tournées. Mais pour le moment Marilyn restait convaincue que si elle jouait à côté de Laurence Olivier, elle accéderait au respect de la profession et des studios.

     

     

     

    Le mercredi 5 octobre, Marilyn assista à la première de « The diary of Anne Frank », au Cort Theater de Broadway, dans

     

    laquelle Susan Strasberg tenait le rôle principal (,,,).

     

     

     

    Le mardi 11 octobre : pour cultiver son penchant pour la culture russe, Marilyn assista, en compagnie des Rosten, au récital du pianiste russe Emil Gilels, au Carnegie Hall.

     

     

     

    Le jeudi 13 octobre : elle assista à la première de la nouvelle comédie de George Axelrod (auteur de la pièce « The seven year itch » et co-scénariste du film), un vaudeville intitulé « Will success spoil rock hunter ? », à propos d'une star idiote et nombriliste.

     

    Jouée par Jayne Mansfield, caricature de Marilyn, l'héroïne de la pièce insistait sur le fait qu'elle était une vraie comédienne, se plaignait d'être considérée comme un symbole sexuel et fondait même sa propre maison de production. Axelrod avait mis beaucoup de ses attitudes, de ses espoirs et de ses rêves, et même certaines des paroles de Marilyn dans la pièce.

     

     

     

    La femme d'Arthur Miller, Mary, découvrit l'aventure de son mari avec Marilyn. Elle le mit à la porte de chez eux, peu après le  17 octobre (date des quarante ans d'Arthur). Il s'installa provisoirement au Chelsea Hotel.

     

    Marilyn signa, à New York, les papiers qui légalisaient son divorce d'avec DiMaggio. Son avocat Jerry Giesler déposa le dossier au tribunal de Californie.

     

     

     

    Le lundi 31 octobre : le jugement définitif de divorce () entre Marilyn et Joe DiMaggio fut prononcé par le juge Elmer D.Doyle du tribunal de Los Angeles, en faveur de Marilyn, pour le motif de cruauté mentale (équivalent à l’incompatibilité d’humeur dans notre code civil français).

     

     

     

    En ce mois d'octobre, l'Actors studio emménagea dans une petite église grecque désacralisée, près de la neuvième avenue

     

    ().

     

     

     

    NOVEMBRE :

     

    Frank Delaney, avocat des Marilyn Monroe Productions démissionna, dépité par la méfiance subite et inexplicable de Marilyn à son égard. Ce fut donc Irving Stein qui hérita de la part de travail de Delaney.

     

    Dans les bureaux des Marilyn Monroe Productions, Milton Greene et les avocats de la société de production, redoublèrent d’énergie.

     

     

     

    De plus l’influence du Dr Hohenberg sur la vie professionnelle de Marilyn croissait à vue d’œil.

     

    Greene était obligé d’obtenir l’assentiment du Dr Hohenberg ou de la consulter pour des problèmes professionnels ou légaux.

     

    Le Dr Hohenberg avait réussi à se rendre indispensable à la fois à Milton et à Marilyn. L’un et l’autre se sentaient incapables de décider tout seuls (ou de maîtriser l’usage qu’ils faisaient des barbituriques), ce qui laisse à penser que le traitement du Dr Hohenberg n’était sans doute pas adapté.

     

     

     

    Le jeudi 17 novembre, elle assista à la « 1955 Thanksgiving march of muscular dystrophy drive », organisée par

     

    l'association internationale des pompiers :,.

     

     

     

    Mi-novembre

     

    Les Marilyn Monroe Productions proposèrent un contrat d'exclusivité à la Fox : 

     

    - une prime de 100 000$ pour « The seven year itch»  

     

    - au cours des sept prochaines années (de 1955 à 1962), elle devrait tourner quatre films avec une prime de 100 000$ par film, aurait le droit de faire un film par an avec sa propre maison de production et obtiendrait un pourcentage sur les profits de ses films.

     

    Elle pouvait aussi se produire dans six émissions de télévision ou de radio et enregistrer des disques.

     

    La Fox s’engagerait à verser aux Marilyn Monroe Productions son salaire annuel brut de 100 000$ par an sous forme de versements mensuels. Milton Greene lui, recevrait un salaire annuel de 75 000$.

     

    Selon les normes de 1955, c’était une affaire inouïe : Marilyn pouvait compter sur un revenu global de 8 millions de $ au minimum, pour la période considérée. Enfin une clause spéciale, de la première importance pour Marilyn, lui permettait de refuser de jouer dans des films qu’elle jugeait de niveau inférieur à la « série A », ou de travailler avec des réalisateurs, voire des cameraman qui ne lui plaisaient pas. Pour faciliter les choses dès le départ, Marilyn soumit à la Fox une liste de seize metteurs en scène (liste dressée avec le concours des Greene) avec lesquels elle était prête à collaborer : George Cukor, Vittorio De Sica, John Ford, Alfred Hitchcock, John Huston, Elia Kazan, David Lean, Joshua Logan, Joseph L.Mankiewicz, Vincente Minelli, Carol Reed, George Stevens, Lee Strasberg, Billy Wilder, William Wyler et Fred Zinemann.

     

    Les termes de son nouveau contrat lui accordaient un droit de regard, non seulement sur le scénario, mais aussi sur le choix du réalisateur et sur celui du directeur de la photo, pouvoir sans précédent chez un acteur.

     

    La Fox accepta ses conditions et Milton Greene gagna donc son pari.

     

     

     

    DECEMBRE :

     

    On la vit souvent escortée de Marlon Brando au théâtre ou au restaurant.

     

     

     

    Le lundi 12 décembre, ils firent une séance photo au studio de Milton Greene (,,

     

     ,,), avant de se rendre à la première de « The rose tattoo », à une soirée

     

    destinée à récolter des fonds pour l'Actors Studio (ils récolteront 100 000$) (,,;

     

     ,,,,) ; puis ils participèrent au dîner donné à l’issue de la représentation au Sheraton Astor Hotel, auquel assistèrent entre autres les Strasberg (,

     

     ), les Rosten ( ,), Arthur Jacobs(,)

     

    son agent publicitaire, Jayne Mansfield () et Arthur Miller ().

     

     

     

    FIN DE L'ANNEE:

     

    Marilyn fit ses achats de Noël chez Saks, accompagnée de James Haspiel. Elle fit de nombreux achats dans ce célèbre magasin ().

     

    Elle alla aussi au Metropolitan Museum avec Norman Rosten pour voir une exposition sur Rodin et fut fascinée par la sculpture Pygmalion et Galatée.

     

     

     

    Le jeudi 29 décembre : à 16 heures, le comité de direction de la Fox tint sa réunion ordinaire à New York; un des points abordés portait sur l'approbation d'un nouvel accord avec les Marilyn Monroe Productions. Spyros Skouras, président de la Fox, incita le comité à approuver le contrat. Il n'y avait rien d'affectif là dedans, c'était juste le bon sens des affaires. Le studio voulait que Marilyn revienne travailler aussi vite que possible.

     

    Les termes du contrat de Marilyn lui étaient incroyablement favorables : la MCA avait fait maintenir le tarif de 100 000$ par film que Charles Feldman avait négocié, mais maintenant elle devait au studio en sept ans, non plus quatorze films, mais seulement quatre. Elle avait également le droit de tourner des films en dehors du studio. De plus, elle avait le droit d'approuver ou non le réalisateur de tous ses films au studio et celui de choisir le chef opérateur de deux d'entre eux.

     

    Au bout du compte, Marilyn avait réussi à mettre le studio, et à travers lui, Darryl Zanuck, à ses pieds.

     

     

     

    Le samedi 31 décembre, elle signa son nouveau contrat avec la Fox. La victoire de Marilyn fut la première brèche dans le système des grands studios hollywoodiens. Sa position de présidente lui donnait un pouvoir bien plus important que celui de la plupart des actrices de l’époque.

     

     

     

    Elle fêta le nouvel an avec les Greene dans le Connecticut.

     

     

    SOURCES merveilleux blog

    http://www.cursumperficio.net/1955.html

     

     

     

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    "Fragments" de Marilyn Monroe

     
    Les textes inédits de Marilyn Monroe, écrits entre 1943 et 1962. Tout un univers intérieur pour découvrir l'autre face de l'icône.
    En 2010 a été publié un beau livre qui s'intitulait Fragments et qui rassemblait des poèmes, des carnets, des écrits de Marilyn Monroe. Je l'avais commandé au Père Noël/Homer mais je ne l'ai jamais reçu... Faut dire qu'il coûte assez cher. Donc quand cette version allégée est sortie deux ans plus tard, je me suis fait un petit cadeau.
    C'est donc un condensé du livre de 2010, qui a choisi les meilleurs morceaux des écrits de Marilyn. C'était une personne très prolifique en matière d'écriture. Et ce livre a créé la surprise parce que les gens ne se doutaient pas qu'elle écrivait des poèmes et qu'elle était moins bête qu'elle en avait l'air. Je pourrais parler des heures de mon idole, tellement il y a de choses à dire. On y trouve des photos de Marilyn Monroe, surtout en train de lire, et puis des photos des lettres et carnets qu'elle noircissait. On voit donc sur la page de gauche l'original, et à droite la transcription en français. Certains écrits ne sont pas très lisibles donc on est bien contents de trouver la transcription en regard.
    Ce livre ne m'a rien appris sur la culture de Marilyn, sur sa fragilité. Mais c'est un beau livre, très précieux pour moi. On se rend compte avec ses écrits qu'elle était profondément triste, déprimée, insatisfaite, voire malheureuse. Alors tu vas dire poussin : "Comment pouvait-elle être malheureuse ?!" Et bien c'est possible, les réalisateurs la prenaient pour une idiote, tous les hommes de sa vie l'ont exploitée et ne l'ont pas aimée, elle n'avait pas de famille,... ajouter à cela les médicaments qu'elle prenait à profusion et l'alcool qu'elle buvait sans modération.
     
     
     
    Alone !!!!!!! I am alone I am always alone no matter what  
     
      
    Bref, c'est un beau livre, certes pas aussi complet que la version de 2010, mais qui vaut quand même le coup pour les gens qui aiment cette femme.
     
     
     
     
     
     
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    Marilyn monroe celebrites

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    1947

     

     

    Mannequin en 1947

     

     

     

     

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    Marilyn Monroe

     

     

     

     

     

     

     

     

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