• L'AMITIE

     

     

     

    « Quelquefois je pense que les seules personnes qui restent avec moi et m’écoutent sont celles que je paie. Et cela me rend triste. Pourquoi ne suis-je pas tout le temps entourée d’amis, des amis qui n’attendent rien de moi ? » déclara un jour Marilyn qui souffrait d’avoir à rechercher auprès des gens qui lui étaient professionnellement proches et qu'elle payait du réconfort : coiffeurs, masseurs, attachés de presse ou secrétaires…

      

    On a souvent dit que la grande erreur de Marilyn fut de se tromper d’entourage. Après une enfance instable pendant laquelle avaient défilé un certain nombre d’images parentales présentes un jour, absentes le lendemain, l’idée de mettre sa confiance en quiconque lui paraissait une entreprise comportant un certain nombre de risques. Toute sa vie, Marilyn sembla confondre amitié et amour ; c’est certainement pourquoi elle ne sut s’entourer d’amis sincères et dévoués.

      

    Ainsi, rares furent ceux qui purent se prévaloir de ce titre, ô combien difficile tant les exigences de Marilyn étaient importantes. Durant son adolescence, elle eut peu d’amies car toutes voyaient dans sa beauté et son ingénuité une compétition perdue d’avance. Leur jalousie se manifestait souvent par un simple rejet. Alors elle se tourna vers des femmes plus âgées Anne Kareger ou Xenia Tchekhov, qui ne la considéraient pas comme une rivale sexuelle.

      

    Au début de sa carrière, Marilyn ne s’entourait que de personnes qui pouvaient l’aider professionnellement - directeurs de studios, hommes fortunés, agents… - sans que l’on puisse parler d’eux en terme d’amis. Le temps d’un tournage ou de cours d’art dramatique, elle noua cependant des amitiés aussi nombreuses qu’éphémères avec des acteurs : Alex d’Arcy, David Wayne, Robert Mitchum, Jane Russel, Wally Cox, Dean Martin, Frankie Vaughan, Marlon Brando, Eli Wallach, Montgomery Clift entre autres….

      

    Elle trouva les amis les plus fidèles qui survécurent à toute sa carrière parmi les photographes, les écrivains et les journalistes tels que Sydney Skolsky, Eve Arnold ou Norman Rosten. Marilyn était une amie sincère, loyale, dévouée et lorsqu’elle était fâchée, elle le disait et cela s’arrêtait là ; jamais elle ne s’étendait sur ses contrariétés en public ou devant la presse.

      

    Bien qu’on ne puisse parler de réelle amitié, elle conserva des relations familiales avec ses belles-familles longtemps après avoir divorcé ; appelant souvent Joe Jr DiMaggio, Isidore Miller et les enfants d’Arthur. Ses relations avec les adultes étaient parfois compliquées mais elle s’entendait particulièrement bien avec les enfants de ses amis, jouant avec eux comme le ferait une grande sœur.

      

    Se sentant en sécurité auprès d’eux, Marilyn eut de nombreux amis homosexuels : ainsi, elle admirait son ami Truman Capote qui avait osé révéler son orientation sexuelle, elle aimait se retrouver en présence de Montgomery Clift qu’elle voulait protéger et avait une totale confiance en son masseur personnel, Ralph Roberts, qui l’accompagna dans les moments les plus difficiles. Mais son ami le plus cher, le plus proche et le plus sincère fut, sans conteste, Joe Di Maggio.

      

    Elle reconnut elle-même que sa plus grande erreur avait été de l’épouser car elle n’aurait jamais pu être la mamma italienne qu’il rêvait qu’elle soit mais qu’il fut son meilleur ami avant et près leur mariage.

      

      

      

      

      

      

      

     

      

      

     

     

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     Marilyn Monroe

     

     

     

     


     

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    Norma Jeane passa cette nouvelle année à l’orphelinat de Los Angeles

     

     

      

      

    (,,;), et continua à aller à l’école primaire de Vine Street (4th et 5th grade)

    (jusqu’en juin 1937).

     

     

      

      

    C’est durant son séjour qu’elle apprit à nager; elle fit également partie

    de l’équipe de soft-ball.

     

     

     

      

      

    Grace continuait à lui rendre visite, mais de façon irrégulière, ce qui n'engendra pour Norma Jeane qu'une confiance relative en sa tutrice.

    Elle payait néanmoins régulièrement la pension de la fillette (15$ par mois pour le gîte et le couvert) et lui achetait des vêtements.

    Mais avec une tutrice telle que Grace, le découragement de Norma Jeane ne pouvait durer.

    Grace l’emmenait régulièrement à l’institut de beauté où elle attendait avec anxiété que les bigoudis, les fers et les brosses accomplissent la mutation de Norma Jeane en objet de séduction.

      

     

      

    Elle était parfois entraînée jusqu’aux toilettes pour dames d’un salon de thé ou d’un cinéma pour une démonstration des techniques adéquates d’application de la poudre ou du rouge à lèvres. Du crayon sous les yeux et un parfum délicat achevaient ce qu’un passant aurait regardé comme la mise en évidence étrange et prématurée d’une préadolescente.

     

      

      

     

    En 1935 et 1936, deux films où jouait Jean Harlow (,) sortirent à Hollywood :

      

      

    « China seas » (« La malle de Singapour ») et « Libeled lady ».

      

    Grace réaffirma sa conviction : Norma Jeane marcherait sur les traces de la grande star. Jean Harlow était une vision construite pour les films en noir et blanc : des cheveux platine, une garde-robe éblouissante, des décors immaculés, des demeures blanches.

      

      

    Après avoir vu plusieurs films de Jean Harlow ces années là, Grace décolora ses cheveux et traversa une période où elle ne portait que du blanc, n’achetait que des vêtements blancs à Norma Jeane et envisagea même faire de la fillette une blonde platinée.

      

    Elle eut la sagesse de renoncer à ce projet : l’orphelinat n’aurait certainement pas raffolé d’un tel changement chez une enfant de dix ans.

     

    JUIN

    L’étoile blonde Jean Harlow, annonça, qu'après avoir joué dix ans sous le nom de jeune fille de sa mère, elle le faisait officiellement le sien. Elle serait désormais Jean Harlow et enterrait Harlean Carpenter McGrew Bern Rosson (elle avait été mariée trois fois). 

    A la même période, on apprit aussi qu’elle était l’une des célébrités qui faisait campagne pour la réélection du président Franklin Roosevelt, un engagement politique qui impressionna Grace au plus haut point.

     

    FIN D’ANNEE

    Pendant cinq samedis de suite, Grace ne vint pas à l’orphelinat. Norma Jeane s’effondra dans des sanglots désespérés. Une des administratrices de l'orphelinat, Mrs Dewey, lui rappela que beaucoup d’enfants de l’institut n’attendaient aucune visite, mais c’était un réconfort bien mince pour la petite Norma Jeane.

    Avant Noël, elle fit partie des petits orphelins qui visitèrent les studios RKO.

    La RKO leur projeta « Blanche-neige et les sept nains » et leur offrit des cadeaux (un petit sautoir en imitation perles) et des friandises (glaces, gâteaux, punch aux fruits) des mains d'acteurs et d'actrices en mal de publicité du genre humanitaire.

    De nombreuses années auparavant, sa mère, Gladys, y avait travaillé comme découpeuse de films.

      

      

    Durant cette année, Gladys était toujours hospitalisée au Norwalk State Hospital.

     

      

     

    sources

    http://www.cursumperficio.net/1936.html

     

     

     

     

     

     

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     1935_NJ_02_1

    1935

     

     

     

    JANVIER : 

     

    Le mardi 15 janvier : Gladys, admise au Norwalk State Hospital, fut déclarée définitivement aliénée (schizophrénie paranoïde).

     

     

    Grace McKee poursuivit les démarches nécessaires pour devenir la tutrice de Norma Jeane, sa représentante légale.

     

    Elle apprit qu’en septembre une place se libèrerait à l’orphelinat de Los Angeles.

     

    En attendant, elle s’arrangea pour que des voisins à elle, vivant à l’ouest de Los Angeles (non loin de Highland Avenue), les Giffen, accueillent Norma Jeane.

     

    Harvey Giffen travaillait lui aussi dans l'industrie du cinéma. C'était une famille de classe moyenne, mais qui pouvait offrir une vie confortable et aimante à Norma Jeane.

     

    Grace, prudente, s’était renseignée avant de fixer son choix sur les Giffen ; c’était une famille de trois enfants, qui accueillait d’autres enfants. Il n’y avait aucun risque qu’ils gardent Norma Jeane trop longtemps.

     

    Norma Jeane resta deux mois chez les Giffen.

     

    Ayant comme projet de repartir à la Nouvelle Orléans d’où ils étaient originaires, les Giffen proposèrent d'adopter Norma Jeane et de l'emmener avec eux. Mais Gladys refusa.

     

     

     

     

     

    Parce qu’elle s’occupait de Norma Jeane avec détermination (elle envoyait chaque semaine un rapport aux autorités compétentes), Grace pû demander à la cour d’autoriser Norma Jeane à venir vivre avec elle, après son séjour chez les Giffen.

     

    La cour enquêta sur les qualités de tutrice de Grace, et autorisa Norma Jeane à aller habiter chez la mère de Grace, Emma Willette Atchinson (Grace était née Atchinson mais elle avait gardé le nom de son deuxième mari John McKee), qui vivait dans un appartement donnant sur Lodi Place, à Hollywood.

     

     

     

    Grace demanda à la cour de la désigner comme seule administratrice des biens

    de Gladys ( , ). Elle s’était rendue compte que les affaires financières de Gladys devaient être régularisées (pour éviter qu’un homme, se prétendant être le père de Norma Jeane, surgisse de nulle part et ne fasse main basse sur les biens).

     

    Il fallait aussi éviter une éventuelle saisie de l’administration fiscale.

     

    Elle savait que les ventes et les investissements, argent ou biens immobiliers, demandaient un œil vigilant. Elle, au moins, au nom de Norma Jeane, ferait fructifier cet argent qui servirait à l’éducation de l’enfant.

     

     

     

    MARS

     

    Le lundi 25 mars : Grace déclara sous serment être la candidate idéale pour être la tutrice de Norma Jeane, après le séjour obligatoire à l'orphelinat.

     

     

     

    AVRIL

     

    Bilan de la situation financière de Gladys

     

     - 6.75$ sur son compte en banque

     

    - 210$ en chèques d’assurance non endossés (en cas de perte de travail pour raison de santé)

     

    - un meuble de radio (valeur 25$ dont 15 encore dus au magasin)

     

    - 350$ dus sur l’achat d’une Plymouth (une voiture dont Gladys s’était à peine servie)

     

    - 225$ d’arriérés sur le piano blanc

     

    - 5 000$ de la maison d’Arbol Drive.

     

     

     

    PRINTEMPS

     

    Grace rencontra Ervin Silliman Goddard ;

    les circonstances exactes de leur rencontre sont inconnues, mais une violente passion émergea entre eux.

     

      

     

     

    GODDARD Ervin

     

     Date de naissance : 30 janvier 1904, au Texas.

     

    Date de décès : 4 décembre 1972, à Ventura, Californie, d'un accident de voiture

     

    Exercice : ingénieur chargé de recherche à Adel Precison Products Company (231 South Olive Street, Burbank et 1444 Washington Avenue à Huntington, Virginie).

     

     

    Portrait :

     

     

     

     

    Histoire Originaire du Texas, il était divorcé d'Eleanor Barbara Roeck (avec qui il s'était marié le 13 juin 1925) et père de trois enfants dont il avait la charge.

     

    On dit qu'il ressemblait à l'acteur Randolph Scott; il fit des rôles de doublure et de figuration, dont celui d'un jouet-soldat aux joues roses, dans « Babes in Toyland » de Laurel et Hardy.

     

    Printemps 1935 : Grace McKee le rencontra ; les circonstances exactes de leur rencontre sont inconnues, mais une violente passion émergea entre eux. Il était plus jeune que Grace de dix ans.

     

    Son charme, sa cordialité et ses rêves de gloire cinématographique alternaient avec des phases d'indolence qui l'emmenaient au bar le plus proche pour d'interminables entretiens avec les habitués. Un tel homme ne pouvait qu'être séduit par l'énergie de Grace qu'il trouvait contagieuse, par sa nature passionnée qu'il trouvait gratifiante et par ses encouragements et son adoration qu'il trouvait irrésistibles. Grace s'enticha follement du solide jeune homme, si beau qu'elle le décrivait à tous comme une star de cinéma. D'autant qu'il faisait preuve d'une attention ardente et qu'il n'était pas avare de compliments.

     

    L'un près de l'autre, ils étaient presque comiques : elle avait bien quarante centimètres de moins que lui, elle était mince et svelte et lui, était le type même du cow-boy en pleine santé. Ils avaient assez de joie de vivre pour se moquer du couple qu'ils composaient ou pour rire de l'âge de Grace, et le bonheur extravagant de leur présence mutuelle faisait la joie de leurs amis.

     

    Il se marièrent le 10 août 1935 à Las Vegas (), chez une tante de Grace, Minnie Willette (soeur d'Emma Atchinson) qui leur servit de témoin.

     

    Il rencontra Norma Jeane en 1935.

     

    De son précédent mariage il avait trois enfants : Eleanor (dite Bebe) âgée de 9 ans (née en 1926), John (appelé Fritz) âgé de 7 ans (né le 4 juin 1928 au Texas) et Josephine, âgée de 5 ans (née le 19 octobre 1930 au Texas). Josephine fera une carrière d'actrice sous le nom de Jody Lawrence.

     

    Il y aurait eu un épisode d'attentat à la pudeur envers Norma Jeane ; Jim Dougherty confirma cet incident car elle lui en avait parlé. En avril 1942 il fut promu chef du service commercial de Adel Precison Products Company et déménagea à Huntington, Virginie occidentale. Des années plus tard il proposa à Marilyn d'être son manager mais elle refusa. On ne sait pas s’il a revu Norma Jeane après 1945. Après le décès de Grace, il se remaria deux fois : avec Anna Alice Long, puis avec Annie Rundle.

     

     

     

    Lettre de Berniece Miracle du 8 septembre 1954 : .

     

    Il mourut le 4 décembre 1972 avec Annie Rundle dans un accident de voiture à Ventura.

     

     

     

    Il était plus jeune que Grace de dix ans. Originaire du Texas, il était divorcé et père de trois enfants qu’il ne voyait guère.

     

    Son charme, sa cordialité et ses rêves de gloire cinématographique alternaient avec des phases d’indolence qui l’emmenaient au bar le plus proche pour d’interminables entretiens avec les habitués.

     

    Un tel homme ne pouvait qu’être séduit par l’énergie de Grace qu’il trouvait contagieuse, par sa nature passionnée qu’il trouvait gratifiante et par ses encouragements et son adoration qu’il trouvait irrésistibles. Grace s’enticha follement du solide jeune homme, si beau qu’elle le décrivait à tous comme une star de cinéma. D’autant qu’il faisait preuve d’une attention ardente et qu’il n’était pas avare de compliments.

     

     

     

    JUIN

     

    Le samedi 1er juin : Norma Jeane fête ses neuf ans.

     

    Ce jour là, Grace obtint l’entière jouissance de tous les biens de Gladys et l’entière responsabilité quant à leur devenir.

     

     

     

    Quelques jours lui suffirent pour ramener la Plymouth à son ancien propriétaire (qui annula la dette de Gladys) et pour vendre le piano (235$ qui revinrent, comme il convenait au magasin).

     

    La maison d’Arbol Street fut vendue et l’hypothèque levée sans pénalité.

     

     

     

    Grace établit aussi une liste des choses dont elle comptait obtenir le remboursement, des sommes qu’elle avait dépensé pour l’entretien de Gladys et de Norma Jeane :

     

    - 24$ de salaire d’une infirmière nommée Julia Bennett

     

     - 25$ versé à Emma Atchinson (la mère de Grace) pour l’entretien de Norma Jeane

     

    - 49$ et 30 cents de pension à la maison de repos de Santa Monica (pour le séjour de Gladys en février 1934)

     

    - 43$ et 16 cents pour des vêtements achetés à Norma Jeane.

     

     

     

    AOUT :

     

    Le samedi 10 août, Grace McKee se maria à Las Vegas () , avec « Doc » Goddard, chez une tante de Grace (Minnie Willette, sœur d’Emma Atchinson elle-même mère de Grace) qui servit aussi de témoin:

     

     

     

    .

     

     

     

    Rentrés à Los Angeles, les jeunes mariés s’installèrent dans un petit bungalow au 6707 Odessa Avenue à Van Nuys

     

    (), dans San Fernando Valley, de l’autre côté des collines d’Hollywood

      

    (,,,).

     

    Norma Jeane y vécut avec eux, ainsi que Nona, une des filles de Doc qui l’avait suivi en Californie.

     

    Le bungalow était modeste, Grace et Doc ayant des emplois irréguliers et n'ayant ni l’un ni l’autre d’économies.

     

    Pour les Goddard, Norma Jeane était une bouche de trop à nourrir et Doc insista auprès de Grace pour qu’elle la place rapidement à l’orphelinat, le temps d'économiser un peu d'argent.

     

    Grace céda. Pour Norma Jeane, c’était encore un lien brisé d’un seul coup, encore une promesse que l’on ne tenait pas, encore une fois, elle était la présence qui gênait.

     

    Comme le lui avait dit Ida Bolender, sa propre mère l’avait abandonnée, et elle se rendait compte que l’on pouvait se débarrasser d’elle dès qu’elle devenait encombrante.

     

     

     

    SEPTEMBRE :

     

    Le vendredi 13 septembre : Grace déposa Norma Jeane à l’orphelinat de Los Angeles, le Los Angeles Orphans Home Society, au 815 North El Centro.

     

    Elle fut inscrite comme le 3 463ème enfant abandonné à l’institut en vingt-cinq années d’existence.

     

    C’était une maison de briques rouges, confortable et spacieuse, qui datait de l’époque coloniale ; mais elle restait néanmoins un orphelinat (,).

     

    La bâtisse pouvait accueillir entre cinquante et soixante enfants.

     

    Certains petits pensionnaires avaient toujours leurs parents : dans les années 20, un bon tiers d’entre eux étaient des fugueurs ou des gosses des rues « oubliés » par des miséreux ou des immigrants incapables de nourrir une descendance qu’ils n’avaient pas toujours désirée.

     

    Dans les années 30, les parents tombés dans la pauvreté pouvaient demander un hébergement momentané pour leurs enfants. Ceux là, comme Norma Jeane, étaient des hôtes « temporaires ».

     

     

     

    Les premières semaines, Norma Jeane se sentit terriblement isolée.

     

    Elle y restera jusqu’en juin 1937, juste après son onzième anniversaire.

     

     

     

    A l’orphelinat, la journée commençait à six heures et les enfants rangeaient leur chambre avant de descendre pour le petit déjeuner.

     

    Les filles et les garçons occupaient des ailes séparées du bâtiment. Ils vivaient dans des chambres nettes et bien rangées qu’ils partageaient à quatre, cinq ou six.

     

    Des équipes d’employés s’occupaient des repas et de l’entretien de l’institut, mais, pour développer leur sens des responsabilités, les enfants recevaient cinq ou dix cents par semaine en échange de menus travaux, attribués en fonction de l’âge et de la condition physique de chacun.

     

    Les dirigeants de l’orphelinat, tout en encourageant les enfants à assister à la messe du dimanche, n’imposaient aucune règle religieuse.

     

     

     

    Le dossier de Norma Jeane de 1935 la décrivait comme une « fille saine et normale, de bon appétit et de sommeil égal. Elle semble heureuse, ne se plaint pas et dit même aimer sa classe ».

     

     

     

    Elle allait à l’école primaire de Vine Street (Vine Elementary) (4th et 5th grade) (jusqu’en juin 1937), à cinq minutes de marche de l’orphelinat.

     

     

     

    De temps en temps, le samedi, Grace emmenait Norma Jeane en promenade, à déjeuner et au cinéma. Elles préféraient les séances de fin d’après-midi où elles pouvaient applaudir les stars.

      

    Parmi les films, Norma Jeane vit « Mutiny of the Bounty » (« Les révoltés du Bounty ») avec Clark Gable, qui lui rappelait le sombre moustachu dont la photo avait orné les murs de la maison d’Arbol Street.

      

    La séance du samedi avait souvent lieu au Grauman’s Chinese Theater, et Norma Jeane essayait de mettre ses pieds dans les empreintes laissées par les stars sur Hollywood Boulevard.

     

     

     

    Grace lui disait qu’elle essayait d’arranger les choses pour que la petite fille puisse revenir avec elle, à la maison.

     

     

     

    sources

    http://www.cursumperficio.net/1935.html

     

     

     

     

     

     

     

     

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    mag_LIFE_1966_11_04_p51a 

     

    JANVIER

     

    Gladys fit une grave crise nerveuse, obligeant les Atkinson à contacter Grace McKee, qui leur ordonna d'appeler rapidement une ambulance.

      

    Grace MacKee 

      

    Elle fut conduite au Los Angeles General Hospital.

     

     

     

    Pendant l'hospitalisation de Gladys, les Atkinson et Grace McKee s’occupèrent de Norma Jeane. Elle ne vit donc à nouveau sa mère que rarement, à l’occasion des rares week-ends où Gladys était autorisée à sortir.

     

     1933_NJ_with_tippy_01_2

     

      

    Gladys et Grace

      

    FEVRIER

     

    Gladys, sortie de l'hôpital, était toujours éteinte et dépressive.

     

    Il n’y avait apparemment pas de signe de psychose dans son comportement : sa démission semblait plutôt résulter du regard qu’elle portait sur son passé (et peut-être de la culpabilité et du remords d’avoir négligé sa fille).

     

    Bouleversée par la mort dramatique de son grand-père, elle s’était persuadée tenir la preuve de la présence dans sa lignée d’une tare dangereuse.

     

    Elle prit alors la décision d’assumer son foyer.

     

    Tout en continuant à travailler six jours par semaine, elle s’efforça de se rapprocher de sa fille, qui lui était devenue étrangère.

     

    Il semblait que le futur et ses espoirs étaient entrés en collision brutale avec le passé, avec les terribles remords qu’elle éprouvait pour le mode de vie qu’elle s’était choisie et pour l’abandon de Norma Jeane.

     

    Comme beaucoup de personnes à cette époque qui fêtaient la fin de la Prohibition, Gladys se laissait aller à boire au-delà de ses capacités. L’alcool ne pouvait qu’interférer dangereusement avec les médicaments qu’elle prenait.

     

    L’état de Gladys devait nécessiter un traitement plus complexe que celui dont elle bénéficiait mais l’assistance psychologique était chose plutôt rare à Los Angeles à cette époque.

     

     

     

    Elle fut emmenée, âgée d’à peine 32 ans, dans un asile de Santa Monica. Elle y resta plusieurs mois, sous sédatifs et complètement délaissée, puis elle fut transférée à nouveau au Los Angeles General Hospital.

     

    Elle en sortait parfois le week-end. Privée de tout traitement psychiatrique digne de ce nom, Gladys s’abîma lentement dans un monde solitaire dont elle ne devait que rarement émerger.

     

    Norma Jeane fut prise en charge par Grace McKee, la formidable et l’omniprésente Grace, qui n’avait jamais eu d’enfant.

     

    Elle devint ainsi la troisième figure maternelle de Norma Jeane, qui n’avait alors que huit ans.

     

     

     

    Norma Jeane passa presque toute cette année dans la maison d’Arbol Street, aux bons soins des Atkinson, et sous contrôle de Grace qui venait la voir pratiquement tous les jours.

     

    Mais pour pouvoir payer les versements du prêt qui était au nom de Gladys, et sur conseil de Grace, les Atkinson vendirent quelques meubles pour faire face aux traites.

     

     

     

    Encore une fois, Norma Jeane devait faire face à d’importants changements, à un bouleversement inattendu, à des comportements nouveaux auxquels il allait falloir se conformer. Ida Bolender considérait les vedettes de cinéma et leur univers comme un péché suprême. Gladys lui avait appris que les films étaient un plaisir bien innocent, car ils procuraient un salaire confortable.

     

    L’engagement de Grace fut plus radical. Clara Bow et Jean Harlow (actrices de cette époque) ne devaient être ni condamnées ni simplement admirées ; elles devaient être imitées.

     

    Pour une fillette de huit ans, toutes ces convictions contradictoires étaient difficiles à accepter, à prendre en compte.

     

    Toute son enfance se trouva modelée par une succession de contradictions qui ne pouvaient que créer un sentiment de culpabilité. La petite personne de bon aloi qu’Ida avait façonnée s’efforçait de rester bonne et pure. L’enfant que Gladys venait voir se voulait agréable, voulait plaire à sa mère et la rassurer.

     

    La fillette que Grace prit en main dû tout laisser de côté pour devenir une personne tout à fait nouvelle, une chimère écrite, habillée, produite et mise en scène par Grace McKee.

     

    Jusqu’à cette année, Grace avait assouvi son instinct maternel sur ses deux petites nièces ; mais les fillettes avaient quitté Los Angeles. Et du chagrin du départ de Gladys avait émergé une chance soudaine et inespérée : désormais, Grace avait un enfant à élever, à construire, à former.

     

    Pour forcer la main au destin, Grace fit à Norma Jeane une robe de vichy, lui boucla les cheveux et l’encouragea à imiter la moue de Mary Pickford.

     

    On pourrait croire, au vu des sacrifices financiers consentis pour l’éducation de Norma Jeane, que les motifs conscients de Grace étaient dénués de cupidité. D’ailleurs elle laissait à l’enfant plus de liberté que celle-ci n’en avait jamais eu.

     

    Mais la liberté, les plaisirs, les avantages qu’offrait Grace n’étaient pas sans contrepartie.

     

    La femme à qui Norma Jeane devait plaire, à qui elle devait sa sécurité, son lit et son couvert, ne se contentait pas de travailler dans l’une des parties de « l’usine à rêves ».

     

    Grace y voyait des êtres, réels ou fictifs, changer de nom et même d’essence. On les réinventait comme elle l’avait fait pour elle-même, au cours de ses jeunes années de bohème en perdant, ici ou là, avec légèreté et insouciance, un nom ou un mari.

     

    Si un seul être devait avoir été préparé pour Hollywood, Norma Jeane était celui-là. Elle voyait se modifier la couleur des cheveux de Grace, ainsi que la longueur de ses jupes. Par son travail, Grace se rendait parfaitement compte de la manière dont l’apparence d’une femme pouvait être modifiée par le maquillage, l’éclairage, les filtres et même les ombres. Comment aussi, avec un simple coup de ciseaux, pouvait disparaître une image peu flatteuse. A son banc de montage, elle était parfaitement placée pour savoir ce que les studios allaient lancer. Ce qui « marchait », ce que le public attendait.

     

    En vérité, par son travail, Grace aidait à parfaire l’illusion. Et, avec une grande assiduité et un sérieux assorti, Norma Jeane devint la dépositaire du savoir de Grace. En prenant à charge l’éducation et la formation de Norma Jeane, Grace tenait enfin l’occasion de créer une fille que la nature lui avait refusée.

     

     

     

    Cette année là, Grace travaillait aux laboratoires de la Columbia. Le samedi, les monteurs travaillaient quatre heures. Grace avait obtenu d’une amie que celle-ci fasse venir Norma Jeane au laboratoire, une heure avant la fermeture. Grace fit alors cette démonstration de fierté maternelle : « Tourne-toi Norma Jeane, et montre au gentil monsieur le gros nœud que ta robe a dans le dos. Maintenant, marche un peu par là et tourne toi. C’est bien. Marche un peu de ce côté…Oh, voici Ella ! Norma Jeane, tu as rencontré Ella le mois dernier. Dis encore une fois à Ella…elle a certainement oublié, mais toi, sûrement pas ! Dis à Ella ce que tu deviendras quand tu seras grande. Dis : « Une star de cinéma », ma chérie ! Dis-lui que tu deviendras une star ! ».

     

    Pour Grace il était clair que Norma Jeane serait une star ; et pour atteindre ce but, elle n'avait un seul modèle : Jean Harlow.

     

     

     

    Pour Norma Jeane, l’année s’écoula tranquillement et banalement, entre l’école, les séances de cinéma en compagnie de Grace et les visites sporadiques de Gladys.

     

    Cet été-là, Norma Jeane vit « Cleopatra » avec Claudette Colbert au cinéma.

     

    Trois fois, toujours un dimanche, Gladys les accompagna à l’Ambassador Hotel où elles déjeunèrent.

     

    C’était un événement exceptionnel, une fête. Calme, triste et renfermée, Gladys picorait dans son assiette en écoutant Grace papoter. Grace était très fière de la robe qu’elle avait achetée à Norma Jeane et des rubans roses qu’elle avait noués aux boucles de la fillette.

     

    Ces sorties ne faisaient qu’accentuer le malaise de Gladys ; elle se ressentait alors, et plus que jamais, comme une mère incapable. Quant à Norma Jeane, elle regardait se transformer en étrangère une femme qu’elle avait à peine connue.

     

    Pendant ces rendez-vous, Gladys était complètement déconnectée du monde réel, de la famille à laquelle les docteurs tenaient tant à la confronter. Sa visite à sa fille, à Arbol Street, avait été tout autant irréelle.

     

    Les Atkinson désireux de repartir en, Angleterre, firent leurs valises.

     

     

     

    Abattue par l’idée d’être responsable de Norma Jeane et par le sentiment de culpabilité d’avoir déçu ses médecins, sa fille et son amie Grace, Gladys retourna (avec une hâte qu’il est facile d’imaginer) dans la relative sérénité de l’hôpital.

     

    Là-bas, au moins, dans le confort de la monotonie, ne pas courir après la gloire n’était pas considéré comme une maladie. Là-bas, elle n’avait aucun devoir et son rôle de mère était inexistant. Ainsi, elle pouvait ignorer les tourments de la culpabilité. La vraie réalité était ce qu’elle voyait, ce qu’elle entendait.

     

     

     

      

    1934 - SEPTEMBRE

     

    Norma Jeane retourna à la Selma Street School ()(3rd grade) (jusqu’en juin 1935).

     

     

     

    AUTOMNE

     

    La maison de Gladys à Arbol Street fut mise en vente.

     

     

     

    Pour des raisons bien simples, Grace ne recueillit pas Norma Jeane chez elle. Elle avait en effet décidé de devenir la tutrice légale de la fillette, mais pour cela, l’Etat de Californie demandait la preuve de l’incapacité permanente des parents naturels. De plus, la future adoptée devait passer six mois dans un orphelinat de la région en attendant que la mise sous tutelle soit acceptée.

     

    Grace remplit très vite la première des exigences ; elle obtint une déclaration des médecins de Gladys la déclarant incapable.

     

     

     

    Norma Jeane fut dans un premier temps placée chez Enid et Sam Knebelkamp; Enid était la sœur de Grace McKee.

     

    Ana Lower, la tante de Grace, s'occupa elle aussi de Norma Jeane.

     

     

     

    DECEMBRE

     

    Grace fit transférer Gladys au Norwalk State Hospital (là où était décédée Della Monroe, la propre mère de Gladys). En effet, l’état de Gladys étant stationnaire, le personnel de l’hôpital du Los Angeles General Hospital avait déclaré ne plus pouvoir la prendre en charge.

     

    Le rapport du chef de service du Los Angeles General Hospital disait : « Sa maladie se caractérise à la fois par de constantes préoccupations religieuses et par une profonde dépression et une grande agitation. Il semblerait que la maladie ait atteint son stade chronique ».

     

     

     

    La maison d’Arbol Street n’existant plus, il n’y avait aucune raison de reculer l’officialisation de la situation de Gladys.

     

    De plus le Norwalk State Hospital avait une réputation bien meilleure que le Los Angeles General Hospital, dans la gestion des divers cas de maladie mentale. En dehors de l’apathie qui s’était emparée de Gladys et de sa perte de sensibilité, les médecins de l’hôpital général avaient été convaincus de la gravité de la maladie de Gladys par les déclarations de Grace. Celle-ci avait raconté la naissance illégitime de Norma Jeane et les désormais traditionnels récits des maladies mentales qui avaient frappés la famille de Gladys, son grand-père Tilford Hogan et sa mère Della Mae Monroe.

     

     

     

    Gladys y séjourna jusqu’en 1938, puis changea d’hôpital.

      

    McKEE Grace (épouse GODDARD)

     

     Née Clara Grace Emma Atchinson

     

    Portrait

     

     

     

    ,,

     

     

     

    Date de naissance : 1er janvier 1894, dans le Montana.

     

    Date de décès : 28 septembre 1953, à Los Angeles, Californie.

     

     

     

    Lieux d'habitation :

     

    1921 : 1211 Hyperion Avenue (avec Gladys Baker)

     

    1935 : 6707 Odessa Avenue, Van Nuys (avec Doc Goddard)

     

    1937 : Barbara Court, Hollywood (avec Doc Goddard)

     

    1941 : 14 743 Archwood Street, Van Nuys (avec Doc Goddard)

     

    1941 : (septembre) 6707 Odessa Avenue, Van Nuys

     

    ,,,,,-,,

     

     

     

    1942 :322, Wilson Court, Huntigton, Virginie.

     

    1953 : 6707 Odessa Avenue, Van Nuys.

     

     

     

    Exercice : elle contrôlait le travail à l'atelier de montage des négatifs au Consolidated Film Industries.

     

     

     

    Histoire

     

    Sa mère : Emma Atchinson.

     

    Son père : Wallace Atchinson, né dans le Michigan.

     

    La soeur de son père : tante Ana Lower.

     

     

     

    Le 2 février 1915, elle épousa Reginald A.Evans (né au Kansas) un garagiste de 21 ans (même âge qu'elle):

     

    .

     

    A cette époque, ils habitaient Sawtelle, comté de Los Angeles.

     

    Elle rêvait d'être actrice de cinéma mais malgré un sourire engageant et une ambition irrépressible, son rêve restera un rêve.

     

    Poupée oxygénée d'1m56, Grace s'amusait à jouer le rôle de la « good time girl » (une fille avec qui on prend du bon temps), selon une expression qui faisait fureur et qui laissait imaginer que cette fille-là devait en faire de belles...

     

     

     

    Le 12 juin 1920, Grace épousa John Wallace McKee, un dessinateur (né en 1896 en Californie):. Elle aurait annoncé qu’Evans était allé à la guerre et qu'il y était mort, mais ce fait n’a jamais été confirmé.

     

    Elle ne vécut pas très longtemps avec McKee, même s'il s'écoula plusieurs années avant que leur divorce ne fût prononcé.

     

    1923 : elle travaillait au Consolidated Film Industries.

     

    Un collègue à la Consolidated Film Industries, Olin G.Stanley, dira d'elle :

     

    « Cette femme tenait surtout de l'oiseau. … Elle était indépendante, travailleuse et de moeurs très libres. Elle était ambitieuse aussi. Mais elle brassait surtout beaucoup d'air. Quand elle désirait quelqu'un, ou quelque chose, elle se jetait à sa tête. Faire la fête et boire étaient les choses les plus importantes de sa vie et le travail ne servait qu'à se le permettre ».

     

    Ce fut là qu’elle rencontra Gladys Baker et qu’elles devinrent amies:. Elles sortaient souvent ensemble, toujours en quête de rendez-vous.

     

    Fin été 1923 : Gladys et Grace partagèrent un appartement 1211 Hyperion Avenue, East Hollywood.

     

    Grace, Gladys et leurs admirateurs se chargeaient de cartons d'alcool de contrebande largement disponibles dans la capitale du cinéma, et partaient chaque week-end se balader à la montagne ou descendaient sur la plage pour faire la fête.

     

    Quand elles divaguaient un jour de trop ou qu'elles manquaient à l'appel du matin, ou quand elles s'échappaient du laboratoire pour un après-midi de java, leurs collègues faisaient leur travail en échange d'un dollar ou d'un verre.

     

    Gladys et Grace étaient d'authentiques « flappers », ces jeunes femmes des années folles, qui, fortes du droit de vote qu'elles venaient d'obtenir, avaient décidé de s'approprier les mêmes libertés sociales et sexuelles que celles dont jouissaient les hommes.

     

    A leur manière, elles ne faisaient qu'imiter les stars à la fois stupéfiantes et controversées, dont l'image fulgurante défilait, jour après jour, à leurs bancs de montage.

     

    1933-1934 : elle rendit souvent visite à Gladys, à Arbol Street.

     

    1935 : Grace fit les démarches nécessaires et devint tutrice de Norma Jeane, Gladys ayant été hospitalisée et déclarée incapable.

      

      

      

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    1933 

     

     

     

    Norma Jeane était toujours scolarisée à la Vine Street School (2nd grade) et ce jusqu'en juin: , ;.

     

     

     

    Avec l'effondrement de la Bourse en 1929, les privations étaient devenues le lot commun de tous les américains, et le grand-père de Gladys, Tilford Hogan n'avait pas été épargné.

     

     

     

    Il y avait de nombreux cas de suicide au rythme des revers de fortune des familles.

     

    A cette époque, il y avait plus de 50 millions d'hommes sans emploi, un adulte par famille de quatre personnes.

     

    De nombreuses banques fermaient leurs portes, chaque semaine des usines se déclaraient en faillite, des quantités de paysans se transformaient en ouvriers itinérants et de nombreuses familles, bourgeoises ou plus aisées, finissaient dans des pauvres demeures, vivant de peu de nourriture. 

     

     

     

     

    En février, la nation frôla la crise de nerfs collective. Le président, Franklin D.Roosevelt, en visite officielle à Miami, échappa à un attentat à l'arme à feu.

     

    Investi de ses fonctions au mois de mars, il promit, avec l'aide de son gouvernement, de sortir le pays de l'ornière où il s'enlisait. Mais tout le monde avait conscience que l'exploit ne serait pas accompli en une semaine.

     

    En cette époque de panique économique et de douleur, Tilford perdit pied.

     

     

    1933_NJ_with_tippy_05_2 

     

     

    En mai, son état physique (poumons et reins) se dégrada aussi vite que celui de la ferme dont il s'occupait. Il fut rapidement incapable de subvenir 1933_NJ_with_tippy_01_2

    à ses besoins et à ceux d'Emma, son épouse.

     

     

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    Le lundi 29 mai, en fin d'après-midi, il dit au revoir à Emma depuis la fenêtre de leur petite maison de Laclede Linn dans le Missouri.

     

    Au volant de leur vieille guimbarde, elle alla jusqu'au village voisin pour faire ramener quelque nourriture.

     

    Deux heures après, à son retour, elle appela son mari, sans succès. Il ne semblait être ni dans la maison, ni aux alentours. Elle se dirigea alors vers la grange, et, en entrant dans le bâtiment en ruines, elle le vit.

     

    Pendu à une corde passée à la poutre maîtresse, il se balançait dans l'obscurité.

     

    L'enquête ouverte par le Missouri State Board of Health arriva aux mêmes conclusions que le médecin appelé d'urgence : Tilford, à bout de fierté et d'espoir, s'était suicidé () alourdissant les désespérantes statistiques du comté de Linn en la plus sombre année de la Grande Crise.

     

     

     

    Bien qu’elle n’eût pas connu son grand-père, Gladys prit la nouvelle de plein fouet. Elle sombra alors dans une dépression qui la laisse sans réaction.

     

    Son père, lui avait-on dit, était mort emporté par la démence, et sa mère, selon elle, était décédée d'une psychose maniaco-dépressive. Le suicide de son grand-père acheva donc de persuader Gladys qu’une maladie mentale rôdait sur sa famille. Elle était femme à croire aux choses les plus étranges comme en d’irréfutables vérités. Personne ne pu la débarrasser de cette conviction qui ne reposait sur rien.

     

    La nuit venue, elle se mit à arpenter les pièces de la maison en marmonnant des prières et en psalmodiant des versets de la Bible. Inconsolable, elle repoussait les exhortations de son amie et ancienne collègue à la Consolidated Film Industries, Grace McKee () qui l’incitait à se ménager.

     

    Au cours d'une de ses visites, Norma Jeane fut effrayée par le chagrin de sa mère; elle lui tint la main et la suppliait de se reposer, d’arrêter de pleurer.

     

     JUIN 

     

    Un voisin irascible, agacé par les aboiements de Tippy ( ,), arma son fusil et tua le chien.

     

    Albert Bolender enterra le petit chien dans son jardin.

     

    Le chagrin qui terrassa Norma Jeane était tel que les Bolender convoquèrent Gladys.

    1933_NJ_01_1_with_gladys 

    Elle arriva fin juin, accompagnée par Grace McKee. Celle-ci était à cette époque bien plus que sa confidente ; soutien affectif et conseillère, elle tranchait lors de décisions difficiles et réglait les dilemmes financiers et personnels de son amie.

     

    Gladys régla la pension de ce dernier mois aux Bolender, emballa les affaires de Norma Jeane et l’emmena dans le petit appartement qu’elle avait loué pour l’été.

     

     

     

    Il se trouvait dans un immeuble du

    6021 Afton Place () à Hollywood, près des Consolidated Film Industries.

     

    La décision qu’avait prise Gladys de bouleverser le cours de sa propre vie en prenant sa fille en charge était, quant à elle, un acte désespéré, un ordre de sa conscience, mais Gladys n’était pas plus prête qu’avant pour l’éducation d’un enfant.

     

    C'est ainsi que Norma Jeane quitta sa vie tranquille dans la famille Bolender. 

     

    Le mardi 13 juin :

     

    Une loi de Roosevelt pour pallier les effets de la Grande Dépression fut mise en application.

     

    Des prêts immobiliers à faible taux furent ouverts à des milliers d’américains et Gladys, parent isolé, en obtient un sans difficulté.

     

    Elle obtint un prêt de 5000$ (« à Gladys Baker, femme mariée ») par la Mortgage Guarantee Company de Californie (Compagnie de Garantie de Prêts Immobiliers de Californie) qui lui permit ainsi d’accéder à la propriété.

     

    Elle négocia l’achat d’une maison meublée de six pièces dont trois chambres, au 6812 Arbol Street non loin du Hollywood Bowl.

     

    Elle avait été séduite par la maison et par la présence d'un piano demi-queue blanc de la marque Franklin qui aurait appartenu à Frederic March.

     

    Norma Jeane, avait pris des cours de piano (payés par Gladys) avec Miss Marion Miller, lorsqu'elle vivait avec les Bolender.

     

    Pour Gladys, ce piano devint le symbole d'une vie qu'elle souhaitait avoir avec sa fille. 

    Norma Jeane et sa mère s’y installèrent fin août  

     

     

     

    En semaine, cet été là, Grace et Gladys allaient travailler dans les laboratoires des studios.

     

    Elles donnaient un peu d’argent à Norma Jeane pour qu’elle les attende là où elle serait en sécurité, c'est-à-dire, dans une salle de cinéma.

     

     

     

    Pour rembourser son prêt plus facilement, Gladys avait fait un bail à long terme à un couple d'anglais, les Atkinson, qui louait l'ensemble de maison, laissant deux chambres à l'étage pour Gladys et sa fille, et partageaient la salle de bains, la cuisine et le salon.

     

     

     

    Dans la chambre de Gladys était accroché un seul et unique cadre, celui de Clark Gable (ou peut-être de Charles Stanley Gifford , la ressemblance physique entre les deux hommes étant saisissante).

     

     

     

    Les Atkinson étaient des acteurs anglais. George Atkinson avait décroché de petits rôles dans quelques films de George Arliss, sa femme était figurante, et leur fille, occasionnellement, servait de doublure à l'actrice Madeleine Carroll.

     

     

     

    Il n’était alors pas surprenant que la maisonnée ne bruisse que de conversations sur les films.

     

    Les dîners étaient pimentés de nouvelles, de ragots sur les vedettes et de programme des studios.

     

     

     

    Cette année là, les Etats annulaient un à un les lois de la prohibition sur l’alcool.

     

    Gladys, Grace et leurs amis s’installaient souvent sur le porche après le dîner pour fumer des cigarettes et boire de la bière. Norma Jeane récupérait les bouteilles vides et y mettait soit des fleurs qu’elle allait cueillir dans le jardin, soit quelques gouttes de lavande chipées à sa mère.

     

    Cinéma, cigarettes, bières, parfums, rien ne pouvait être plus éloigné des années passées avec les Bolender.

     

    Rien de l’expérience de la fillette disciplinée de sept ans ne correspondait à la conduite de ces adultes, à leur précaire façon de vivre, plus troublante qu’originale. Avec toute la maladresse du monde, Norma Jeane essayait de se faire à sa nouvelle mère.

     

    La dame qui n’hésitait pas à battre un jeu de cartes pour ses amis, à rouler ses propres tapis pour pouvoir danser sur le parquet, était la femme à qui il fallait plaire désormais. Une femme complètement différente d’Ida Bolender, quelqu’un qu’elle connaissait à peine.

     

     

     

    Parmi les nouveautés les plus remarquables, il y avait, bien sûr, le cinéma.

     

    Le week-end, Gladys et Grace emmenaient Norma Jeane en promenade dans Hollywood ; elles s’arrêtaient devant les immenses palais du cinéma, les cathédrales du divertissement qui essayaient de rivaliser avec le Parthénon, Versailles, les temples de l’Extrême Orient, les églises gothiques et les plus célèbres opéras européens.

     

    Ces maisons, disaient-elles, étaient les endroits où l’on pouvait voir « leurs films ».

     

    Les architectes qui ne regardaient pas à la dépense, remplissaient les immenses espaces de tableaux et d’objets d’art, de sculptures et de fontaines.

     

    A l’est de Vine Street, sur Hollywood Boulevard, se dressait le fabuleux Pantages Theater, avec l’Egyptian Theater et surtout, un peu plus à l’ouest, mais toujours sur Hollywood Boulevard, le Chinese Theater ( ,).

     

     

     

    Norma Jeane y passa, cette année là et l’année suivante, presque tous ses week-ends.

     

    Elle vit « Little women » (« Les quatre filles du Dr March ») avec Katharine Hepburn et « Grand Hôtel » avec Joan Crawford et Greta Garbo.

     

    Plus que tout, Norma Jeane était frappée par la manière dont Grace et Gladys idolâtraient une blonde incandescente nommée Jean Harlow ( ). La passion de Grace était amplifiée par l’admiration de millions d’américains, et à partir de ce moment là, Norma Jeane devait elle aussi répéter que « Jean Harlow était son actrice préférée ».

     

     

     

    SEPTEMBRE

     

    Norma Jeane entra à l’école élémentaire de Selma Avenue (), où elle était inscrite sous le prénom de Norma Jean.

     

    C’était une simple erreur administrative, mais elle se produisait si souvent qu’il n’est pas difficile d’imaginer Grace et Gladys comparant la petite fille à ses « deux marraines », les actrices Norma Talmadge ( ) et Jean Harlow.

     

     

     

    Au bout d’un certain temps, Gladys, toujours très affectée par la mort de son grand-père et des conséquences sur sa propre santé mentale, pris les choses en main et alla consulter un neurologue, qui lui prescrivit des psychotropes.

     

    A cette époque, l’histoire de ce type de médicaments était toute récente et leurs effets n’étaient pas connus.

     

    De plus, Gladys avait adopté une attitude qui aurait mieux convenu dans un temple : elle errait souvent en lisant pieusement, les Saintes Ecritures.

     

     

     

    sources

    http://www.cursumperficio.net/1933.html

     

     

     

     

     

     

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    MURRAY Eunice

     


    Née Eunice Marjorie Joerndt.

     

    Date de naissance : 3 mars 1902, Chicago, Illinois.

    Date de décès : 5 mars 1994, Tucson, Arizona.

     

     

     

     

    Portrait :

     

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    ,,,

     


     

    Lieux d'habitation :

     

    1947 : 902 Franklin Street, Brentwood avec son mari.

     

    1950 : 431 West Rustic Canyon Road, Santa Monica Canyon

     

    1962 : 933 Ocean Avenue, Appt 11, Santa Monica.

     

     

     

    Exercice : gouvernante de Marilyn pendant les neuf derniers mois de sa vie.

     

     

     

    Histoire

     

    Elle était la dernière fille d'une famille de 6 enfants, dont le dernier, était mort à l'âge de 3 ans.

     

    Ses parents, Wilhelm Joerndt et Mary Miller, étaient des témoins de Jéhovah très fervents.

     

    La famille partit pour l'Ohio, où elle fréquenta l'école primaire du village dirigée par des adeptes de la secte des swedenborgiens.

     


    En 1917 à l'âge de 15 ans, elle fréquenta le Swedenborgian Urbana School and Academy où sa soeur Carolyn, de quatre ans son aînée, était pensionnaire.

     

    Installés depuis peu à Los Angeles, les parents apprirent que Carolyn avait contracté la grippe espagnole et qu'on avait dû faire appel à un médecin. Furieux qu'on ait transgressé les interdits religieux concernant les soins médicaux, les Joerndt renièrent légalement leur fille Carolyn, qui cessa donc d'exister à leurs yeux. Quand l'école apprit la nouvelle, une tutrice de l'institution se chargea de Carolyn quelque temps.

     

    Eunice échappa à la grippe et donc à l'abandon familial. Mais elle adorait sa soeur, dont elle se considérait comme un pâle reflet.

     

    Elle fut profondément affectée par la violente réaction de ses parents, et depuis cette époque, elle commença à souffrir de troubles émotionnels, principalement une incapacité de se différencier de sa soeur, comme de ses autres camarades, et une peur panique de l'abandon.

     

    Elle quitta la scolarité en cette année 1918, avant son 16ème anniversaire, apparemment à cause de sa fragilité psychologique et émotionnelle. En 1918 sur les registres de l'école, Eunice était domiciliée à Los Angeles et Carolyn à Chicago.

     

    L'influence de la religion swedenborgienne sur les deux filles fût considérable. Les 40 pensionnaires du collège d'Urbana devaient s'efforcer d'imiter le fondateur (Emmanuel Swedenborg, savant et théosophe suédois du 18ème siècle) et on les poussait à « penser constamment à Dieu, au salut et aux maladies spirituelles de l'homme tout en suivant « un enseignement des arts et de la morale ». L'idéal était d'atteindre le mariage qui était censé durer une éternité.

     

     

     

    L'étroite complicité des deux soeurs perdura et au début 1924 elles annoncèrent ensemble leurs fiançailles.

     

    Reconnaissante à la bienveillance de l'institution et fidèle aux principes swedenborgiens, Carolyn épousa Franklin Blackmer, un éminent prêtre de la secte qui dirigea pendant six ans le collège d'Urbana. Elle y enseigna même de 1921 jusqu'à son mariage, et elle continua d'y exercer une grande influence jusqu'à sa mort en 1972, malgré la mort de son mari.

     

    En 1929, elle ouvrit une petite nurserie à Urbana, témoignage de son amour pour les enfants et de sa passion pour une éducation précoce et bien comprise.

     

    Le 3 mars 1924 Eunice épousa John Murray, ancien combattant, charpentier et fils d'un ministre de la foi swedenborgienne.

     

    John qui voulait devenir prêtre, entra à la Yale Divinity School, mais il quitta le séminaire pour revenir à ses premières amours, la charpenterie.

     

    Ils eurent trois filles : Marilyn (née en 1924), et les jumelles Patricia (qui se mariera avec Norman Jefferies) et Jacqueline (nées en 1926).

     

    Ayant trop tôt quitté l'école, Eunice ne put se vouer à l'enseignement, mais elle continua d'adorer et d'imiter sa soeur aînée, au point de se définir comme « infirmière puéricultrice » ou tout simplement « infirmière », identité qu'elle persista à utiliser à Los Angeles, où cette profession figurait sous son nom dans l'annuaire téléphonique.

     

    Sans autres qualifications que son expérience de mère, Eunice admira et idolâtra toute sa vie sa soeur Carolyn et son beau- frère Franklin Blackmer.

     

    Dans les années 30 et 40, John Murray sillonna l'Amérique, alla jusqu'au Mexique, organisa les syndicats de charpentiers et laissa Eunice élever seule leurs trois enfants. Ils vécurent dans différentes maisons de Los Angeles et pendant la seconde Guerre Mondiale (John était trop âgé pour être appelé sous les drapeaux), ils habitèrent Santa Monica pendant qu'ils faisaient construire leur maison sur Franklin Street, projet qu'ils entretenaient depuis des années.

     

    John Murray appartenait au Conseil des Arts, Sciences et Professions Libérales.

     

    John avait un frère, Churchill Murray; celui-ci dirigeait une station de radio à Mexico; il avait de nombreux contacts politiques, notamment au niveau des ambassades cubaine et soviétique.

     

    Ils connaissaient les Kris et les Greenson.

     

    La construction de leur maison de style colonial mexicain située 902 Franklin Street, à Santa Monica, fut terminée en 1946. Quatre mois après leur emménagement, (traversant aussi une grave crise conjugale) ils ne purent plus payer les traites et mirent la maison en vente.

     

    John était un père et mari absent et Eunice n'avait pas assez d'argent pour rembourser l'emprunt.

     

    Le Dr Greenson l'acheta en 1947 pour 16 500$.

     

    Eunice et son mari se séparèrent peu de temps après la vente de la maison, et ils divorcèrent en 1950. Eunice le vécut comme un échec, un grave manquement aux principes que lui avait inculqué son éducation swedenborgienne.

     

    Elle errait, démunie, solitaire et sans but : son travail auprès de Greenson la sauva.

     

    John Murray lui se remaria, s'installa au Texas, puis au Nouveau-Mexique et mourut en 1958.

     

    Sentimentalement très attachée à sa maison, Eunice maintint des relations amicales avec les Greenson et demanda même à travailler pour le psychiatre.

     

    Celui-ci l'engage sur le champ et il place chez ses patients les plus importants où elle faisait office de chien de garde, de compagne et de mère poule, rôle pour lequel elle ne possédait ni qualification, ni expérience.

     

    Il lui procura du travail chez ses clients les plus illustres. Elle rapportait, consciencieusement, comme Greenson l'exigeait, les moindres faits et gestes de ses clients.

     

    Dans son autobiographie elle déclara que Greenson l'envoyait chez des gens « sérieusement malades, souffrant de dépression ou de schizophrénie, ou chez d'autres, comme Marilyn, qui avaient souffert d'expériences traumatiques et avaient simplement besoin d'aide ».

     

    L'opinion la plus répandue est qu'Eunice espionnait Marilyn pour le compte du Dr Greenson : elle lui rapportait tout ce qu'elle voyait et entendait chez ses patients.

     

    Selon Philippe Laclair, le gendre d'Eunice : « Elle faisait cela pour de l'argent. Sa situation était difficile après le départ de son mari - elle n'avait aucune formation d'infirmière, ni même fait d'études secondaires - mais elle était gentille et devint un atout majeur pour Greenson. Elle a toujours suivi fidèlement ses ordres ».

     

    En novembre 1961 sur la recommandation de Greenson, Marilyn l'embauche ; elle lui servit de gouvernante, dame de compagnie, chauffeur, nurse et intendante; Marilyn habitait alors sur Doheny Drive.

     

      

    En février 1962 elle trouva la maison du 5th Helena Drive pour Marilyn, et continua à lui servir de gouvernante. Marilyn acheta cette maison car elle ressemblait à la demeure de style espagnol du Dr Greenson.

     

    Elle accompagna Marilyn au Mexique. Elle en profita pour rendre visite à son beau-frère, Churchill Murray, qui vivait à Mexico.

     

    A son retour du Mexique, Marilyn habita une semaine chez les Greenson en attendant que sa maison soit prête.

     

    En mai 1962 l'entourage de Marilyn fut soulagé d'apprendre que, Greenson étant parti en voyage pour cinq semaines, Marilyn renvoya Eunice. Mais à son retour de New York, où elle avait chanté pour John Kennedy au Madison Square Garden, Marilyn trouva Eunice chez elle.

      

     

    Celle-ci prétendit que son renvoi n'était pas définitif, mais uniquement pour la durée du voyage de Marilyn à New York.

     

    Elle avait projeté de faire un voyage en Europe à partir du 6 août 1962, avec sa soeur et son beau-frère; elle en aurait prévenu Marilyn le 1er août, à la suite de quoi Marilyn lui aurait fait un chèque en lui demandant de ne pas revenir en septembre :.

     

    Selon plusieurs biographes, Marilyn avait déjà contacté une de ses anciennes femmes de chambre (Hattie Stevenson ou Florence Thomas selon les sources) pour remplacer Eunice Murray.

     

    Les amis de Marilyn considérèrent le départ d'Eunice comme un fait positif (la preuve que Marilyn souhaitait diriger elle même sa vie) et comme un premier signe de détachement par rapport à Greenson.

     

    Le 4 août 1962, Eunice prit son service à 8 heures. Aucun biographe ne conteste le fait qu'elle resta avec Marilyn toute la journée, et qu'étrangement elle passa la nuit dans la maison de Marilyn, plutôt que de rentrer chez elle, à Santa Monica.

     

    Toute la journée elle prit les appels téléphoniques pendant les séances de psychanalyse à domicile de Marilyn avec Greenson.

     

      

    Elle accompagna Marilyn sur la plage au milieu de l'après-midi, puis elles rentrèrent pour que Marilyn puisse suivre sa thérapie. Elle continua à filtrer les appels, dont certains d'amis très proches de Marilyn, qui avaient compris que Marilyn n'allait pas bien. Elle donna les excuses les plus diverses pour ne pas passer les appels.

      

     

     

      

      

    Dans sa déclaration officielle à la police sur la mort de Marilyn, elle déclara qu'elle même se réveilla à 3 heures du matin et vit de la lumière sous la porte de la chambre de Marilyn, mais que bizarrement, la porte était fermée. Inquiète elle appela le Dr Greenson qui lui demanda de sortir et d'essayer de regarder à travers les rideaux. Elle lui rapporta que Marilyn était couchée sur le lit, nue, dans une position peu naturelle. Il arriva, cassa la fenêtre de la chambre et trouva Marilyn morte.

     

      

    Don Wolfe.

    jose_bolanosJosé Bolanos, l'amant mexicain de Marilyn, a téléphoné à Marilyn entre 21h30 et 22h00, depuis le Ships Restaurant, situé non loin du domicile de Marilyn. Il racontera qu'elle lui aurait dit "quelque chose de choquant" et qu'elle coupa court à la conversation, en posant le combiné sans raccrocher, mais il a cependant toujours refusé de livrer de plus amples détails sur le contenu exact de leur dernière discussion. Il affirmera simplement que "Marilyn m'a dit quelque chose qui, un jour, sera un choc pour le monde entier." Sources : Les vies secrètes de Marilyn Monroe, d'Anthony Summers. Enquête sur un assassinat, de Don Wolfe. Le journal Daily News du 8 août 1962

     

      

      

    On peut relever un certain nombre de contradictions dans ce témoignage : l'épaisse moquette que Marilyn venait de faire poser dans sa chambre ne pouvait pas laisser passer la lumière sous la porte.

     

      

      

    Plus tard elle dit qu'elle fut alertée par la sonnerie du téléphone.

     

    Plus étrange, le fait que la porte de la chambre soit fermée à clé : certains biographes prétendent que cette porte ne fermait pas à clé et que Marilyn dormait toujours, où que ce soit, la porte ouverte.

     

    Depuis sa pénible expérience au Payne Whitney Hospital, elle avait en horreur les portes verrouillées.

     

    La chronologie des événements présente aussi quelques invraisemblances : elle aurait déclaré à Jack Clemmons, le premier officier de police arrivé sur les lieux, qu'elle avait prévenu Greenson à minuit, et non pas à 3h du matin comme elle l'affirma plus tard.

     

    Il certifia qu'à son arrivée, à 4h40, Eunice Murray faisait le ménage :

    elle avait mis une lessive en route et nettoyait la maison.

     

     

     

    Le 1er juin 1962, anniversaire de Marilyn sur le plateau de "Something's Got to Give"

     

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    Le 5 août 1962

     

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    Le 7 août 1962, à Helena Drive

     

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    Le 8 août 1962

     

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    Après la mort de Marilyn, Eunice vécut tranquillement dans divers endroits de West Los Angeles et Santa Monica, et à un moment, loua le pavillon d'amis de la famille Stocking. Selon les membres de cette famille, elle loua le bungalow qui setrouvait derrière leur maison près du Santa Monica College, de la moitié des années 60 jusqu'à la moitié des années 70. Elle pratiquait ses activiés préférées dont la couture, le macramé, l'horticulture, et correspondait avec ses amis et les membres de sa famille. Parfois elle s'occupait des petits-enfants des Stocking et d'Ethel Stocking qui avait eu plusieurs attaques cardiaques.

     

    Après la mort de sa soeur en 1972, Eunice épousa son beau-frère Franklin Blackmer, ministre de l'église Swedenborgienne, et s'installa chez lui dans l'est, à Bath, Maine.

     

    Depuis le décès de Marilyn et les rumeurs mettant en cause les frères Kennedy, l'attention s'est concentrée sur Eunice Murray. En 1985 elle déclara à une équipe de cinéastes qui réalisait un documentaire pour la BBC que Robert Kennedy était effectivement venu pendant l'après-midi du 4 août 1962. Mais elle se rétracta ensuite en donnant comme prétexte le fait qu'elle avait 82 ans et que les choses devenaient confuses.

     

    Après être devenue veuve, elle revint dans sa famille en Californie du sud, habitant à quelques kilomètres de Fifth Helena Drive.

     

    Elle vécut les dernières années de sa vie avec sa fille à Tucson, Arizona, où elle mourut.

     

    Bibliographie

     

    « Marilyn : the last months », Eunice Murray et Rose Shade, New York, Pyramid Books, 1975.

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    Table de massage

     

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    Bibliographie

     

    « The personal property of Marilyn Monroe ». Christie’s, New York.1999.

     

     

     

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  • Marilyn, star de 1,61 m, trop voyante et trop vue, était bien trop à l’aise avec les médias pour ne pas faire peur aux autorités.

    Les ruses et les roueries des journalistes, des cinéastes et des photographes n’avaient plus de secrets pour elle. Parfaitement consciente de l’importance de son image, elle avait appris peu à peu à contrôler la circulation des informations et des clichés. Sa relation privilégiée avec les médias avait d’ailleurs commencé très tôt.

    En 1942, à seize ans, Norma Jean Baker épouse un brave et honnête garçon, Jim Dougherty, avec qui elle semble devoir commencer enfin une vie sans histoire. Mais la toute jeune femme est trop belle et trop sûre de sa beauté pour demeurer la petite ouvrière modèle qu'elle est alors dans une usine de parachutes.

    Remarquée par le photographe David Conover travaillant pour l'unité cinématographique des forces armées chargé de faire « en des endroits stratégiques des instantanés de jolies jeunes filles, susceptible de rehausser le moral au travail » et lui propose de travailler comme modèle : « Puis-je faire votre portrait ? Vous êtes formidable. Avec ces images, le moral des petits gars de notre armée sera toujours au beau fixe. », elle entreprend rapidement une carrière de cover-girl à 5 dollars par heure de pose qui lui vaut une petite célébrité et la pousse à abandonner sans trop de remords le pauvre Jim Dougherty pour des amants capables de la servir et, surtout, de lui donner à rêver. Elle ne guérira jamais de cette boulimie amoureuse qu'il serait injuste et profondément faux de mettre sur le compte exclusif de l'arrivisme, du cynisme ou de la nymphomanie.

    Tout au long de sa brève et tragique existence, Norma Jean Baker éprouvera ainsi l'irrépressible besoin de se donner et de retrouver inconsciemment la figure du père qu'elle n'a pas eu. C'est d'ailleurs probablement dans cet élan total (et suicidaire) ainsi que dans cette quête éperdue (et tragique) que réside le secret de son destin.


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    BAKER Gladys Pearl née MONROE

     

    Egalement appelée Gladys Mortenson puis Gladys Eley.

     

    Date de naissance : 27 mai 1902, à Porfirio Diaz, Mexique (la ville s'appelait Piedras Negras auparavant).

    Date de décès : 11 mars 1984, à Gainesville, Floride.

     

    Lieux d'habitation :

     

     

    1910 : 2440 Boulder Street, avec sa mère Della.

    1912 : 324 bis South Hill Street, Los Angeles (chez le second mari de sa mère, Lyle Graves).

    1916 : 26 Westminster Avenue à Venice (Californie, au sud de Santa Monica), avec sa mère.

    1917 : 26 Westminster Avenue, à Venice (Californie, au sud de Santa Monica), avec John Baker.

    Juin 1921 : 46 Rose Avenue, Venice, avec sa mère.

    Eté 1923 : 1211 Hyperion Avenue ()(actuellement Silver Lake à Los Angeles), East Hollywood, avec Grace McKee.

    1926 : 5454 Wilshire Boulevard.

    1927 : à549 East Rhode Island, Hawthorn, avec sa mère.

    1933 : 6021 Afton Place, Hollywood (); 6812 Arbol Street.

    1945 : 11348 Nebraska Avenue.

    1953 à 1967 : Rockhaven Sanatorium 2713 Honolulu Avenue, Verduga City, District de Glendale, Californie.

    Fin de sa vie : Collins Court Home pour personnes âgées : 4201 S.W 21 Place, Gainesville, Floride.

     

    Histoire

    Ses parents étaient Della Mae (née Hogan) et son père Otis Elmer Monroe.

    Certificats de naissance : ,,.

     

    Gladys passa sa petite enfance au Mexique où son père travaillait pour les chemins de fer mexicains.

     

    Printemps 1903 : ses parents s'installèrent à Los Angeles où son père avait trouvé un emploi mieux rémunéré à la Pacific Electric Railway.

    Ils habitaient un petit bungalow d'une seule pièce dans la 37ème Rue Ouest (secteur sud du centre-ville).

     

    1905 : naissance de son frère Marion.

     

    1906 :

     

     

    Entre 1903 et 1909, ils habitèrent pas moins de onze maisons ou appartements meublés.

     

    En 1908 la santé d'Otis se détériora avec une rapidité alarmante. Sa mémoire se faisait capricieuse, ses réponses souvent hors de propos;

    il souffrit de violents maux de tête et sa tenue se négligeait de plus en plus.

    Des accès de rage, qui effrayaient Della et les enfants, alternaient avec des crises de larmes et il fut pris de violents tremblements, suivis parfois d'attaques.

    Eté 1908 : suite à une crise, Otis devint à moitié paralysé. Gladys avait 6 ans.

    Novembre 1908 : Otis entra au Southern California State Hospital, à Patton (comté de San Bernardino). On diagnostiqua une parésie générale, stade ultime de la syphilis nerveuse (le traitement de cette maladie ne fut découvert qu'en 1908).

    Contrairement à de nombreuses interprétations, sa maladie mentale était due à une pathologie circonstancielle et non à une maladie héréditaire.

     

    Pendant les premiers mois Della alla le voir à l'hôpital. Il sombra ensuite dans une démence complète, ne reconnaissant même plus son épouse.

    Devant subvenir aux besoins de ses enfants, Della dû se mettre à travailler.

     

    Le 22 juillet 1909, sans avoir quitté son lit d'hôpital pendant neuf mois, Otis mourut. Il avait 43 ans.

    Terrifiée, peut-être, par le fulgurant déclin mental de son mari, Della raconta à ses enfants que leur père était devenu fou, peut-être à cause de l'alcool, peut-être à cause de sa vie désordonnée.

    Pourtant le dossier médical qu'on lui remit après la mort d'Otis, expliqua clairement qu'il était décédé d'une maladie organique et non d'une maladie mentale. Della, Gladys et Marion furent, malgré tout, intimement convaincus que leur époux et père, qui mourut d'une infection qui avait détruit ses cellules nerveuses, avait été emporté par la folie.

     

    Le 7 mars 1912 : Della, sa mère, se maria avec Lyle Graves, aiguilleur en chef à la Pacific Electric, où il avait travaillé avec Otis.

    La famille s'installa dans la maison de Graves, au 324 bis South Hill Street dans la partie nouvelle du quartier d'affaires de Los Angeles.

    Très vite Della se rendit compte de son erreur : Lyle avait lui aussi un très net penchant pour la boisson.

     

    Novembre 1912 : Della quitta le domicile conjugal avec ses deux enfants, Gladys et Marion, et logea dans un meublé.

     

     

    Noël 1912 : elle retourna chez Graves, apparemment parce qu'elle était à bout de ressources. Mais malgré les cadeaux que Lyle fit aux enfants, la réconciliation fut de courte durée.

     

    Mai 1913 : Della quitta Graves définitivement.

     

    Le 17 janvier 1914 : le divorce entre Della et Graves fut prononcé.

     

    Fin 1916 : Della loua une chambre dans une pension de famille au 26 Westminster Avene à Venice, au sud de Santa Monica (Californie).

      

    Le propriétaire de la pension de famille s'appelait Jasper Baker et l'engagea pour diriger sa propriété pendant qu'il s'occupait d'une salle de jeux sur la plage.

     

    Gladys avait quatorze ans; elle était brillante, expansive, coquette (); ses cheveux étaient châtains très clairs, elle avait la voix limpide et haut perchée, le rire facile, et comme Della, était assoiffée d'attention de la part des hommes mûrs (guère étonnant chez une enfant qui avait si peu connu son père).

    Gladys tomba amoureuse de Jasper, âgé de vingt-six ans.

     

    1er janvier 1917 : au cours d'une soirée dansante pour fêter le Nouvel An, Della rencontra un charmant veuf, Charles Grainger.

    Les jours suivants, il vint lui rendre visite presque tous les soirs à Westminster Avenue.

    Pour Della, la vie de Grainger était de loin plus exotique que tout ce dont avait pu rêver Otis Monroe.

    Grainger travaillait dans l'industrie pétrolière et habitait non loin de chez elle, au 1410 Coral Canal Court, dans un modeste bungalow de deux pièces qui donnait sur un des nombreux canaux de Venice. C'était une adresse bien plus charmante que le 26 Westminster, et quand elle découvrit l'endroit, Della succomba à son charme.

    Vivre ensemble sans être mariés n'était pas plus toléré à cette époque que l'avortement ou le divorce, mais malgré tout, Charles et Della examinèrent de près l'idée de partager Coral Canal Court.

    Della se fit tout simplement appeler Mrs Grainger et on n'y vit que du feu.

    Plusieurs indices laissent croire que cette idée avait été celle de Charles. Ses perspectives d'emploi étaient des plus incertaines et il espérait de nouveaux contrats à l'étranger.

    De plus, il devait subvenir aux besoins de deux fils restés dans le nord de la Californie.

    Il n'avait certainement pas dû être enthousiasmé par l'idée d'être légalement responsable de l'entretien de Della et de ses enfants.

    A la fois circonspecte devant ce nouveau père et contrariée de voir sa mère vivre une situation dont l'irrégularité ne lui procurait aucune stabilité affective, Gladys n'était pas heureuse. Elle le montrait à Grainger en lui opposant un silence absolu, sinon une humeur massacrante. Della se mit alors à trouver sa fille empoisonnante, d'autant que l'offre de Charles Grainger de vivre avec lui se faisait attendre.

     

    Le 17 mai 1917 : Gladys se maria avec John Newton Baker (appelé aussi Jasper)() :

     

    Della Monroe déclara que sa fille avait dix-huit ans (alors qu'elle avait en fait à peine 15) sous prétexte qu'il n'y avait pas de preuves de sa vraie date de naissance.

    Della, tout sourire, assista au mariage puis attribua la chambre de Westminster Street aux jeunes mariés, et emménagea en vitesse dans le bungalow de Charles Grainger.

    Au début de son mariage, Gladys fut une mariée heureuse :

     

    Le 10 novembre 1917 : naissance de Robert Kermit Baker (dit Jack).

     

     

    Le 30 juillet 1919 : naissance de Berniece Inez Gladys.

     

    Photo de Robert et Berniece enfants :

     

    Sur le certificat de naissance (), les Baker firent porter l'adresse de Della Monroe (1410 Coral Canal Court).

    Si l'on avait découvert que Gladys était enceinte lors de son mariage qui avait eut lieu avant l'âge légal, Jasper Baker aurait risqué un procès pour détournement de mineurs.

    Avec l'adresse de Della mentionnée comme la sienne, cela impliquait sinon l'accord de Della, du moins qu'elle se présentait comme responsable de Gladys et de ses enfants.

    La mort de son père, l'inconstance sentimentale de sa mère ne poussaient pas Gladys à la stabilité. Elle ne semblait pas rechercher un foyer conventionnel.

    Vite lassée de la maternité et des ses exigences, elle préféra confier ses enfants à des voisins pour courir bals et fêtes donnés sur les plages.

    Son mari, de son côté, travaillait de longues heures comme représentant de commerce.

     

    1921 : Jasper et Gladys partirent visiter la mère de Jasper, à Flat Lick, dans le Kentucky. Pendant le voyage, le petit Robert tomba de la voiture et se blessa à la hanche.

    Durant leur séjour à Flat Lick, Gladys partit faire une randonnée avec Audrey, le jeune frère de Jasper. Bien que Jasper fût un bel homme, il était jaloux de son frère. Quand Gladys revint de la promenade, Jasper la battit sur le dos, avec une bride. Gladys courut et se rendit en ville, où elle montra son dos aux gens dans la rue, criant et pleurant qu'elle avait peur de son mari.

    Gladys surmonta sa peur et ils repartirent tous les quatre pour la Californie.

    Dès son retour Gladys demanda le divorce.

    Elle aurait aussi surpris son mari, dans la rue, avec une autre femme (c'est ce que Gladys racontera à Berniece).

     

    Le 20 juin 1921 : Gladys demanda le divorce pour "cruauté extrême sous forme de mauvais traitements, d'insultes et de langage ordurier à son égard et en sa présence, de coups et blessures" :

    ,,

     

    Jasper Baker répliqua en accusant Gladys de conduite impudique et lascive.

     

    1921 ou mars 1922 : elle quitta le domicile conjugal et loua un bungalow au 46 Rose Avenue, à Venice, qu'elle partagea avec sa mère.

    Gladys signa un bail au nom de Della Monroe, où elle acceptait de sous-louer deux des chambres, d'être payée comme gérante et de verser 100$ par mois aux propriétaires, Adele Weinhoff et Susie Noel.

     

    Fin juin 1922 : le dernier chèque du loyer n'avait pas été posté. Il y eut alors une dispute entre Gladys et Della, chacune accusant l'autre de dilapider l'argent. N'ayant d'emploi ni l'une ni l'autre, l'essentiel de leurs revenus leur était versé par Charles Grainger, le reste consistant en une modeste somme qu'envoyait Jasper Baker.

    Leur courte expérience de colocataires prit fin en juillet, suite à une menace d'expulsion.

    Della, avec la permission de Charles Grainger, partit habiter dans un bungalow vide qu'il possédait à Hawthorn (banlieue ouvrière, actuellement l'aéroport international de Los Angeles).

     

    Le 11 mai 1923 : le divorce fut prononcé et Gladys obtint la garde de ses enfants ().

    Jasper vint un jour les chercher pour un week-end de garde; ils les emmena en fait à Flat Lick dans le Kentucky, chez sa propre mère, pensant que les enfants seraient mieux élevés par elle. Il s'installa donc chez sa mère, où il souhaitait commencer une vie plus posée.

    Robert fut hospitalisé dans un hôpital de Louisville, car il boitait de sa jambe accidentée; on l'immobilisa dans un plâtre.

    Pendant son hospitalisation, Gladys arriva à Flat Lick, furieuse et souhaitant réclamer ses enfants. Elle vit la soeur de Jasper, Myrtle, pour lui demander de l'aide, afin qu'elle retire Berniece et Robert, mais celle-ci refusa de l'aider et se précipita chez Jasper pour l'avertir des intentions de Gladys.

    Jasper et sa mère tinrent Berniece cachée et demandèrent à Gladys de ne pas de rendre à Louisville pour voir Robert. Jasper avait prévenu les médecins de ne pas laisser Gladys emmener le petit garçon. Elle s'installa néanmoins à Louisville et trouva un emploi de femme de ménage, attendant que Robert aille mieux.

     

    Tandis que Gladys était à Louisville, John se remaria.

    Lasse d'attendre, et n'ayant pu voir ses enfants, Gladys finit par retourner à Los Angeles.

     

    Elle travailla d'abord comme monteuse de négatifs à la Consolidated Film Industries, firme installée aux angles de Seward et Romaine Street.

    Indifférente à l'aspect mécanique de son travail, Gladys à son banc de montage, voyait défiler les images fabriquées pour distraire l'Amérique.

    Elle y travaillait six jours sur sept, dans une pièce pleine comme une ruche, avec des gants blancs pour protéger les négatifs du contact avec les mains. Elle coupait les morceaux des films que les directeurs des studios avaient annotés, puis faisait passer les morceaux à celles qui colleraient ensemble les différentes sections dans l'ordre prévu pour le négatif final :

     

    A la Consolidated Film Industries, elle se lia d'amitié avec une surveillante, Grace McKee :

     

    Fin été 1923 : Gladys et Grace McKee partagèrent un appartement 1211 Hyperion Avenue, East Hollywood.

      

      

    Elles étaient d'authentiques « flappers », ces jeunes femmes des années folles, qui, fortes du droit de vote qu'elles venaient d'obtenir, avaient décidé de s'approprier les mêmes libertés sociales et sexuelles que celles dont jouissaient les hommes.

    A leur manière, elles ne faisaient qu'imiter les stars dont elles voyaient l'image défiler chaque jour, à leurs bancs de montage.

     

    Elle côtoya Stanley Gifford, collègue de la Consolidated Film Industries.

     

    1924 : sur les conseils de Grace McKee, Gladys se teint les cheveux en rouge cerise :

    ,,,,

     

    1924 : Gladys se rendit à nouveau dans le Kentucky pour voir ses enfants, mais ils lui étaient devenus étrangers. Elle repartit en les laissant à la garde permanente de leur père.

    Sa négligence lui inspirant peut-être culpabilité et remords, elle ne fera que de rares tentatives pour prendre contact avec eux.

    Robert ne revit jamais sa mère (il mourut à l'âge de 16 ans) et plusieurs dizaines d'années s'écouleront avant que Gladys ne revoit Berniece.

     

    Eté 1924 : elle rencontra Martin Edward Mortenson, un releveur de compteurs pour la Southern California Gas Company.

    Les circonstances de leur rencontre sont inconnues.

    Il fut tout de suite attiré par le charme de Gladys, son air coquin, son humour et sa nature sans complexes.

    De plus, ayant été éduqué comme un bon luthérien, il est nettement impressionné par l'intérêt de Gladys pour la religion.

    Mais il ne se doutait pas le moins du monde de la fraîcheur de cette passion pour le spirituel, ni de son caractère éphémère.

    Cette année-là, Gladys assistait parfois aux services de l'église de la Science Chrétienne.

    Comme toujours, les expériences de Grace McKee étaient partagées par Gladys, mais aucune des deux femmes n'envisageaient de se consacrer à la foi.

    Pour Mortenson, Gladys était la femme idéale. Elle de son côté, le trouvait beau garçon, généreux, équilibré et d'une très flatteuse jalousie. Il faisait aussi plus vieux que son âge et portait une discrète balafre.

    Ainsi certainement inconsciemment, il avait pour elle quelque chose de son propre père. De toute manière, elle avait beau chercher, il n'y avait aucune raison pour repousser ses offres de mariage et une vie plus sûre.

     

    Le 11 octobre 1924 : elle se maria avec Mortenson :,

    Gladys était malheureusement incapable de se cantonner à l'aire de fidélité délimitée par les liens du mariage.

    Comme elle le confia à Grace McKee, la vie avec Mortenson était convenable, sécurisante et ennuyeuse au-delà du supportable.

     

    Le 26 mai 1925 : elle quitta le domicile conjugal et retourna vivre avec Grace McKee.

    Elle renoua également avec Gifford.

     

    Edward Mortenson fit de nombreux essais pour reprendre contact avec elle. Il attendit, plein d'espoir, mais Gladys ne répondant pas à ses multiples tentatives de réconciliation, il se résolut à demander le divorce

    ()(parce qu'elle « le quittait volontairement et sans raison depuis le début de leur mariage et continuait à le quitter et à l'abandonner »).

    Le divorce lui fut accordé le 15 août 1928.

     

      

    Fin année 1925 : Gladys apprit qu'elle était enceinte.

    Séparée de son mari et empêtrée dans des formalités de divorce, elle retourna chercher un soutien chez sa mère.

    Della réagit mal à la situation de sa fille; elle ignora les plaintes et les pleurs de sa fille et s'en alla pour le voyage en Asie du Sud-Est qu'elle avait programmé depuis longtemps, en compagnie de Charles Grainger, qui y avait été envoyé par la Shell, pour des raisons professionnelles.

     

    Le 1er juin 1926 : elle entra au Los Angeles General Hospital.

    A 9h30 du matin elle donna naissance à Norma Jeane; le médecin qui la mit au monde était Dr Herman M. Beerman.

    Son séjour fut payé par une collecte faite parmi ses collègues de travail.

    Sur le certificat de naissance elle fit inscrire Edward Mortenson, boulanger de son état et d'adresse de domicile inconnue ().

    Bien que Mortensen ait demandé le divorce pour abandon du domicile conjugal, il était toujours légalement marié à Gladys et donc légalement le père de Norma Jeane, à moins qu'il pût prouver le contraire.

     

    L'autre père potentiel de Norma Jeane aurait pût être Charles Stanley Gifford.

    Mais Gladys ne prétendit jamais, en privé ou en public, que Gifford était le père de l'enfant. Elle ne lui demanda pas non plus le moindre soutien, matériel ou affectif, pour elle comme pour l'enfant.

     

    Sur le certificat de naissance, la petite Norma Jeane était identifiée comme la fille de Gladys Monroe, domiciliée au 5454 Wilshire Boulevard.

    L'acte de naissance de l'enfant () fut enregistré au California Board of Health's Bureau of Vital Statistics et déclarait que le nom de l'enfant était Norma Jeane Mortensen.

      

     

    Gladys, séparée de son mari sans être divorcée, n'avait plus aucune idée de l'identité du père de son enfant.

    Une mère avec la réputation de légèreté qui était la sienne ne pouvait que gâcher les chances de Norma Jeane d'accéder à une certaine respectabilité sociale.

    Celle-ci ne pouvait venir que d'ailleurs. D'une famille solide, de deux parents aux valeurs traditionnelles.

    D'autres raisons poussaient Gladys à placer son enfant dans une famille respectable : elle ne pouvait abandonner le laboratoire, elle ne connaissait personne qui puisse s'occuper de Norma Jeane pendant qu'elle travaillait et sa vie ne s'accordait pas vraiment aux exigences d'un bébé.

    Si Gladys n'ignorait pas son incapacité à se transformer en une mère affectueuse, diligente et efficace, sa mère Della Monroe, de retour de ses aventures exotiques, en était totalement convaincue.

     

      

    Juin 1926 : quand Della Monroe découvrit sa petite-fille, deux semaines après sa naissance, elle incita Gladys à la placer chez un couple sérieux et dévot, les Bolender, qui habitaient Hawthorn, dans la même rue qu'elle.

    Comme beaucoup de familles à l'époque, les Bolender arrondissaient leurs revenus en prenant en charge un enfant. Pour endosser cette responsabilité, ils étaient payés 25$ par mois, soit par les parents naturels, soit par l'Etat de Californie.

     

    Gladys rendait visite régulièrement à Norma Jeane, la sortait de temps à autre pour un week-end, jusqu'en 1933: ,,

    Pendant sept ans elles ne vécurent pas ensemble.

     

    Le 6 décembre 1926: Norma Jeane fut baptisée par soeur Aimee Semple McPherson, à la Hawthorn Foursquare Church ().

     

    1927 :

    Au début de cette année, le coeur de Della commença à faiblir et elle fut atteinte de fréquentes infections respiratoires.

    Elle dépendait totalement de Gladys, qui, en dépit du surcroît de transport en trolley pour aller à son travail, était venue s'installer chez elle (la Consolidated Films Industries s'était installé plus loin sur Santa Monica Boulevard, et cela nécessitait à Gladys deux changements de trolley).

    Fin du printemps : Della était au plus mal; ses problèmes respiratoires étaient aggravés par l'évolution de sa maladie du coeur, ce qui la plongeait dans une profonde dépression.

    Les médicaments ne la soulageaient qu'épisodiquement.

    Dans les intervalles, comme beaucoup de malades atteints de troubles cardio-pulmonaires, elle dérivait dans de plaisantes rêveries, des délires et des moments de franche euphorie. Gladys ne pouvait s'empêcher de penser au comportement fantasque de son père, lors de ses dernières années.

     

    Juillet 1927 : Della se persuada que sa fin approchait. La culpabilité et les souvenirs alternèrent avec les hallucinations : ses parents, Tilford et Jennie Hogan s'étaient réconciliés, raconta-t-elle à Gladys. Ils allaient venir à son secours, ils la ramèneraient chez elle.

    Peu de temps après, elle se glissait hors de chez elle et marchait jusqu'à la maison des Bolender pour voir sa petite-fille. Elle tambourina à la porte puis, furieuse de ne pas obtenir de réponse, brisa la vitre de son coude.

      

     

    Le 4 août 1927 Della fut hospitalisée au Norwalk State Hospital où l'on diagnostiqua une myocardite aiguë (inflammation du coeur et des tissus environnants).

    Elle mourut le 23 août d'un arrêt cardiaque pendant une crise de folie, ce que Gladys puis Marilyn elle-même, considéreront comme une malédiction familiale.

    Comme cause de décès, son certificat mentionnait une myocardite ainsi qu'une « psychose maniaco-dépressive ». Ce dernier terme avait été ajouté car Gladys n'avait cessé de répéter aux médecins du Norwalk State Hospital que l'humeur de sa mère avait varié de manière imprévisible pendant ces dernières semaines.

    La grave maladie cardiaque de Della avait en fait été très mal soignée. Les médecins ne l'avaient examinée que trois ou quatre fois, et elle-même oubliait souvent les doses de médicaments qu'elle devait prendre. Les affirmations de Gladys sur l'état mental de sa mère expliquent qu'il ait été ajouté la mention de psychose quand, le lendemain de la mort de Della, le responsable du service signa le certificat de décès.

      

     

    Car le dossier médical de Della ne comportait aucune analyse psychologique, ni rapport de neurologue. En fait il semblerait que Della Monroe (elle apparaît sous ce nom dans les archives médicales) soit décédée d'un maladie cardiaque, qui suite à l'insuffisance d'oxygénation du cerveau, causa de graves dommages cérébraux.

    Comme son mari, Otis Monroe, rien ne prouve qu'elle ait été folle, mais chez Gladys, le mythe de la démence familiale se consolidait.

    La mort de Della la déprima profondément.

    Pendant plusieurs jours elle renonça à aller travailler. Puis elle émergea et décida de vendre le bungalow.

    Elle reprit un emploi et revint à Hollywood. Elle obtint une place dans deux studios où elle travaillait en semaine et le samedi (à la Columbia et à la RKO).

     

    1928 :

    ,,,,,,-,,,,,

     

    Avec Olyve Monroe :

     

    Le 15 août 1928 : le divorce d'avec Edward Mortenson fut prononcé.

     

    1929 : Gladys apprit par des amis arrivant de l'Ohio, qu'un homme nommé Martin Edward Mortenson avait été tué dans un accident de motocyclette.

     

    1933 :

    Elle s'installa chez les Bolender pour s'occuper de Norma Jeane qui avait la coqueluche.

    Dans l'année elle retira Norma Jeane de chez les Bolender, après l'avoir retrouvée dans un état de détresse extrême et pratiquement inconsolable car un des voisins avait tué son chien Tippy.

      

     

     

      

    Elle vécut avec Norma Jeane au 6021 Afton Place, non loin des studios d'Hollywood et travaillait toujours à la Columbia Pictures.

    Bien que Grace l'ait prévenu qu'il risquait d'y avoir des réductions de personnel, Gladys obtint un prêt de 5000$ par la Mortgage Guarantee Company de Californie; le Président Roosevelt avait édicté une loi permettant des prêts immobiliers à faible taux.

      

                                                                                                                                                                       Gladys

      

    A l'automne elle acheta une maison meublée de six pièces dont trois chambres au 6812 Arbol Street non loin du Hollywood Bowl. Elle avait été séduite par la maison et par la présence d'un piano demi-queue blanc de la marque Franklin qui aurait appartenu à l'acteur Frederic March. ( le fameux piano blanc de MARILYN)

    Quand Gladys perdit son emploi, elle n'avait donc d'autre choix que de louer une partie de la maison; elle trouva comme locataire un couple d'Anglais, qui travaillait comme figurants de films, les Atkinson.

    Elles avaient les deux chambres situées au premier étage de la maison, et partageaient avec les Atkinson la cuisine et la salle de bains.

      

     Le 29 mai 1933 : Gladys apprit que son grand-père maternel, Tilford Hogan, s'était pendu.

    Cet événement ainsi que la responsabilité d'une maison qu'elle ne pouvait pas payer et d'une enfant dont elle ne savait pas s'occuper, entraînèrent une dépression chez Gladys et les médicaments prescrits ne l'aidèrent pas; son père et sa mère étant morts en hôpital psychiatrique, elle était persuadée que sa propre santé mentale était en danger (,).

     

     

    Janvier 1934 : les Atkinson furent confrontés à une crise d'hystérie; ils appelèrent une ambulance qui emmena Gladys de force au Los Angeles General Hospital.

    Elle en sortit en février 1934, avant d'être a nouveau hospitalisée pendant plusieurs mois dans un asile de Santa Monica. De là, elle fut à nouveau transférée au Los Angeles General Hospital.

    Selon les versions soit les Atkinson, soit Grace McKee s'occupèrent de Norma Jeane; elle ne vit donc sa mère que rarement, à l'occasion de rares week-ends où Gladys était autorisée à sortir.

      

    Décembre 1934, Gladys fut transférée au Norwalk State Hospital.

     

    Le 15 janvier 1935 : elle fut déclarée définitivement aliénée (schizophrénie paranoïde) par les médecins du Norwalk State Hospital, où sa mère était morte quelques années auparavant. Le rapport du médecin chef déclarait : « Sa maladie se caractérise par des préoccupations religieuses et par une dépression profonde et une certaine agitation; cet état semble chronique ».

     

    Le 25 mars 1935 : Grace McKee devint sa représentante légale (décision de la Court Supérieure de Justice de Californie : ,).

    1935 : bilan de sa situation financière ():

    - 60$ sur son compte en banque

    - 90$ en chèques non endossés sur une assurance

    - une petiteradio

    - une dette de 350$ sur une Plymouth

    - 200$ d'arriérés sur le piano blanc.

     

    Grace revendit la voiture à son ancien propriétaire, vendit le piano pour 235$ et fit en sorte de revendre le crédit de la maison.

     

    Le 28 septembre 1936 : état du compte bancaire de Gladys sous la responsabilité de Grace McKee :

     

    ,,,,,,,

     

    1938 : après avoir tenté de s'enfuir du Norwalk State Hospital, elle fut transférée au Agnew State Asylum (spécialisé dans son type d'affection) à San José, près de San Francisco; elle justifia sa fugue par une série d'appels téléphoniques qu'elle prétendit avoir reçu de Edward Mortenson.

    A partir de là, Norma Jeane vit peu sa mère.

     

    Hiver 1938 : Gladys écrivit une lettre à sa fille Berniece. Ne sachant où celle-ci habitait, Gladys avait envoyé sa lettre à Flat Lick chez les parents de Jasper; ceux-ci étant décédés, le facteur transmis la lettre au frère de Jasper qui était toujours à Flat Lick, qui envoya la lettre à Pineville où Jasper habitait désormais.

    Dans cette lettre, Gladys apprit à Berniece l'existence d'une demi-soeur âgée de douze ans qui s'appelait Norma Jeane. Gladys lui donna l'adresse des Goddard chez qui Norma Jeane vivait (Grace McKee avait épousé Ervin Goddard en 1935).

     

    La lettre était écrite depuis le Agnew State Hospital, où Gladys était toujours hospitalisée. Elle la supplia de l'aider à sortir de cette institution et lui transmit également l'adresse de sa tante (soeur de Della Monroe), Dora Hogan Graham, qui vivait à Portland, Oregon.

     

    Berniece écrivit à Gladys, lui disant qu'elle avait contacté plusieurs personnes (dont Dora Hogan Graham) et qu'elle allait essayer de la faire sortir.

     

    Le 7 février 1940 : bilan de la situation financière de Gladys sous l'égide de Grace McKee, depuis septembre 1936 :

    ,,,,

     

    1945 : Dora Graham intervint en sa faveur auprès des autorités et pour qu'on la laisse partir, Gladys accepta de vivre pendant un an au moins, avec sa tante Dora à Portland.

    Eté 1945 : Gladys était sortie du Agnew State Hospital, et vivait chez Dora (l’hôpital avait déclaré qu'elle ne représentait plus un danger ni pour elle, ni pour les autres).

    Norma Jeane vint la voir.

     

    Dora écrivit à Berniece que Gladys semblait fixée sur le livre de la Science Chrétienne, et qu'elle souhaitait soigner des gens malades sans l'aide de la médecine. Elle s'habillait de blanc, telle une infirmière. Elle occupa d'abord des emplois de courte durée et proches de chez Dora, puis accepta des emplois de plus en plus éloignés. Son travail consistait en des tâches ménagères et de soins non médicaux à des patients en convalescence ou invalides.

     

    1946

    Avril 1946 : Norma Jeane lui envoya de l'argent pour qu'elle revienne à Los Angeles.

    Elles vécurent dans deux petites chambres que Norma Jeane louait, en dessous de chez « tante » Ana Lower, sur Nebraska Avenue.

     

    Août : Berniece décida d'aller à Los Angeles voir sa mère, qui avait quitté Portland et s'était installée chez Ana Lower avec Norma Jeane. Elle débarqua à l'aéroport de Burbank, avec sa fille Mona Rae; Norma Jeane, Grace McKee, Ana Lower et Gladys étaient là pour les accueillir.

    Gladys devint obsédée par la Science Chrétienne; elle découvrit, grâce aux talents de « praticienne guérisseuse » d'Ana Lower, les possibilités de l'esprit sur la maladie et étudia dévotement de nombreux livres sur le sujet. Elle assistait aux services de l'Eglise tous les dimanches.

     

    Photos :,,,,

     

    A la fin de l'été, Gladys repartit dans l'Oregon.

     

    Février 1948 : Gladys fut de retour à Los Angeles; elle faisait des ménages et habitait chez Ana Lower.

     

    Le 20 avril 1949 : Gladys épousa John Stewart Eley, un électricien, originaire de Boise, Idaho.

    Mais celui-ci ne l'avait pas prévenu qu'il était déjà marié et qu'il n'avait pas divorcé de son épouse précédente qui vivait à Boise dans l'Idaho.

    Ils vécurent à Los Angeles.

    Il mourut à l'âge de 62 ans, le 23 avril 1952, d'une affection cardiaque.

     

    1951 : Inez Melson, nouvelle administratrice des affaires de Marilyn, fit à la demande de celle-ci, des visites régulières à Gladys, pour s'assurer de son bien être alors qu'elle allait et venait d'une institution à l'autre.

     

    1952 : Inez Melson persuada Norma Jeane de la désigner comme tutrice légale de Gladys.

     

    Le 23 avril 1952, le mari de Gladys mourut.

    C'est peu après que Gladys écrivit à sa fille :

    « Chère Marilyn,

    Je t'en prie ma chère fille j'aimerais avoir de tes nouvelles. Je n'ai que des soucis ici, et j'aimerais bien partir le plus vite possible. Je préfèrerais avoir l'amour de mon enfant que sa haine.

    Tendrement, ta mère. ».

     

    Gladys rendit visite à Berniece, en Floride .

     

    Le 9 février 1953 : sur les conseils de Grace, Gladys fut à nouveau hospitalisée, dans une institution privée plus confortable, Rockhaven Sanatorium, à Verduga City. Marilyn paya 250$ par mois pour les frais d'hospitalisation.

     

    1959 : Marilyn assura définitivement l'avenir financier de sa mère par un fonds de fidéicommis.

     

    Lettre de Gladys à Marilyn pour Noël ().

     

    1962 : on rapporta qu'elle fut profondément affectée par la mort de Marilyn, et qu'elle fit plusieurs tentatives de suicide.

     

    Lettre du 22 août 1962 à Inez Melson.

     

    1963 : elle s'échappa de Rockhaven Sanatorium et fut retrouvée le lendemain, dans une église de San Fernando Valley, serrant dans ses mains une bible et un livre de prières de la Science chrétienne.

     

    Photos:

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     FIM RARE de la MERE de MARILYN

      

      

    Le 27 avril 1966 elle fut transférée au Camarillo State Hospital.

     

    1967 : elle sortit de l'hôpital et alla vivre en Floride chez sa fille Berniece Miracle.

     

    1970 : elle partit en maison de retraite.

     

    1980 : Lawrence Cusak devint son tuteur légal.

     

    Elle vécut les dernières années de sa vie au Collins Court Home pour personnes âgées (4201 S.W 21 Place, Gainesville, Floride) sous le nom de Gladys Eley :

    ,,

     

    11 mars 1984 : Gladys mourut d'une crise cardiaque et fut incinérée.

      

    sources / http://www.cursumperficio.net/FicheB3.html

      

      

     

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    1928

     

    On sait peu de choses sur cette année là particulièrement.

    Norma Jeane était toujours en nourrice chez les Bolender (, ; ).

     

    Durant l’été Gladys Baker emmena sa fille sur la plage de Santa Monica, avec son frère Marion Monroe, son épouse Olyve et leur fillette Ida May :

      ✽ 1927 ✽

     

     

     

     

     

    , , , ; , ;  

      

      

      

      

    ✽ 1928 ✽ En famille ✽

    ✽ 1928 ✽ En famille ✽
    Norma Jeane a 2 ans
    .
    ✽ 1928 ✽ En famille ✽
    Eté 1928, à Santa Monica, avec sa mère Gladys, son oncle Marion (frère de Gladys) avec sa femme Olive et sa cousine Ida May.
    .
    ✽ 1928 ✽ En famille ✽
    Avec sa cousine, Ida May (à gauche)
    .
    ✽ 1928 ✽ En famille ✽
    Avec sa mère, sa tante Olive et sa cousine Ida May.
    .
    ✽ 1928 ✽ En famille ✽
    Norma Jeane et Gladys.

      

    1929

     

     

     

    Norma Jeane fut scolarisée, à partir de septembre, à la Hawthorn Community Sunday School.

     

    Elle vivait toujours chez les Bolender.

     

    BOLENDER Ida et Albert Wayne

     

     

     
     
     1926   ◤Chez les Bolender ◢
     
    Norma Jeane vit chez Albert et Ida Bolender à Howthorne (Californie), ses parents adoptifs, pendant les sept premières années de sa vie, de 1926 à 1933.
     

     

     

    Albert

     

    Date de naissance : 6 novembre 1883, Ohio.

     

    Date de décès : Mai 1974, à Hawthorn, Californie.

     

    Ida

     

    Date de naissance : 26 mai 1887.

    Date de décès : Mai 1972, à Hawthorn, Californie. 

     

    Lieu d'habitation : 459 puis 215 East Rhode Island Street, Hawthorn, Californie.

     

    Hawthorn était une banlieue ouvrière, actuellement l'aéroport international de Los Angeles. 

     

    Exercice : famille d'accueil de Norma Jeane .

     

    Albert Wayne était facteur.

     

    Ida se consacrait à l'éducation de leur fils, d'enfants qui lui étaient confiés, à ses tâches de maîtresse de maison et à sa paroisse protestante.

     

    Les Bolender étaient une famille assez pauvre.

     

    Ils avaientun fils Lester qui avait deux mois de plus que Norma Jeane et avait été officiellement adopté par les Bolender.

     

     

     

    1926 : ,,-.

     

     

     

    Avec Norma Jeane ils allaient ensemble à l'école et jouaient ensemble.

     

    1931 : ,;.

     

     

     

    Autres photos : ,;;;.

     

     

     

    ✽ 1930 ✽

     

    Norma Jeane (à gauche) avec Lester (au centre) son frère d'adoption, chez les Bollender.
     
     

     

    Histoire

     

    Ils étaient voisins de Della Monroe, la grand-mère de Norma Jeane.

     

    Pour eux, une bonne moralité et le respect des règles religieuses constituaient les bases de l'éducation des enfants; ils apprirent à Norma Jeane à prier tous les soirs.

     

    Ils étaient des membres dévoués de l'Eglise Unifiée de la Pentecôte, une branche de la Mission évangélique de la foi apostolique de Los Angeles. Ils croyaient que la véritable adhésion à la religion se manifestait par une obéissance stricte à un code de conduite précis. Profondément convaincus que le monde se partageait entre bons et méchants, ils pensaient que boire, fumer, danser et jouer aux cartes étaient des inventions du diable, que l'ordre, la propreté et la discipline constituaient des preuves irréfutables de vertu. Ils enseignaient calmement et précautionneusement aux enfants ce qu'ils devaient et ne devaient pas faire, sans aucune concession à l'exubérance et l'espièglerie enfantines.

     

    Juin 1926 : quand Della Monroe découvrit sa petite-fille Norma Jeane, deux semaines après sa naissance, elle incita sa fille Gladys à la placer chez un couple sérieux et dévot, les Bolender, qui habitaient Hawthorn, dans la même rue qu'elle.

     

    Comme beaucoup de familles à l'époque, les Bolender arrondissaient leurs revenus en prenant en charge un enfant. Pour endosser cette responsabilité, ils étaient payés 25$ par mois, soit par les parents naturels, soit par l'Etat de Californie.

     

    Le 13 juin 1926 : ils prirent Norma Jeane en nourrice (à l'âge de deux semaines) pour 5$ par semaine.

     

    Norma Jeane vivra sept ans chez eux, dans le quatre pièces de leur modeste bungalow.

     

    Le 6 décembre 1926 : Ida Bolender et Della Monroe firent baptiser Norma Jeane à la Hawthorn Foursquare Church (4503 puis 4511 West Broadway à Hawthorn).

     

    Juillet 1927 : Della se persuada que sa fin approchait. La culpabilité et les souvenirs alternaient avec les hallucinations : ses parents, Tilford et Jennie Hogan s'étaient réconciliés, raconta-t-elle à Gladys. Ils allaient venir à son secours, ils la ramèneraient chez elle.

     

     

     

     

     

     

    Lester et Marilyn 

     

     

      

    Gladys Monroe et sa fille Norma Jeane,
    passent l'été 1928 à Santa Monica,
    avec son frère Marion Monroe et sa femme Olive,
    et leur fille Ida May, ainsi que d'autres amis.


    >> Photo de groupe
    1928_nj_beach_02_7 1928_onbeach2
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    1928_nj_beach_02_8b 1928_nj_beach_02_1

    >> Gladys et Norma Jeane
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    1928_nj_beach_02_3a

    >> Gladys et son frère Marion Monroe,
    puis Gladys et sa belle-soeur Olive
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    >> Norma Jeane et sa cousine Ida May
    1928_nj_beach_02_4b 1928_nj_beach_02_4

    >> Norma Jeane
    1928_nj_beach
    1928_nj_beach_02_5 1928_nj_beach_02_5a marilyn_monroe_bebe 

      

     

     

    1928 Norma Jeane en famille à Santa Monica 2

    Eté 1928 à Santa Monica,
    Gladys Monroe et sa fille Norma Jeane,
    son frère Marion Monroe et sa femme Olive,
    avec leur fille Ida May, et des amis.


    >> Photo de groupe
    1928_nj_beach_01_1 1928_nj_beach_01_1b

    >> Norma Jeane et sa cousine Ida May
    1928_nj_ida
    1928_nj_beach_01_2

    >> Marion, Olive, une amie et Gladys,
    la petite Ida May se tient devant ses parents
    21604_0717_8_lg

    >> Gladys et sa belle-soeur Olive
    1900s_NJFamily_Gladys00100

     

     

    1928 Norma Jeane en famille à Santa Monica 1

    Eté 1928 à Santa Monica,
    Gladys Monroe et sa fille Norma Jeane,
    avec sa belle-soeur Olive, (femme de son frère Marion)
    et sa fille Ida May (donc cousine de Norma Jeane).

    gladysnormajeane 21604_0717_6_lg
    1928_NJ_01 1928_NJ_01a

      

    http://divinemarilyn.canalblog.com/archives/annee_1928/index.html

      

      

     

     

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    Présentation de l'album Golden Globes

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    Golden Globes : 141 photos

    Les photos de 1960 et 1962, lors de la remise d'un prix à Marilyn.

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     rock hudson (14)

    Marilyn et Rock HUDSON 

      

      

    http://paradisehunter.canalblog.com/albums/golden_globes/index.html#

     

     

     

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    1927

     

     

     

    Début de l'année

     

    Della souffrait de problèmes cardiaques et respiratoires et son état de santé commença à faiblir.

     

    Gladys s'était donc installée chez sa mère à Hawthorn:.

     

     

     

    La Consolidated Film Industries ayant fusionné avec la Bennett Film Labs, s'était installée sur Santa Monica Boulevard, ce qui pour Gladys, augmentait son temps de trajet (elle devait effectuer deux changements de trolley) pour se rendre à son travail.

     

    Elle quittera d'ailleurs rapidement son emploi.

     

     

     

    Fin du printemps

     

    Les problèmes respiratoires de Della s'étant aggravés par l'évolution de sa maladie cardiaque, elle plongea dans un état dépressif. Elle n'était soulagée qu'épisodiquement par les traitements qu'elle prenait.

     

    Son insuffisance respiratoire altérait par moments sa conscience, et elle pouvait passer de moments délirants à l'euphorie la plus complète. Gladys pouvait la laisser le matin, éteinte et larmoyante et la retrouver le soir, souriante et pleine d'allant. Pour Gladys, cela lui rappelait cruellement le comportement fantasque de son père, lors de ses dernières années (il était décédé en 1909 d'une démence secondaire à la syphilis).

     

     

     

    JUILLET

     

    Della était au plus mal : ses souvenirs se mêlaient à des hallucinations. Elle raconta à Gladys que ses parents, Tilford et Jennie Hogan () étaient venus à son secours et la ramèneraient chez elle. Elle se plaignit aussi du retour de son ex-mari, Charles Grainger, venu dit-elle, pour la violer.

     

    Quelques jours plus tard, elle se rua chez les Bolender pour voir sa petite-fille. Elle tambourina à la porte et furieuse de ne pas obtenir de réponse, elle brisa la vitre avec son coude.

     

    Il est aussi dit qu'elle aurait essayé d'étouffer sa petite fille avec un oreiller (souvenir raconté par Marilyn elle-même).

     

     

     

    AOUT

     

    Le jeudi 4 août, Della fut hospitalisée, en état de crise, au Norwalk State Hospital, où l'on diagnostiqua une myocardite aiguë.

     

     

     

    Elle mourut le mardi 23 août pendant une crise de démence, ce que Gladys et plus tard Marilyn, considéreront comme une malédiction familiale.

     

     

    Son certificat de décès, outre la myocardite aiguë, mentionnait également une psychose maniaco-dépressive:

     

     

     

    .

     

    Gladys avait en effet expliqué aux médecins que l'humeur de sa mère avait changée de manière imprévisible depuis quelques mois.

     

    Mais son dossier médical ne mentionnait aucune analyse psychiatrique ni neurologique.

     

    Il semblerait donc que Della soit décédée de sa maladie cardiaque, qui causa, par un déficit d'oxygénation, une souffrance cérébrale se manifestant par des troubles aigus du comportement.

     

     

     

    Tout comme son premier mari et père de Gladys, Otis Monroe, rien ne prouve chez Della l'existence d'une maladie mentale, mais plutôt des troubles comportementaux secondaires à une pathologie physique.

     

    Pour Gladys, et avec les éléments dont elle disposait à cette époque, le mythe de la démence familiale se faisait que se consolider.

     

    La mort de sa mère la déprima profondément. Enfermée dans le bungalow de sa mère, elle médita longuement.

     

     

     

    Elle décida ensuite de reprendre un emploi à Hollywood et obtint une place à la Columbia et à la RKO, deux studios de cinéma, où elle travaillait en semaine et le samedi.

     

     

     SOURCES ;  http://www.cursumperficio.net/1927.html

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    1926 JUIN

     

    Norma Jeane Mortenson

    naquit le mardi 1er juin

    au Los Angeles General Hospital.:

     

     

    Ce fut le docteur Herman M.Beerman qui la mit au monde.

     

    1926

     

    Sur son certificat de naissance ( , ; ), elle fut identifiée comme étant la fille de Gladys Monroe (divorcée de son premier mari, Jasper Baker ( ), elle avait repris son nom de jeune fille), domiciliée au 5454 Wilshire Boulevard à Hollywood, et d'Edward Mortenson,

     

    boulanger et de domicile inconnu.

     

     

     

    Selon les versions, il existerait d'autres pères potentiels, des collègues de Gladys à la Consolidated Film Industries

     

    ( ), où elle travaillait en tant que monteuse de négatifs de films pour l’industrie du cinéma.

     

    Mais l'hypothèse la plus communément admise, veut que le père le plus probable de Norma Jeane, ait été Stanley Gifford, contremaître à la Consolidated Film Industries. Celui-ci, ayant divorcé de sa femme en 1925, était connu pour cumuler les aventures extra-conjuguales.

     

    Gladys ne parla jamais, ni en privé, ni en public, de Gifford et ne lui demanda aucun soutien, qu'il soit financier ou affectif lors de la naissance de la petite Norma Jeane. Gifford quant à lui, malgré le fait qu'il soit le père supposé, ne contribua pas au séjour de Gladys à l'hôpital et ne reconnut jamais Norma Jeane comme étant sa fille.

     

    1926 Gladys placed NJ with the Bolenders in the week of the 13-19 June, 1926.

     

     

    Ce furent les collègues de travail de Gladys qui organisèrent une collecte de fonds pour l'aider à payer son séjour à l'hôpital; elles récoltèrent la somme de 140$

     

    1926 An young NJ. 

     

    Gladys, séparée de son mari Edward Mortenson mais pas encore divorcée, ne savait peut-être pas elle-même l'identité du père de sa fille.

     

    1926 Baby NJ and mother Gladys during a rare visit

     

     

    Dans la demande de divorce d'avec Gladys que Martin Mortenson fit en 1928, il n'était pas reconnu comme le père de l'enfant de Gladys.

     

    Elle faisait partie de ce qu'on l'appelait à l'époque les « good time girls », des femmes aux mœurs dites légères.

     

    Gladys ne connaissait personne qui pouvait garder Norma Jeane et ne gagnant pas assez d'argent, elle ne pouvait abandonner son travail à la Consolidated Film.

     

    Sa vie ne s'accordait pas aux exigences d'un bébé et Gladys était totalement terrifiée par la responsabilité que lui incombait l'éducation de son enfant.

     

    Déçue par sa vie, par ses mariages, par la vie de sa propre mère, séparée de ses premiers enfants, Berniece (née en 1919) et Robert (né en 1917), enlevés par leur père Jasper Baker en 1923, Gladys se découvrait incapable de véritable affection maternelle.

     

    Il devint donc évident qu'elle devait placer sa fille dans une famille solide et aimante.

     

     

     

     1926_baby_nj

     

    Ce fut Della Mae Monroe, la mère de Gladys, de retour de ses aventures exotiques (elle avait suivi son mari Charles Grainger qui était en mission à Bornéo) qui, deux semaines après la naissance de Norma Jeane, incita Gladys à placer sa petite-fille dans une famille sérieuse et dévote, les Bolender.

     

    Della Monroe était la voisine des Bolender, qui habitaient au 459 East Rhode Island à Hawthorn, une banlieue ouvrière de Los Angeles.

     

     

     

    Semaine du 13 au 19 juin

     

    Gladys plaça Norma Jeane en nourrice chez Albert et Ida Bolender ( , , ). Comme de nombreuses familles à cette époque, les Bolender arrondissaient leurs fins de mois en s'occupant d'enfants. Pour cette responsabilité, ils recevaient la somme de 25$ par mois, soit de la part des parents naturels, soit de la part de l'Etat de Californie.

     

    Norma Jeane with Ida and Lester Bolender

    Norma Jeane with Ida and Lester Bolender

     

    Les Bolender avaient un fils, Lester, âgé de deux mois de plus que Norma Jeane et qu'ils avaient officiellement adopté.

     

     

    Ils étaient assez pauvres : Albert était facteur et Ida s'occupait de l'éducation de son fils et des enfants qu'elle avait en charge, de ses tâches de maîtresse de maison et de sa paroisse protestante.

     

    Ils étaient en effet membres de l'Eglise pentecôtiste unie, une branche de la Mission évangélique de la foi apostolique de Los Angeles, à laquelle appartenait également Della Monroe.

     

     

     

    Gladys rendait régulièrement visite à sa fille le week-end et s'occupait d'elle:.

     

    Norma Jeane vivra sept années chez les Bolender, dans le quatre pièces de leur modeste bungalow.

     

     

     

    DECEMBRE

     

    Le lundi 6 décembre, Ida Bolender et Della Monroe () firent baptiser Norma Jeane au temple de sœur Aimée Semple MacPherson ( ), une évangéliste pentecôtiste, à la Four Square Gospel Church, au 4503 West Broadway à Hawthorn:.

      

    SOURCES - http://www.cursumperficio.net/1926.html

      

      

     

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     anonymes ou des professionnels, lumineuse et magnifique…

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    Quelques nouvelles photos ! (dont quelques unes de Laure, « fidèle-fan!)

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    36 nouvelles photos rares !

    En 52, aux studios, se faisant coiffer : coif41952.jpg

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    Devant l’oeil du photographe, au naturel, sur les plateaux de tournage…:

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    Encore de nouvelles ! il est vrai que la source est intarrissable ..!

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    Les vies secrètes de Marilyn Monroe

    Par Anthony Summers

     

     

    31374577Description du livre par l'éditeur :

     

    Les vies secrètes de Marilyn Monroe dit toute la vérité sur la vie amoureuse de celle qui demeure toujours un sex-symbol; éclaire d'un jour nouveau la face cachée de ses mariages;

    analyse l'obsession tragique de Marilyn au sujet des enfants qu'elle n'eut pas et qu'elle désirait; révèle ses fantasmes, les angoisses que l'actrice livrait à son psychiatre;

    fournit des témoignages de première main confirmant les liaisons de Marilyn et les fréres Kennedy; rompt la conspiration du silence à propos des complots de la Mafia et de ses alliés, visant à utiliser Marilyn dans leur guerre contre les Kennedy qu'ils voulaient ainsi compromettre;

    lève le voile sur les mystères entourant la mort de la star; cite les rapports de police confidentiels; se réfère aux documents et enregistrements gardés par le FBI; recoupe les témoignages de six cents personnes.

     

     

     

      

      

      

     

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    Marilyn Monroe, les archives personnelles, Cindy de la Hoz

                 

     

    9782700030099

    Marilyn Monroe, les archives personnelles est un ouvrage paru en septembre 2011 aux éditions Gründ.

    Ce grand format se présente comme une biographie de Marilyn Monroe, augmentée de 170 photos d'elle et d'une vingtaine de fac-similés.

    Si je n'ai pas pu résister à ce grand format lorsque mes yeux se sont posés sur lui en librairie, il ne me laissera pas pour autant un souvenir impérissable.

    Oui, les photos sont belles (certaines sont d'André de Dienes et de George Barris), mais cet aspect mis à part, le livre n'offre que peu d'intérêt.

    La biographie de Marilyn est assez légère et ne semble s'apesantir que sur les aspects les plus médiatiques de son existence.

      

    J'ai bien conscience que ce n'est pas peut-être pas la visée de l'auteure de proposer une biographie détaillée de l'actrice mythique, mais en tant qu'historienne du cinéma, Cindy de la Hoz aurait pu s'attarder sur des points plus singuliers de la vie de Marilyn.

    Enfin, les fac-similés ne présentent que très peu d'intérêt, à moins d'être un fan inconditionnel de la belle. Personnellement, un chèque pour son psy ou une facture de pressing m'émeuvent autant qu'une cuillère à café.

    Bref, un livre intéressant pour ses photos, au texte assez incertain (j'ai relevé un nombre important de coquilles et de traductions hasardeuses). A réserver aux amateurs !


    Une nouvelle lecture pour le Challenge Marilyn de George.

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    Le livre de la semaine : Norman Mailer, Bert Stern: Marilyn Monroe

                 

    Le éditions TASCHEN ont réuni le texte originel de Mailer et les photographies prises par Bert Stern lors de la légendaire Last Sitting, considérée comme la séance de photos les plus intimes jamais prises de Marilyn, pour créer un hommage à l’image d’une femme, qui, au moment de sa mort, en 1962, évoquait dans le monde entier et pour toute une génération le symbole absolu du glamour et de l’érotisme.

    Mais si son public l’adorait, sa vie privée restait celle d’une petite fille perdue, recherchant éperdument amour et sécurité. La Marilyn de Mailer est magnifique, tragique et complexe. Alors qu’il retrace la vie de l’actrice, – de son enfance déprimante, ses premières années difficiles, à sa consécration, sa vie romantique en dents de scie, jusqu’aux circonstances mystérieuses de son décès, – elle apparaît comme symbole de l’étrange décennie pendant laquelle elle a régné sans partage sur Hollywood.

     
    Ce livre, conçu par Lawrence Schiller, collaborateur de Mailer sur cinq de ses livres, associe l’imposant texte de l’auteur aux photos de Stern capturant Marilyn à 36 ans. Photographiée pour le magazine Vogue à l’hôtel Bel-Air, Marilyn ne s’était jamais livrée de manière si intime, jamais révélée aussi belle.

    Trois semaines plus tard, elle était morte. À travers cette synthèse d’un classique de la littérature et d’une séance photo légendaire, Mailer et Stern lèvent le voile entourant Marilyn – femme, star, sex-symbol, – offrant un regard privilégié sur une icône dont la personnalité véritable demeure, énigmatique.

    Le livre de la semaine : Norman Mailer, Bert Stern: Marilyn Monroe© Bert Stern

    Bert Stern (né en 1929) fait partie des plus grands photographes de portrait des États-Unis. Dans les années 1960, il a livré plus de 200 pages par an pour Vogue et réalisé de nombreuses campagnes de publicité importantes pour la presse comme pour la télévision. Il est surtout connu pour ses publicités papier révolutionnaires pour Smirnoff, ainsi que sa séance photo avec Marilyn Monroe, à peine six semaines avant sa mort. Stern vit et travaille à New York.

    Le livre de la semaine : Norman Mailer, Bert Stern: Marilyn Monroe

    Norman Mailer, Bert Stern: Marilyn Monroe
    Editions Taschen
    Limited edition
    322 pages
    ISBN-10: 3836511851
    ISBN-13: 978-3836511858
     

    Les traductions des textes de Mailer sont disponibles en allemand (traduction de 1992) et, pour la première fois, en espagnol et en français. Limité à un total de 1.962 exemplaires, numérotés et signés par Bert Stern, ce livre est disponible en édition collector (Nos. 251 à 1.962) et en deux éditions de luxe de 125 exemplaires chacune (Nos. 1 à 250).

    Norman Mailer (1923-2007) fut l’un des plus grands écrivains, l’un des plus marquants du XXe siècle et l’une des figure littéraires les plus célèbres et les plus controversées des États-Unis.

    L’auteur à succès d’une douzaine de romans et de 20 œuvres non fictionnelles a également composé des pièces de théâtre, des scénarios, des mini-feuilletons pour la télévision, des centaines d’essais, deux recueils de poésie et un de nouvelles. Cet écrivain qui a remporté deux fois le Prix Pulitzer a vécu à Brooklyn, New York et Provincetown.

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    marilyn

     

     

    C’est ce qu’affirme aujourd’hui Tony Curtis.

     

    Dans une autobiographie à paraître en septembre, l’acteur hollywoodien écrit que la sulfureuse Marilyn Monroe était enceinte de lui en 1958.

     

    A l’époque, le sex-symbol des années 1950 était mariée à l’écrivain Arthur Miller. Tony Curtis était, de son côté, marié à Janet Leigh...

     

    Sur le tournage de la comédie de Billy Wilder « Certains l’aiment chaud », les deux comédiens avaient entretenu une relation tenue secrète pendant un moment. Marilyn Monroe avait malheureusement fait une fausse couche, quelques semaines seulement après avoir appris la nouvelle. K.M.

     

     

     

     

     

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    marilyn monroe

      

    Par Maïa Brami - Bscnews.fr / Sur mon bureau, Fragments, les carnets de Marilyn Monroe parus au Seuil et l’énorme pavé rose des Journaux de jeunesse d’Anaïs Nin, tout juste réédités chez Stock. Un mois qu’ils trônent sur ma table, décorés de post’it multicolores, sans que je puisse commencer l’article. Deux livres les ont rejoints : The many lives of Marilyn Monroe de Sarah Churchwell, la seule biographie à ce jour qui fait exploser le mythe Marilyn en révélant le travail de fiction des biographes et Anaïs Nin, Fictionality and femininity (Clarendon Press/Oxford) d’Helen Tookey, basée sur une thèse de Doctorat en Philosophie. Ouvrages passionnants, qu’on aimerait bien voir traduits en français.

    Incapable d’écrire, je me trouve dans un état d’effervescence mentale dont j’ignore la raison. Plus je cherche à savoir pourquoi, plus la confusion s’intensifie. Au bout de plusieurs semaines, je m’aperçois qu’en moi l’écrivain lutte avec la journaliste : tandis que la première se réjouit, s’enivrant et rêvassant, la deuxième cherche à comprendre et vite, pour maîtriser son sujet et synthétiser ses pensées. À ce jeu-là, aucune gagnante et une frustration grandissante, jusqu’à ce que l’écrivain évoque enfin une hypothèse — « Ces deux femmes, se sont-elles rencontrées? » — qui lui permette de prendre le dessus.

      

    Sur Internet, je tombe sur un passage du Journal de Nin de l’année 1955-56, où elle relate une fête organisée à New York à l’occasion de l’ouverture d’un glacier branché : « La décoration était rétro (…) et l’endroit bourré de célébrités. Un attaché de presse avait pensé qu’il serait amusant d’inviter Marilyn Monroe et Jayne Mansfield.

      

    Ce fût au détriment de Jayne Mansfield. Marilyn arriva sans maquillage, fraîche et lumineuse, et au lieu de poser pour qu’on l’admire, elle regarda chacun avec un véritable intérêt, et quand on me présenta à elle, elle tourna sa chaleureuse attention vers moi. » Ici le paragraphe est coupé, invitant l’internaute à acheter le livre. J’ai désormais la preuve mais pas le fin mot de l’histoire, tant mieux. 1955 marque un tournant dans la vie de Marilyn, qui s’installe à New York et commence un travail d’introspection, à la fois en débutant une psychanalyse et en travaillant avec Lee Strasberg de l’Actors Studio. 

    J’ouvre Fragments.

    Il y a deux carnets datant de cette période, on voit leur couverture photographiée sur fond rouge — un carnet noir quasi vide et un agenda italien —, ainsi que des pages volantes avec l’en-tête du Waldorf Astoria et de Parkside House. 1955, elle rayonne de bonheur avec Arthur Miller. 1956, elle l’épouse et ses pressentiments adviennent — « (…) je ne peux pas m’habituer au fait qu’[Arthur] m’aime et je continue à attendre de lui qu’il ne m’aime plus du tout en espérant que cela n’arrivera jamais – mais je continue à me dire : qui sait ? » —, elle tombe sur son Journal Intime laissé ouvert, où il confie ses doutes sur son amour pour elle, sa déception.

      

    On imagine la violence du choc, alors qu’elle écrit à la même période : « Avoir ton cœur est/la seule chose parfaitement heureuse dont je sois fière (qui m’ait jamais appartenu)/ que j’ai jamais possédée ainsi/la seule chose qui me soit jamais complètement arrivée. »Comme en écho, la toute jeune Anaïs se confiait en février 1923, dans son Journal Cubain :

    « Que Dieu me vienne en aide car je place ma confiance dans l’amour et je voue toute mon âme à l’accomplissement de ma mission humaine. Et, tandis que ceux qui savent me murmurent à l’oreille : “L’Amour passe, le Mariage est un échec, l’Homme est égoïste”, je reste inébranlable, en attente, l’âme pleine de visions qui m’élèvent au-dessus de moi-même »

      

    Chez ce glacier, Marilyn apparaît sans fard et pleine d’assurance, de plain-pied avec la réalité. Cette « Réalité » à laquelle elle met une majuscule et qu’elle entoure dans ce passage datant de 1955 : « Je n’ai pas eu Foi en la Vie/c’est-à-dire en la Réalité – quoi qu’il arrive, il n’y a rien à se tenir – sauf la réalité pour réaliser le présent, quel qu’il soit (…) »

      

    Pour la première fois, elle entrevoit donc la possibilité d’une libération, de ne plus se « sentir honteuse de mes sentiments, pensées (…) », de faire face à son passé, de faire taire sa tante Ida, qui revient la hanter comme un censeur dans sa vie : « Ida – je lui ai encore obéi – c’est nocif pour moi de le faire (cela m’inhibe/inhibe mon travail inhibe ma pensée) mais surtout incompatible avec la réalité parce que la vie commence maintenant (…) ».

      

    De s’accepter, ombre et lumière. Elle a atteint son rêve d’enfant, devenir actrice, et elle compte être la meilleure, s’affranchir de la Century Fox, choisir ses rôles, fonder sa maison de production — Le tournage du Prince et la danseuse avec Laurence Olivier se déroulera à Londres juste après son mariage avec Miller en juin 1956 et c’est à cette période qu’elle tombera sur le Journal de ce dernier.

      

    Chez ce glacier, elle a le visage nu de la femme en confiance, délivrée du jeu des apparences. Sa beauté n’en est que plus frappante. Dans les carnets de cette année-là, elle évoque son corps — « Même physiquement j’ai toujours été sûre que quelque chose n’allait pas pour moi là – peur de dire où alors que je sais où » — et si elle sait en jouer de ce corps, elle, considérée à l’époque la femme la plus désirable au monde, qu’elle puisse en jouir sans culpabilité, rien n’est moins sûr.

      

    Marilyn évoque une agression sexuelle dont on lui a fait porter la responsabilité enfant et une éducation chrétienne qui l’empêchait de regarder ou de toucher son corps. Intéressant parallèle, quand on rapporte qu’adulte, elle adorait se balader nue chez elle, seule ou devant ses invités. Je me plais à imaginer l’origine de la déception d’Arthur Miller, lui qui voyait en elle un ange, désarçonné de découvrir une femme de chair… désirante — « Je suis si soucieuse de protéger Arthur.

      

    Je l’aime - et il est la seule personne – être humain que j’ai jamais rencontré que je pourrais aimer non seulement comme un homme que je désire jusqu’à en être pratiquement affolée – mais il est la seule personne – en tant qu’autre être humain à qui je fais confiance autant qu’à moi-même (…) »De son côté, Anaïs Nin — qui a partagé son cœur et son lit avec un autre Miller, le sulfureux Henry — vient à l’écriture pour palier la séparation d’avec son père adoré.

      

    À onze ans, elle lui adresse sa première lettre sur un cahier d’écolier et ne cessera plus d’écrire jusqu’à sa mort en 1977. Elle ne cache ni son amour ni son désir pour lui et un parfum d’inceste imprègne toute son œuvre. À l’automne 1957, elle écrit : « Tout ce qui me reliait à l’acte d’écrire était associé en moi à un acte de séduction à l’attention de mon père.

      

    À chaque fois, c’était accompagné de culpabilité (…) J’étais condamnée par l’énormité de mon pêché (le vœu de charmer mon père) (…) Chaque action, vendre un livre, accepter un dollar, impliquer les autres, était chargé d’une connotation sexuelle : courtiser le monde ».Enfant, Nin pose nue pour son père, qui adore la photographier avec son frère. Plus tard, comme Marilyn — qui appelait ses maris « daddy » —, elle sera modèle et mannequin.

      

    Dans Anaïs Nin, Fictionality and femininity, Helen Tookey explique que toutes deux sont, en général, « associées au corps et à la sexualité. Mais si Monroe est avant tout une icône visuelle, Nin est l’écrivain de l’érotisme combinant sexualité et textualité ». Plus j’avance dans la lecture de ses carnets, plus je me dis que cette étiquette d’icône visuelle a sûrement précipité Marilyn dans le désespoir.

      

    Elle qui essayait de s’émanciper d’elle-même, de l’industrie du film et des hommes, dans une société encore emprunte de la rigidité d’après guerre véhiculant une image de la femme réductrice — fiancée prude ou femme fatale. Pour preuve, dans les biographies et fictions inspirées par sa vie, Norma Jeane Baker symbolise toujours son moi réel, pur et innocent, alors que Marilyn Monroe représente une image artificielle, un masque glamour, une illusion. Encore des clichés que fait exploser Sarah Churchwell dans son livre, notamment en précisant que la star avait fait modifier ses prénoms et noms à l’état civil, qu’elle était morte « Marilyn Monroe », Monroe étant le nom de jeune fille de sa mère.

      

    Autant Nin, de son vivant — en 1973, les quatre premiers volumes de son Journal se vendent à 125 000 exemplaires aux Etats-Unis — est acclamée (et controversée) par les lectrices et les féministes, qui se déchaîneront (les biographes aussi) ensuite contre elle à sa mort, remettant en question son image d’artiste indépendante et libérée, autant Marilyn, considérée avant tout comme un objet de désir, reste victime d’une injustice terrible — qui, même aujourd’hui, l’associe à une actrice de talent, elle que Kazan comparait à Marlon Brando ?

      

    Peu avant de mourir, dans son dernier entretien, elle confiait : « C’est agréable d’être un fantasme, mais on aimerait aussi être accepté pour ce qu’on est ».Que se serait-il passé si Marilyn avait pu lire le premier volume du Journal d’Anaïs, paru en 1966 ? Un rendez-vous incognito à Santa Monica — elles habitaient Los

      

      

    sources /

    http://www.paperblog.fr/3986947/eclats-de-femmes-marilyn-monroe-et-anais-nin/

      

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    La mort de Marilyn


     


    A l'aide A l'aide
    A l'aide je sens la vie
    S'approcher
    Quand moi je ne veux que mourir
    (Marilyn Monroe, 1958)

     

     

    La conclusion de Don Wolfe, auteur de " Marilyn Monroe, Enquête sur un assassinat " (1998) est définitive: Il y a 40 ans, dans la nuit du 4 août 1962, la plus grande star du cinéma américain, Marilyn Monroe fut assassinée dans sa demeure au 12305 5th Helena Drive. Elle implique Bobby Kennedy et tout un réseau de témoins, des proches de l'actrice qui se sont tus pendants des décennies.

    Poursuivant les recherches du journaliste de la BBC, Anthony Summers dont les révélations firent grand bruit en 1985 (" Les vies secrètes de Marilyn Monroe "), Don Wolfe relate et explique la vérité froide d'un des crimes les plus odieux de ce xxème siècle à la lumière de témoignages fracassants qui se sont encore égrenés pendant plus de 15 ans jusqu'en 1998.

    Depuis 1962, les autorités américaines ont toujours refusé la moindre enquête à propos du décès de l'actrice. " Suicide probable " aux barbituriques reste la mention convenue immuable. Alors qu'une foule d'irrégularités s'est produite à la suite de la découverte du corps, des détails étranges ont été mis de cotés, des invraisemblances se sont accumulées, des témoins se sont rétractés.

    Ainsi l'actrice serait morte enfermée dans sa chambre, dans son lit, absorbant sans verre d'eau (aucune trace sur les lieux) de 27 à 42 comprimés de Nembutal, 12 à 23 comprimés d'hydrate de chloral et entre 11 et 24 comprimés supplémentaires de Nembutal pour expliquer la concentration que l'on a retrouvée dans le foie. Il n'existe pas dans le monde un seul exemple de cas ayant ingéré plus de 12 comprimés sans que l'on retrouve des résidus dans le tube digestif : L'autopsie du corps de Marilyn opérée le 5 août 1962 par le médecin légiste le Dr Noguchi n'en révéla aucun, ni même de cristaux réfringents, aucune concentration de barbiturique dans l'estomac ni les intestins. La concentration dans le sang de pentobarbital et d'hydrate de chloral associés était telle qu'il est impossible que Marilyn Monroe ait pu prendre par voie orale ces comprimés : Elle serait morte après avoir ingéré 35% de la prise globale.

    Marilyn Monroe est bien décédée d'une injection.
     

    La médecine mettra aussi en évidence que le corps de Marilyn à été déplacé, une double lividité cadavérique prouve qu'elle n'est pas morte sur le ventre comme on l'a retrouvée mais sur le dos.

    On le sait aujourd'hui Marilyn Monroe a rendu l'âme aux alentours de 22h30 le 4 août soit environ 6 heures avant que l'on ne prévienne la police. Entre temps les actants du meurtre avaient eu tout le temps nécessaire de disparaître et les témoins, accaparés par l'idée de cacher la vérité, de mettre au point leur propre version des faits.

    Don Wolfe, Anthony Summers et d'autres encore, dont Jack Clemmons (le premier flic sur les lieux du drame) ont travaillé sans relâche pendant des années afin d'établir le scénario de la nuit du 4 août 1962 et arracher les moindres éléments de vérité à l'entourage de Marilyn.

    Les témoins qui avaient menti ou caché la vérité révélèrent au fil des années des détails qui, une fois rassemblés, permettaient de reconstituer le puzzle. Mais davantage les journalistes et détectives retrouvèrent trois témoins clés jamais intérrogés qui avaient vécu le drame.
     

    En 1982, James Hall affirma avoir été appelé à se rendre d'urgence à la demeure de Marilyn Monroe alors qu'il était ambulancier en 1962. Hall était accompagné à l'époque de son collègue Murray Leibowitz retrouvé seulement en 1993 et qui confirma tout. Ils avaient été accueillis par Pat Newcomb (amie et attachée de presse de Marilyn) survoltée et paniquée au 12305 5th Helena Drive dans le petit pavillon. Marilyn gisait sur son lit à moitié morte.

    Ils déplacèrent Marilyn dans le petit salon pour une séance de réanimation qui nécessitait de la place et le dos au sol.
     

    Au moment où les réanimateurs réussissaient leur entreprise et étaient sur le point de chercher le brancard, Ralph Greenson (le psy de Marilyn) leur imposa de faire du bouche à bouche à la mourante sans succès.

    Dans son élan, le Dr Greenson tenta une injection intracardiaque d'adrénaline directement dans le cœur. Ayant touché une côte et au lieu ressortir l'aiguille, il persista. Marilyn mourut à cet instant.

    En 1993 les enquêteurs retrouvèrent également Norman Jefferies alors très malade mais qui fut présent pendant toute la journée du 4 août 1962 chez Marilyn. Proche de Mrs. Murray, il était affecté à des travaux dans la maison de la star et il confirma le témoignage de Hall. Mais surtout il avait aussi été le témoin de la venue de Bobby Kennedy et de l'acteur Peter Lawford chez Marilyn dans l'après midi.

    Confirmée par des enregistrements d'un détective privé (Marilyn était sur écoute) la rencontre fut violente, Marilyn en colère à l'encontre de l'attorney, il y eut des coups.
     

    Plus tard dans la soirée entre 21h30 et 22h Robert Kennedy accompagné de deux hommes retournèrent chez Marilyn. Jefferies témoigne qu'il lui a été sommé ainsi qu'à Mrs Murray de déguerpir. Inquiets, les deux rejetés allèrent chez des voisins de l'actrice. Une demi-heure plus tard, en revenant au 12305 5th Helena Drive, ils découvrirent Marilyn nue sur le divan.

    " J'ai cru qu'elle était morte, déclara Jefferies. Elle était sur le ventre, une main tenant plus ou moins le téléphone. Je n'avais pas l'impression qu'elle respirait et elle avait une couleur affreuse ".
     

    Mrs. Murray appela une ambulance.

    Puis elle appela le Dr Greenson qui vint immédiatement ainsi que le Dr Engelberg.
     

    Comme l'écrit Don Wolfe dans son ouvrage: " Tout porte à croire à un crime prémédité. Marilyn reçut une injection en présence de Bobby Kennedy et la dose était assez forte pour tuer quinze personnes ".

    Les mobiles de Kennedy à l'encontre de Marilyn étaient nombreux: L'actrice était à la fois un lien entre lui, son frère (Marilyn fréquentait aussi John, le Président) et la mafia. Elle connaissait des secrets d'Etats de la plus haute importance. Dans les derniers mois de sa vie, Marilyn Monroe était devenue une amoureuse hystérique, harcelant la Maison Blanche de coup de téléphones furieux, enragée d'être rejetée.

      

    La " blonde stupide " était également une femme au journal intime menaçant qui avait laissé planer à de nombreux proches combien elle était capable de se rebeller. Marilyn dont le goût pour les médicaments mélangés à de la vodka était connu et qui avait plusieurs fois attenté à sa vie sans succès (souvent sauvée de justesse) donnait un alibi tout indiqué à ses meurtriers. En 1962, après sa mort et croyant au suicide, nombreux de ses amis dirent combien ils n'étaient guère étonnés de sa disparition. Beaucoup avaient vécu les coups fils de l'actrice dépressive à 3 heures du matin ou encore ses états d'ébriété tels qu'il fallait être vigilant, la surveiller, s'occuper d'elle comme une enfant.
     

    Paradoxe que cette mort monstrueuse pour cette femme si douce en réalité, dont Arthur Miller, qui fut son mari, disait :
     

    " Si l'on veut vraiment comprendre Marilyn, il faut la voir avec des enfants ; Les enfants l'aiment à la folie ; elle se comporte comme eux, envers la vie : la même simplicité, les mêmes attitudes directes ".
    Une enfant qui jouait dans la cour des grands et qui fut broyée par " la raison d'état ".

      

    Olivier Bombarda

                      chez Albin Michel

     

      

    sources / http://www.arte.tv/fr/406308,CmC=349380.html

     

     

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      Certains l'aiment chaud et Marilyn , de Tony Curtis et Mark A. Vieira, aux éditions du Serpent à plumes, 2010.

     

    Certains l'aiment chaud et Marilyn , de Tony Curtis et Mark A. Vieira, aux éditions du Serpent...

     

    Tony Curtis : sa collection d'art et ses souvenirs dispersés

     

     

     

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    Ces images ont été prises sur le tournage du film River Of No Return, en 1953 et on y voit l'icône par excellence, la cheville recouverte par un bandage et béquilles en main. Rien de bien méchant puisque cela n'empêche pas l'actrice de faire sa séance photo.

    Seulement 3 clichés du travail du photographe John Vachon seront publiés dans le magazine Look de l'époque. Les négatifs renfermant ce trésor étaient en mauvais état donc il a fallu les restaurer.

    D'ailleurs, Vachon ne perdant pas le nord a réunie ces photos pour en faire un livre

    "August 1953 "

      

      

    Sportives une fracture à la cheville et béquilles, seulement Marilyn Monroe pourrait faire une blessure à la jambe look élégant.

    L'actrice pose pour le tir sur l'ensemble de la rivière du non retour en 1953, portant un bikini noir et un haut talon.

    Mais elle brave de la douleur et un de ses sourires emblématiques clignote.

     

     

     
     Marilyn Monroe

      

    Bikini, talons et béquilles : Marilyn Monroe, photo de Banff (Alberta) en 1953, le repos au lieu de River of No Return

     

     
     Marilyn Monroe

      

    L'actrice a dû s'absenter de tournage du film après avoir été blessée à la cheville

     

    Ce sont les photos de Miss Monroe qui ont été prises pour le magazine Look en 1953.

    Mais seulement trois de l'album fait l'édition finale.

    Les négatifs restants, prises par le photographe John Vachon dans les Rocheuses canadiennes, ont été cachées - jusqu'à maintenant.

     
     Marilyn Monroe

      

    Les images ont été prises par John Vachon, qui a eu l'occasion rare de lui saisir sur plusieurs jours

     
     Marilyn Monroe

      

    L'actrice ressemble élégante en crème jupe haut et elle pose sur  le signe de Banff dans les Rocheuses canadiennes

     

    Un nouveau livre intitulé août 1953 : le regard perdu Photos comprend 100 clichés  ainsi que des essais et des lettres personnelles du photographe.

    Vachon a été donné une rare occasion de photographier la bombe blonde, décédée en 1962, pendant son repos  comme elle a pris quelques jours suite à la blessure.

    Un cliché avec le  joueur de baseball Joe DiMaggio est la seule fois où le couple pose pour un portrait officiel.

     Marilyn Monroe

      

    La partie de forme de 100 photos d'un livre de chevet  intitulée août 1953 :

    le regard perdu Photos 

     
     Marilyn Monroe

      

      

    Seulement trois des portraits intimes il fait dans l'article de magazine Look original, le reste ont été cachés

    L'Ouest voit l'acteur Robert Mitchum mettant en vedette aux côtés de Monroe, qui joue une chanteuse de dance hall.

      

    Dans l'une des lettres que Vachon écrit à sa femme, il se réfère à Mitchum comme un « stop-and-Go jerk ».

    Beaucoup des négatifs originaux des photographies de Vachon ont été endommagés, pour chacune des images en noir et blanc dans le livre a été restauré numériquement.

    Imperfections ont été supprimées et les tons ont été soigneusement étalonnés.

     
     Marilyn Monroe

      

    Marilyn partage un moment avec son mari-à-être, le joueur de baseball Joe DiMaggio, avec qui elle était mariée 9 mois

     
     Marilyn Monroe

      

    Vachon "capture"  Marilyn recherche vulnérables lorsqu'elle a été utilisée pour être considérée comme une bombe blonde

    Le président de Dover Publications, Chris Kuppig, a déclaré: 'Nous avons travaillé avec le chercheur photo Amy Pastan sur un autre projet quand elle nous pencher sur un ensemble de rares Marilyn Monroe photographies par Vachon.

    'Seulement trois photos de Marilyn Vachon ont été utilisés dans l'article 20 octobre 1953, sur le lieu de tournage au Canada.

    « Le reste sont restées inédites depuis lors. Nous avons renversés. Ici a été une occasion unique de donner les légions de fans de Marilyn dans le monde entier un portrait rarement vu de leur idole. »

     
     
     
     
     Marilyn Monroe

    Quand Marilyn s'est fait une entorse à la cheville, elle aurait insisté sur un plâtre et a refusé de travailler pendant une semaine

     

     

     

     
    Marilyn Monroe

    Monroe démontre sa capacité à modifier l'expression et ambiances tout en posant

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    Read more: http://www.dailymail.co.uk/femail/article-2051028/Never-seen-images-injured-Marilyn-Monroe-taken-set-River-Return.html#ixzz1rZrwXVl7

      


     

     

     

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    Icône de toute une génération, Marilyn Monroe réserve encore des surprises. Les clichés, en noir et blanc, ont été pris en 1961 par le photographe Len Steckler.



    Marilyn a alors 35 ans, et décédera neuf mois après. En tout, quatre photos et deux triptyques sont en vente. Chaque photo est estimée entre 2 000 et 4 000 dollars.



    Chaque tirage est vendu accompagné d'un certificat d'authenticité et est signé par Len Steckler.

    Rendez-vous sur le site www.thevisitseries.com, pour les amateurs.

      

      

      

     

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    PHOTOS 1954  :

    La première est une photo prise par Nick de Morgoli pour Paris Match.

    Les 3 photos suivantes ont été prises sur le tournage de The Seven Year Itch (Sept Ans de Réflexion), et les 3 dernières ont été prises en 1954 lors de répétitions avec le professeur de chant Hal Schaefer.

     

     

     

    MorgoliMatch135

     

     

     

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    UNE INCROYABLE SERIE de 11 PHOTOGRAPHIES... jamais VUES de MARILYN MONROE... se relaxant pendant le tournage de "CERTAINS l'AIMENT CHAUD"..... découverte !

      

      

    Tony Curtis et Marilyn Monroe dans  Certains l'aiment chaud , 1959.

    Ces clichés sont tout à fait inédits... parce qu'ils sont en couleur, alors que le film est noir et blanc.

    Les photographies montrent Marilyn en conversation avec  Tony Curtis en 1959, soit trois ans avant sa mort.

     
    marilyn monroe

    Marilyn riant avec ses co-stars sur le tournage de Some Like It Hot. Le film a été tourné en 1959, trois ans avant sa mort

     

     
    marilyn monroe

    Marylin stikes une pose dans les métalliques, clapet-style robe

     

    Une autre montre que Curtis vêtus de glisser sur le point d'appliquer son rouge à lèvres.

    C'était le maquillage lourd de Curtis qui a forcé le film à être tourné en noir et blanc.

    À l'origine, la production devait être en couleur, mais après plusieurs essais de l'écran, a dû être changé en noir et blanc en raison d'une « teinte verte » très évidente autour du pan-bâton épais requis par Curtis et Lemmon lorsque Joséphine et Daphné.

    Curtis et Lemmon don les déguisements femmes à s'échapper des gangsters après que le Massacre de la St-Valentin ce sont des témoins.

    Les photos proviennent d'un ensemble de diapositives prises sur place en Floride, qui sont environ à la vente aux enchères des souvenirs du showbiz.

    La vente est organisée au Planet Hollywood Resort and Casino à Las Vegas le 25 juin cette année par U.S. ventes aux enchères de spécialiste Julien.

     
    marilyn monroe

    Marilyn tourne vers la caméra avec Tony Curtis, sur une bicyclette, s'approchant derrière elle

     
    Marilyn Monroe

    Some like it cool : Marilyn se détend sous un parasol sur le jeu en Floride

     
    Marilyn Monroe and Tony Curtis

    En : Marilyn s'entretient avec Tony, qui a joué dans la comédie classique avec Jack Lemmon

    Boss Darren Julien, a déclaré: « dans les diapositives Marilyn semble se détendre entre les prises sur la plage.

    « Elle porte la robe révélatrice dans lequel son personnage tente et réussit à séduire le personnage de Curtis. »

    Les photographies ont été prises par un journaliste lors d'un voyage de presse et sont censés aller chercher fortune.

    Autres articles en vente lors de cet événement de deux jours comprennent une chaire sculptée de style italien avec des tissus d'ameublement velours vert servant de Marilyn dernière jamais séance photo.

    C'est pour une séance de photo de juillet 1962 pour Life magazine par le photographe Allan Grant.

    Les photographies ont été prises à Monroe récemment achetés la maison dans le quartier de Brentwood, à Los Angeles.

    Grant a choisi cette chaire et placé sous une fenêtre pour la lumière qu'elle offrait.

    Il lui a demandé de choisir des vêtements casual. Elle a choisi un chandail noir, pantalon capri et talons enrichis.

    L'effet de la foulée est évident dans une petite déchirure dans la sellerie.

    Comme elle s'est assise sur le dos de la chaise elle a également provoqué une petite fissure dans le bois.

    Au moment de l'article que Monroe avait juste été tiré du film inédit, quelque chose est obtenu à donner.

    Un autre lot de Marilyn est une paire de skis en bois vintage et des bâtons de ski avec une METALLIQUES initiales « MM » sur chaque ski, croyait appartenir par Monroe et utilisé dans une séance de photos au début, vers 1945.

     
    Tony Curtis

    Homme de glisser : Curtis s'applique son propre rouge à lèvres pour sa transformation en une femme

     
    Marilyn Monroe and Tony Curtis

    Certains, comme un bain chaud : Monroe et Curtis dans une scène du film


     

    Tony Curtis et Jack Lemmon dans  Certains l'aiment chaud , 1959.

     


    Read more: http://www.dailymail.co.uk/tvshowbiz/article-1260129/Never-seen-pictures-Marilyn-Monroe-set-Some-Like-It-Hot-revealed.html#ixzz1rZkJ5DJ0

    Jack Lemmon et Marilyn Monroe dans  Certains l'aiment chaud , 1959.  

      

    Whoa ! Ces photos sont des objets de collection !

    Pour être encore plus précis, Voici les lieux, que le film a été tourné dans et out-of-doors selon l'Internet Movie Database. (IMDb): Coronado Beach, Coronado, Californie, USA hôtel del Coronado - 1500 Avenue Orange, Coronado, Californie, USA, Metro-Goldwyn-Mayer Studios - 10202 w. Washington Blvd., Culver City, Californie, USA (train extérieurs) (studio) le Lot - 1041 n. Formosa Avenue, West Hollywood, Californie, USA (studio) examinons d'abord le Daily Mail pour tout mon news show-business. Vous êtes si bien à elle ; mais il n'y a aucune excuse pour les erreurs bâclées sur les choses qui peuvent facilement être approuvées ! Avais je pas su où le film avait été tourné géographiquement,  c'est la Californie émotionnellement que la Californie est à la fois un état géographique des États-Unis et un état d'esprit...

    signé : PETER - Peter b., Yorktown, NY, USA

      

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     Le magazine Life proposait il y a peu des photos exclusives de l'icône

    Marilyn Monroe.

    Les fans de l'actrice, dont la mort reste encore aujourd'hui un mystère, pourront rajouter une pièce rare dans leur collection : le sofa qu'elle utilisait lors de ses séances de thérapie. Mais pas que !

     

      

      

    Marilyn Monroe and Alfred Eisenstaedt at Monroe's Beverly Hills home, 1953.

    Read more: http://life.time.com/photographers/life-on-both-sides-of-the-camera-alfred-eisenstaedts-surprising-self-portraits/#ixzz1rao29RGU

      

      

    En effet, d'autres morceaux de choix seront prochainement mis aux enchères les 26 et 27 Juin prochains au Planet Hollywood Resort de Las Vegas, et notamment des relevés de banque "touchés" par Marilyn et une somptueuse bouteille de Chanel N°5.

    Les mythes sont éternels !

      

      

      

      

     

     

     

     

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    1962 – Something’s got to give

      

     

    L’oeuvre inachevée qui nous offre cependant quelque 20 mn de film où Marilyn joue délicieusement bien. A se procurer absolument en DVD avec les reportages sur le film.

    affiche.jpg

    Marilyn avait pour partenaires Dean Martin et Cyd Charisse, ainsi que Wally Cox, et tournait sous la direction de George Cukor.

    Le début du tournage fut reporté de février au 23 avril 62 ; cela faisait déjà plusieurs années que la Fox était dessus et que les scénari se succédaient. Mais lorsque les plateaux s’allumèrent enfin, Marilyn ne cessa de tomber malade. Pas de chance car à chaque fois, soit le studio perdait de l’argent, soit il fallait tourner des scènes où elle n’apparaissait pas. Et comme, en même temps se tournait Cléopâtre à Rome qui durait, durait, et devenait un véritable gouffre financier, les absences de Marilyn étaient d’autant plus mal vécues par la production. Même si elle était vraiment malade. Et c’était le cas.

    En revanche, dés qu’elle était là, elle illuminait le plateau. Ses scènes le montrent bien. Qui plus est, son jeu était absolument parfait.

    Néanmoins, elle fit déborder le vase de la patience de la production lorsque, se passant de leur autorisation, elle s’envola pour la côte Est le 17 mai, pour aller chanter un « Joyeux Anniversaire » au Président Kennedy, au Madison Square Garden le 19 mai. (voir fiche « année 62″)

    La coupe était pleine, et la Fox la licencia le 7 juin avec procès, demande de 500 000 $ de dommages et intérêts, etc.. (à ce sujet, selon certaines sources, ce demi million de dollars aurait figuré dans les créances notées dans la succession des biens de Mariyn. Preuve de l’ultime indignité des studios..)

    Lee Remick fut préconnisée pour la remplacer.

    Marilyn se battit pour obtenir gain de cause devant les tribunaux et en appela même un soutien de la part de Bobby Kennedy.

    Ce film était trop important pour elle. Elle avait perdu 7 kg (ou 12 selon les sources) et en était fière ; elle voulait apparaître sublime, faire taire les langues pointues qui la dépeignait comme étant « finie » du fait que ses 2 derniers films, The Misfits et Let’s make love, n’avaient pas marché.

    Finalement elle obtint gain de cause et fut réembauchée officiellement le 1er août, avec même une augmentation de salaire. En effet, utilisée et sous payée comme d’habitude, son 1er contrat ne lui attribuait que 100 000 $ + 500 $ par jour de tournage. Selon son nouveau contrat, son cachet montait à 250 000 $ lui permettant ainsi de rattraper un peu le niveau de ses partenaires (toujours mieux payés qu’elle, à chaque fois. Parfois même le double..). Elle obtenait également le remplaçant de Cukor et un autre rôle dans un prochain film.

    Puis arriva le 4 août…

     

    *Essayages :

    Marilyn, au faîte de sa beauté…

    Plus lumineuse et rayonnante que jamais.

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    * Avec son tailleur aux bordures de vison :

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    m86.gif some42.jpg avec Paula Strasberg, omniprésente sur les tournages depuis plusieurs années…

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    Le 1er juin, elle fêta son 36ème anniversaire sur le plateau. Vous retrouverez toutes les photos que j’ai dans la page « année 62 » (bientôt créée!)

    some55.jpg some56.jpg avec George Cukor

    * En robe :

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    * Les fameuses scènes de la piscine (avec un maillot de bain couleur chair… dont elle se défit par la suite !) :

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    *5 nouvelles photos rares :

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    *Et 23 autres, magnifiques ….

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    * et encore…

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    A noter qu’après la mort de Marilyn, le film fut remanié une éniemme fois, fut à nouveau tourné et sortit tout de même.

    En 1963. Et sous le nom de « Move over, Darling ». Et avec James Garner et Doris Day.

    No comment….

    Rideau.

      

      

     

    SOURCES : SUPERBE BLOG - http://pepsi54.unblog.fr/1962-somethings-got-to-give/

     

     

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    Fragments – Marilyn Monroe

                 

     

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    « Je sens la vie qui se rapproche alors que tout ce que je veux c'est mourir. »

     

    En apprenant la nouvelle, les carnets de Marilyn allaient être publiés, j'ai d'abord cru à un coup médiatique et pécuniaire. Je me suis ensuite demandé s'il existait une pertinence ou alors, s'il ne fallait pas plutôt laisser en paix la femme au multiples fragilités et à la solitude exacerbée. L'icône au dénuement tragique devant la cruauté de l'existence.

     

    La lecture de Fragments m'a convaincue. Le travail de l'éditeur est abouti et exigeant. Le livre, en tant qu'objet, est sublime. L'esprit des carnets de Marilyn respecté et honoré. Les premiers poèmes sont balbutiants. Le besoin d'être nourrie de Marilyn, sans éducation, s'intensifie. Les pages prennent ensuite de l'assurance pour révéler un esprit frondeur et lucide.

     

    Les photos qui jalonnent le livre révèlent une Marilyn lectrice compulsive. Admirez celle où l'actrice termine Ulysse de Joyce ! Personnellement, je n'ai jamais réussi à aller au bout...

     

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    J'ai refermé le livre avec tristesse et un sentiment de gâchis envers cette fin dramatique mais aussi pour ce monde qui a un besoin viscéral de faire passer une telle femme pour une douce idiote.

     

    4--toiles.gif Seuil, 272 pages, 2010

     

    Extraits

    « Avoir ton coeur est la seule chose parfaitement heureuse dont je sois fière. »

     

    « Seuls quelques fragments de nous toucheront un jour des fragments d'autrui. La vérité de quelqu'un n'est en réalité que ça, la vérité de quelqu'un. On peut seulement partager le fragment acceptable pour le savoir de l'autre. Ainsi on est presque toujours seuls.

    Comme c'est aussi le cas de toute évidence dans la nature - au mieux peut-être notre entendement pourrait-il découvrir la solitude d'un autre. »

      

    sources : http://www.paperblog.fr/5084545/fragments-marilyn-monroe/

      

      

     

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